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| NOANN&THEA † I don't need a hug. I need YOUR hug. | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: NOANN&THEA † I don't need a hug. I need YOUR hug. Dim 27 Oct 2013 - 17:30 | |
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Ça devait être un sale cauchemar duquel j’allais rapidement me réveiller. Ca ne pouvait pas être réel, ça ne pouvait pas se terminer comme cela et pourtant c’était bel et bien réel. Je ne rêvais pas, assise dans le sofa, le message de Jeff sous les yeux. Non, c’était bien réel. Matt était à l’hôpital, je ne sais où et je ne pouvais pas être à ses côtés. L’homme dont j’étais encore amoureuse malgré notre séparation était à l’hôpital et qui plus est dans le coma. Insomnie. Nuit blanche. Voilà à quoi se résumait ma nuit. Je n’avais pas cessé de penser à lui, d’espérer qu’il aille mieux, qu’il réponde enfin à mes messages sur son répondeur pour m’assurer qu’il allait bien, qu’il était en vie et qu’il reviendrait bientôt à Los Angeles. De longues heures passées à remuer dans tous les sens dans le lit, à faire les cent pas dans la maison, à pleurer de ne pas avoir de nouvelles. Pas une minute, je n’avais pas fermé l’œil une minute. Fatiguée le regard vague, les dernières nouvelles que je pus lire de Matt me faisaient à la fois plaisir et me brisaient le cœur. Amnésique. Sa réponse à mon message posté sur mon mur me faisait d’autant plus de mal. Il ne se rappelait rien. Pas notre histoire, pas mon visage ni mon prénom. Rien.. Il avait tout oublié. Tous nos souvenirs en couple, toutes nos soirées en amoureux, notre voyage à San Diego, tous les efforts que j’ai fais pour le sortir de la drogue. Il avait tout oublié, tout était perdu. Etant séparés je ne pourrais jamais recréer de nouveau souvenirs comme le disait Micah. Il ne me restait que ces souvenirs que je partageais désormais seule et dont j’espérais qu’il finisse par se souvenir de notre histoire si courte fut-elle. Coincée chez moi, préférant rester seule que de sortir ennuyer Nate par une nouvelle crise de larmes, je gardais le visage dans le vague. Mes traits un peu plus tirés encore, une mine encore plus triste sur le visage, je restais assise dans le sofa, les yeux rivés sur la baie vitrée. La nuit tombait déjà sur Los Angeles, le froid s’infiltrait dans la maison, repoussé par la chaleur qui se dégageait de la cheminée et des quelques buches qui y brulaient. Le cadran numérique du lecteur DVD indiquait presque 21 heures lorsqu’on frappa à la porte. Soupirant, j’avais pourtant dit à Nate que je préférais rester seule, mais je comprenais qu’il s’en fasse pour moi. Titubant de fatigue jusque la porte, je l’ouvris, avant de réajuster mon pull trop grand pour moi. Contrairement à ce que je pensais, ce n’était pas Nate qui venait à ma porte mais bien Noann. Vu sa mine, il semblait comme inquiet. « Salut, Noann..» lui dis-je en retenant de nouvelles larmes. Il n’était pas tactile et pourtant, il semblait comprendre que malgré ce que je pouvais dire, j’avais cruellement besoin d’une présence. Plaquant sa main dans le bas de mon dos, il m’attira vers lui pour m’enlacer sans doute pour me réconforter. Restant un moment silencieuse, je finis par briser le silence. « Je suis désolée, je n’ai pas cuisiné depuis hier. Je n’ai pas faim et je ne veux rien manger alors pour le coup, je ne pourrais pas faire rêver tes papilles.. »
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| | | | Sujet: Re: NOANN&THEA † I don't need a hug. I need YOUR hug. Dim 27 Oct 2013 - 19:05 | |
| Pas vraiment sûr de tout comprendre, Noann savait au moins une chose: Théa n’allait pas bien, pour ne pas dire très mal. Ils ne se connaissaient pas depuis tellement longtemps, et il était rare qu'il s'en fasse pour les autres -exception faite de Nate, mais c'était bien différent- mais le jeune homme s'était plus rapidement attaché à Théa qu'à la plupart des gens. De toutes manières, en règle générale, il envoyait bouler tout le monde du coup la question de l'attachement ne se posait pas, il n'avait personne à qui se lier. Tant mieux, en un sens, car cela lui évitait les déceptions. C'est d'ailleurs exactement la raison pour laquelle il évitait de ne serais-ce que s'intéresser aux autres. La déception, l'abandon. La désillusion. Se rendre compte que ce qu'on pensait est faux, que ce qu'on croyait savoir est erroné, que les sentiments ne sont pas les mêmes,... Il ne supportait pas cela. Il ne pourrait plus jamais vivre un abandon, se retrouver à nouveau face à la déception totale et le sentiment de vide que procure ce... rejet. Il avait toujours préféré éviter les situations et relations qui entraînent une certaine dépendance à l'autre, ou bien il y mettait un terme avant que tout ne devienne trop sérieux, qu'il s'attache trop et finisse par en souffrir. Perdre sa mère lui avait fait réaliser, premièrement, que la seule chose qui dure c'est soi-même, qu'on ne peut compter que sur soi, et ensuite qu'il n'aimait pas du tout la dépendance. Au fond, personne ne devait aimer cela. A ses yeux, cela rendait faible, un moyen de plus de t'attendre. Oui, il était également un peu paranoïaque, c'est vrai, mais il préférait être paranoïaque et seul plutôt que naïf et entouré de gens intéressés. Inquiet, ou du moins s'en faisant un peu, le jeune homme décida d'aller la voir, bien qu'elle semble vouloir demeurer seule. Il savait pertinemment que rien n'est plus mauvais que de garder tout pour soi et de ressasser encore et encore les choses qui nous font du mal. Il l'avait toujorus su, mais il n'avait jamais fait autrement. En même temps, il n'avait pas à grand monde à qui se confier. Si, des psychologues. Evidemment, l'assistante sociale . Mais il ne les connaissait pas, ne voulait pas les connaitre et encore moins qu'ils le connaissent. Il n'avait pas confiance. Et puis il avait entre huit et douze ans quand il avait besoin de parler, période incertaine où personne n'avait explicitement proposé son aide, ensuite il avait été en mesure de prendre ses responsabilités. Et d'extérioriser autrement douleur, chagrin et tout ce qui allait avec l'abandon et la perte d'un être cher. Mais son expérience l'avait peut-être blessé encore plus que la perte en elle-même, de ce fait il n'avait