Hé oh ! Tu sais comment je m’appelle ? Mon nom est Ackermann et mon prénom est Noann Casey. Tu aimerais en savoir plus sur moi ? Alors continue à lire. Je suis né en 1990 le vingt et un mars à Linz, en Autriche, j’ai 23 ans. Je suis de nationalité Autrichienne. J’adoooore les femmes, je suis donc hétérosexuel et je suis célibataire. Cela fait cinq ans que je suis dans cette ville. J'ai choisi Liam Hemsworth parce que il est trop trop trop canon et parfait  

devient extrêmement agressif lorsqu'il souffre ou qu'on lui parle de sa famille + adore l'orage + vit surtout la nuit + passe une main dans ses cheveux lorsqu'il est embarrassé + ne supporte pas qu'on le perce à jour et s'emporte vite lorsqu'on essaye d'en savoir plus sur lui + ne parle jamais de lui et évite de s'éterniser sur des sujets où il n'a pas réponse à tout + estime n'avoir besoin de personne + la plupart du temps, il sourit uniquement pour faire croire qu'il va bien + n'aime pas les insectes, en particulier les coccinelles + est souvent de mauvaise humeur et envoie balader les gens + se sent coupable de la mort de sa mère et de la disparition de son père, il a l'impression que tout ce qui arrive de mal dans le monde est de sa faute + a toujorus rêvé d'avoir un grand frère, tout ce qu'il cherche c'est un modèle puisqu’il n'a jamais eu de père et n'en veut pas + If he fails, at least he fails while daring greatly est tatoué sur son bras + ne croit pas en grand chose et n'a aucune opinion religieuse. la mort ne lui fait pas peur + ne s’attache que difficilement aux autres et reste quasiment toujours sur la défensive + ne supporte pas les critiques et s'emporte vite + reste parfois longtemps immobile et pensif, le regard fixe et morne + ne parle pas beaucoup, et ce depuis qu'il a passé près de deux ans sans dire un mot.

« Tu crois qu'il y a combien d'étoiles dans le ciel ? » Le regard rivé sur les astres, Noann attendait impatiemment la réponse de sa mère, installée à ses côtés sur le gazon de leur petit jardin devant leur petite maison. Il avait cinq ans, et des questions de ce genre il en avait beaucoup. « Autant que je t'aime Noann. » A cette réponse, il fronça les sourcils et se tourna vivement vers elle sans comprendre. « A l'infini » précisa-t-elle en riant, et il mêla son rire au sien. C'est la dernière fois qu'ils avaient vraiment l'occasion de se dire qu'ils s'aimaient, c'ets pourquoi l'homme de vingt-trois ans qu'est désormais Noann n'oublie et n'oubliera jamais cette soirée. Sa mère n'était pas riche. En fait, elle était même très pauvre. Et son père... Il ne savait pas trop. Pour ne pas lui faire de peine, on lui avait dit qu'il était en mission très importante, mais sans jamais lui expliquer où, pourquoi. Avouez qu'en vingt-trois ans ne jamais voir son père c'est bizarre. Alors il avait pensé à sa mort, mais aucune photo, aucun souvenir, aucune larme de sa mère, aucune histoire au sujet d'un père héroïque. Il ne pouvait pas être simplement mort. Alors soit c'était un parfait inconnue, soit il les avait laissés tomber. Ou même les deux. Mais, au fond, quelle importance ? Aucune, Noann vivait très bien sans lui, et avec le nom de sa mère. Preuve qu’elle n'était pas mariée, d’ailleurs... Sa mère était donc plutôt pauvre, combinant deux boulots pour subvenir à leurs besoins, n’étant jamais présente car trop occupée avec les problèmes financiers, trop occupée à tenter d'offrir la vie que tout enfant à le droit d'avoir à son fils. Et Noann lui en voulait, ne comprenant pas, ayant préféré être fauché et à la rue mais avec sa maman plutôt que seul avec un toit sur la tête. Il ne savait pas s'il aurait été plus malheureux SDF, vraiment. Il n'aurait pas dû lu reprocher son absence, il n'aurait jamais dû être à ce point ingrat, parce que ce n'elle est décédée l'année de ses huit ans, dans des circonstances tellement idiotes que ce n'est est que plus rageant: renversée par un poids lourd, et proche de chez eux ! Comme il n'était pas rare qu’elle rentre au beau milieu de la nuit, il ne s'est pas inquiété, s'est couché un peu plus tard que permis et n'a appris la nouvelle que le lendemain, lorsque la police et les services sociaux ont frappé à leur porte.
« Où est ma maman ? » Rien. Pas étonnant, pourquoi lui aurait-on répondu alors que les cinquante premières fois personne n'avait daigné ne serais-ce que le regarder. Un petit garçon de sept ans et demi désespéré qui cherche seulement à savoir où est sa maman, pourquoi aurait-on prit la peine de lui répondre ? Profitant de inattention totale de ceux qu'il considérait comme ses ravisseurs, il ouvrit la portière et se rua dehors en appelant sa mère. « MAMAN ! Maman, maman, mamaaaan ! maman... » Abattu,en pleurs, il s'abandonna à l'étreinte de celle qui l’avait rattrapé, une assistante sociale, l'un de ses ravisseurs. Rien de plus. C'est elle qui lui expliqué enfin où on l'emmenait, pourquoi et ce qui allait se passer. Pas le moins du monde rassuré, il avait encore plus envie de prendre ses jambes à son cou. Pas le choix, l’orphelinat sans lui demander son avis: il n'avait plus de famille, pas d'attaches, t même pas de piste pour retrouver son père. Là bas, il ne fut jamais adopté. Ce n'était pas faute de gens voulant adopter, ou l'adopter lui en particulier, mais bien la sienne. Peut-être ne lui avait-on pas laissé le choix en le plaçant ici, mais il avait le droit de refuser que quelqu'un tente de prendre la place de sa mère. Personne ne lui arrivait à la cheville, absolument personne, et il n'avait pas d'autres parents qu'elle. Alors il était désagréable, mal poli, grimaçait, crachait, vexait, insultait, frappait, hurlait. Tout était bon à prendre tant que personne ne signait les papiers.

