Ce que j’avais désiré le plus ces derniers mois venait d’être fait récemment. Matthew m’avait aidé à tuer l’homme qui avait enlevé la vie de notre fils. Je n’avais donc plus aucune raison de rester ici, hormis Robin, rien ne me retenait dans ce monde. Je me refermais de plus en plus, je retombais dans une déprime, je pleurais à chaque pensé autour de Matthew ou Bastian. Je devenais tel un zombie, je ne réagissais à rien, je prenais mon temps, je ne travaillais plus, Paco lui essayer de me faire réagir en vain. Je dormais de moins en moins aussi, je me trouvais donc aller dans mon lit, Paco dormait à mes pieds, je regardais le plafond pendant de longue minutes à penser à tellement de chose. Pour moi, Robin serait mieux sans moi, toutes les personnes autour de moi, souffraient ou mourraient. Autant se débarrasser de moi pour enlever cette malédiction et laisser vivre les gens en paix.

 

Je me lève doucement de mon lit, sortant une laine dans mon placard le mettant autour de moi, allant dans la salle de bain, je mis le bain à couler, assez chaud, tiède, une bonne température pour se détendre. Pendant que l’eau couler, je fermai la porte à clé, au cas où Robin venait à débarquer au mauvais moment. Je soupire ensuite fermant les yeux, retournant vers le miroir, j’entendais Paco se mettre contre la porte. Il commençait à grogner, comme si il se doutait de quelques choses. « Chut Paco. » Dis-je sèchement, puis je regarde le bain allant vers celui-ci, je coupai l’eau, enlevant ma laine, rentrant alors en chemise de nuit dans le bain. Sans réfléchir je me laisse aller dans l’eau, mettant la tête sous l’eau je ferme les yeux décidant alors de me laisser aller et ne plus remonter à la surface. Je restais calme, d’ailleurs rapidement je perdis connaissance, mais avant cela, j’entendis Paco aboyer fortement, pleurer en même temps.
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Sans même réfléchir à quoi que ce soit, j’entrai dans l’eau, vêtu de ma chemise de nuit, je me laisse par la suite couler sous l’eau, je n’avais même plus la force de remonter à la surface, mon cœur me disait de rester ici, sous l’eau. Je ne sentis même pas cinq minutes après, Matthew me sortir hors de l’eau. Je sentis ceci que dans la minute qui suivait, je me mis à tousser, de l’eau sortait de ma bouche, puis je repris une grande inspiration. Mais j’avais du mal à me remettre dans mon état. J’ouvre les yeux difficilement remarquant Matthew, il semblait paniquer, mon dieu mais qu’es qu’il fichait ici, pourquoi il avait tendance à être toujours là quand il ne faut pas. Matthew avait l’étiquette du héros à chaque fois, ceci m’énerver assez, mais à vrai dire, le fait que ce soit lui qui le fasse me rassurer un peu, il tenait à moi ça voulait dire. « J’ai pas réfléchis.. » Dis-je simplement, doucement, me remettant à tousser me redressant, venant m’accrocher à lui, mas rapidement je lâchai prise, je n’avais plus de force. « Amène-moi dans ma chambre.. » Il le fit assez rapidement, me portant avec facilité, en même temps je devenais un squelette, je me laissais totalement aller ces derniers temps, je savais que je devais me ressaisir, mais je n’avais la force à rien.

A peine installé dans le lit, que Paco monta sur le lit venant se blottir contre moi, pleurant encore, je le regarde comprenant que je lui avais fait peur, je pose ma main sur lui, me baissant lui disant calmement. « Ce n’est pas ta faute.. » Je voulais le rassurer, il ne comprenait pas grand-chose, mais je voulais qu’il sache que tout ça n’était pas de sa faute. Il arrêta donc de pleurer, tout en restant contre moi, je regarde ensuite Matthew baissant mon regard. « Me fais pas de morale et tout.. CE qui est fait est fait, enfin ce qui devait ce faire, aurait dû ce faire… »