pas la moindre envie de voir cela se reproduire. Chez n'importe qui, oui, mais encore moins chez Théa, parce qu'il avait pris le temps de la connaître -du moins un peu- et pouvait désormais dire qu'il l'aimait bien. Disons qu'ils étaient amis. A peu près. Laissant ses trois toutous seuls pour la soirée -et surement pour la nuit entière- il frappa sans prévenir de son arrivée à la porte de Théa. S'il lui avait demandé son avis, elle aurait refusé malgré son flagrant besoin de compagnie. « Salut... » Non, elle n'avait pas l'ai bien. L'attirant machinalement à lui, comme un réflexe naturel face à la peine qu'il lisait dans ses yeux, il l'enlaça, à nouveau sans lui demander son avis. Sa réflexion lui tira un vague sourire alors qu'il la gardait toujorus serrée contre lui. En y repensant, cela fait un moment qu'il n'avait plus enlacé personne. Et c'était la première fois que cela arrivait avec Théa. « T'as pas à t'excuser. Et puis, pour le coup, c'est moi qui m'impose alors... » Et il lui avait amené des chocolat.Bah oui, la dernière fois il lui avait dévalisé son réfrigérateur et mangé presque tous ses chocolat, du coup... Et puis c'est bon pour le moral. Bien qu'il soit clair que cela n'arrangerait rien. La relâchant enfin, il pénétra réellement dans l'appartement, et lui tendit la boite de chocolats sans trop savoir quoi dire. Il était venu voir si elle allait bien, mais il ne s'y était jamais très bien pris pour réconforter les autres. En fait, les relations humaines c'était pas ça... « Je suis désolé pour ton... ami. » Cherchant un peu ses mots car il ne savait pas vraiment comment le qualifier, sachant qu'ils avaient été ensemble, que c'était fini, que ceci cela -il n'avait jamais compris grand chose à l'amour, personnellement il n'était pas certain d'avoir jamais aimé-il s'était finalement fixé sur ami, bien que cela ne corresponde peut-être pas à merveille. Peu importait, il n'était pas vraiment là pour débattre de la qualification de son ex. Juste pour la réconforter. « Je m’inquiétais un peu pour toi alors même si t'avais envie de voir personne je viens t'embêter. » se justifia-t-il en tentant un petit sourire, qui disparu vite de son visage. |
| | | | Sujet: Re: NOANN&THEA † I don't need a hug. I need YOUR hug. Lun 28 Oct 2013 - 1:14 | |
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Rester seule. Pleurer. Oublier à mon tour. Pour cela, les bouteilles d’alcool dans l’appartement pourrait suffire cependant je ne voulais plus retomber dans l’alcool alors que Matt s’était battu pour que j’en sorte tout comme je m’étais battue pour qu’il sorte de la drogue. Boire pour oublier mon chagrin ? J’en mourrais d’envie, mais pour Matt il était hors de question que je picole furieusement de cette façon. Il n’était pas mort, rien n’était définitif, néanmoins j’appréhendais les jours à venir. Les souvenirs qu’il garderait de moi. Les bons comme les mauvais. On ne va pas se leurrer, notre vie amoureuse n’avait pas toujours été toute rose, cependant notre amour lui était sincère. Jusqu’à ce qu’il ne décide de me rendre ma liberté et de récupérer la sienne, préférant rester seul. Depuis que nous étions en couple, je détestais le voir en moto. Il pouvait parfois rouler beaucoup trop vite pour ressentir un peu plus d’adrénaline, mettant parfois sa vie en danger sans réellement en prendre conscience. Cette fois ce n’était pas une moto mais une stupide bagarre entre mecs qui avait dégénérer, assez pour envoyer Matt au tapis alors qu’il n’était pas un petit poids lui-même. Ce mec devait être plutôt une brute qu’autre chose mais une chose était sure, il allait le payer. Il le payerait très cher même ! Préférant la solitude à la présence d’un tiers me voyant pleurer toute la soirée j’avais décliné les propositions de mes amis, prétextant que je me sentais bien, que ça allait, alors que la réalité était aussi différente que difficile à accepter. L’évidence était là. Je me voilais la face. Une fois de plus.. La sonnette résonnant dans toute la pièce, j’hésitais un moment avant d’aller ouvrir, d’abord pour ravaler mes larmes, mais aussi pour faire bonne figure. Je m’attendais plus à Nate, têtu sur les bords prêt à passer la nuit avec moi, au dépend des autres qu’à Noann que je ne connaissais que depuis peu et sans doute de façons très imprécise et superficielle. Néanmoins c’était bien lui, debout sous un temps de chien venu juste pour être sûr que tout allait bien. Glissant dans ses bras sans rechigner au contraire, cela me faisait du bien d’être dans les bras d’un homme, autre que Matt qui me témoignait un rien d’affection. « Tu t’imposes ? J’en déduis que je ne passerai pas la nuit seule ? » demandais-je en esquissant un léger sourire fatigué. Laissant entrer Noann, je ferma la porte derrière lui avant de lui faire à nouveau face, surprise lorsqu’il me tendit une boite de chocolats, qui plus est mes préférés. « Je te remercie Noann.. Et merci pour les chocolats, t’étais pas obligés. Mais bonne pioche. Ce sont mes préférés. » lui répondis-je en l’invitant à s’installer dans le salon. Nous étions donc destinés à passer la nuit ensemble alors autant s’installer. « J’ai à ce point l’air d’être au bord de la mort ? » demandais-je en haussant les sourcils. Il faut dire que mes posts sur Facebook étaient plutôt équivoques et traduisaient largement mon malaise et ma tristesse. « Mais c’est gentil de t’inquiéter pour moi. Il me faut juste un peu de temps. Cela dit tu ne me déranges pas du tout. Ca me fait plaisir que tu sois venu. Tu peux dévaliser mon frigo il est de nouveau plein, je n’y ai pas touché » lui dis-je en riant légèrement en référence à notre dernière soirée pendant laquelle mon frigo avait été littéralement vidé. Le sachant amateur de bière, je lui en sortis une bien fraiche et la décapsula avant de la lui tendre. « J’ai mis des bières au frais, exprès pour toi. C’est mignon, non ? » lui dis-je en souriant. « Tu sais, tu n’es pas obligé de rester cette nuit. Ça me fait vraiment plaisir que tu sois là et ça me touche. Mais j’ai pas envie d’être un boulet, et j’ai pas vraiment envie que tu subisses mes crises de larmes mêlées à la fatigue et aux maux de têtes. Tu mérites une meilleure nuit que de devoir veiller sur une demi-inconnue. » dis-je en lui souriant, face à lui.
