J'avais presque oublié à quel point j'aimais le contact de son corps contre le mien. Cela faisait des mois que je n'avais pas pu l'admirer, l'effleurer, le toucher et le sentir tout contre moi et en un instant je réalisais qu'il m'avait terriblement manqué . Cette chaleur, cette sympathique douceur , ces caresses délicates que me procurer son toucher venait faire réagir chaque petit parcelle de mon anatomie et faisait renaitre en mon esprit des souvenirs passés et des désirs oublié ou inavoué. Cependant, il n'y avait pas que son corps qui avait cet effet aphrodisiaque sur moi, son regard envoûtant, sa tendresse , sa délicatesse ou même sa simple présence au même endroit que moi, avait le curieux don de ne plus me laisser indifférente. Théo faisait parti de moi, il était une part de moi-même et quoi que je puisse faire ou ne pas faire, dès l'instant où j'entendais son prénom, je sentais son parfum, je ne pouvais m'empêcher de regarder autour de moi ne serais-ce que pour avoir la chance de l'appercevoir, Il était celui que j'avais aimé, celui que j'aimais et celui que j'avais envie d'aimer.

Loin d'être en colère j'étais ravi de découvrir qu'il me voulait pour lui, ne serais-ce que le temps d'une soirée ou peut-être d'une nuit. J'avais peut-être pris peur au début, parce que j'avais été effrayé de découvrir que j'en avais moi-même envie, mais j'avais fini par accepter ce que mon corps et mon esprit avait envie de me dire depuis tout ce temps et maintenant je n'avais plus qu'une chose a faire écouter et faire ce que j'avais envie de faire, ressentir ce que j'avais envie de ressentir, apprécier ce que j'avais envie d’apprécier et surtout vivre ce que j'avais envie de vivre. Et je n'avais nullement envie d'être ailleurs que sur ce toit, avec celui pour qui mon coeur n'avait jamais vraiment cesser de battre, avec celui qui quoi qu'on en pense, me rendais heureuse et me donnais cette impression d'être vivante. Alors tel un signe de ma bonne fois, une preuve de ce que je ressentais, une promesse quand à mes sentiments, je lui rendis sa clé, impatiente de voir quel en serais ça réaction.

Ce serait mentir que de dire que derrière ce sublime sourire que j'arborais, je n'avais pas angoissé un cour moment, que je n'avais pas eu peur qu'il me repousse, qu'il soit celui de nous deux qui s'en aille ou je ne sais quoi d'autre qui ferait que je serais blessé et anéanti à mon tour. Puis,j'avais sentis sa mains se poser délicatement sur ma hanche et à ce moment là, je n'avais plus peur et alors que c'est magnifique et inoubliable lèvres sensuelles vinrent se poser délicatement contre les miennes, je laissais exploser en moi tout une multitude d'émotions plus intense les une que les autres. C'était comme une libération de tout ce que je pouvais ressentir pour lui et que j'avais soigneusement ranger dans un coin en attendant le jours où je pourrais les ressortir.

Mes bras autour de son cou, je répondais à son baiser avec la même intensité , la même ardeur que lui. J'ignorais comment j'avais pu le laisser partir parce qu'il me faisait réaliser qu'à côté de sa , tout était fade. Ma relation avec Nick, n'étais rien comparer à celle qui fut la notre, je ne l'avais jamais désirer comme je désirais Théo. Je n'avais jamais ressentir à la fois ses frissons et cette chaleur dans mon échine avec lui, alors qu'avec Théo je le ressentais constamment.... Soudain je ne sentis plus le sol sous mes pieds et instinctivement j'allais croiser mes jambes contre sa taille. J'avais le sourire aux lèvres et le regard pétillant de plaisir. L'étreignant avec force, l'une de mes mains plaqué dans son dos, alors que l'autre caressait sa nuque, je plongea mon regard dans le siens un cour instant avant d'aller reconquérir ses lèvres dont j'eu à peine le temps de profiter. C'est dans mon cou, qu'il se faufila et je basculais légèrement la tête en arrière pour profiter de cette enivrante caresse, alors que j'abandonnais son dos pour tatoner le mur pas très loin sur lequel il fini par me plaquer. Mon sourire s'agrandi davantage, alors que je ressentait l'effet de ses baisers à travers l'ensemble de ma chair et de mes muscles. Mes lèvres allèrent finalement embrasser son épaule, avant d'avancer peu à peu jusqu'à son cou, où elles restèrent de longues secondes à marquer leur territoire, d'un légère trace rouge. Puis, elle remontèrent tranquillement jusqu'a la lisière de son oreille. Tu m'a terriblement manqué. Lui murmurais-je sensuellement.

