J'écoutais Théo parlait, quand il voulait il pouvait être très philosophique. Ca me rappelais encore une fois ce bon vieux Théodore. Dans un mouvement de tête, j’acquiesçai amusé par ses paroles, malgré un air pas vraiment très convaincu. Il avait parfois cette prétention de croire qu'il était meilleur que les autres, c'est ça au final qu'on appelais compétitivité. Oh , d'accord et dans l'histoire c'est moi qui doit jouer le rôle de la personne déçu si je comprend bien. Ok ! Je continuais à sourire et il affirma ne pas craindre les jeunes lycéenne. Avec ce sourire taquin et moqueur. Je fissemblant de me sentir offusquer alors que mon sourire avait atteins son apothéose. Tu n'as pas peur de moi ! Oh mince alors ! Moi qui envisageait de prendre le pouvoir sur terre. Si on me crains pas ça va être compliquer ! Suite à cela je mis à pouffer de rire.

Malheureusement ma bonne humeur et ma complicité soudaine avec Théo, finit par légèrement s'envoler. La discussion avait pris une tournure plus sérieuses. Théo, ne voulait pas croire que dans un sens, il était douer dans ce qu'il faisait. Qu'il avait développé un talent qui loin d'être à son maximum pour l'instant, ne tarderais à l'être plus, bientôt s'il s'en donnaiT les moyens. J'étais donc triste qu'il ne veuille pas le croire et triste qu'il préfère mettre fin à cette conversation. A croire que je croyais toujours plus en lui que lui ne se croyais capable. Je n'ajoutais rien, préférant manger une chips pour me re concentrer sur le jeu.

Ne voulant pas rester sur quelque chose d'aussi négatif, je rejouais le jeu avec lui. La compétitivité semblait être ce qui nous mettais de bonne humeur tout les deux. Je ne savais pas trop comment il fallait l’interpréter, mais bon si ça pouvait nous faire passer un moment assez agréable que beaucoup moins désagréable, je n'allais surtout pas m'en plaindre. Le sourire aux lèvre, je lui lançais un dernière regarde de guerrière et la dernière manche put enfin débuter. Malheureusement, l'issus tourna à mon désaventage. Je venais de perdre et je le regardais fièrement se lever pour danser ça danse de la victoire. J'étais un peu rageuse, mais faire plait. Je lui tendis les lasagnes un peu dégoûter d'avoir à les lui donner, mais ce n'étais qu'un jeu alors je retrouvais rapidement le sourire et le chemin de la taquinerie. Je m’apprêtais donc a attraper le paquet de chips qu'il ne me restait plus que comme seul repas de ma longue et exténuante journée de rangement, lorsque il se ramena avec assiette. Je ne comprenais pas pourquoi il en prenait une alors qu'il pouvait tout simplement manger dans le petit plat en carton et mon visage ne manqua pas à exprimer mes pensé. Le sourcil relever, l'air un peu étonné, je le dévisageais entrain de couper les lasagnes. La je venais de comprendre qu'il allait partager et je ne pus m'empêcher de sourire telle une gamine de 4 ans, heureuse de retrouver ne serait ce qu'une partie de son jouer. Alors qu'il mangeait en silence, je le devisageait du regard. Il prennait plaisir et son visage brillait de bonheur face à ses lasagnes. Je me souvenais de se visage rayonnant et il me ramena quelque mois en arrière quand celui a qui il était destiné, c'était à moi. Finalement, je commençais à me demander comment on avait pu en arriver là ? Comment j'avais pu partir, l'abandonner, le laisser avec ses démons ? Qu'est ce qui nous étais arrivé pour que j'en arrive à avoir peur d'être malheureuse avec lui ? Je décida d'éloigner ses pensé, attrapant ma fourchette et mangeant une part de ses lasagnes. Après avoir fini ma bouché, je relevais les yeux vers Théo. Merci d'avoir partagé, alors que tu n'étais pas obligé. Je lui souris et repris une bouché. Je ne pu me retenir plus longtemps face au délice de ce plat. Oh mon dieu, je crois que je pourrais tuer pour ces lasagnes ! Elles sont juste mortelle. Dis-je la bouche pleine, morte de rire.

Le geste qu'avait eu Théo, m'avait touché. Ce n'étais pas grand chose, il ne me donnait qu'une part de mes lasagnes, mais c'étais un nouveau geste gentil venant de lui et c'était vraiment plaisant. C'est vrai que j'avais pas été tendre avec lui et il me le rendait bien jour après jour. Néanmoins, ce soir , c'est comme si il avait changé. C'étais comme si il avait mi sa rancoeur de côté, qu'il était passer à autre chose comme il me l'avait dis un peu plus tôt dans la soirée. Ca me donnais l'espoir qu'entre lui et moi sa puisse s’arranger, même si ce ne serais jamais comme avant, j'avais l'impression que tout n'étais pas perdu, qu'au moins on pouvait reconstruire ne serais ce qu'un petit lien complice et amical, ce qui serait largement suffisant en ce moment même, même si au fond de moi j’espérais pouvoir le retrouver. Je l'observais manger ses lasagnes, riant en rythme avec lui alors qu'il me fis cette petit remarque et dans un silence soudain nous dégustions notre plat.

En levant les yeux discrètement vers lui alors qu'il mangeait , je me surpris à sourire. Je me sentais bien, là avec lui. Je regrettais presque d'avoir voulu partir, effrayé que ça se passe mal. Pourtant jusqu'à présent, il n'y avait pas vraiment eu de quoi être effrayé, du moins sur ce toit, alors c'était ridicule à présent. Théo avait peut etre finalement décidé de passer à autre chose, même si cette pensée laissa naitre en moi un sentiment bizarre, comme si malgré l'espoir d'une possible complicité, il y avait cette fatalité que je ne comptais plus pour lui et je n'aimais pas ça. Je voulais être importante pour lui, je voulais compter à ses yeux, je voulais pouvoir manger un donuts au smarties avec lui, me goinfré de bonbon sur son lit et que le sucre une fois monter à la tête nous fasse dévier vers les batailles d'oreiller. Jusqu'à maintenant j'étais triste de savoir qu'il me haissais et maintenant alors que j'étais heurese de voir qu'il ne m'envoyais plus sur les roses et de voir qu'il était gentil avec moi, j'étais triste de savoir qu'au final c'était tout simplement parce que peut-être, il tournait la page comme l'avait si bien dit. Ainsi je réalisais que je n'avais pas du tout envie de ça et ça paraissait peut etre égoiste, mais je voulais rester importante pour lui . Je profitais qu'il ai la tête plongé dans sa dernière bouché de lasagnes que moi j'avais à présent terminer, pour me lever et me dégourdir un peu les jambes.