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| | | | Sujet: Re: NOANN&THEA † I don't need a hug. I need YOUR hug. Lun 28 Oct 2013 - 18:59 | |
| La pluie ne dérangeait pas le moins du monde Noann, au contraire d'ailleurs. Il préférait de loin la pluie au soleil brûlant ne lui rappelant que trop les incendies qu'il voyait à longueur de journée. Il n'avait pas besoin de cela pour s'en souvenir, certes, mais disons que la mémoire était plus vive lorsque les conditions y étaient. Parvenu en très peu de temps devant chez Théa, il hésita encore à frapper. Mais une chose le décida: l’expérience. Tout revenait souvent à lui, c'est vrai, mais peut-être parce qu'autrement il n'aurait jamais rien fait ? S'il n'avait pas vécu des événements éprouvants dans le passé (et un peu dans le présent) jamais il n'aurait décidé ainsi d'imposer sa présence à la jeune femme. Non, il se serrait dit qu’elle serrait mieux seule, comme elle le prétendait. Sonnant donc à sa porte, il la prit dans ses bras lorsqu’elle lui ouvrit, sa question-déduction lui tirant un sourire. « Élémentaire mon cher Watson. » Cela ne serrait pas la première fois, et aujourd'hui disons qu'il y avait une raison plus que suffisante pour qu'il reste. « Ça me fait plaisir. Super, pour une fois je tombe bien... » Et oui, non seulement il n'était pas doué pour réconforter, aimer ou être simplement ami, mais en plus les cadeaux et lui cela faisait deux. S’installant aux côtés de Théa dans le canapé, il haussa les épaules. « Non. J'aime pas te savoir triste, c'est tout... » A vrai dire il n'aimait voir personne triste, bien qu'il donne plutôt l'impression de se ficher totalement du monde et de ce qui pouvait arriver aux autres. Faux. Totalement faux, même. Déjà, expliquez-moi ce que quelqu'un qui se fout vraiment du sort de l'humanité deviendrait pompier ? Une carapace, rien de plus. Plus qu'une technique de défense c'était un mécanisme naturel parant toute possible cause de souffrance. Aussi simple que cela, il ne voulait pas souffrir. Un peu comme tout le monde vous allez me dire, et vous allez aussi penser que c'est une mesure plutôt extrême que de se couper ainsi du monde, cela devient peut-être même égoïste à vos yeux. Mais il avait déjà suffisamment mal à son goût. Tous les jours. Toutes les heures. Minutes. Non, pour tout dire c'était à chaque seconde de sa vie. Etant donné qu'il ne pouvait faire autrement que vivre avec cela, il le faisait, il supportait son fardeau. Seul, comme il avait prit l'habitude de le faire. Peut-être cela l'aurait-il soulagé de s'exprimer un peu, mais il n'était pas du tout décidé à le faire. « Merci, mais je crois que je vais te laisser des vivres, au cas où tu serais prise d'une faim subite au milieu de la nuit. » Sait-on jamais ! C'était d'ailleurs à espérer, se laisser mourir de faim n'était pas l'idée du siècle. De chagrin non plus, c'est pourquoi il était là. La suivant du regard, il la remercia lorsqu’elle lui tendit une bière. « Très » sourit-il vaguement en portant la bière à ses lèvres. Il prit son temps avant de répondre, haussant à nouveau les épaules. « Maintenant que je sais que j'ai ton frigo et des bières à disposition, ne t'attends pas à me voir m'en aller. Et puis... » Il se leva et s'avança dans la pièce, tournant volontairement le dos à Théa en faisant mine de s'intéresser à la pièce qu'il avait déjà vue et revue, la connaissant désormais presque par coeur malgré ses rares visites. Il poursuivit, toujours sans la regarder. « ... on peut dire ce qu'on veut, on a toujours besoin de quelqu'un. » Soudainement captivé par les flammes dansant dans l'âtre, il ne daigna pas se retourner, excepté à la fin de sa phrase. Là, il lui adressa un vague sourire, détonnant avec ses paroles sérieuses exprimant explicitement -ou à peu près- du vécu. Il avait la prétention de croire que, en effet, il était plutôt qualifié pour savoir de quoi une âme en peine à besoin. |
| | | | Sujet: Re: NOANN&THEA † I don't need a hug. I need YOUR hug. Lun 28 Oct 2013 - 23:22 | |
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Une présence. J’avais beau dire et répéter que je me débrouillais bien seule et que je n’avais besoin de personne, mon cœur lui disait tout le contraire et contredisait tout ce que je pouvais dire. J’avais mal, bien sûr que j’avais mal, que cette solitude me pesait et que la présence de quelqu’un à mes côtés m’aurait fait du bien. C’était une évidence même si je tentais de montrer le contraire. Noann pouvait être un véritable casse pied, mais il avait raison pour une fois ... on peut dire ce qu'on veut, on a toujours besoin de quelqu'un. Malgré son air je-m’en-foutiste et un peu lourd sur les bords, le jeune homme était en réalité un homme doux et sensible, probablement caché sous une dure carapace qu’il s’était forgé par ses expériences passées. Nous n’en avions pas tout à fait parlé tous les deux, mais Nate m’avait fait un topo sur sa vie qui m’avait presque fait du mal pour lui. Noann avait tout sauf une vie facile et ses paroles devaient probablement être très vraies. Au fond, j’avais beau refuser de l’aide, sa présence tombait à pic et peu importe si je pleurais ce soir. Il était là pour moi. Il était venu, juste pour moi. Parce que me voir triste le touchait à son tour. « Un nounours pour la nuit.. T’es un ange, Noann » lâchais-je en référence à notre dernière nuit. Loin d’être tactile, il s’était rapidement rendu à l’évidence qu’à mes côtés, il serait forcé d’accepter les câlins, moi qui me réveillais très rarement seule dans mon coin. Cette nuit-là encore, je l’avais collé et malgré ses petites remarques au petit matin, je savais que cette étreinte nocturne lui avait aussi fait du bien, contrairement à ce qu’il pouvait dire ou montrer. « Même un paquet de caramel m’aurait fait plaisir, je suis une sale gourmande.. Mais une fois encore, ne t’amuse pas à passer au magasin pour acheter un paquet de chocolat à chaque fois que tu viendras me voir. De un tu vas te ruiner, de deux tu vas me faire grossir et de trois, tu seras obligé de me faire perdre mes kilos. Je te passe les détails du comment perdre mes kilos » ajoutais-je en riant légèrement. Il y’avait diverses façons de perdre du poids. Régime, sport, sexe .. ? Dernièrement, c’était plutôt pour le sport que j’optais bien qu’avec Matt, le sexe primait. Peut-être qu’avec Noann aussi en fin de compte ? « Me voir triste ? Parce que ça te touche de voir une demi-inconnue pleurer ? » demandais-je en esquissant un sourire léger mais sincère. « J’ose espérer que tu tiens un tantinet à moi pour t’inquiéter à ce point pour ma santé mentale alors ? Je te rassure tout de suite, j’ai toujours été un peu borderline, dépendante et schizophrène sur les bords .. Oui, je suis pas toute seule dans ma tête mais à nous deux on se complète. » lâchais-je avec ironie pour me détendre un peu et détendre l’atmosphère pensante de ce soir. « Oh je ne suis pas prête d’avaler quoi que ce soit, crois-moi. Ou peut-être un chocolat. » dis-je en haussant finalement les épaules. « Qui te dis que j’ai envie de te voir partir ? J’attendais peut-être ta venue pour te séquestrer .. » Souriant légèrement, je le regarda se lever avec sa bière, les yeux rivés sur le feu illuminant la pièce et réchauffant nos corps. Ses paroles me firent bizarre, au fond je me demandais bien qui de nous deux avait le plus besoin d’une présence. Pour venir de lui-même en pleine nuit, il devait en avoir besoin lui aussi. Le rejoignant doucement les bras croisés sur ma poitrine, je le regarda dans les yeux lorsqu’il me fit face. « T’as pas l’air d’être dans ton assiette.. Alors ma question existentielle est la suivante.. Qui de nous deux a le plus besoin d’une présence, hein ? » demandais-je sans le quitter des yeux. Glissant légèrement ma main sur sa joue, j’esquissa un demi-sourire. « Tu es venu pour t’assurer que j’allais bien ou pour avoir une présence pour te sentir mieux, toi ? » ajoutais-je avant de laisser glisser ma main dans son dos. « Allez c’est bon.. Je vais te faire à manger, ça va te remonter le moral tien. Et le miens aussi par ailleurs ».