Théo m’avait terriblement manqué. Sa présence à mes côtés m’avait terriblement manqué. C’étais moi qui avait décidé de le quitter, moi qui l’avait lâchement abandonné pour un autre et c’était moi, au final qui réalisais qu’il n’avait jamais cesser d’avoir le dessus sur mon cœur. Moi qui réalisais que c’étais lui que je désirais, que c’était à lui que je pensais constamment et que Nick n’avais jamais vraiment pris le dessus. C’étais moi qui réalisais que c’était lui et pas un autre. J’étais donc entièrement responsable du manque que son absence avait créé en moi. Et même si chaque jour, j’avais eu des pensés pour lui, si chaque jours je m’étais demandé comment il allait, ce qu’il faisait, s’il pensait à moi , il n’en était pas moins une preuve qu’il me manquait et qu’il m’avait terriblement manqué. Perdre Théo ou même avoir seulement cette impression de l’avoir perdu était le pire sentiment que j’avais ressenti ces dernier moi. C’était comme perdre une partie de moi-même, une partie de ce qui me rendais heureuse et j’avais réalisé de jour en jour à quel point la présence de Théo dans mon existence n’étais pas juste important, mais que c’était une véritable nécessité, un besoin dont je ne pouvais pas me passer, aussi fort qu’est le besoin pour un être humain de boire ou de manger, j’avais besoin de lui.

Chaque caresse que je lui offrais, chaque baisers que j’échangeais avec lui, chacun de mes souffles qui s’entremêlait au sien étaient le symbole de ce besoin que j’avais d’être prêt de lui. Après des mois, j’avais la chance de pouvoir le toucher à nouveau, de pouvoir sentir son parfum, la douceur de sa peau, de pouvoir le serrer si fort contre moi qu’on pourrait presque fusionner l’un et l’autre. Après des mois, j’avais la chance de pouvoir à nouveau ressentir les picotements que le contact de ses mains faisait surgir à travers mon échine et je n’avais pas envie de m’en privé. Je n’avais pas envie de me priver de lui, de celui que j’aime, de celui que je n’ai jamais cessé d’aimer. Alors je l’enlaçais, l’embrassais, comme si c’était la toute dernière fois que je le pouvais ou alors comme si c’était la toute première fois. En réalité, je me souvenais parfaitement de la tout première fois où nos lèvres c’était touché ou nos corps s’était enlacer de cette façon et j’avais l’impression de revivre cette première fois à la différence que j’avais peur que ce soit la dernière cette fois-çi. Alors j’y mis toute l’energie que j’avais en moi, toute l’ardeur dont je pouvais faire preuve dans l’unique but de lui le lui faire ressentir. J’avais envie d’hurler mon plaisir. D’hurler le bonheur que je ressentais par sa présence. En cette nuit étoilée, j’arrivais à percevoir un magnifique rayon de soleil. Jusqu’ici hier j’aurais cru ça impossible, mais toute ma vision venait de changer et la plus impossible des choses méritaient à présent le bénéfice du doute.