J'étais en train de gigoter un peu pour décrisper mes muscles et en même temps essayer de rester positive face aux émotions qui m'avaient assaillis sans qu'il le remarque, puis je me tournais vers lui toute guillerette. Alors , c'est quoi le prochain jeu ? Dis-je avec un sourire avant de recommencer à faire quelque pas, m'avançant dans le dos de Théo. Que je me prépare psychologiquement à essayer de te mettre ta pâté cette fois ! J'ai une revanche à prendre et je compte bien la gagner ! Concluais-je en posant mes fesses juste à côté des siennes et en m'allongeant légèrement en arrière sur les avant bras pour pouvoir le regarder avec ce nouveau petit air gentil de defis.

Allongé devant lui, ce petit air malicieux et joueur avec lequel je le dévisageait, j'attendais patiemment et en silence qu'il me réponde. C'était le pari, le gagnant choisissait le prochain jeu et il avait gagné et comme un deal était un deal ,je n'avais pas le choix de notre prochaine occupation. J'étais plutôt confiante pour la suite, de toute manière je n'avais plus rien à lui donner, mon seul butin aujourd'hui étant mes fameuses lasagne, alors je n'avais plus rien à perdre et j'allais m'amuser sans crainte. A son visage, je compris qu'il avait trouvé une idée et je ne pu m'empêcher de sourire satisfaite jusqu'au moment où les mots sortirent de sa bouche. Mon sourire s'effaça et mon visage se décomposait peu à peu. J'avais fait erreur. J'avais encore plein de chose à perdre ce soir et il était clair que ça arriverai si l'on jouait à ce jeu. Je n'avais que très rarement jouer au poker , peut être une ou deux fois et c'était avec Théo et à chaque fois j'avais perdu et ça il le savait, le strip poker n'y changerais rien sauf que j'allais finir par me retrouver nue sur ce toit. Tu es sérieux là ? Lui demandais-je alors qu'il confirma mes pensés en me parlant de mes sous vêtement. Bon bah faut croire que oui et je te rappel que j'avais recommencé toute ma garde de robe de lingerie avec toi, il y'a bien longtemps.... J'attrapais les cartes qu'il me tendit avec timidité et lenteur. Je n'avais pas forcément envie de les prendre parce que je savais qu'il gagnerait forcément. Je suis nulle au Poker Théo, tu le sais en plus. Tu me laisse même pas un jeu ou j'ai mes chances de gagner. Dis-je en soupirant.

J'étais plutôt dérouté, d'un côté j'avais été triste de réalisé qu'il passait à autre chose. J'avais pas envie qu'il m'oublie comme il semblait le faire , j'avais pas forcément envie qu'il passe à autre chose, je voulais rester ancré dans sa tête, même si c'était bien égoïste venant de ma part. D'un autre côté, il faisait tout l'inverse de ce qui pour moi signifiait "passer à autre chose". Il avait répondu à mon simple baiser d'adieu avec cette fougue que je lui connaissait alors que je ne lui avait rien demandé, et maintenant il choisissait délibérément un jeu ou j'étais destiné à perdre donc à me déshabiller, ce qui lui rappellerais surement quelques souvenirs sympathique voire même un peu torride de notre passé. C'était loin de vouloir dire "je passe à autre chose". La seule choses qui me rassurait à ce moment précis, c'est qu'au moins, lui resterais habillé et que je n'avais donc pas à craindre un coup de folie de la part de mon esprit, quoi que je n'étais à l'abris de rien, puisque ce qui me déroutais davantage, c'était de ne pas trouver l'idée d'être nu devant lui si désagréable, puisque que ça allait forcément raviver des choses dans son esprit. Autant dire que ça me faisait même plus que plaisir qu'il ait envie que ça arrive. C'est avec un sourire que je m'installais correctement pour jouer. Je suis voué à perdre, je me demande bien pourquoi je me déshabille pas maintenant ça irait beaucoup plus vite. Dis-je amusé.

Théo était bel et bien raison. Il me confirmait même qu'il était plus que sérieux, ça se lisais sur son visage. Evidemment, il n'avait pas besoin de me le dire, pour que je le sache. Je le savais pertinemment depuis le moment où il me l'avait dis la première fois. Je ne connaissais assez Théo pour le savoir, je n'avais donc aucun doute. Pour autant je n'avais pas peur de ce qui se passerait. Il avait beau arborer un regard fière et me dire que j'étais perdu face à lui, je n'avais pas l'intention de partir en courant. Même si je savais que j'allais probablement perdre face à lui, ce que je ne souhaite pas vraiment, parce que le but d'un jeu c'étais de le gagner, je ne craignais pas vraiment de finir nu devant lui. c'était mon ex petit ami, il m'avait vu un sacré paquet de fois dévêtu, alors face à lui j'étais décomplexé. Mais j'aimais aussi l'idée qu'il ai choisi ce jeu en sachant que j'allais perdre, parce qu'à mes yeux c'était le signe d'un désir toujours là pour moi, le désir de ne pas m'effacer entièrement de son esprit et j'aimais ça. Tu sais Théo, tu va peut être gagner ce petit jeu ce soir, mais crois moi, je ne te laisserais pas la victoire aussi facilement que tu le pense. Dis-je avec arrogance et amusement.

Il distribua les cartes et j'y jeta un rapide coup d'oeil. Par chance, mon jeu n'était pas trop mauvais, mais il n'avait pour autant rien d’exceptionnelle.Le jeu commençait et l'un comme l'autre nous n'allions pas nous laisser faire. Théo misa et je le suivit, je n'avais pas vraiment le choix sur ce coup. C'étais la dur lois du strip poker, l'un des joueurs devait perdre à la fin de chaque manche. Alors même si mes chances de gagnais était aussi élévé que la possibilité qu'un éléphant entre dans une MINI cooper, je ne perdais pas espoir. C'est alors qu'il posa ses cartes sur la table et je réalisais que j'avais gagner la manche. C'est dans une explosion de joie incontrôler que je posais mes cartes et gigotais comme une folle, contente de cette victoire. Ah puré ça fait plaisir ... Je repris cependant mon sérieux, même si je ne pouvais m'empêcher de sourire face à cette première victoire et peut-être seule victoire. Puis retour à la réalité, Théo allait perdre un vêtement et ça j'avais pas pensé à cette éventualité. Je fis mine de réfléchir. Est-ce que je commençais direct ou est-ce que j'y allais avec douceur. Comme je risque de ne pas gagner à nouveau, j'ai envie de dire, le tee-shirt. Comme ça si je dois finir nu, je t'aurais au moins fait perdre le tee shirt ! Dis-je en riant.