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| | | | Sujet: Re: NOANN&THEA † I don't need a hug. I need YOUR hug. Mar 29 Oct 2013 - 20:51 | |
| Sa réponse lui tira un sourire, vague et incertain. C'était la première fois qu'il entendait cela. Du moins, depuis longtemps. Car sa mère le lui avait sans doute déjà dit. Sans doute, mais il ne pouvait en être certain. Au fil du temps, c'est comme si les souvenirs de sa mère s’estompaient. Cela le révoltait, il ne supportait pas l'idée de la perdre de cette manière également. Mais il avait beau tout tenter pour conserver ne serais-ce que des bribes de souvenirs, même les traits de son visage ne lui apparaissaient plus très clairement... « Ça on ne me le dit pas souvent. » Tu m'étonnes. Noann, un ange ? Mais bien sûr, allez dire ça à l'orphelinat de Linz pour voir. On vous rira au nez. Il l'avait été, un très gentil petit garçon, malgré son mutisme -et quand on ne tentait pas de le faire adopter-, mais cela avait vite changé. « Qu'est-ce qui te dit que je reviendrais te voir après ? Si ça se trouve je viens observer ton intérieur pour la deuxième fois et à la troisième je te cambriole puis je quitte Los Angeles. » Quant à la suite... Cela lui tira un sourire. « Pour ce qui est de te faire perdre des kilos... » Il fit mine d'être intéressé par l'une des façons de perdre du poids, se mordant la lèvre en la regardant de haut en bas. Bluff je vous rassure. Il sourit tout à fait normalement comme si de rien n'était suite à cela. Il secoua doucement la tête à sa question. « Premièrement je ne te considère plus comme une inconnue, pas même à moitié. Et puis ça ne me touche pas, c'est... je sais pas trop, mais j'aime pas te savoir triste, voilà. » Comment voulez-vous expliquer ce qui n'est pas clair pour vous-même ? « Borderline, dépendante et schizophrène ? Ou se complète, je suis paranoïaque. Et puis totalement anti social mais tu l'avais remarqué. » C'était sérieux, du moins pour lui. Dépendant, il n'en doutait pas vraiment pour tout dire. Et lui était réellement paranoïaque, ainsi que plutôt anti-social depuis la mort de sa mère. Infréquentable ce garçon ! Et pourtant... Il se mordit l'intérieur de la joue pour ne pas rire, se contentant du genre de sourire que l'on esquisse lorsqu'on se retient fortement d'éclater de rire. « Tu te crois capable de me séquestrer ? Je ne voudrais pas te paraître sur de moi mais je doute un peu de ta force. » Excepté si elle comptait l'empoisonner... Il était prévenu. Se levant, des souvenirs peu agréables et joyeux lui revinrent en mémoire alors qu'il affirmait avec l'assurance que confère l'expérience que nous avons tous et toujours besoin de quelqu'un. Entendant approcher Théa, il lui fit face, penchant légèrement la tête sur le côté à s question avant de tenter un très léger sourire. « Non... Moi je vais très bien, je vais toujours bien. » Menteur. « Le fait est qu'on à tous besoin de quelqu'un. Tous sauf moi. » C'est ainsi qu'il voyait les choses, il n'avait besoin de personne, il n'avait quasiment jamais eu personne sur qui compter et ce n'était pas près de changer. « Comme je te l'ai dit, je suis là pour toi... » souffla-t-il, à présent vraiment proche de Thé, étonné des gestes qu'elle avait envers lui alors qu'elle se pensait apparemment presque inconnue. Il savait pertinemment que, grâce ou à cause de Nate, elle avait un bon résumé de ce qu'il avait vécu depuis sa tendre enfance, elle devait voir pitié, comme la plupart des gens. C'est l'une des raisons qui l'avaient poussé à quitter l'Autriche, la pitié. Tout le monde savait là-bas, et il ne lisait que cela dans les yeux des autres: la pitié. Pour une pauvre gamin orphelin. Il ne voulait pas qu'on le voit ainsi. Ne répondant pas à ses paroles, sur un coup de tête, sans préméditation aucune, sans qu'on i pu s'y attendre une seule seconde, Noann déposa doucement ses lèvres contre celles de Théa. Un baiser bref. Un tout petit baiser volé. |
| | | | Sujet: Re: NOANN&THEA † I don't need a hug. I need YOUR hug. Mer 30 Oct 2013 - 0:50 | |
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C’est fou comme on peut s’attacher à des gens avec une rapidité folle. Des inconnus qui nous rappellent une partie de nous, des personnes qui nous rappellent une histoire qui nous a blessés ou au contraire nous a fait du bien. Ma relation avec Noann était sans doute extrêmement récente, mais au fond, je savais qu’on se complétait sur bien des domaines. Noann était en quelque sorte mon âme sœur, le jumeau qu’il me manquait dans ma vie, une sorte d’ange gardien tombé du ciel ou que le destin à mis sur mon chemin forçant notre rencontre. Pour le coup, Nate était doué. Choisir un meilleur ami, exactement comme sa meilleure amie.. Il devait avoir ses propres critères de sélection et pour le coup, on y correspondait tous les deux. Au fond, je m’en voulais un peu de lui avoir dis que c’était un ange. Connaissant vaguement son passé, je me doutais que sa mère devait régulièrement lui dire ce genre de chose et le fait de la perdre et de ne plus jamais pouvoir lui dire qu’il l’aime ou l’entendre dire à quel point elle était fière de lui, devait le blesser profondément. L’absence d’une personne pouvait faire souffrir bien plus que des mots crachés au visage de son ennemi. « Je te le répéterai aussi souvent qu’il le faudra pour que tu l’imprimes là haut » dis-je en pointant le bout de mon index sur son front, placé bien plus haut que moi. Je n’étais pas une femme très grande, mon petit mètre soixante-huit ne faisait pas vraiment le poids face au mètre nonante et un de Noann. Par chance, j’étais habituée à fréquenter des hommes plus grands que moi et c’était bien ce qu’il me plaisait. Pouvoir recevoir un baiser sur le front, devoir me hisser sur la pointe des pieds pour atteindre ses lèvres et espérer pouvoir lui voler un baiser. « Oh ! Si tu cambrioles mon appartement, embarque moi avec alors .. Je ferai le sac à patate, promis, je ne ferai aucun efforts pour te résister c’est promis ! » lâchais-je ensuite, souriant largement à ces paroles. Son regard lorsqu’on abordait le sujet des différentes sortes de régime, en disait long. Je ne savais pas s’il rigolait ou non mais une chose est sure, l’idée ne me déplairait pas en soit. Peut-être juste une fois, une seule fois qui me permettrait d’oublier Matt, de passer à autre chose. Pourquoi pas avec Noann si tout fonctionnait entre nous ?! Faisant mine d’être outrée je lui jeta un coup dans l’épaule. Vu ma force incomparable face à la sienne, il ne décolla même pas du sol comparé à moi qui recula d’un bon mètre, déstabilisée par le coup qu’il me rendit. « Si tu ne me considères plus comme une inconnue, tu me considères comme quoi dans ce cas ? » demandais-je curieusement. « Ben écoute, c’est pas pour rien qu’on s’entend à merveilles hein. C’est un coup du destin. Ou bien Nate choisit vraiment ses meilleurs amis parmi les plus dérangés de la ville ! » ajoutais-je en riant légèrement. Finalement levé sa bière à la main, le regard plongé dans les flammes qui illuminaient la pièce sombre, je le rejoignis, lui souriant à nouveau lorsque mon regard croisa le sien. Je n’avais jamais réellement preté attention à son regard. Un regard bleu clair, d’une intensité folle, je n’avais jamais vu des yeux si profonds. S’il ne cherchait pas à fuir mon regard, j’aurais probablement pu lire en lui comme dans un livre ouvert, ses yeux étant parfaitement clairs. « N’essaie pas de me mentir Noann.. C’est pas parce que je te connais depuis peu que je passe à coté de mensonges pareils. On a toujours un coup de mou un jour ou un autre. Alors ne me sors pas que tu n’ais jamais besoin de personne. Je sais que c’est faux. T’es comme moi, sauf que moi j’accepte quand j’ai tort. Toi beaucoup moins » lui dis-je en souriant. « Bon, admettons. Tu es venu pour moi. Mais ca ne m’empêche pas de m’occuper de toi en échange. Chacun son tour, tu me soignes, je te soigne. A nous deux on est invincibles héhé. » lui souriais-je largement. « Tu préfères garder le sil.. » Coupée par son baiser. Un baiser surprenant, volé, qu’on n’avait jamais fait auparavant. Habituellement, je faisais le premier pas, femme tactile, constamment à la recherche d’un contact même minime. Et cette fois c’était Noann qui me prenait de court, qui me surprenait par ce baiser que je n’attendais pas ou plutôt pas de suite, et pourtant.. Bref mais pourtant loin d’être dénué de tout sens, il fut extrêmement court, juste le temps de poser ses lèvres contre les miennes, de gouter au gout du baiser et d’y mettre fin aussi rapidement qu’il fut donné. Sans voix, surprise. « Ow.. » lâchais-je soudainement avant de replonger les yeux dans les siens. Rapidement, brusquement, en un bond, je me retrouvais pendue à son cou, glissant mes lèvres contre les siennes à nouveau. Un baiser beaucoup plus long, beaucoup plus chargé en émotion, beaucoup plus passionné. Quittant soudainement le sol, je compris rapidement qu’il m’avait soulevée du sol, pas bien difficile avec un poids si léger et une si petite taille. Eclatant finalement de rire, on s’écrasa littéralement dans mon lit dont il connaissait le chemin par cœur à force d’y passer la nuit à mes côtés juste pour me remonter le moral. « Aw, mais tu m’écrases oh ! » lâchais-je morte de rire presqu’autant que lui sans daigner lui laisser le temps de répondre lui volant un nouveau baiser. Il m’avait cherché, il m’avait trouvée.