Je sentais mon corps évolué petit à petit. J’avais l’impression que ma peau était semblable à un brasier que l’on entretenait continuellement, que mon cœur finirait par exploser vu l’intensité de ses battement , que ma respiration bien plus fort et saccadé finirait par me privé de tout souffre. Mais ce que j’aimais le plus c’était que mon regard était un peu plus pétillant à chaque seconde, que mon sourire un peu plus grand a chaque baiser, que mon plaisir était bien plus intense à chaque caresse. Je vivais la plus belle explosion d’émotion de mon existence et finalement la joie des retrouvailles était incomparable. Je continuais à croire qu’on appréciais davantage les choses ou les êtres humains après les avoir perdu et ça se confirmais maintenant. J’appréciais davantage ce que m’offrait théo en cette instant précis. Je finis par lui murmurer une douce parole à l’oreille. Il m’avait manqué et je voulais qu’il le sache. Puis mon regard se rapprocha du sien et je me mordis la lèvre, inquiète de sa réaction. Ces premiers mot eurent l’effet d’une bombe en moi, je me sentais mal, j’avais envie de pleurer, puis après avoir marqué un cours silence ou je n’avais pas su quoi dire, il reprit et je craignais d’entendre sa conclusion finale. J’avais peur qu’il me confirme ma peur la plus profonde. Je sentis alors une larme embrasser mon œil, puis le soulagement parcourir l’ensemble de mon être lorsqu’il prononça ces cinq derniers mots. Un sourire s’afficha, d’abord timide puis rassuré et maintenant joyeux, pris d’un bonheur extrème. La petit larme fini par glisser le long de ma joue, mais elle n’était plus triste bien au contraire, elle était touché, ému par une tel déclaration. Avec toute la tendresse dont je pouvais faire preuve, je posa ma mains sur sa joue, plongeant mon regard émerveiller dans le siens. A cette instant j’avais envie de lui dire « Je t’aime » mais je me retins. Je le pensais, sincèrement j’avais véritablement envie de lui dire, mais j’avais peur , peur de tout gacher. Alors, avec fougue j’allais reposer mes lèvres contre les siennes, sans pour autant oublié les pensés que j’avais à l’esprit, mais ravivant le désir qui semblait s’être octroyé un pause. Puis, la fougue se transforma en passion et la passion en un désir profond. Il devait le sentir, tout dans mes gestes, dans mes baisers était le signe que je le voulais en moi. Mon bassin n’avait de cesse que de titiller le sien, mes caresses bien plus douce , plus alléchante l’accompagnais sans broncher . Et ma bouche finit par laisser échapper la seule vérité du moment. « Fais moi l’amour… »

J'avais eu un peu peur de la tournure des évènements lorsque j'avais osé lui dire qu'il m'avait manqué. J'avais surtout eu peur quand il avait commencer à me dire que moi je ne lui avait pas manqué, mais à mon grand soulagement, le plus immense qu'il puisse être, il avait finir par me dire cette chose magnifique, cette chose que toute femme pourrait rêver d'entendre, où du moins toute femme dans ma situation le rêverais : Je ne lui avais pas manqué parce que je ne l'avais jamais quitté. Ces paroles résonnais dans ma tête, elles étaient aussi douce que le pétale d'une rose et la sensations de celle-çi glissant sur ma joue m'offrait un pur moment de bonheur. Immédiatement mon regard triste fut remplacer par cet immense sourire, ce sourire qui lui montrait à quel point ce qu'il venait de me murmurais était beau , était magique, à qu'elle point ça me rendait heureuse. Mon regard pétillait aussi de plaisir et de bonheur. J'étais heureuse de retrouver le Théo que j'aimais, de retrouver cette complicité, ces échanges affectueux, cette fougue tout simplement.

