Bon ben voilà, parait-il que tout à un commencement pour finalement avoir une fin, nous ne pouvons rien de plus face à cela malheureusement, que faire de plus ? Parfois même à quoi bon commencer si l’on sait de toute manière que l’on touchera à la fin un jour ou l’autre ? Mais dans ce cas à quoi bon vivre s’il faut mourir ? Bon sang, ce que l’on peut se poser comme question stupide parfois... Puis bon on n’est pas non plus là pour philosopher n’est-ce-pas ? Los Angeles, c’est donc ça ? Mouais je m’attendais tout de même à cruellement mieux... Bon ça va toi je ne fais que constater les dégâts, rien de plus... Tu ferais mieux de te faire greffer des oreilles au lieu de m’ennuyer là, je te rappelle que ce n’est pas moi le sourd ! Bon sang si en plus je dois tout t’écrire sur papier je ne vais jamais m’en sortir, tu devrais penser à t’acheter quelque chose d’utile pour que l’on puisse noter les choses pour toi dessus, tellement plus simple, surtout que la technologie le permet. Je suis sur que tu pourrais arriver à te le faire rembourser par la sécu... Ah oui c’est vrai, on a traversé l’ocean.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Inutile ma parole, Il a vraiment des réflexions à la con celui là. [Je t’entends moi !] Ah oui c’est vrai, désolé. Et si je chuchote ? [Je t’entendrais toujours !] Mince alors. Bon ben je vais éviter de te critiquer publiquement alors... [Oui voilà faisons cela.] En tout cas pour ma première journée au parc j’ai de la chance vu ce beau grand soleil, je vais pouvoir être tranquille, normalement... [Tu n’es pas censé bosser ?]Si, bien évidemment, mais bosser dans  un parc c’est la belle vie non ? Aujourd’hui je peux juste m’y promener, j’ai juste à m’assurer que tout ce passe bien et qu’il n’y ait pas le moindre souci tant bien sur les installations que dans le parc. [D’accord, mais pourquoi avoir ramené ton arc ?] C’est de la dissuasion... Non plus sérieusement, il y a longtemps que je n’ai pas tiré donc dès que j’ai fini ma journée, je fonce dans les bois pour me refaire la main. [Tu crois que c’est autorisé ?] Aucune idée, on verra bien si l’on me dit quelque chose ou non après tout, pour le moment, j’ai du pain sur la planche, puis d’abord comment tu sais que c’est un arc, il est dans sa mallette et sur mon dos. [Dois-je te rappeler que je sais tout de toi ?] Ah oui pas bête. C’est donc vêtu de mon jean bleu et d’un simple T-shirt blanc noté « L.A. Park » que je me promenais, franchement, cette inscription est horrible quoi, ils n’ont aucun gout les pauvres, dire que je vais devoir porter ça à chaque fois que je vais venir bosser ici, quel boulot... [En même temps tu ne peux pas faire grand-chose d’autre !] Ça ce n’est pas faux, les restaurants veulent pas de moi, on se demande pourquoi... Quoi que j’aurais pu tenter les discothèques et autres, avec la musique que je sois sourd ou non ne dois pas avoir tellement d’importance dans le fond, non mais quel idiot, j’aurais pu y penser plus tôt bon sang.

Tant pis pour le moment faut que je pense à autre chose, pauvre de petit moi, arpentant les routes du parc en direction du lac, je m’arrêtais pas la case départ afin de récupérer une bouteille d’eau pour le secouriste, règle d’or numéro une, un secouriste déshydrater ne pourra pas sauver quelqu’un qui ce noies, logique non ? C’est donc ainsi que je lui apportais ses un litre et demi d’eau, vu le soleil qui tape sur le lac toute la journée, malgré son petit parasol pour l’ombre, je pense que, d’après mes calculs, il devrait avoir assez d’eau pour les deux prochaines heures. Reste à espérer qu’il n’aille pas prendre un bain de soleil entre temps. Une fois cette première opération de faite, j’accédais à la seconde étape de la journée, la vérification des jardins, pas des moindres d’ailleurs. Certaines pelouse du parc son interdite, la marche se fait sur les chemins prévu à cet effet, mais bien entendu les panneaux d’interdiction servent surtout à faire joli puisque très peu de monde ne les regardent. Tout le monde les voient, mais beaucoup c’est moquent, c’est tellement décourageant dans le fond. Arrivant donc rapidement du côté de ces fameux jardins, ma surprise fut au combien importante lorsque je vis quelqu’un allongé sur l’herbe, pelouse interdite ce n’est pas écrit suffisamment gros ? Bon sang, puis se soleil qui m’aveugle complètement, je ne voyais pas trop la silhouette de la personne mais lui ou elle allé savoir devait surement bien me voir, le L.A. Park de mon T-shirt devait surement être très visible, du moins je l’espère.

