Hé oh ! Tu sais comment je m’appelle ? Mon nom est Saint-Louis et mon prénom est Valérie Élyzabeth. Tu aimerais en savoir plus sur moi ? Alors continue à lire. Je suis née en 1987 le 28 Novembre au Québec au Canada, j’ai 25 ans. Je suis de nationalité Québecoise. J’adoooore les hommes, je suis donc Hétérosexuelle et je suis Divorcée. Je fais partie de la confrérie BETA PSI et cela fait quelques mois que je suis dans cette école. J'ai choisie Odette Yustman parce que Elle collait bien avec l'ex de Guillaume

Ce comment elle pourrait se définir… Elle est la petite garce que nous connaissons tous bien. Elle n’aime personne. Elle n’aime qu’elle et cela lui suffit. Elle n’est pas vivable et j’imagine que c’est pour ça qu’elle est encore célibataire. Elle est méchante, égoïste, manipulatrice, capricieuse, imbue d’elle-même mais surtout butée. Si jamais elle décide quelque chose, rien ne pourras lui faire changer d’avis. Tout cela pour dire qu’elle n’est pas la meilleure personne avec qui se tenir. Du moins, tant qu’on ne l’as pas dans son cercle d’amis. Elle est vraiment dure à gagner comme amie, mais lorsqu’on l’as, cela dure toujours ou presque. Elle adore se faire remarquer, briller. Elle adore être le centre d’intérêt et se fou que ce soit en bien ou en mal. Valérie est plutôt du genre fêtarde. Tout cela c’est elle d’habitude. Il y a cependant, une exception. Cette exception s’appelle Guillaume Carpentier. Lorsqu’il est là, elle n’est plus cette garce qu’elle est d’habitude. Elle devient toute douce et elle ne sait pas pourquoi. Il est le seul qui est capable de l’adoucir et elle ne sait pas du tout pourquoi.

« LA VIE EST UNE SCÈNE DE THÉATRE » J'ARRIVE POUR TOUT BOULEVERSER

Je suis un cadeau du ciel. Un cadeau du bon dieu comme mon père n’arrête pas de me dire. Je suis la dernière d’une famille de quatre parents inclus. Je suis née d’un mariage entre Alexandre Saint-Louis et Cassandra Saint-Louis, Boisjolie de son nom de jeune fille. Connaissez-vous le Québec ? C’est là que j’habite. J’adore ce pays. Enfin, bref. J’ai eu une enfance très heureuse. J’avais beaucoup la faveur de notre père. À vrai dire, quoi que je veuille, il me le donnait. Que ce soit la dernière poupée Barbie où même un poney il me donnait tout et absolument tout ce que je voulais. En plus de tout cela, si ma mère me réprimandait parce que j’avais pris l’une de ses robes où son maquillage, il lui disait que ce n’était pas grave, que j’étais jeune et qu’il fallait être tolérant envers moi. J’ai eu la plus belle enfance qu’on puisse rêver. Tout cela, changea pour le mieux lorsque je connus une fille merveilleuse. Elle s’appelait Eleanor. Elle devint vite ma meilleure amie puisqu’on faisait tout ensemble. Je trouvais que cela faisait beaucoup de bien d’avoir une amie en dehors du cercle familiale. Qui plus était une fille. J’avais enfin quelqu’un qui pourrait me conseiller, avec qui je pourrais parler de choses qu’à ma mère je ne pourrais pas parler vu que justement c’était ma mère et que j’étais gênée de lui parler de garçon où de premières expériences. Eleanor changea ma vie toute entière. Non seulement on avait ensemble une relation plus dure que le roc mais elle était presque comme ma sœur. D’ailleurs, elle sut tout en premier. Comme pour ma soeur. Mes parents s’engueulaient. Mon père n’en voulait pas. Il venait d’apprendre une nouvelle qui allait complètement détruire la vie de cette petite fille qui commençait tout juste à grandir dans le ventre de ma mère. Ma mère elle était déconcertée. Elle venait d’apprendre que mon père avait couché avec une autre femme qui elle avait le sida mais ne lui avait pas dit. Si ma sœur l’avait dans ses gènes, sa vie serait complètement détruite. Ma mère elle, dut à ses croyances voulaient l’avoir quand même. Moi, je quittai la maison pour aller chez ma voisine n’en croyant pas mes oreilles. Mon père, celui en qui je croyais avait trompé ma mère en plus, ma mère était enceinte de ce qui serait ma petite sœur si jamais ils la gardait, cette petite fille innocente. La mère d’Eleanor m’ouvra la porte et m’invita à entrer. Je regardai Monica et en un regard elle comprit ce que j’avais. Je suis restée chez elle toute la nuit à pleurer et elle m’a consolé sans jamais s’en lasser. Une chance que je l’avais.