Je regardais Théo avec la grande bouche ouverte, pas vraiment surprise ou choqué par c'est parole mais juste parce que j'en croyais pas mes oreille. Je me mis à rire par la suite. Alors comme ça c'est ce que tu attends de moi ? Que je me défende pour t'aider à apprécier trois fois plus la victoire ? Je secouais la tête incrédule. Je retrouvais à nouveau le joueur qu'il était , le Théo de mon passé n'avait sur ce point pas changer. Tu changeras jamais, fidèle à toi même lorsqu'il s'agit de gagner ! Je tirais légèrement la langue un sourire accroché à mon visage. Le truc dans tout ça c'est que j'adorais cette assurance dont il faisait constamment preuve. Quoi qu'il fasse , quoi qu'il dise, elle émanait de lui et ça me faisait craquer à chaque fois comme le sourire qu'il arborait à ce moment précis. Je replaçais quelque mèche de mes cheveux derrière les oreilles, en baissant les yeux vers mon jeu, priant pour qu'il ne remarque rien.

Je me raclais la gorge reprenant mon assurance à moi. J'étais une quiche au poker et ça n'allait probablement pas changer ce soir, pourtant j'avais vraiment envie de lui foutre la pâté, histoire de rire un peu, d'au moins gagner un truc ce soir, même si ce n'était qu'une ou deux petites manches, j'avais envie de lui montrer que j'étais pas si lamentable qu'on pouvait le croire. Je ne sais pas vraiment si je devais considérer ce qui vit après pour de la chance, mais mon souhait se réalisa comme par magie et je gagnais la première manches. J'étais tellement heureuse que je ne su comment retenir ma joie. Oh si je me réjouis et j'ai tout à fait le droit. Dis-je en m'applaudissant avec une voix légèrement hystérique. Après quelque seconde de réflexion je choisis finalement de lui faire retirer son tee-shirt. C'était un moyen pour moi de ne pas trop perdre au change dans ce jeu. Malheureusement pour moi, je réalisais que les chaussettes auraient probablement été une meilleure idée. Non pas que je n'aimais pas ce que je voyais, mais au contraire parce que Théo avait changé depuis la dernière fois où j'avais pu admirer son corps et qu'il était devenu encore plus sexy qu'avant. Dès l'instant où il avait retiré son tee shirt, ma bouche c'était grand ouverte et mes yeux s'étaient posés sur son torse. Il m'étais comme impossible de les détourné. Je sentis de nombreux frissons traverser mon échine et je fus obligé de souffler discrètement pour calmer ma soudaine ardeur. Théo était sexy, il l'était déjà avant , mais putain qu'est ce qu'il était sexy là maintenant. Je secouais la tête pour effacer les images qui m'assaillais et je repris de nouvelle carte en mains, jetant quelques coup d'oeil discret vers Théo. J'étais une fille après tout, qui n'en profiterais pas à ma place, il n'y avait rien de mal là-dedans... sauf peut-être de voir l'effet que ça provoquait en moi. Pas mal. Réussis-je a sorti alors que ma voix s'écorchais. Je voulais essayer de cacher mes émotions en diminuant l'importance de l'effet qu'il me faisait, mais celle-ci me rattrapèrent très vite et mon commentaire en dis plus que je ne le voulais. Heureusement pour moi, cette nouvelle manche était mal parti, j'avais un jeu catastrophique et dans un sens, c'était pas plus mal, parce que j'aurais le temps de me remettre de mes émotions, alors je priais fortement pour que sont jeu soit meilleur que le mien.

Je connaissais Théo. Je le connaissais depuis bien longtemps maintenant et je savais quel genre de personne c'était. Alors peut-être que je ne savais pas tout , que je ne connaissais qu'une partie de sa personnalité, peut-être que j'ai découvert encore plus de chose depuis que je ne suis plus avec lui, des choses dont il est capable et que je n'aurais jamais pu croire venant de lui et c'était une bonne chose, selon moi, parce que j'en apprenais toujours sur lui. Néanmoins, ce n'est pas parce que je n'étais justement plus avec lui que j'allais oublié ce que je lui connaissait. Que j'allais oublier ce qui m'avait fait craquer chez lui, ce qui m'énervais chez lui, ce qui me faisait bouder ou ce qui le faisais bouder lui ou le faisais craquer. Ce n'est pas parce qu'on quittait une personne qu'on oubliait tout ce qui la caractérisais et je n'avais rien oublié de Théo. Alors je n'avais aucune crainte à lui dire qu'il n'avait pas changer sur ce point, parce que c'étais le cas.

Ca m'agaçais un peu qu'il soit dans cette position de force. Il était à son avantage, alors que je partais avec un poids dès le début et en tant que compétitrice c'était assez frustrant. Néanmoins je ne me laissais pas abattre parce que ce n'étais jamais perdu d'avance. Même le dernier de la course pouvait arrivé premier. Alors avec un sourire tout aussi fière et plein d'assurance je le défiais. Un de ses quatre on fera un jeu que j'aurais choisi. Un jeu que je maîtrise plus que toi, et on verra si tu fais encore le malin dans un domaine qui n'est pas le tiens.Je lui lançais un magnifique sourire et lui fit un clin d'oeil. Je savais que Théo était un joueur et rien que pour essayer de me battre il n'hésiterait pas à relever le défis.