« Elle est où ta mère monsieur le génie ? Hein, elle est où la salope qui t'a mis au monde ? » D'habitude, Noann ne faisait pas attention, il ne connaissait que trop bien ce genre de moqueries, mais jamais encore on avait insulté sa mère. Souvent on lui parlait de son géniteur, et cela n'avait absolument aucun impact sur lui car il ne le connaissait pas, n'avait pas envie de le connaitre et se fichait bien de la manière dont on pouvait le voir. Il n'avait pas de père, tant mieux. Mais être orphelin de sa mère, cela le rongeait et il ne supportait pas que l'on en dise du mal. Alors le "petit génie muet" devint rapidement "le petit génie violent", et ce pour un moment. Le génie car il était plus intelligent que la plupart de ses "compagnons" d'infortune, et muet clairement parce qu'il ne parlait jamais. Jusqu'à ce jour, il n'avait jamais prononcé un seul mot, même pas à l'intention des adultes de l’orphelinat, ni de l'assistante sociale qui venait régulièrement vérifier qu'il allait bien. Non, il n’allait pas bien, et les seuls mots qu'il prononçait étaient destinés à des parant voulant l’adopter, des mots durs et blessants, c'est tout ce qui franchissait la barrière de ses lèvres jusqu'à cet instant où, d'un coup, sa langue se délia. « Dans un meilleur endroit que la chienne qui t'a vu naître. Tu vois, je suis sûr qu'elle t'a abandonné tellement ta face de débile profond lui a fait peur à la naissance, tandis que la mienne aurait fait n'importe quoi pour reste avec moi si elle était en vie. » Bien sûr, il ne se contenta pas de cela, il envoya un premier coup de poing, un seconds, des coups de genoux et il l’aurait sérieusement amoché si personne n'était venu le retenir. C’est là qu'il découvrit son côté violent qui lui faisait se sentir tout puissant, et comme le pouvoir est l'une des choses les plus attrayantes au monde, le gentil, timide et intelligent Noann commença à se la jouer racaille et à maltraiter les autres orphelins. Oui, il était toujours tout seul, mais au moins il était respecté, voir craint, quoi de plus grisant ?

Sorti à dix-huit ans de l'orphelinat de Linz, en Autriche, il partit direction Los Angeles. Ne méritait-il pas sa part du rêve américain ? Et puis surtout, c'était histoire de s'éloigner de la terre maudite qui l'avait vu naître. Il n'avait rien fait de bon, son père n'avait jamais été là, sa mère s'était tuée à la tâche pour lui et elle était décédée en rentrant précipitamment pour qu'il soit seul le moins longtemps possible. Tout était de sa faute. Il s'en voulait, parfois il en venait à se détester. Mais ça, c'était avant. Non, pas la publicité Krys, mais pour de vrai, avant il s'en voulait, parfois ne supportait même plus de se voir dans un miroir, mais désormais il avait compris qu'il aurait beau s’apitoyer toute sa vie, cela n'arrangerait rien. Pourquoi se gâcher la vie à regretter le passé, pourquoi gâcher le présent et le futur ? Noann Casey Ackermann, orphelin autrichien, cette image de lui n'était pas celle qu'il voulait garder et donner, il voulait que, où qu'elle soit, sa mère soit fière de lui.
« Y'a quoi après la mort Noann ? » Une indéchiffrable lueur passa dans le regard du jeune homme, mais il haussa simplement les épaules. « Je sais pas. Rien ? La vie après la mort, la réincarnation, le paradis ou l'enfer, le passeur ? Je suis jamais mort, je sais pas. » Et pourtant il y pensait souvent. Qu'y avait-il après la mort ? Où allait-on ? Où était sa mère ? S'il était question de Paradis ou d'Enfer, sans aucune hésitation elle était au Paradis. « Tu a peur de la mourir ? » Cela valait la peine d'u réfléchir. Il ne savait pas trop, oui et non. Non, car il n'avait peur de rien, qu'il n'aimait pas spécialement la vie et que, quoi qu'on fasse on y passe tous, c'est inévitable. Mais oui, la peur de l'inconnu...« Ton silence me dit que oui. » Son regard clair se durcit. « Non. » fit-il sèchement. Un peu trop. Un autre aspect de sa personnalité, il était du genre torturé et culpabilisé, mais pour parfaire le tableau il y avait son impulsivité et son besoin constant d’avoir raison et d'être considéré comme invincible. Il avait des failles, énormément, mais tout le monde porte un masque. Et, après un certain temps, impossible de le retirer. « Désolé. Je veux dire... Je sais pas, peut-être que ce n'est pas si affreux de mourir, ça peut être une libération. Et puis c'est la fin à laquelle nous sommes tous destinés, pourquoi redouter l'inévitable, autant l'accepter. » Et, parfois, il était extrêmement philosophe et logique.