« Excusez-moi, mais je vais devoir vous demandez de sortir de la pelouse, elle est malheureusement interdite comme vous le voyez juste à côté de vous. »

C’est pourtant pas dur de lire un panneau, il y a tant de pelouse, pourquoi choisir l’une des rare à être interdite ? Ces pelouses sont entretenue spécialement pour la pousse de certains spécimen florale arrêtez donc de nous les abîmer bon sang.

Ce que je l’aime mon travail dans le parc, je ne fais jamais la même chose et chaque jour se trouve être différent du suivant. [Pourtant je croyais que tu aurais préféré trouvé mieux non ?] Oui bien sur que j’aurais préféré mieux, mais pour le moment j’ai ça et le genre me fais plaisir, d’un jour à l’autre chaque chose que j’entreprends est différente de la précédente. Hier j’étais de tonte donc rien de bien agréable, mais aujourd’hui je suis de surveillance et chaque surveillance ne se ressemble pas, on a toujours des choses toutes plus étranges les unes que les autres. [Expliques toi pour que tout le monde comprennent.] Je me fiche de savoir si tout le monde à compris ou non dans le fond, ce qui compte réellement pour moi c’est surtout de savoir si toi tu as compris. [Ah ben moi oui, mais il ne faut pas perdre tout ceux à qui tu comptes ton histoire.] S’ils ont des questions alors ils n’auront qu’à nous les poser après tout, qu’est ce que l’on s’en fou de leurs âneries après tout, tu devrais plus me soutenir quand même, des fois j’ai l’impression que tu m’abandonnes un peu, tu ne crois pas ? [Bien sur que non, je reste derrière toi, je suis le premier à te soutenir et tu le sais, cesses donc tes doutes inutiles.] Oui peut-être que tu as raison après tout.

Pour aujourd’hui, je faisais mon tour habituel dans le parc, m’assurant qu’il n’y ait pas de problème puisque c’était là mon but premier, m’assurer aussi de la propreté du parc sans quoi personne n’y viendrait et surtout, le plus important, m’assurer de la bonne vie de nos terre saine, là où les pelouses sont interdites pour recevoir incessamment sous peu une nouvelle plantation. Nos jardiniers vont être content si on leurs abime entre autre les zones de pousse des lys par exemple, ces plantes si incroyables, si belles, je les comprendrais s’ils devenaient fou à l’idée de les voir ravager par des petits idiots ou d’autres personnes inattentives, bien que parfois ils soient un peu dur dans leurs mots d’ailleurs. Pour ma part, j’avançais tranquillement jusqu’à tomber nez à nez avec elle alors adosser à un arbre sur... [Une zone réservé ?] Entre autre, c’est une pelouse interdite ici. [Oui bon c’est bien ce que j’ai dis non ?] Non, c’est très différent, la zone interdite c’est entre autre là où nous rangeons notre matériel, un lieu où personne hormis les personnes habilité n’ont le droit d’accès, ici ce n’est que la pelouse qui est interdite et ce pour tout le monde, la différence est pour le moins grande. Demandant gentiment à la demoiselle de sortir de cette pelouse, elle semblait avoir un peu de mal à se lever, allant même jusqu’à prendre appuis sur l’arbre avant de s’excuser de ne pas avoir vu la pancarte et de m’avoir déranger. Mouais, mais je reste humain après tout non ? J’avançais dans sa direction et l’aidais à se relever ainsi qu’à sortir de la pelouse, je risque mon poste ? Certes, mais peu importe.

« Vous allez bien ? Vous ne m’avez pas l’air en grande forme là... »

Je l’asseyais sur le banc juste à côté et regardais un peu partout autour de moi, rien à l’horizon tant mieux, même si dans le fond je sais qu’il devait y avoir un responsable non loin de là, je suis toujours suivis quoi que je fasse, mais à ma place, vous l’auriez laissé dans sa galère vous ? [Oui pour sauver ta place tu aurais dû.] Je préfère perdre mon boulot plutôt que la laisser là ! [Tu es trop gentil...]