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| | | | Sujet: Re: NOANN&THEA † I don't need a hug. I need YOUR hug. Jeu 31 Oct 2013 - 21:35 | |
| Son regard clair posé sur Théa à ses paroles, un nouveau sourire étira brièvement les lèvres de Noann. Il sourit légèrement, mais tout en sachant pertinemment qu’elle ne le ferait pas. Ou en tentant de s'en persuader. Si elle le faisait -ce qu'il remettait vraiment en doute- c'était très gentil et tout ce que vous voulez mais inutile. Ce n'est pas parce qu'on lui disait des choses aussi gentilles soient-elles qu'il allait subitement se sentir mieux. Cela ne se faisait pas en un claquement de doigts. Cela pouvait sans doute aider, un peu, mais il ne voyait pas les choses ainsi. Sa réponse au sujet d'un potentiel cambriolage lui fit oublier ce qu'ils disaient juste avant, le faisant sourire sincèrement et bien plus largement. « Et pourquoi je m'encombrerais de toi dis moi ? » La gentillesse incarnée je vous dis ! Un véritable angelot... Ou pas. Evidemment, il ne faisait que plaisanter sur le sujet du fameux régime. Il ne se doutait pas qu'ils le feraient ce fameux régime, et plus vite qu'il ne le pensait d'ailleurs. Ne bougeant pas d'un poil lorsqu'elle le poussa, elle recula d'un bon mètre lorsqu'il la repoussa. Doucement pourtant. Sa question lui fit hausser doucement les épaules alors que, comme à chaque fois qu'il réfléchissait et sans même s'en rendre compte, il levait les yeux en passant une main dans ses cheveux. « Je ne sais pas trop encore. » Ce qui ne voulait absolument rien dire, si ? Non. Peu importait, pour lui c'était clair. A peu près. En fait pas du tout, il ne savait pas, vraiment pas, mais il ne se posait pas la question et cela ne lui posait pas de problème. Ils serraient bien fixés un jour. Plus vite qu'ils ne le pensaient, même. « Il a besoin de savoir qu'il y a pire que lui c'est tout... » sourit-il au sujet de Nate. Très juste, il y avait bien pire que lui. Du genre Noann quoi. Etre à moitié psychopathe ne le dérangeait pas, enfin plutôt considéré comme un psychopathe. Paranoïaque je vous l'accorde volontiers, et sur bien des sujets, de quoi faire carrément peur, mais pas psychopathe. Anti-social oui, un peu, depuis la perte de sa mère et durant des années il l'avait été, mais il avait trouvé l'amour et cela avait changé. Bien qu'il soit resté quelque peu, et encore trop, distant, ce qui était venu à bout de son couple. Encore une raison pour sa froideur et son besoin de se sentir protégé de la souffrance de la perte en ne s'attachant pas. Enfin... Fuyant le regard de la jeune femme pour ne pas qu'elle lise en lui comme dans un livre ouvert. Il avait beau tout faire pour se dissimuler aux yeux des autres, les siens le trahissaient toujours. Elle avait raison. Il détestait avoir tort. Il n'avouait jamais ses torts. D'ailleurs c'est l'une des raisons pour lesquelles la cohabitation ou même la simple entente avec lui était une véritable épreuve. Lorsqu'elle lui dit qu'elle allait le soigner en retour, un vague sourire étira ses lèvres et il secoua la tête. « Tu peux toujours essayer. » admit-il tout de même, plus pour lui faire plaisir qu'autre chose, avant de l'embrasser, soudainement. Inattendu, c'est clair. Un baiser bien trop bref, et il en aurait bien redemandé s'il n'avait pas craint qu’elle le repousse, cette fois. Mais bien au contraire, c'est elle qui, se pendant presque à son cou, l'embrassa à son tour. La soulevant du sol comme si elle n'avait rien pesé, ce qui était d'ailleurs à peu près le cas, Noann rejoignit sa chambre sans avoir vraiment à regarder le chemin, presque habitué désormais, et là ils s'écrasèrent sur le lit. Niveau délicatesse c'était loupé. Mais ils étaient totalement hilares. « Plains-toi encore et je m'en vais... » souffla-t-il, ayant à peine le temps de répondre avant qu'elle ne l'embrasse à nouveau. Il l'avait un peu cherché c'est vrai, mais pour quelqu'un qui avait tant de mal à se remettre de sa rupture elle semblait soudain être plutôt bien. |
| | | | Sujet: Re: NOANN&THEA † I don't need a hug. I need YOUR hug. Ven 1 Nov 2013 - 13:59 | |
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En fin de compte Noann était arrivé au bon moment. Précédemment entrain de pleurer, tous mes espoirs et mes rêves réduits à néant, l’arrivée du jeune homme avait tout changé. Il était parvenu à dessiner sur mes lèvres un sourire que je n’avais pas porté depuis quelques jours déjà, comme quoi il était sans doute asocial mais il y’avait tout de même des personnes de qui il s’attachait assez rapidement et pour lesquelles il était un véritable cadeau du ciel. Notre discussion au début sérieuse virait désormais en une discussion pour le moins inattendue mais qui me tirait quelques rires tout de même. En fait, la solitude ce n’était pas mon truc, ça ne l’avait jamais vraiment été. Toute petite déjà, j’avais réclamé longuement un petit frère qui m’avait été lâchement arraché par le destin par la suite, adolescente, je voulais à tout prix m’entourer de copines allant même jusqu’à m’excuser pour des disputes dans lesquelles j’étais toujours innocente. A l’époque je préférais encore me rabaisser moi-même plutôt que de perdre mes amies que finalement j’avais quand même perdues avec le temps. Jeune femme désormais, je n’ai pas vraiment changé. Par amour, j’avais accepté des choses que je m’étais jurée de repousser, j’avais fais de vains efforts puisque rien n’avait tenu. Peut-être qu’au fond, j’étais constituée pour vivre seule. Surement qu’au fond, le caractère que je m’efforçais de me forger, pour me protéger d’une nouvelle souffrance – venait de là. « Peut-être parce que tu m’aimes trop pour me laisser seule et sans défense dans mon petit appartement vide et dénudé de tout meuble ? » lui répondis-je en faisant mine de réfléchir. La réflexion ? Pas mon truc. En général j’agissais sur des coups de têtes, que je regrettais par la suite – ou pas. « Vu comme ça c’est pas con.. Ca ressemble bien à Nate ça. » lui dis-je en souriant de nouveau, un