Théo venait de se débarrasser de son haut et je mentirais si je disais que ça ne provoquait rien en moi.Théo était beau, aucun doute, il était sexy, indéniablement, il était séducteur, définitivement. Et en une seconde, c'est trois qualités s'était dévoilé sous mes yeux. Il en jouais et je le savais. Comment ne pas le savoir ? Je le connaissais après tout et c'était naturel chez lui. Il n'avait même pas besoin de se forcer pour y parvenir, c'était inné chez lui. C'est pour ça que sa carrière de mannequin marchait si bien ! C'est parce que c'étais facile pour lui de séduire, de charmer, il n'avait qu'à être lui. Mais quand il en jouait, moi je le savais, je le ressentais au plus profond de moi. Je savais faire la différence entre son naturel et son jeu de séduction, parce que j'avais partager les deux avec lui. Alors je savais qu'en se déshabillant, il jouait et malgré tout ça ne changeait rien, ça provoquait exactement les même réactions qu'avant. Il me charmait, il me séduisait , il me faisait fantasmer et j'avais conscience que ça pouvait être dangereux, parce que je n'avais aucun contrôle la dessus et ce pour une raison : J'avais jamais cesser d'être amoureuse de lui et c'est là qu'étais ma faiblesse. Le pire la dedans c'est que je causais moi-même ma perte. Je le laissais agir sur moi, même si ce n'était peut-être pas ce qu'il voulait ou au contraire que c'était exactement ce qu'il cherchait et moi je me laissais bêtement faire et j'en avais pleinement conscience. Il me manquait tellement, notre complicité, notre jeu de séduction me manquait tellement qu'au final j'avais qu'une envie c'était de retrouver tout ça.

La victoire lui revenait à présent et il n'hésita pas une seconde avant de me demander d'enlever mon bas. Ok ! Arbordant donc un sourire qui disait "même pas peur", je me levais, déboutonnais mon jean et ouvrait le zip avant de faire glisser mon slim en me dandinant légèrement pour qu'il glisse le long de mes jambes et pouvoir l'enlever, dévoilant au passage un petit shorty en dentelle noir et rouge. Une fois le pantalon mis à l'écart, je me réinstallait sur le sol, m'allongeant sur le côté. Je commençais a ré apprécier ce jeu. Next sweetheart ... Je lui souriais et attrapais mes cartes , aimant le jeu qui se profilait sous mes yeux. J'étais peut-être en vaine ce soir.

Théo avait se don pour paraître sur de lui. Quand on le regarde on se dis qu'il n'a peur de rien, qu'il sais ce qu'il fait et qu'il est sur de lui. Pourtant quand on le connais un peu plus, même beaucoup plus, on sait que ce n'est pas toujours le cas, que par moment, malgré l'image qu'il nous montre, il ne l'était plus si sur de lui. C'étais comme ça pour tout le monde et personne ne pouvais y échapper. Malheureusement pour moi, je savais qu'il était sur et vraiment certain que peut importe le jeu il me battrait. Mais il était bien le seul sur ce toit à le penser. Réfléchissons cinq minutes, avec tout les jeu du monde, la probabilité qu'il soit meilleur que moi à tous, ce serait un peu exagérer ! Alors sur ce coup j'étais un peu plus sur que lui. Je pencha ma tête un peu en avant le fixant droit dans les yeux avec une détermination sans faille. J'en trouverais un, ne t'en fais pas ... Et ce jours là tu ne pourras rien y faire ! Je te le promet. Amusé je me redressais et lui fit un sourire narquois.

J'avais gagner la première partie et j'avais pris la décision de lui faire retirer son chandail. J'avais pas à me plaindre, la vue était agréable à regarder et les petits changement physique de Théo, que j'avais pu supposer alors qu'il portait encore son tee-shirt, était à présent nettement visible sans. J'avais donc naturellement mater son torse, avant de calmer mes ardeurs. Puis il avait gagner la seconde manche et j'avais perdu mon jean au passage. Je n'avais pas peur de perdre mes vêtements ou de me déshabiller devant lui, il connaissait mon corps, l'avais vu sous toutes les coutures. Et puis être en sous vêtement c'étais comme être en maillot de bain à la place, être nu c'étais plus embêtant parce que ça allait forcément amené de la gêne et des réaction pas forcément recommandé et j'avais un peu peur de ce qui pourrait se passer. J'avais toujours de l'attirance envers lui et il semblerait que ce soit réciproque. Le petit instant dans la rue en étant la preuve même.

J'avais remarquer que comme moi, j'avais fais mon petit effet et ça me faisait plaisir de ne pas être la seule à subir l'effet de ce jeu. Je jubilais presque intérieurement alors que j'avais mes nouvelles cartes en mains. Je commençais à apprécier ce jeu de plus en plus et il semblait que j'avais une partie de ma belle étoile au dessus de la tête parce que je ne perdais pas tout le temps, alors que j'étais vraiment nulle à se jeu. Je posais mes cartes sur la table, j'avais un full ce qui était pas si mauvais alors à moins qu'il est mieux que ça j'avais probablement gagner la parti et à son visage qui semblait ce déconcerté, je compris que c'étais le cas. J'arbora alors un immense sourire. Il semblerait que je sois pas si mauvaise au poker ! Un rire s'échappa d'entre mes lèvres. Alors...alors, après le chandail, je crois que c'est au tours de ton pantalon. Dis-je en montrant le dit vêtement du doigt avec une certaine fierté. Je tirais la langue avec malice et l'examinait de haut en bas, sans même le caché cette fois, je n'avais même pas honte de le faire. Ca fait deux pour moi chéri ... allez on continue. Dis-je avec enthousiasme.