« NE ME PARLEZ PLUS DE CONTE DE DISNEY, LE PRINCE CHARMANT C'EST UN CAVE ET LA PRINCESSE C'EST UNE GROSSE SALOPE. »

Seize ans, la jeune fille est maintenant devenue une jeune femme. L’amour elle ne l’a pas encore connue, mais elle va bientôt le connaître. D’ailleurs, c’est dans un petit café que cela se fit. Je m’en rappelle comme si c’était hier. Je m’étais commandé un café en attendant Eleanor et je rencontrai un jeune homme assis à la table devant moi. Il était seul, pour peu de temps encore, à en croire le fait qu’il répondait à des sms à chaque minute et qu’il regardait toujours sa montre. C’est d’ailleurs là que je compris le sens des mots tomber en amour d’un seul regard. C’est d’ailleurs quand ses yeux ont croisé les miens et qu’il me sourit que je compris qu’il détenait à ce moment mon cœur. Je lui souris à mon tour et baissa la tête un peu intimidée. J’allai même jusqu’à faire semblant d’envoyer quelques sms pour ne pas avoir l’air à trop le regarder. Lui parler, j’en mourrais d’envie. Je n’eus même pas à me lever car il fit le premier pas. « Bonjour, mademoiselle. » Il prit ma main et me fit le baisemain. Dès là, j’avais envie de m’abandonner. « Bonjour. » Il se présenta et j’enregistrai tout de suite son nom. Liam. Liam Cott. Il s’assit près de moi. « Je vous ai vu me regarder et je n’ai pas pu m’empêcher d’approcher, étant attiré par votre grande beauté. »Maintenant que j’y repense, il savait seulement parler aux femmes. J’étais naïve, je vous prie de ne pas rire de moi. Eleanor arriva – au mauvais moment malheureusement – et vint me rejoindre. Je la regardai et il se leva en souriant, laissant la place à ma meilleure amie. C’est seulement avant de quitter qu’il revint vers moi, me glissant une serviette et sortit. Je m’empressai de regarder ce qu’elle pouvait bien contenir sous les yeux de ma confidente et découvris un numéro de portable suivit d’une petite note me demandant de peut-être lui dire mon nom lorsque je lui écrirais. Je me surprise à sourire et cette nuit-là, je dormis paisiblement. S’en suivit des jours où les sms n’arrêtaient pas entre nous deux. Il me souhaitait des bons matins et des bonnes nuit à chaque jours et ainsi de suite jusqu’à ce qu’on se revoit. Il était plus vieux que moi, mais je l’aimais. C’était mon premier vrai petit-ami. L’âge ne comptait pas. C’est d’ailleurs chez moi que tout cela se concrétisa. Il m’embrassait et nous devinrent un vrai couple. J’étais heureuse. Plus que tout. Je passais certes un peu moins de temps avec Eleanor mais elle comprenait, elle voulait mon bonheur, que je m’amuse. Quelques temps après nos un ans, je rencontrais une Caroline pendant que je marchais mains dans la main avec mon âme-sœur. Elle s’arrêta et commençait à m’engueuler pour aucune raison me traitant de tous les noms. Je regardai Liam qui avait l’air mal à l’aise. On venait de me planter un poignard dans le cœur. J’avais mal. Liam n’était pas le prince charmant qu’il prétendait être, où que je m’imaginais. Caroline était sa petite-amie. Tout comme je ne sais combien d’autre fille. Une autre soirée que je passais chez Monica qui par chance était là.« Il n’en vaut pas la peine, ne pleure pas pour lui. » Elle m’a surement dit cette phrase cent fois. C’était plus fort que moi. Les hommes était cruel ou peut-être était-ce la vie qui m’en voulait.


« PEUT-ÊTRE QUE DEMAIN SA IRAS MIEUX MAIS AUJOURD'HUI MA VIE C'EST D'LA MARDE. »