sourire qui ne coïncidait pas réellement avec l’humeur que j’avais quelques minutes auparavant encore. Essayer de le soigner tout comme il pansait ses blessures ? Sans aucuns soucis. Je pouvais lui prouver par A + B que j’étais capable d’être le remède qui calmerait ses souffrances. Cela marche dans les deux sens. Toujours sous le choc, abasourdie par ce baiser inattendu, ce baiser que je lui avais rendu, comme si embrasser un homme me manquait, comme si me sentir aimée ne serait-ce qu’un quart de seconde me manquait.. En fait, c’était peut-être le cas, au fond.. Accrochée à son cou, je le laissa me guider, morte de rire jusque ma chambre avant qu’on ne s’écrase dans mon lit, son poids écrasant le mien. « il faudrait déjà que tu en sois capable et que tu arrives à te décrocher de moi. Il ne fallait pas m’embrasser mon coco ! » lâchais-je en riant avant de le ré-embrasser. N’ayant pas réellement pris le temps d’allumer la lumière de la chambre, seule les flammes du salon illuminaient une partie de la chambre, la porte ayant resté entre ouverte derrière nous. Seuls au monde dans mon appartement, la nuit nous appartenait. Et après un baiser pareil, les choses ne pouvaient tourner que d’une seule façon.. Un câlin qui me manquait beaucoup. Glissant mes mains glacées sous son haut, je le sentis frémir à mon contact. Était-ce mes mains froide ou juste ma main parcourant son dos sous son haut ? Je n’en savais rien mais ses baisers plus francs m’indiquaient la réponse. Les lèvres, le cou, la clavicule. Je n’avais plus aucun doute vu ses baisers. Me laissant faire avec un certains plaisir retrouvé, je continuais à mon tour mes caresses. Dénudé le premier, c’était à son tour de m’oter mes vêtements, faisant prèsqu’un regard coquin en regardant mes sous-vêtements. Célibataire, mais toujours sexy. Rapidement otés, on se retrouvait déjà nus, toujours aussi hilare l’un et l’autre. La seule façon de nous calmer : Un nouveau baiser, de plus en plus passionné. L’horloge affichant quatre heure du matin, nous nous étions largement amusés tous les deux, si bien que j’en tombais de sommeil. Pour la première fois depuis des jours j’allais enfin pouvoir dormir un peu. Toujours aussi nue, collée à lui, je m’endormis lourdement le visage dans son cou. Réveillée la première le lendemain relativement tard, je me rhabilla sans bruit, partant vers ma cuisine préparer le diner. Le petit déjeuné était déjà dépassé..
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| | | | Sujet: Re: NOANN&THEA † I don't need a hug. I need YOUR hug. Ven 1 Nov 2013 - 18:51 | |
| Ce baiser était totalement inattendu, autant pour Noann qui l'avait pourtant volé à Théa que pour elle. Il avait fait le premier pas, ce qui ne rendait pourtant pas la chose plus évidente à ses yeux. Déjà, cela faisait deux ans, un peu plus mais cela faisait bien longtemps que les dates et laps de temps exacts ne l'intéressaient plus, qu'il n'avait plus eu la folle envie d'embrasser quelqu'un. Plus de deux ans avaient passé depuis qu'il avait, à contre coeur, mit fin à la seule véritable histoire qu'il ait jamais eue. Il l'avait fait pour ne pas qu'elle le fasse, histoire de garder intacte sa dignité en ne se faisant pas jeté comme s'il n'avait rien été. Il savait que cela ne se serrait pas passé ainsi, qu'avec elle ils en auraient parlé un long moment et qu'aujourd'hui encore ils seraient surement bon amis. Mais c'était trop difficile. C'aurait été bien trop difficile pour lui, cette distance tout en étant proches, non. Avec lui, c'était tout ou rien. Alors il l'avait quittée, avec douceur mais fermeté ce qui avait été des plus difficile à combiner, et il était parti sans se retourner, avec des remords pesant tellement lourd que s'il s'était retourné ne serais-ce qu'une fois il aurait craqué. Mais ils étaient trop semblables pour s'entendre, leurs caractères tous deux bien trop explosifs pour cohabiter sans faire de dégâts. Peu importait aujourd'hui, parce que bien qu'il n'ait rien oublié, il avait tourné la page. La preuve était là. Portant Théa et son poids plume jusqu'à son lit, il bascula dessus, Théa devant lui qu'il écrasa un tout tout petit peu. Elle trouva tout de même le moyen de s'en plaindre, mais tout à leur hilarité le jeune homme mit un moment à pouvoir répondre. Surtout qu'elle ne lâchait plus ses lèvres désormais. « Il ne fallait pas ? Dommage je ne regrettes rien. » Bonne réponse mon Noann, n'est-ce pas ? Quoi, s'il lui avait dit que si il voulait absolument partir ç'aurait un peu tout gâché réfléchissez. De plus, ç’aurait été totalement faux. Il était très bien où il était. Et en bonne compagnie. Pour le reste de la nuit. Lorsqu'elle passa sa main sous son t-shirt, le jeune homme frissonna. Pour deux raisons évidentes. Enfin, la seconde moins évidente: elle était gelée. Mais cela ne tarderait pas à changer... Glissant à son tour ses mains sous le haut de Théa, il le lui retira sans cesser de l'embrasser, toujours avec plus de fièvre, descendant dans son cou, embrassant sa clavicule avant de retrouver ses lèvres. Il n'était venu que pour la consoler un peu, et voilà où cela les menait... Dénudé le premier, comme quoi il avait beau l'avoir embrassé en premier c'était elle la plus empressée, il s’attela à ôter son pantalon à la jeune femme. Il eut un sourire indéchiffrable à la découverte de ses sous-vêtements, comme si elle s'attendait malgré tout à ce genre fin de soirée. Pas forcément avec lui, c’est sûr, mis cela il n'y pensait pas. Il ne pensait pas à grand chose à ce moment précis il faut dire... Tout deux délestés de leurs vêtements, ils continuaient de rire. Un nouveau baiser, d'autres et la soirée, ou plutôt la nuit, commençait pour de bon. Endormi à plus de quatre heures du matin, après avoir longuement contemplé Théa endormie rapidement, le visage enfoui dans son cou et toujours collée à lui. Un bras passé autour d'elle et l'autre sous sa propre tête il finit par s'endormir. Tout comme la dernière fois qu'il avait passé la nuit là, mais en toute amitié évidemment et donc habillé, Noann dormit plus tard qu'elle et fut réveillé par le fumet dégagé par la délicieuse cuisine de Théa. Prenant un moment pour se réveiller totalement, il bailla lourdement et jeta un coup d'oeil à l'horloge. Ils avaient de loin dépassé le petit déjeuner. Se rhabillant et passant dans la salle de bains histoire de ne plus ressembler à un zombie, il retrouva la jeune femme aux fourneaux et, arrivant sans bruit dans son dos, l'enlaça par derrière. « Bonjour toi. » souffla-t-il à son oreille avant de l'embrasser sur la joue, puis dans le cou, en attendant qu'elle tourne la tête vers lui pour qu'il l'embrasse dignement. |