Plus la soirée avançait plus je réalisais certaines choses. Ce n'étais pas vraiment nouveau dans mon esprit et j'y avait pensé assez souvent durant ces dernières semaines, mais cette soirée avec Théo m'aidait à y voir plus claire. Notamment sur le pourquoi je n'avais aucune honte à le regarder se déshabiller et surtout pourquoi j'avais toute cette ardeur en moi, alors qu'a côté de ça j'étais en couple avec un gars génial finalement. Nick étais un gentil garçon et le petit ami rêvé pour grand nombre de filles et je pensais qu'il l'était pour moi, mais ce soir je commençais à en douter. Il y'a quelque année, si l'on m'avait demandé qu'elle serait l'homme idéal pour moi, j'aurais probablement dit ... Nick. Gentil , Attentionné , Rigolo et Courageux. C'est ce qu'il était et j'adorais ça et c'st ce que j'aurais souhaiter avoir. Seulement un beau matin, avant même que je ne connaisse Nick, j'étais tombé par pur hasard sur Théodore Ed Longway. Avec sa veste de cuir noir, sa cigarette à la bouche et son air aigri d'homme blessé par la vie et alors à cet instant, toute ma vision de l'homme idéal avait changer. Théo était bien plus qu'un gars gentil et rigolo, il avait cette part de mystére en lui, cette sensibilité que seul ceux qui arrivait à percer sa carapace pouvait apercevoir, c'était un séducteur , mais à l'instant où vous étiez dans son champs de vision que vous deveniez sa proie, ce qu'il voulait, ce qu'il désirait plus que tout, plus rien autour ne comptais. J'avais eu la chance d'être cette proie. Cette chose qu'il désirait et qui comptait plus que tout à ses yeux, jusqu'au jour où la drogue était à nouveaux rentré dans sa vie. Ce jour là, j'étais finalement devenu invisible. Je ne sais pas pourquoi j'avais finalement pensé que Nick était mieux que Théo, mais peut-être qu'à se moment là , cette homme idéal de base dont j'avais rêver étant plus jeune m'était réapparu là où il avait disparu chez Théo. J'avais perdu toutes mes illusions le concernant, j'avais eu cette impression de l'avoir perdu et j'avais lâchement décidé de prendre le chemin de facilité plutôt que de me battre pour celui que j'aimais. Ce jours là, j'avais été stupide, j'avais été une véritable idiote , une imbécile et même si je ne m'en était pas rendu compte avant, je m'en rendais compte aujourd'hui et je m'en rendais surtout compte ce soir. Ce soir, alors que mes lèvres avaient revécu la joie d'être au contact des siennes, alors que mon regard se plaisait à contempler son corps et que mon esprit s'amusait à fantasmer à nouveau sur lui. J'aimais beaucoup Nick, mais sentiment était sincère, j'appréciais le gars qu'il était, mais si je n'arrivais pas à lui dire "je t'aime" de vive voix, c'est que peut-être je ne l'aimais pas comme on est sensé aimer quelqu'un, alors qu'au premier signe de la part de Théo, j'aurais pu le lui dire , malgré la crainte d'un non retour. En réalité, ma présence sur ce toit, me faisait pleinement réalisé que j'aimais Théo et que je n'avais jamais cesser de l'aimer.

J'étais amusé de voir que la situation tournait à mon avantage. Ce serait bien l'une des rares fois, je restais tout de même surprise d'avoir autant de chance à ce jeu ou habituellement j'avais tant de mal à gagner et où j'étais destiné à perdre, sauf quand Théo décidais de me faire gagner, mais ça c'était à l'époque où il n'avait encore aucun mépris pour moi. Je préférais donc envisager l'idée que j'avais une bonne étoile au dessus de ma tête et j'espérais que ça allait continuer encore un peu. Il semblerait. Dis-je gaiement avant d'acquiescer avec un énorme sourire à ce qui vint ensuite. La prochaine fois, ce sera surement les chaussures et les chaussettes, histoire de faire durée un peu plus le plaisir avant de te voir tout nu et de savourer ma victoire !Ajoutais-je avec cette air taquin et sur de moi, même si l'on savait tout les deux que je n'aurais probablement pas cette chance ... quoi que ! Je l'observais donc se désencombrer de son pantalon avec délectation, alors que mon plan fut vite effacer lorsqu'il du enlever ses chaussure pour pouvoir finir d'enlever son pantalon. Bon bein on passera directement au caleçon... Dis-je avec un regard coquin. J'étais surprise de constater qu'il en avait fini avec ses boxers large et informe et qu'il les ai remplacer par un modèle plus moulant. Ça lui allait bien et d'autant plus avec cette couleur rouge qu'il adore tant. Et alors qu'il balançait son jean au sol. Lorsqu'il se pencha en avant, j'eu l'idée de faire de même avec ma tête pour mater convenablement ces petites fesses musclé et je mordis la lèvres en appréciant la scène. Puis alors qu'il tirait son jean un peu plus loin, j’aperçus à côté posé au sol et probablement tomber de sa poche une clé, différente de celle qu'il possédait habituellement. Elle était vieille et une petit étiquette était accroché à celle-ci, sur laquelle était inscrit un mot que je n'arrivais pas très bien à déchiffrer, il ne l'avait pas remarquer. Lorsqu'il s'exprima en se tournant vers moi, je me dépêcha de fixer son visage et de répondre à son sourire, par l'un des miens. Parfais. Dis-je en lui tendant les cartes. Toujours intrigué par cette clé, je me redressais et me penchait légèrement dans un geste qu'il confondrait surement à celui que je ferais si je décider de changer de position. C'est alors que j'eu nettement la vision du mot écrit sur l'étiquette. Alors que Théo semblait concentré sur son jeu, je me repositionnais normalement encore surprise de réalisé qu'il s'agissait de la clé de cette porte juste derrière nous. Celle qui était fermé et dont il avait oublié de me préciser qu'il en possédait la clé. J'étais surprise et mon idée première était de lui poser la plus logique des questions, mais je me ravisais. A quoi bon ? Depuis des mois, ça n'avait été qu'engueulade entre nous et pour la première fois ce soir, on arrivait à faire des phrases sans injure et même à rire.Je n'avais aucune envie de gâcher cette instant presque complice, presque amical qu'on s'était créer. Et pour être totalement honnête, je ne pouvais me mentir à moi-même, mais j'adorais l'idée qu'il veuille que je reste avec lui sur se toit.

Je me reconcentrais alors sur mon jeu, ne pouvant me retirer cette joyeuse nouvelle de la tête. Théo voulait me garder pour lui le temps d'une soirée, pour qu'elle raison je l'ignorais, mais j'en avait au moins la preuve. J'avais cette preuve qu'il tenait encore assez à moi pour vouloir que je reste avec lui, que tout n'étais pas perdu et que l'espoir était de nouveau d'actualité. Même s'il n'y avait peut être plus d'amour , l'amitié pourrait peut-être renaître, pas aussi belle, pas aussi grande mais présente et c'est tout ce qui m'importait. En attendant je n'avais pas vraiment suivit la partie. J'avais réclamer les cartes, quand il l'avait fallu, miser quand je le devais, mais je n'avait pas eu autant d'entrain que dans les manches précédente. Et c'est quand je me décidais à m'y replonger pleinement que je constatais que je venais de perdre la manche. Ma défaite ne me marqua pas plus que ça, puisque je relevais immédiatement la tête avec le sourire. Dans un geste rapide je me levais. Alors qu'est ce que j'enlève M. Longway ? Lançais-je après avoir poser mes mains sur mes hanches en attandant patiemment qu'il me formule sa réponse, le regard fixer au sien.