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Matthew venait de me sauver la vie, ce n’était pas la première fois qu’il faisait ceci, il m’avait sauvé la vie bon nombre de fois, il devait surement sentir lorsque j’étais en danger, il doit être mon ange gardien, il veut me tenir en vie, pourquoi ? Je ne suis pas bien, malheureuse, mais il veut me garder en vie, il ne sait pas ce que ça fais de le voir avec un autre, il ne se rend pas compte qu’il me fait souffrir. Je frissonnais lui demandant de mettre dans le lit, mais il voulut que je me change, alors je fis rapidement ceci tout en ayant des gestes très faible. Il me porta ensuite dans le lit, je caresse par la suite Paco le rassurant, je demandai ensuite à Matthew de ne pas me faire la morale. « Je n’ai plus rien maintenant, Paco si je serais partie je sais qu’il aurait été pris en charge, mon frère sera mieux sans moi. Pourquoi rester si c’est pour déprimer chaque jour de ma vie ? Ce ne concerne pas ce qu’on à fait, au contraire je suis bien heureuse de l’avoir vu mourir, si je devais le refaire je le ferais sans pitié. » Je baisse mon regard caressant la tête de Paco qui ferma les yeux. Je sentis les larmes couler. « Je n’ai surtout pas réfléchis, je suis allé dans la salle de bain, je me contrôlais même pas… Puis sérieusement Matthew, il faut que tu arrêtes d’être là pour moi, tu dois m’oublier, ne plus t’occuper de moi, je suis plus rien pour toi, maintenant je l’ai bien compris, tu vie ta vie et tant mieux, mais laisse-moi … Laisse-moi en paix … » Je me mords la lèvre. « Tu sais c’est pas ce que je suis en train de vivre, tu te fichais royalement de Bastian, tu m’as oublier en claquant des doigts.. Je suis née pour être malheureuse, c’est comme ça… »

Je relève mon regard lui disant. « Maintenant tu peux partir, tu as fait ton job de super héros, va voir ta Théa avant qu’elle te pète un câble comme elle fait souvent quand ça me concerne. Elle va croire que tu es encore amoureux de moi, ce qui est loin d’être le cas. »

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Matthew venait de me sauver la vie, maintenant j’allais entendre râler, je lui avais pourtant demandé de ne pas le faire, mais je m’en doutais qu’il allait me donner une leçon. Je lui demande ensuite de me laisser, que Thea allait finir par devenir jalouse. Je soupire, l’écoutant simplement, arrêtant les caresses de Paco qui dormait à mes côtés, je ramène mes jambes vers moi, baissant mon regard. « La vie te souris, alors arrête de t’inquiéter pour moi, pense à toi. » Je soupire sentant une larme monter. « Je sais que je suis une bonne à rien, que j’ai tout gâcher, je n’ai jamais dit le contraire, tu vois je serais jamais partis, je serais encore avec toi et j’aurais Bastian.. Je suis revenu pour Bastian certes, j’ai voulu revenir pour toi avant, mais tu semblais beaucoup mieux sans moi… » Je baisse mon regard essuyant ma joue lui disant. « Il faut que je passe à autre chose, mais j’y arrive pas, une fois seul tous mes cauchemars revienne, j’ai un vide en moi énorme Matthew, tu ne peux pas comprendre. Bastian c’était mon rayon de soleil, je t’ai perdu pour une connerie, il me restait que lui, crois-moi que mon plus grand rêve c’est de me remettre avec toi, tu es le seul et unique pour moi, même si tout le monde me répète que j’aurais certainement un autre, je dis pas le contraire.. Mais je sais que c’est toi et seulement toi l’unique amour de ma vie. » Je relève mon regard sur lui. « Mais je suis heureuse pour toi, même si je le montre pas, même si je la déteste, mais tu es bien avec elle et c’est tout ce qui compte, temps qu’elle te rend plus heureuse que moi, je me mettrais pas entre vous, je t’ai causer assez de malheur… »