« Vous avez peut-être besoin de quelque chose en particulier ? Je dois bien arriver à trouver quelque chose dans ce vaste parc... »

Le parc, un endroit des plus sympathique si je puis dire, mais pas encore des meilleurs, je ne fais que travailler ici bien que ce ne soit pas franchement mon domaine au départ, mais aujourd'hui sera sans doute mon dernier jour j'en ai peur mais peu importe, quoi qu'il en soit, je ferais ce qui me semble bon, je préfère écouter ma mère plutôt qu'une règle qui me semble pas la mieux adapter. Une règle est faite pour être respecter, mais ce que ma mère m'a appris c'est avant tout d'aider mon prochain, ne jamais laisser quelqu'un dans la difficulté même si pour cela je dois enfreindre les règles, je me fiche complètement des répercutions qu'il y aura derrière, pour moi je viens de faire ce qu'il fallait. J'ai assis la jeune femme sur le banc le plus proche et attendais de voir de quoi elle aurait besoin bien que ça réponse fut négative directement.

<< C'est comme vous le sentez, mais il est pour moi hors de question de vous laissez la comme ça, je n'ai pas le droit de vous laissez ! Prenez au moins cela...>>

Je mis la main dans ma poche et en sortit un sucre, j'en avais toujours dans la poche pour combler un éventuel manquement de sucre durant mes efforts. Il faut toujours avoir un maximum de prévention, je dois toujours tout prévoir car je suis issue d'une bonne mere, elle m'a montre toute les bonnes choses déjà, maintenant c'est a moi de trouver mieux que cela encore, je dois être parfait pour qu'elle soit encore plus fière de moi. En attendant je n'ai pas besoin de me prendre la tête avec ça, faut que je m'occupe d'elle avant toi !

Ha le parc, si seulement je n’avais pas eu cette grande idée d’aller dans la pelouse j’aurais peut-être pu garder mon emploi non ? Bon pour le moment rien n’est officiel, mais je sais qu’à un moment ou un autre ça arrivera à mes oreilles ou plutôt à mes yeux. D’ailleurs il me suffisait d’y penser pour que cela arrive, un homme grand et imposant bien habillé dans son costume que je défini de pingouin s’approcha et me demanda de passer le voir après le service, génial, le patron... Au moins il avait compris que pour me parler il lui fallait du papier c’est bien non ? Le problème dans ce genre d’endroit ce sont les bureaucrates, de réel fainéant qui ne foutent rien de la journée et qui vous pondent règles et loi inutile que peu de monde arrive à respecter tant elles sont nombreuses et idiotes, moi qui pensait que c’était un problème franco-français et bien je me suis bien trompé. En tout cas peu importe pour moi à l’heure actuelle, tout ce qui compte c’est que je sache que ce que j’ai fait est bon. Peu importe ce que l’on en pense, j’ai fait le bon choix et je le sais, autant se ficher de ce que les autres en pense finalement non ? En tout cas là, j’étais bien content d’avoir mon sucre dans ma poche, pour une fois il aura servi à quelque chose, ça m’évitera de le manger pour éviter qu’il ne devienne caramel comme je le fais chaque jour, j’ai toujours peur que mon sucre devienne mauvais et donc je le mange et le change, des fois je me demande même comment je fais pour ne pas faire d’hyper glycémie mais bon c’est drôle, du moins je le pense. Dans le fond qu’est ce qui est drôle, qu’est ce qui ne l’est pas ? Qu’elle la réelle définition du comique, elle change d’une personne à une autre, puis il y a une manière ironique à cela aussi, étonnant. Puis elle finit par prendre de nouveau la parole après avoir mangé mon sucre, je levais les yeux au ciel avant de vite les rebaisser vers elle pour être sur de voir ce qu’elle me dirait si parler elle faisait.