Théo était quasiment nu, il lui restais que son boxer sur lui et il aurait suffit que je gagne cette parti pour qu'il soit totalement nu et que je gagne contre lui ! Moi j'avais l'avantage d'avoir encore mon haut et de la lingerie en deux partie donc autant dire un sacré avantage contre lui. Ce qui, je ne le cache pas me faisait jubiler intérieurement, surtout si ma bonne étoile continuait à briller pour ce soir. Malheureusement pour moi, j'échoua pour cette fois, mais il n'y avait rien de dramatique , j'avais toujours cette belle avance sur lui et puis il semblait pas mécontant d'en voir un peu plus. J'attendis donc qu'il me donne ma consigne, avant de me mettre debout. Je le regardais dans les yeux un sourire aux lèvres, alors que je m'amusais a lever un petit peu mon haut et à le faire bouger d'un coté à un autre pour faire durer le suspense. Peu à peu j'en dévoilé un peu plus puis alors que j'arrivais à ma poitrine, je me mis à rire et dans un geste rapide je retirais mon haut et le laisser tomber à mes pied avant de me rasseoir gentiment et fièrement. J'allais pour prendre les cartes quand il me proposa une sorte de "TOUT POUR LE TOUT". Je le regardais d'abord un peu perplexe puis après réflexion je l'observait d'un regard joueur . Un défi ou une vérité ...Ok ... ça me convient !! Dis-je avec un immense sourire satisfait et malicieux. Ce n'étais pas un défis ou une vérité qui allait me faire peur maintenant !

J'attrapais mes cartes, j'étais presque en mode tueuse ! Je voulais gagner cette manche, pour pouvoir lui lancer un défis exceptionnel et rire un peu plus encore. J'étais donc entièrement concentré, je réfléchissais à ce que j'avais entre les mains a ce qu'il serait bien de voir apparait dans le tas devant nous. En cette instant,il n'y avait plus que mon jeu qui comptais. Je lançais un coup d'oeil à Théo qui restait impassible tel un maitre du Poker et puis ce fut le moment de dévoiler et nos cartes, je restais alors bouche bé et je fis ma petit moue de boudeuse sexy que j'avais appris à perfectionner quand j'étais encore avec Théo. Je venais de perdre le jeu, ce qui nous ramenais à égalité et lui donnait le droit de me poser cette fameuse question "Vérité ou Défis". Je choisi Vérité. Dis-je en gardant toujours ma moue de boudeuse alors qu'il suffit d'un sourire de Théo pour que je me mette à sourire moi aussi. Tu dois me dire ce que tu veux que j'enlève aussi. Ajoutais-je l'instant d'après.

Théo jubilais. C'étais pas vraiment étonnant de ça part donc j'étais pas vraiment surprise de sa réaction et j'en aurais probablement fait tout autant si j'avais gagner. Autant être honnête, la danse de la victoire je la connaissais aussi bien que lui. Evidemment moi, j'arborais une mine pas réellement boudeuse, mais qui l'imitais à la perfection et qui montrait bien que j'aurais préféré gagner.Néanmoins, j'acceptais comme à mon habitude la défaite et je lui fis donc par de mon choix. Et alors qu'il me tirais la langue en me traitant de peureuse, je grimaçais en lui tirant la langue également. A sa demande et parce que c'étais le jeu , je défis les bretelles de mon soutient-george, pris un instant pour le dégraffer et l'attrapant par une bretelle, je le tendis en avant , puis le laissait tomber entre Théo et moi. Satisfait ! Dis-je alors que je fini par aller croiser mes bras devant ma poitrine nu , un peu gêné finalement de cette soudaine nudité. Il me posa enfin ça question et je resta un instant sans voix alors que nos regards étaient plongé l'un dans l'autre. J'étais mal à l'aise vis à vis de cette question et un peu effrayé de découvrir sa réaction. Oui ...Répondis-je. J'ai couché avec Nick. Ajoutais-je après m'être raclé la gorge.

J'étais embarrassé par la situation, mais le jeu n'étais pas fini et je devais continuer . Il était clair que j'avais vraiment peur de perdre et d'avoir une nouvelle question encore plus embarrassante que celle là, surtout quand plus de ça j'allais être totalement nu si je perdais. Alors lorsque j'eu les cartes en ma possession, je les analysais , je me la jouais un peu moins battante et suppliait un peu plus ma bonne étoile. J'ignorais même si mon jeu serait suffisant pour le battre ou si je me ferais avoir à plat de couture. Cependant, le verdict tomba et me détermina gagnante. Gagnante de la partie, mais également du Jeu. Contrairement à Théo, je ne me levais pas pour faire la danse de la victoire, mais je ne pu m'empêcher d'esquisser un immense sourire et de crier victoire intérieurement alors que je m'applaudissais. Il semblerait que j'ai gagner . J'étais contente de sortir de ce jeu victorieuse, parce que je lui montrait que j'étais une redoutable adversaire. Puis il se décidait à accomplir sa mission et je l'observais retirer le seul vêtement qu'il lui restais. Je me sentis obligé de détourner le regard. Je connaissais parfaitement cette partie de son corps, mais je restais gêné à l'idée de voir son anatomie. Ce point n'avais jamais changer depuis la première fois où on avait fait l'amour et ce n'étais point différent pour Nick. Bon je crois que tu dois faire un choix. Ajoutais-je en souriant. Il me demanda alors un défis et je pris un instant pour réfléchir. Cette soirée avec Théo ayant été dans l'ensemble assez complice et amusante, je décidais de ne rien changer de l'ambiance de la soirée. Alors tu dois ... Embrasser une partie de mon corps. Celle que tu veux ! Je lui tirais la langue amusé de voir ce qu'il choisirait de faire.