| | | | Sujet: Re: NOANN&THEA † I don't need a hug. I need YOUR hug. Sam 2 Nov 2013 - 1:55 | |
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Ce baiser était pour le moins inattendu, mais il m’avait fait tellement de bien. En fin de compte ce n’était pas tant Matt qui me manquait, mais plutôt ce sentiment que l’on ressent lorsqu’on se sent bien. Lorsqu’on se sent à sa place, lorsqu’on se sent aimée.. J’avais besoin de me sentir aimée, de compter pour quelqu’un autrement que par amitié, qu’on s’inquiète pour moi quand je ne réponds pas au téléphone qu’on me dise à quel point je pouvais être chiante mais à quel point on pouvait m’aimer à la fois.. J’étais parfaitement autonome mais bizarrement, j’avais étrangement besoin de dépendre de quelqu’un, de savoir que quelqu’un m’attendait chez moi et s’inquiéterait si je ne rentrais pas à l’heure. Une personne comme Noann, qui me ressemblait tout en étant différent, qui était à la fois mon alter égo et l’homme le plus éloigné de moi. Qui se ressemble s’assemble, les contraires s’attirent. Quelle était la vérité en fin de compte ? L’homme parfait était-il à la fois notre contraire et notre âme sœur ? Je n’en avais aucune idée mais quoi qu’il en soit Noann commencait de plus en plus à prendre de la place dans ma vie. Peut-être était-ce une mauvaise idée, peut-être qu’après cette nuit il n’y aurait plus rien, peut-être allais-je encore souffrir. Je savais parfaitement que je devais prendre mon temps, mais la tentation était trop forte. Et la meilleure façon d’y résister, c’est d’y céder. « Je ne regrette pas d’y avoir répondu en retour, et je t’en aurais voulu si tu t’étais enfouis après m’avoir embrassé comme ça.. T’es coinçé avec moi pour la nuit, mais ça n’a pas vraiment l’air de te déplaire ! » lui répondis-je en riant légèrement tout en continuant à le taquiner à ma façon pour parvenir à mes fins. Amusée par son regard qui en disait long sur ce qu’il pouvait penser de mes gouts en matière de sous vêtements, j’éclatais littéralement de rire sous ses yeux, loin d’être aussi calme que lors de mes câlins habituels. Ses baisers dans mon cou me firent frémir, plus tellement habituée aux barbes de trois jours, le simple contact de sa peau me fit frissonner et le serrer un peu plus. Lui laisser le temps de parler ? Non. Pour qu’il dise des conneries pas besoin. Capturant ses lèvres le plus longtemps possible, je ne lui laissais pas vraiment l’occasion de dire quoi que ce soit pendant notre câlin véritablement passionné. Finalement allongée dans ses bras, je me demandais ce qu’il allait se passer demain.. Serait-il encore là à mon réveil ? Allait il s’éclipser pendant la nuit ? Levant le visage fatigué vers lui, je lui souris légèrement « Tu vas pas disparaitre pendant la nuit hein.. Tu vas pas non plus regretter ce qu’on a fait n’est-ce pas ? » lui demandais-je d’une petite voix fatiguée avant de sourire à sa réponse. Je me hissa finalement vers lui pour l’embrasser une dernière fois. « Je crois que je pourrais facilement tomber amoureuse de toi.. » lui dis-je les yeux fermés. Peut-être allait il être effrayé par ces sentiments si soudains. Mais au moins il le savait. Je m’endormis rapidement dans ses bras tandis qu’il me regardait dormir. Finalement fatigué, céda à son tour au sommeil. Il était beau endormis, et il avait tenu sa promesse aussi. Il était là. Il était resté collé à moi toute la nuit jusqu’à ce que je ne le laisse seul sans un bruit au lit pour descendre nourrir Léo et préparer notre propre repas, en espérant qu’il resterai pour diner.. Sans entendre ne serait-ce qu’un bruit, je cuisina la fenêtre ouverte pour aérer un peu l’appartement dans lequel il faisait vraiment chaud. Concentrée sur ma cuisine, ce fut la main de Noann sur mes hanches qui me fit sursauter avant que je n’affiche un large sourire sur mon visage, ravie qu’il devienne de plus en plus tactile. « Mmh.. Bonjour toi.. C’est le genre de bonjour que j’adore ça.. » dis-je en tendant légèrement le cou lorsqu’il y déposa des baisers. Tournant le visage vers lui, je l’embrassa d’une douceur infinie, un peu comme si nous étions ensemble depuis des mois alors que nous n’étions que des amis enfin peut-être plus depuis la veille. Laissant finalement le plat cuire, sans vraiment faire attention à ce qu’il ne brûle pas, je me retourna vers lui, glissant mes bras dans son dos à défaut de les déposer dans son cou. « Je suis trop petite.. Mais pourquoi je tombe toujours sur des géants.. Sérieux quoi.. » dis-je en boudant quelques peu avant de me hisser sur la pointe des pieds pour tenter de l’embrasser en vain, j’étais encore trop petite. Finalement aidée par Noann qui me soulevait comme une plume je pu enfin l’embrasser comme je le souhaitais. « Rassure moi.. Tu aimes aussi les naines ? T’es pas uniquement branché sur les mannequins ? Parce qu’au sinon on est mal barré tous les deux.. A moins que je porte des tâlons non stop. » lui dis-je en riant légèrement. Il valait mieux pas qu’il me lâche l’une de ces conneries pour tenter de me rendre jalouse sinon il risquait de se retrouver seul pour le reste de la journée. Dressant la table pour deux, je servis les assiettes, un plat qu’il devrait aimer à coup sur et m’installa face à lui. « Tu comptes faire quoi du reste de la journée ? Squatter mon appart ou rester chez toi ? » Demandais-je en faisant une mine triste pour tenter de le faire rester.