« Oui en effet, je suis le dernier arriver du parc, mais je ne suis pas sur de rester là bien longtemps, mais peu importe, l’important c’est que vous vous alliez bien. »

Je regardais rapidement autour de moi, vérifiant une fois encore que les pelouse interdite ne soit pas fouler, que personne n’aille se baigner dans l’étang, que le sauveteur soit bien présent au lac et qu’il n’y ai pas de déchet autour de moi qui soit hors poubelle, rien de tout cela, parfait je peux donc poursuivre avec ma grande malade, si je puis l’appeler ainsi du moins. On m’avait dit qu’il y avait de charmante demoiselle à Los Angeles, mais là c’est abusé quand même... Toutefois pour le moment, ma tête de liste ne change pas, c’est déjà ça non ? Tournant un peu le buste pour m’étirer le dos qui commençait à prendre un point je fini par poser de nouveau le regard sur les lèvres de la jeune femme.

« Si vous avez besoin de quoi que ce soit il ne faut surtout pas hésiter, je suis disponible encore, il me reste une heure de service et après par contre je ne serais plus embêter par mon travail donc je serais encore plus embêtant avec vous. »

Je dis cela avec un petit ton de plaisanterie histoire qu’elle voit qu’il n’y avait rien de mauvais dans ma phrase et que je ne suis rien de plus qu’une personne amical dans le fond, je ne veux de mal à personne moi après tout.

Un parc, le beau temps, un travail, une jeune femme et moi, c’est un peu comme cela que je pouvais résumer la journée. En temps que gardien du parc je faisais mon devoir en cette journée ensoleillé quand je suis soudain tombé sur cette jeune femme assise dans l’une des nombreuses pelouses interdite. Je l’avais aidé à se relevé c’est vrai, je lui avais même donné un sucre pour combler le manque qu’elle pouvait avoir, cause pour laquelle elle se serait sentit prise d’un malaise ? Possible. J’ai beau travailler ici et avoir signé un règlement précisant certains points important dans le parc, il y a sans doute des choses qui passent avant les règles. Je ne suis pas du genre à les enfreindre, mais là je n’avais pas trop le choix, je devais enfreindre une règle pour aider une personne en besoin, c’et comme cela que j’ai été élevé après tout, je n’y suis pas pour grand-chose moi. D’ailleurs, comme je m’y était attendu, je ne tardais pas à recevoir ma convocation avec le patron pour l’après service, très bien je comprends, mais je m’en fichais éperdument, dans ma tête je le savais, je savais que je venais de faire ce qu’il fallait de toute manière. De toute façon si jamais il décide de me virer, ce n’est pas le boulot qui manque dans une si grande ville puis si besoin est, je changerais de ville, rien ne me retient ici après tout, mais la jeune femme pris la parole, je ne pu lire sur ses lèvres qu’une partie de sa phrase puisque je n’avais pas regardé dès le départ.

« Parler à qui ? Pourquoi ? »

Bon alors là je crois que j’ai loupé une grande partie de la conversation pour être entrer la dedans comme ça. A moins que l’homme ne m’ait parlé puisque de toute façon il ignore mon petit problème lui, mais si c’est le cas, il a dit quoi ? Bref tant pis je m’en fou de toute façon, je ne vais pas m’embêter pour si peu de détail, je vaux bien mieux n’est-ce pas ? Regardant alors toujours la jeune femme qui semblait un peu gêner de je ne sais quoi, elle me dit des choses insignifiantes à mes yeux avant de me tendre la main et de se présenter en tant que Sanaa. Joli prénom il en va de soit, mais pourquoi ? Après tout je ne suis que le petit gardien de parc que l’on oublie du jour au lendemain et sur lequel on finira par cracher en lui donnant toutes les taches ingrates à faire puisque l’on juge ce boulot comme ingrat, alors à quoi bon ? Je me saisis alors de sa main lui adressant un large sourire histoire d’espérer un tant soit peu que les choses soient différentes avec elle.

« Enchanté, moi c’est Bastian. Je ne suis obligez de rien c’est vrai, mais laissez quelqu’un allé mal ce n’est pas trop dans mes capacités non plus... »

Je la regardais avec un sourire qui se voulais à la fois rassurant et amicale histoire qu’elle comprenne bien que ce que je disais actuellement était tout ce qu’il y a de plus sincère, je ne veux pas qu’elle se sente obligé de dire oui ou non, si je le propose c’est que je peux l’aider et même que je le veux je présume, tout est dans l’éducation je pense et pour cela je devrais sans doute aller remercier ma mère il semblerait. En tout cas là, j’espère que cette Sanaa acceptera mon aide pour sur.