Lorsque ma réponse à sa question fut exprimé, une pesante tension naquit autour de nous. Je voyais bien qu'il n'avait pas envie de sauter au plafond et ma culpabilité grandissait suite à cela. Je savais que depuis notre rupture, il n'avait pas coucher avec une autre fille et pourtant j'étais certaine qu'il en avait eu l'occasion à mainte et mainte reprise . Seulement, il m'avait dis que non et je le croyais, parce qu'il n'avais aucune raison de mentir là dessus. J'étais donc bien mal à l'aise vis à vis de tout ceci et j'avais le pressentiment que les évènements à suivre n'allait pas arranger les choses et que je n'allais pas les arranger non plus. A présent il était totalement nu, je venais de gagner cette partie comme si ma bonne étoile voulait me soulager un peu de toute cette tension, mais cette victoire au contraire allait encore plus me plongé dans une gêne . Sa défaite, lui faisait perdre l'unique vêtement qu'il lui restait: son boxer. Il l'avait à peine enlever que je me senti obliger de détourner mon regard. J'étais toujours gêné de voir l'intimité d'un homme, c'était quelque chose que je n'avais pas encore réussi à surpasser, mais je crois qu'en réalité, j'étais encore plus gêné de constater l'effet que cela provoquait en moi. Puis vint l'instant ou je n'avais pas d'autre choix que de lui donner son défis. Je crois que ma raison n'était plus vraiment là, parce qu'elle m'aurait dis de calmer le jeu, de ne pas jouer avec lui comme ça parce que j'avais un petit ami, seulement les émotions et mon coeur avait pris le pouvoir. Je l'invita donc à embrasser une partie de mon corps, en sachant pertinemment que je jouais à un jeu dangereux.

Lorsque sa main entra en contact avec ma hanche je sentis naître un délicieux frisson à cette endroit même. Jusqu'à l'heure, je tentais de rester insensible, parce qu'il le fallait, parce que je ne pouvais pas craquer, ce serait pas bien. Puis sa peau et enfin ses lèvres entrèrent en contact avec mon corps puis mon cou et toute ma tentative de contrôle s’évanouit alors. Mes yeux se fermèrent, mon cou s'ouvrit un peu plus encore pour lui facilité la tâche et tout un flux de sensations plus délicieuses que jamais parcouru l'intégralité de mon corps.Même ma respiration se fit plus intense, plus forte. J'avais l'impression de ne plus être sur terre, d'être en train de planer à mille lieu du sol. Je revivais la même extase que celle que j'avais ressenti dans la rue quelques heures plus tôt, voire même une extase encore plus intense. Instinctivement, ma main se posa dans sa nuque et je suppliais le temps de s'arrêter . Mais, il fini par quitter la chaleur de mon cou, à mon plus grand regret et je restais là bercer par mes pensées et prise dans cette marrée d'excitation. Étonnement, j'avais l'impression de ne plus être sur terre, je jouais sans vraiment jouer mais, j'avais surtout, l'impression d'être en total décalage avec la réalité. Je me revivais la scène minute après minutes, ne cessant d'en apprécier le souvenir. Je n'avais même pas eu le temps de constater qu'il avait gagner qu'il me disait déjà de garder mon dernier vêtement -ce qui me surpris- et de choisir entre un défis et un réalité... Mon regard entra alors de nouveau en contact avec le siens et je me recoiffais alors que je tentais de reprendre un peu mes esprits. Euh..Je vais prendre Défis Finis-je par partager avec lui. Encore une fois le choix n'était peut-être pas le plus raisonnable et pourtant j'en avais que faire. Comme ça je peux te prouver que je suis pas si peureuse que ça. Ajoutais-je avec le sourire.

Tout au long de la soirée j'étais passé par tout un tas d'émotion, de la plus exitante à la plus effrayante et je n'avais eu aucun contrôle la dessus. En ce moment c'étais la gêne et malheureusement c'était loin d'être ma préféré. Je savais que mes paroles venaient de le blesser, je savais qu'il n'aimais pas ma réponse, mais je ne lui aurait jamais menti la dessus. A vrai dire je ne lui avait jamais vraiment menti! J'avais toujours été honnête avec lui, je l'avais été autant que je le pouvais et je n'allais pas changer ça maintenant, ni même jamais. . La seule personne a qui j'avais menti c'étais à moi même en pensant être amoureuse de Nick ! J'avais mis du temps à en prendre conscience , mais j'avais finis par réalisé que mon amour pour Théo n'avais jamais disparu qu'il s'était juste assis dans un coin et avait finalement décidé de se remettre en route. En réalité je m'étais laissé aveugler par la peur et j'avais tout fait foiré.

Néanmoins, je ne voulais pas que la gêne persiste, parce qu'à côté de ça être avec Théo, en tête à tête et dans une ambiance qui avait été plutôt amical jusque là, m'enchantais royalement. J'avais adoré cette soirée et je voulais continuer à l'adorer. Alors je m'étais repris en mains. J'étais reparti dans cette sphère joyeuse ou on était avant qu'il me pose cette question et je me remis à le taquiner. Il m'avait traiter de froussard parce que j'avais pris la question et pas le défis alors maintenant, je prenais le défis pour lui montrer que la froussarde il se l'imaginais. Mais, même la il trouvait le moyen de me traiter de froussarde. Je lui tirais la langue , une mine boudeuse. Je ne suis pas une froussarde ! Puis avec un immense sourire sur son visage ce genre de sourire qui voulais dire : J'ai trouver une idée génial pour ton défis, il me demanda clairement de le rhabiller par ce qu'il avait la flemme de le faire. Mes yeux s'écarquillèrent surprise et en même temps j'avais envie d'en rire. Non mais , en mode gros flemmard quoi ! J'y crois pas ! Je laissais échapper un rire avant de me lever.