Je m’enfermai dans ma chambre pendant plusieurs jours sans en sortir. Aller voir Eleanor aurait été dure même si il aurait fallu que je fasse elle était partie à New-York avec son père. Mon père essaya plusieurs fois de me réconforter mais je ne voulais plus rien savoir de lui. Il avait trompé ma mère et depuis que je le savais, je lui en voulais. Ma mère, elle n’était pas très douée. Les « Un de perdu, dix de retrouvés » c’était son genre. Je parlais de longues heures avec Eleanor par téléphone et elle réussissait à calmer la douleur que je ressentais ainsi que mes crises de larmes. Plusieurs jours passaient et je commençais à aller mieux. Enfin, plus ou moins mieux. Bien sûr, la vie s’acharnant sur moi n’allait pas me laisser comme ça, dans un peut-être début de bonheur. Je reçus un message de Eleanor. Elle devait me parler et c’était urgent. Comme toujours, j’allais la trouver chez elle et ce que j’entendis ne me plut pas. Sa mère m’ouvra la porte. « Désolée, nous devons avoir une conversation avec toi. » Je passais et alla m’asseoir à la table. Je les regardais. « Ou est Eleanor » Ses parents se regardèrent longuement. « Elle est à l’hôpital. Elle a eu un accident en revenant de New-York. » Mon cœur s’emballa. Je ne pouvais pas la perdre. Je repartie chez moi, avec espoir qu’elle aille mieux. C’est dans le même café où j’ai rencontré Liam qu’il – son père - me donna rendez-vous quelques jours plus tard. Il arriva les yeux bouffis et rouge. «Elle est morte.» Mon cœur s’arrêta. Je le regardais. « Qu…Quoi ? » Il s’assis, les larmes aux yeux. « Elle a succomber à ses blessures. » Un deuxième poignard en pleins cœur. Si j’avais été debout, je serais tombée à genoux parterre. Sans rien rajouter, je quittai le café sous les yeux de son père ne sachant pas quoi faire et allais chez moi. La première chose que je fis en arrivant fut de monter dans ma chambre et de mettre de la musique à tue-tête. Je me mise à crier et j’allais même jusqu’à donner un coup dans mon mur. Ma mère tenta de me calmer mais rien n’y fit. J’avais perdu la dernière personne qui pouvait me comprendre.


« SI J'AVAIS LES AILES D'UN ANGE, J'IRAIS AUX ÉTATS-UNIS POUR UNE MEILLEURE VIE »

Quelques temps après, ne supportant plus de vivre ici, je quittai la région de Montréal et alla m’installer à Philadelphie où je continuais mes études en design intérieur. C’est à dix-sept ans que ma vie pris un tournant auquel je ne m’attendais pas. Un homme entra dans ma vie et ce ne fut pas comme avec Liam. J’étais aux anges. Son nom… Guillaume Carpentier. Pendant un moment, j’ai pensé que c’était l’homme de ma vie. Pendant un moment, j’aurais pu faire tout et n’importe quoi pour lui. D’ailleurs, il m’a donné le cadeau le plus beau du monde. Je suis tombée enceinte de lui. Nous nous sommes même mariées tout de suite après la naissance de notre magnifique petite fille malgré l’opposition de son oncle, de son père et de mes parents. Mes parents, ne me comprenait jamais. Je n’en avais rien à faire d’eux et donc je passais par-dessus tout cela. Madame Carpentier que j’étais devenue. J’étais la femme la plus heureuse du monde. Guillaume lui était le meilleur père qu’Alicia ne pouvait pas avoir. Il était si attentionné, si aimant. Il s’était même mis dans la tête de payé tous les frais relié à notre vie de famille, tout sauf le logement puisqu’on vivait dans l’une des maisons de son oncle. Il a été jusqu’à faire un hold-up pour pouvoir tout payer mais s’étant fait pris il a manqué 8 mois de sa vie avec nous car il devait passer ce temps en réhabilitation puisqu’il s’était fait tirer par le caissier. Nous reprîmes ou nous étions et il s’est trouver un nouveau hobbies, celui de la boxe. Il disait pouvoir canaliser son agressivité dans ce sport.
« I LOVE YOU AND I NEED YOU TO NEED ME »

Vingt-trois ans. Guillaume perdit l’ouïe et je dû le quitter. Il avait sombré dans une grosse dépression et il n’était plus dans la possibilité de m’aider avec Alicia. Sans cœur me direz-vous ? J’imagine que oui. Je pense que je croyais qu’un père ayant perdu l’ouïe ne pouvait pas s’occuper d’Alicia. C’est avec ce choix difficile à faire que je fis mes valises et partit avec ma fille à Los Angeles. Peu de temps après, je rencontrai Maxime, le procureur général du comté de Los Angeles. Il me dragua et sensible à son charme, je me laissa faire. Il me gagna assez vite et j’emménageai avec lui. Peu de temps après, il me demandai en mariage, cela irais mieux pour sa carrière... je dit oui, n'étant pas prête a me retrouver de nouveau seule. C'est quelques mois plus tard que je le laissais car ma fille vint me dire qu'il la maltraitait lorsque je n'était pas là. Encore une fois, je pris mes vêtements, un peu d'argent et le quitta, revenant seulement avec les papiers de divorces. Maintenant je suis seule avec Alicia. Je continue mes cours de design et je suis même entré dans la confrérie des Beta Psy.