Parfois je suis heureux d’être sourd, il y a des choses que l’on entend pas et qu’il vaut mieux ne pas entendre, mais il est vrai que parfois aussi on regrette. D’après mon médecin, à l’époque où j’étais encore en France, il est possible que la médecine évolue juste assez pour me permettre une opération, car non, ma surdité n’est semble t-il pas irréversible, mais le problème le plus dur à gérer c’est aussi qu’à tout moment je risque de perdre l’usage de la parole à force de ne plus entendre les sons se prononcer, mais le but est de ne pas y prêter attention, ne pas s’effrayer, vivre sa vie le mieux possible, vivre sa vie comme si elle était normal et ça j’ai appris à le faire, je ne changerais la mienne pour rien au monde, j’aime ma vie et j’en profite à fond. Comme je le dis assez régulièrement, que ceux qui ont un problème avec moi ne m’approche pas, si moi je ne vous aime pas je ne viendrais faire semblant alors pourquoi ne faites vous pas la même chose ? En tout cas là il semblerait que ce ne soit pas le cas avec la jeune femme, bien au contraire même elle ne semblait pas du tout mal prendre que je la fasse répéter, en même temps elle ignore le pourquoi du comment et je ne le lui dirais pas, mais peu importe là n’est pas le souci.

« Oh ça... Ne vous inquiétez donc pas pour moi, il n’y a aucun problème et pour sur aucun n’étant de votre faute. »

Pourquoi pensait-elle seulement être fautive de quoi que ce soit ? A ma connaissance elle n’a rien fait qui puisse me porter préjudice ni à moi ni à qui que ce soit d’autre. Peut-être que c’est mon éducation bizarre qui me fait parler et agir de la sorte mais quoi qu’il en soit je ne m’en plaindrais pas, je fais tout ce qui me semble juste, laissant le reste sans m’en préoccupé, par contre il ne faut pas faire de tord aux choses que je juge bonne ou aux personnes que j’estime car dans ce cas précis vous risqueriez d’avoir de gros problèmes croyez moi. Jusqu’à quel point vous demandez vous et bien c’est très simple, si tout à l’heure le patron vient m’annoncer que j’aurais dû la sortir sans entrer dans la pelouse la laisser se débrouiller quel que soit son problème et bien ma réponse sera simple, en d’autre terme, je vais lui dire de remballer et d’arrêter de me briser les bourses mais en surement moins polis que ça. Je m’étais présenter après elle, pourtant la galanterie aurait voulu que je le fasse le premier, mais pour être franc je n’ai pas jugé bon de me présenter à quelqu’un qui m’aurait marché dessus à la première occasion, je suis vraiment mal de voir que je me suis trompé, elle est différente des personnes que l’on croise habituellement c’est assez agréable il faut dire. Je lisais à nouveau sur ses lèvres, contemplai ma montre et eu un léger sourire.

« Et bien le temps d’aller jusqu’à l’entrée ce sera la fin de mon service, pourquoi ne pas m’y accompagner ? Je passerais voir le patron, je n’en ai pas pour très longtemps et après nous iront vous trouver un petit quelque chose à manger ? J’ai de quoi s’assoir par là-bas. »

Une belle journée n’est-ce pas ? Parfait pour une nouvelle rencontre. Du moins au départ ce n’est pas du tout ce qui était prévu, bien loin de là même, normalement j’aurais dû faire ma journée de boulot, aller tirer un peu dans la forêt et rentrer chez moi, m’enfin il semble que parfois le destin nous rattrape bien plus vite que ce que l’on aurait pu espérer n’est-ce pas ? M’enfin je dois bien admettre qu’en temps normal je l’aurais fait déguerpir de la pelouse et je serais partit, les règles sont les règles nous sommes dans l’obligation de les respecter, mais parfois, je dois bien le reconnaitre, les règles sont faites pour être enfreintes et c’est le cas aujourd’hui. Quel était le pourcentage de chance que je laisse Sanaa dans la difficulté ? Nul. C’est vrai que j’aurais pu la laisser livrer à elle-même mais dans ce cas je me serais rendu coupable de crime contre l’humanité, j’aurais été un grand vilain pas beau si j’avais osé faire cela, impensable. Puis j’en connais une qui m’aurais clairement tapé sur les doigts le jour où elle l’aurait appris, m’enfin passons au dessus de cela. Elle semblait sympathique, mais je refusai rapidement son aide, elle n’avait pas à venir voir le patron, j’avais mes raisons de ne pas m’inquiéter dans le fond car je savais très bien que s’il me blâmait ou me virait c’est que ma place n’était pas là, n’est pas simple à comprendre ? Elle se leva du banc et j’ouvris alors la marche jusqu’à l’entrée du parc où se trouvait plusieurs banc tous plus propre les uns que les autres. J’entrais alors dans la maisonnette, passait par le vestiaire avant de monter à l’étage et d’aller voir le patron.