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J’écoute Matthew la tête baisser, il me dit alors qu’il avait eu du mal à surmonter tout cela, je ferme les yeux, lui disant. « Je suis désolé.. Crois moi je n’aurais pas été con à cette époque-là, jamais je ne serais partie… » Je soupire alors l’écoute me dire que j’allais rencontrer un autre homme qui me donnera tout ce que je souhaite par la suite, une famille. Je sentis les larmes monter. « Je l’avais avec toi, j’ai tout foutu en l’air, maintenant ça ne m’intéresse plus, je ne veux plus d’enfant, je n’arrive même plus à en regarder un.. » Il venu ensuite près de moi, me prenant dans ses bras, je me serrai contre lui, fermant les yeux frissonnant à son baiser sur sa joue, ses paroles me toucher énormément. « Même si tu ne m’aimes plus comme avant.. Tu m’aimes encore ? Du moins tu tiens beaucoup encore à moi, je ne pourrais pas supporter moi non plus de te perdre à nouveau… » Je me serre fort contre lui, les bras autour de lui, je n’avais pas envie de le lâcher, ça me faisait un bien fou d’être contre lui, sentir son odeur si familière et réconfortante, le savoir auprès de moi dans un moment pareil. « Je m’en veux tellement… Si tu savais.. Tellement de t’avoir perdu aussi bêtement, j’ai fais la plus grosse erreur de ma vie… »

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« Je sais ça, malheureusement. » Je soupire l’écoutant me dire qu’avec le temps je finirais par y arrivé, je ris nerveusement. « Peut-être je finirais par retrouver un homme, mais d’une je ne pourrais pas l’aimer autant que je t’ai aimé, puis de deux, je n’aurais plus d’enfant. » Il me prit dans ses bras, embrassant ma joue, je restai contre lui, l’écoutant me parler, je me recule fronçant les sourcils posant ma main sur sa joue. « Quoi qu’il arrive Matthew, j’aurais toujours besoin de toi, en couple ou non, je ne veux pas que tu me laisse, je ne pourrais pas le supporter… Promet moi de faire toujours partie de ma vie.. S’il te plait. » Il s’allongea ensuite m’attirant vers lui, il ne répondit pas à mes paroles, en même temps j’en demandais un peu trop, mais je prenais ça pour un oui, je le savais dure à avouer ses sentiments, surtout maintenant que nous étions séparées, alors je n’insistais pas, me serrant contre lui, ma main sur son torse. « Tu resteras l’homme de ma vie Rider, même si c’est pas réciproque.. »

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« Parce que c’est comme ça, je ressens beaucoup de chose pour toi, ce n’est pas près de s’arrêter, j’aimerais surement un jour un autre homme, comme toi une autre femme, mais jamais autant que toi. » Matthew était mon point faible, ce qui est certain, si un jour il me revoulait, je viendrais de suite à lui, mais malheureusement ceci n’allait surement pas arriver. Je fus rassuré à la suite de ses paroles. « Merci.. » On s’allongent ensuite, je pose ma tête sur son torse fermant les yeux, sentant ensuite la couverture sur nous, je fis un sourire dès qu’il me dit qu’il allait rester auprès de moi cette nuit. « Merci Rider… » Je m’endormis assez rapidement contre lui, à vrai dire retrouver ses bras me réconforter, me soulager, j’avais besoin de cela, j’avais besoin d’être auprès d’une personne que j’aime.

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« Sa arrivera pour toi, pas pour moi. » Même si je venais à refaire ma vie, Matthew était le seul à mes yeux, celui-ci avec qui je pourrais partir du jour au lendemain sans raison. Je m’endormis assez rapidement dans ses bras, blottit contre lui, ça me faisait un bien fou de dormir comme ceci.