Je ramassais les différentes fringues qu'il portaient et avait éparpillé un peu partout. Tu sais Théo, si tu veux me poser des questions, tu n'as qu'à le faire, j'y répondrais ! Pas besoin d'un jeux pour ça. Je finis par me tourner dans sa direction , ses vêtements en mains et lui fis signe de se mettre debout. Je n'étais même pas étonné qu'il se pose assez proche de moi pour que seul ses vêtements dans mes mains face que nos corps ne se touche pas. Je levais légèrement la tête pour pouvoir atteindre son regard et je sentis tout cette excitation passé réapparaître, alors que ma gène venait de se carapater à des milliers de kilomètre comme par magie. J'étais de nouveau sous l'emprise de mes sentiments pour lui et plus rien ne comptais autour, il n'y avait que lui, sa personnalité et son charme naturelle. Puis, doucement, un regard coquin, un air aguicheur et un sourire charmeur se dessinèrent sur mon visage, la Eva sage et raisonnable ne l'était plus. Dis-moi Théo, avant que tu me poses l'une de tes questions, comment ça se passe si je ne veux pas que tu te rhabille maintenant ? Dis-je alors que dans un mouvement bref, je fis tomber tout ses affaires au sol, collant ainsi mon corps contre le siens. Il avait à mainte et mainte reprise poser sa mains ou ses lèvres sur des endroits qu'il savait pertinemment sensible de mon corps. Ma cuisse, ma hanche, mon cou, ils avaient essayer de me faire réagir et évidemment ça avait marché, mais ce serait me prendre pour une conne que de croire que je ne l'avais pas remarqué. Chaque caresse, chaque baiser avait été pensé et pour une fois ce soir, j'allais penser à sa place, j'allais lui faire ce qu'il avait fait tout au long de cette soirée et j'allais le faire bien et de tel sorte à ce qu'il ne s'en rende même pas compte, mais surtout après des mois, j'allais arrêté de me mentir à moi-même. J'aimais Théodore, je l'aimais sincèrement et j'avais fais la plus belle erreur de ma vie en le laissant, j'allais probablement continuer à payer cette erreur , mais j'étais prête à payer le prix pour ne serais-ce que pouvoir être 1 min par jours avec lui et plus encore si il me le permettais. Je continuais donc à lui sourire, tout en humectant et en mordillant sensuellement mes lèvres, le regard envieux. J'espérais qu'il avait gardé en mémoire, à quel point ces trois petit gestes, associé à mon corps nu, pouvait réveiller en lui un désir intense . Et mon regard toujours plongé dans le siens, je laissais mes doigts remonter son torse avec tendresse , puis redescendre le long de ses bras musclé, jusqu'à sa mains. J'y déposa cette fameuse clé que j'avais ramasser discrètement,celle qui m'aurait permis de partir , lui laissant une chance de réalisé que j'avais pris la décision de rester avec lui, non pas parce que j'y étais obligé, mais parce que je le voulais.

Théo me traitais de froussarde d'abord parce que j'avais pris ses questions au lieu de ses défis et maintenant parce que je prenais ses défis au lieu de prendres ses questions autant dire que nous étions entré maintenant dans un cercle vicieux. Et alors qu'il me demandais de lui prouver que je n'étais pas une froussard, j'enregistrait les paroles dans un coin de ma tête. Essayer de lui prouver maintenant à froid comme ça, ne servirais strictement à rien puisque quoi qu'il arrive, il trouverait toujours un truc pour me le répéter. J'avais donc pour but de le lui prouver même si il me disais ça sur le coup de la plaisanterie. Mon honneur de fille courageuse était en jeu et elle avait été assez amoché comme ça depuis c'est dernier temps. Je regardais Théo avec un air déterminer et un sourire illumina mon visage. Je te le prouverais, je ne suis pas une froussarde. Puis ces belle paroles dites, il laissa place à mon défis. J'avais envie de pleurer de rire et même si je ne pleura pas je ne pu m'empêcher de me moquer gentiment, ça c'étais mon Théo. Ce sont ses paroles qui firent naitre dans mon esprit l'idée de l’empêcher de se rhabiller, s'il trouvait ça inutile alors il n'aurait aucun mal a rester nu pour le reste de sa soirée et de sa nuit.

J'avais donc commencer a mettre mon plan en oeuvre, à la base j'avais eu l'intention de lui faire croire que j'allais balancer ses affaires dans la rue et peut etre même véritablement le faire et avec un peu de chance il aurait chercher à m'en empêcher et alors le jeu aurait été assez amusant, mais je ne jouais déjà plus. Mon esprit voilé d'un désir intense pour lui c'étais résigné à ramasser ses affaires, à coller mon corps contre le siens et à lui demandais clairement ce qui se passerais si je ne voulais pas qu'il se rhabille. Je ne pus m'empêcher d'esquisser un fier sourire et de laisser tomber mon butin en guise de simple réaction. Je l'observais un instant qui fixait longuement ses vêtements d'un oeil pensif, puis alors qu'il relevait son regard vers moi, je ne pu m’empêcher de sourire de nouveau. Je savais qu'au fond de lui, il était surpris d'autant d'entrain, d'autant de gestes venant de moi, alors qu'à ses yeux j'étais toujours frêle et innocente. J'étais moi-même surprise d'être comme ça avec lui aussi, je n'avais même pas réussi à me déshabiller devant Nick, je m'étais planqué sous les draps et j'avais éteint la lumière pour qu'il ne puisse pas voir mon corps nu, mais quand il s'agissait de Théo, tout était différent.

Pour une énième fois, il passa sa main dans ses cheveux, c'était un geste qui en disait tellement sur ce qu'il pouvait ressentir, sur l'état dans lequel il se trouvait et il fallait seulement savoir le comprendre. Ainsi, ses vêtement au sol et alors que plus rien ne séparait nos deux corps à par nous-même. Je laissais ma main se poser sur son corps que je n'avais cesser d'imaginer pouvoir retouché à nouveau . Rien que ce simple contact de ma main sur son ventre chaud, me faisait fondre de plaisir. Et alors que je baladais ma main sur son corps dans un but précis, je ne pu m'empêcher de sourire et de jubiler pleinement en sentant sa main entré en contact avec ma hanche. J'aimais ça, j'aimais sentir ses mains contre ma peau, son corps contre le mien, ses lèvres contre mes lèvres ou même contre mon cou. Seulement, je ne voulais pas le lui dire avant d'avoir atteint mon but. Je continuais alors mon avancer sans un mot, lui offrant enfin une révélation qui allait surement contrebalancé toute les idées qu'il avait pu se faire sur ma présence ici. Puis alors qu'il avait à présent la clé dans sa main, je relevais la tête, attendant de pouvoir observer sa réaction. Moi j'arborais un sourire, un sourire sincère, un sourire plein de désir, un sourire heureux , enfaite j'arborais le visage d'une jeune fille amoureuse. Il pu le constater à l'instant où il releva les yeux vers moi et que notre regard pu se croiser à nouveau. Théo... Avais-je commencé à dire, mais ses lèvres vinrent me faire taire et ce n'étais pas pour me déplaire, bien au contraire, j'étais pleinement heureuse. Tendrement et avec ces même gestes naturel que j'avais eu pour lui autrefois, j'avais passé mes bras autour de son cou, pendant que ses mains se posèrent dans le creux de mes reins, déclenchant de délicieux frisson dans tout ma colonne vertébral. Puis je répondis a son baiser avec plus d'ardeur,plus de fougue, resserrant l'étreinte que j'avais avec lui, laissant toute la passion prendre le dessus.