Je savais qu'à partir de maintenant, le pire était passé, que maintenant, j'avais plus qu'à en profiter et vivre l'instant présent avec lui. Je savais qu'il m'aimait toujours, qu'il me voulait toujours, que j'étais encore important à ses yeux et que tout n'étais pas perdu. J'étais euphorique suite à ses nouvelles, je rayonnais de plaisir et de joie et mon désir pour théo ne cessa de s'intensifier à mesure que les paroles qu'il venait de prononcer résonnait dans ma tête. J'avais finis par lui demander la seule chose que je désirais plus que tout au monde à cette instant précis. Je voulais qu'il me fasse l'amour. Je voulais à nouveau le sentir entré en moi, je voulais à nouveau ressentir se plaisir qu'il avait si souvent su me donner, mais surtout je voulais continuer à sentir le contact de son corps contre le mien, le voir m'enlacer comme si il ne voulait que personne ne puisse m'approcher. Je voulais continuer à ressentir la délicatesse des ses doigts, de ses baisers. Alors je ne lui cacha plus ce désir que j'avais pour lui. Je n'attendis pas vraiment de réponse, plutôt qu'il agisse alors j'avais continuer à l'embrasser, à le carresser avec cette fougue qu'il m'avait déjà connu, puis il détacha ses lèvres des miennes. Mon regard se plongea immédiatement dans le siens alors que je posais mon front contre le siens. Ce fut alors la surprise, je l'écoutais me dire qu'il ne pouvait pas, qu'il n'étais pas prêt. Je savais qu'il pouvait lire la déception sur mon visage, qui n'aurait pas été déçu, j'avais envie de lui probablement autant qu'avant, voire plus encore, alors forcément que ça me faisait quelque chose, mais au final je comprenais. Je le comprenais parfaitement et je me sentais idiote de ne pas l'avoir penser plus tôt. Alors j'avais fini par hocher la tête, acquiesçant en réponse à sa question, lui offrant un sourire un peu timide, un peu gêné, mais rassurant pour lui. Je ne lui en voulait pas, je ne devais pas lui en vouloir, je ne pouvais pas lui en vouloir. C'est pas grave... Avais-je commencer par murmurer. Je comprend et je m'excuse, c'était pas bien de ma part de te demander ça. Avais-je ajouter ensuite. Je déposais enfin baiser sur ses lèvres, avant de laisser mes jambes reprendre contact avec le sol. Je ne quitta pas pour autant son étreinte, je m'y sentais tellement bien que je n'avais pas envie de m'en priver. Et je lui offris un magnifique sourire et un regard pétillant qui malgré son refus, lui montrait que j'étais heureuse d'être avec lui et de l'avoir enfin retrouver.

Il venait de me dire non, de me repousser et mon égo, ma libido venait clairement d'en prendre un coup. Je savais qu'il ne faisait pas ça pour me faire du mal et je ne lui en voulait vraiment pas, je comprenais , même si j'étais déçu et un peu mal à l'aise. Je n'avais pas réfléchi, j'avais laisser mon corps parler à ma place et j'avais pas réflechit à ce que pourrait ressentir Théo, je l'avais trahis une fois, j'aurais du savoir qu'il ferait attention à lui et c'était totalement légitime de sa part. J'avais donc fini par reprendre contact avec le sol et je lui montrait que tout allait bien, qu'il n'avait rien à craindre. Je profitais également de ce petit moment d'etreinte que l'on partageais parce qu'il décida qu'il était temps pour nous de partir de rentré. J'avais acquiescer d'un signe de tête et d'un sourire encore un peu gêné , appréciant le délicat baiser qu'il m'offrit et j'allais récupérer mes vêtements un peu éparpiller avant de me revêtir. Je suis prête. Avais-je dis alors que je finissais de lasser ma chaussure. Je lui souris et attrapais sa main qu'il me tendis. Lui souriant encore malgré cette déception qui restait ancré en moi. D'accord. . Il caressa mes cheveux et je fermais un instant les yeux appréciant la caresse de sa main qui se prolongea dans mon cou. Puis il ouvrit la porte. On parcourut le chemin jusqu'à chez moi à pied, main dans la main , mais dans le silence. Il n'étais pas pesant au contraire, pour ma part je repensais a cette merveilleuse soirée avec lui, je profitais aussi de cette petit balade pour apprécier sa présence à mes côtés, la satisfaction d'avoir ce sentiments d'être bien, d'être sereine. Alors qu'il n'y avait plus que quelque mettre à parcourir, il s'arrêta et je plongea mon regard dans le siens avant de me perdre dans la délectation de ses lèvres. Et comme toute bonne chose avait une fin, il me salua. Toi aussi Théo. Je lui souris , lui faisant un petit signe de main alors qu'il partait. La mienne sera magique. Avais-je finalement murmurer avant de faire les quelques pas qui me séparait de ma porte d'entré.