 

Le lendemain matin, je me réveillai doucement, il n’était plus de mon lit, je pensais avoir rêver, alors je soupire, ouvrant les draps pour ensuite aller dans la cuisine pour aller me chercher à manger, mais il était là, poster devant moi à faire à manger. Je fis un petit sourire au bord des lèvres contentes de le savoir ici. « Bonjour.. » Dis-je simplement, puis Paco venu vers moi, me faisant la fête, je caresse sa tête me baissant. « Salut toi. » Je souris le regardant ensuite partir dehors, puis je me redresse passant ma main dans mes cheveux. « Je suis contente que tu sois resté.. »

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« J’en suis certaine ! » Je m’en dormis jusqu’au lendemain matin où je me levai doucement remarquant Matthew, je souris contente de le voir. « On s’est jamais, je l’ai bien fais-moi. » Dis-je soupirant, m’approchant de lui ajoutant. « Si je te dis que ça fais un moment que je n’ai pas dormie aussi bien tu me crois ? » Je souris amusé, j’embrasse sa joue, j’étais bien ce matin, le voir me rassurer. Je pris le petit déjeuner lui disant. « Merci.. » J’allais sur la table basse, afin de pouvoir déjeuner, le regardant. « Je suppose que c’est exceptionnelle tout ça hin ? » Je me faisais pas à l’idée qu’il allait me revenir comme ça, donc autant voir la réalité en face et ne pas repartir en déprime, même si une fois seul s’était difficile de pas déprimer.

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« Exact, enfin coucher ensemble me dérangerais pas, j’ai pas toucher à un mec depuis.. Poui.. » Dis-je faisant un mouvement de bras, je n’avais toucher à aucun homme depuis plus d’un homme hormis Matthew, je n’arrivais pas à faire cela, j’avais l’impression de le trahir. « Grâce à toi, quel question ! » Oui de l’avoir à mes côtés pendant la nuit m’avait fait beaucoup de bien, je l’écoute ensuite me demander pourquoi je voulais dormir avec lui. « J’ai essayé, tempi ! » Dis-je sur le ton de la plaisanterie. Je partis ensuite vers le canapé, afin de prendre mon petit déjeuner l’écoutant. « Ami ? C’est comme ça que tu nous vois ? Tu vois, moi je sais même pas quel lien on a .. Pour moi on est plus que des amis, mais on c’est pas exactement ce qu’on est, mais pas de simple « ami », ça non ! »

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« J’ai embrassé un mec ou deux maxi, j’ai jamais crié haut et fort que je l’ai est mis dans mon pieu, j’en ai pas envie ça m’intéresse pas. » Je l’écoute me dire que j’avais repris des forces. « Oui, on verras. » Je souris amusé à ses paroles. « Qui ne tente rien à rien.. » Il me dit que nous étions amis, chose que je ne supporter pas entendre de sa bouche. « On ne l’ai pas, on est plus que ça, mais je ne sais pas quoi, un lien hors du commun ! » Dis-je amusé, puis il me dit que je n’aimais pas le mot ami. « Pas venant de toi .. »

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« Sortir ? Et alors, j’ai pas envie de coucher avec un homme qui ne m’intéresse pas puis j’y arrive pas de toute façon. » Dis-je avalant ma salive mangeant restant silencieuse, l’écoutant me dire ensuite pourquoi il n’aimait pas le mot ami pour nous qualifier lui et moi. « Parce que, après tout se qu’on à vécu on peut pas être de simple ami Matthew, on est plus que ça, j’en suis certaine. » Dis-je le fixant ensuite dans ses yeux, magnifique, mon cœur se mit à battre assez vite, mais je rajoute baissant mon regard. « J’ai l’impression que je suis la seul à ressentir ça.. ça me gonfle… »

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« Je ne sais pas, même si je suis plus avec toi, j’y arrive pas, c’est comme si je te trompais… Même si toi tu t’en fou mais j’y arrive pas. » Dis-je soupirant tout en haussant les épaules. « Au-dessus, il y a nous, lien indescriptible, ni ami, ni meilleur ami, mais plus et un peu moins bref je me comprend. » Je soupire ensuite énerver que j’étais la seul à ressentir ça. « J’aimerais te ressembler des fois, passer à autre chose aussi vite. » Je fis un petit sourire nerveux, pour ensuite me remettre à manger.

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