« Vous avez demandé à me voir monsieur ? »

En effet, comme je m’y attendais, j’ai marché sur une pelouse interdite, de ce fait je n’avais officiellement plus ma place dans ce parc, très bien. Peut-être ai-je perdu un travail, mais je n’ai pas perdu la face, j’ai gardé ma ligne de conduite, je n’ai pas failli à ce que ma mère m’a toujours demandé, ils ne me méritaient pas, il n’y que ça à dire. Repassant par le vestiaire, je me saisis de mon sac et de mes affaires et partit retrouver Sanaa alors devant la maison en train de m’attendre.

« Il y a un petit salon de thé au bout de la rue, ça vous intéresse ? »

Je ne sais pas si l'on peut dire que tout c'est passer comme je l'esperais, mais qu'importe le résultat est la, je venais de perdre mon boulot pour une broutille c'est vrai, mais rester dans un endroit ou la santé et la sécurité des autres ne comptait pas n'était clairement pas un endroit pour moi. C'est quelque chose que je ne pouvais pas cautionne de toute manière. J'avais donc rassembler mes dernières affaires afin de sortir et de maintenant rejoindre la jeune femme qui m'attendais sur un banc juste devant le campement de base comme l'autre zigotto aime a l'appeler. Arrivant a elle, elle ne perdit pas de temps pour prendre de mes nouvelles ce qui fut très sympathique de sa part d'ailleurs, pourquoi s'inquiéter alors que l'on ne se connait pas franchement ?

<< Oui tout c'est passe a merveille, merci. Au final j'ai eu mes réponses et la solution a été vite trouve.>>

Nous étions donc a présent en route pour le salon de thé qu'elle avait accepte de rejoindre a mes cotes. J'étais légèrement devant, crime. Tout ce qu'il me restait a espérer était qu'elle ne me parle surtout pas. Vivement qu'un de mes médecins m'appelle pour m,apprendre qu'ils ont enfin trouve ce qu'il faut pour me rendre cette saleté d'ouïe. A notre arrive, nous avons été rapidement installe a une table en extérieur, l'intérieur n'accueillant de client que par mauvais temps et nous avons ensuite reçu les cartes.

<< Prenez ce que bon vous semble, c'est pour moi.>>

C’est vrai, je venais de perdre mon emploi, à côté de cela, les cours me prenais la tête et je ne savais plus trop où j’en étais, je dois me trouver un boulot, quelque chose de plaisant pour pouvoir arrêter les cours se serait bien, mais quoi ? Les cours me saoulent certes, mais aucun emploi ne me botte, que puis-je réellement faire ? Attendre que le temps passe ? Vivre sur l’argent de ma mère et passer mon temps à refaire des appartements à revendre ? Non mais quelle emmerde pour moi... A moins que... Les appartements à refaire, mais bien sur pourquoi n’y ai-je pas pensé plus tôt ? Faudra que je me renseigne un peu en rentrant chez moi ce soir. Elle fut ravie d’entendre que tout c’était bien passé ? Heureusement pour moi alors que je ne lui ai pas dis ce qu’il c’est passé là-haut car elle serait sans doute moins ravie après cela... Nous avions donc avancés, sans un bruit, pas un mot rien, enfin ça c’est ce que je croyais, au vu de mon souci il est assez compliqué de pouvoir être sur et certains de cela, malgré tout je faisais comme ci tout allait bien. Nous nous asseyons et là elle me fit la remarque, alors comme ça elle voulait payer ? Erf ce n’est pas du tout dans mes habitudes tout ça...

« Non ne vous tracassez pas, gardez votre argent, j’insiste ! Je n’ai pas à être remercié pour le simple fait de vous avoir aidé, c’est une chose naturelle que tout le monde devrais faire, bien que certains ne semble pas comprendre... Je me permets donc d’insister, c’est moi qui vous invite, puis ça me fait plaisir. »