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| | | | Sujet: Re: NOANN&THEA † I don't need a hug. I need YOUR hug. Lun 4 Nov 2013 - 21:21 | |
| Alors qu'il cherchait le sommeil, Théa blottie contre lui, Noann se tourna doucement vers elle avec un vague sourire. La question à prévoir, évidemment. La réponse était positive, il ne comptait pas partir, en fait il comptait s'endormir comme une marmotte pour des heures et des heures, la jeune femme toujours dans ses bras. Et puis même s'il avait eu le courage et la force de se lever lorsqu'elle serrait endormie pour filer comme un voleur, il n'en avait pas envie. Il ne savait pas vraiment s'il avait soudainement des sentiments pour elle ou si c'était une simple question de "principes" si l'ont peut dire. « Je suis trop fatigué pour faire quoi que ce soit... » plaisanta-t-il avant de reprendre plus sérieusement. « Je serai là à ton réveil. Aucun regret. » Il lui sourit, puis sa réflexion lui donna à réfléchir durant un moment, et il la regarda s'endormir sans répondre. Même si elle avait été éveillée, il n'aurait pas répondu. Pas qu'il prenne peur face à des sentiments si soudains -n'est-ce pas lui qui l'avait embrassée en premier ?- mais parce qu'il ne savait pas quoi lui dire. Moi aussi ? Pas sûr que ce soit tout à fait véridique. D'accord je viens de vous sortir qu'il l'avait embrassée en premier et cetera mais cela ne voulait pas pour autant dire qu'il l'aimait. Ou peut-être bien que si mais il n'était pas encore fixé. Après tant de réflexions, le jeune homme s'endormit sans même s'en rendre compte, plongeant dans un sommeil inhabituellement calme et plein de rêves dont il ne se souvint pas au réveil, malgré tout ses efforts pour retrouver ne serais-ce que des bribes de ce qui était ses premiers rêves depuis longtemps. Pour la deuxième fois en deux ans il avait dormi comme un bébé, sur ses deux oreilles et sans se réveiller une seule fois. Deux fois, et les deux avec Théa. Arrivant dans le dos de Théa, Noann la sentit sursauter et sourit, avant de glisser ses lèvres dans son cou et de finalement l'embrasser lorsqu’elle se tourna vers lui. On aurait pu croire à un "vieux" couple. Lorsqu'elle revint vers lui, sa réflexion le fit sourire. « C'est pas moi qui suis géant, c'est toi qui es petite. » Ou un peu des deux... Sur la pointe des pieds, Théa ne parvenait toujours pas à atteindre ses lèvres, ce qui ne fit qu'élargir son sourire. La soulevant finalement du sol avec toujours cette même facilité, ils s'embrassèrent à nouveau. « Les mannequins c'est pas mon truc elles sont trop grandes. » Pas contrariant celui-là... Traînant dans les pattes de Théa alors qu'elle dressait la table, il s'installa finalement et elle prit place fac à lui. Avalant sa première bouchée, il prit un moment avant de répondre. « Faut que j'aille nourrir et promener mes chiens mais sinon squatter ton appart me semble une bonne idée. A moins que tu ne viennes squatter ma maison. » |
| | | | Sujet: Re: NOANN&THEA † I don't need a hug. I need YOUR hug. Mar 5 Nov 2013 - 18:36 | |
| Le petit déjeuné, le repas le plus important de la journée, comme dirait Bob L’Eponge, si bien cité par Noann qui ne cesse de m’ennuyer avec ce personnage de dessin animé puérile et complètement stupide. Connaissant l’énergumène par cœur, je savais qu’il rêvait déjà de son déjeuner retard, confortablement couché au fond de son lit. D’humeur joyeuse après la nuit – torride – que nous venions de partager, j’avais finalement décidé de mettre les petits plats dans les grands et de lui offrir un déjeuner retard dont il se souviendrait longtemps. Promesse faite, promesse tenue, Noann était encore dans mon lit endormis. On aurait (presque) dit un ange, ce qu’il était loin d’être ! Finalement aux fourneaux, le sourire aux lèvres et la radio dans les oreilles, ce fut les mains baladeuses de Noann qui me firent sursauter sur le coup, avant de me blottir confortablement contre lui en réalisant qu’il était juste réveillé et qu’il n’avait pas l’intention de m’égorger. Amusée par ses baisers, je les réceptionna avec un plaisir dissimulé. C’était relativement rare de voir un sourire accroché aux lèvres de Noann, mais alors celui là l’était encore plus. Depuis notre rencontre il devait avoir souris deux fois. Peut-être grâce à moi au fond ? Mes sentiments étaient peut-être partagés. Retournée vers lui bien décidée à lui voler un nouveau baiser, je réalisais enfin qu’il me manquait quelques bons centimètres. Fronçant un sourcil à sa réponse, je lui tapa un coup de coude dans les côtes par vengeance avant de le narquer. « Tout ce qui est petit est mignon.. Tout ce qui est grand.. Est con !» lâchais-je avant de parvenir à l’embrasser avec son aide précieuse. « Je suis trop petite, les mannequins sont trop grande.. Il te faut quoi ? Un mix entre moi et Bar Rafaeli ? » demandais-je faisais mine d’être presque touchée par ses paroles. Retournant à mes fourneaux, je servis deux assiettes avant de m’installer face à lui tout sourire. « Squatter ta maison ? parce que tu as carrément LA maison ?! Mais j’ai Léo.. J’ai pas envie de le laisser mon pauvre bébé il va croire que je l’abandonne.. » lui répondis-je en faisant une moue triste irrésistible, attendant son feu vert pour emporter Léo avec moi chez lui. Comme prévu, il invitait rapidement le chien à se joindre aux siens. Finalement ravie, je me pencha vers lui pour embrasser sa joue. « Merci.. » après avoir rapidement débarassé c’est munie d’un sac de voyage que je monta dans ma chambre, prenant soin de choisir les vêtements les plus sexy pour espérer passer quelques jours parfaits avec Noann. Après tout, je me doutais bien que ce ne serait pas qu’une seule fois qu’on ferait ce genre de chose.. Après dix bonnes minutes de préparation, mon sac était enfin prêt, et lourd d’ailleurs mais pour le poids, j’avais une bonne raison. Disons que pour le charmer, il me fallait d’autres atout que mes sous-vêtements.. Ma cuisine ! « Je suis prête ! » Criais-je joyeusement tandis qu’il essayait de mettre le collier à Léo beaucoup trop excité. « Léo. Calmos. » dis-je. Aussitôt, le chien s’assit au sol, laissant Noann l’attacher enfin. «Tu vois comme je sais faire écouter un homme.. Méfie toi.. »
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| | | | Sujet: Re: NOANN&THEA † I don't need a hug. I need YOUR hug. Jeu 7 Nov 2013 - 19:57 | |
| Comme Bob l’Éponge est le dessin animé le plus génial de la terre, « le petit déjeuner, le repas le plus important de la journée, c'est ma doctriiiine ». Réveillé par sa solitude dans le lit, le bruit léger mais bruit tout de même provenant de la cuisine, et puis l'odeur du déjeuner, il rejoint la cuisine, et Théa par la même occasion. Théa avec ses airs tous gentils et pourtant... « Merci ça fait plaisir ! » Vilaine Théa. Et pourtant, il l'aida tout de même à l'embrasser. Contrariant et incompréhensible, comme toujours, Noann sourit à sa question. « Hmm... Pourquoi pas. » Il l'embêtait un peu, c'est vrai, tout comme elle venait de l'embêter quoi... Souriant vaguement lorsqu'elle servit les assiettes, il ne tarda pas à attaquer son déjeuner au retard, appréciant comme toujours le plat cuisine par la jeune femme. Sa... petite amie ? Puisqu'ils comptaient passer la journée ensemble et vu la soirée et nuit -ainsi que matinée si on va dans ce sens- qu'ils venaient de passer, sans doute. Il ne s'était pas vraiment posé la question, ni hier soir, ni au matin, ni maintenant. Il prenait comme cela venait, point, parce qu'à chaque fois qu'il tentait de planifier quelque chose ça foirait. Inévitablement. Il vivait au jour le jour car à chaque fois qu'il avait, par le passé, tenté de se projeter dans le futur tout était allé de travers, de sorte qu'il avait été dégoûté, sans doute à vie, de sa propre vie. Désormais plus de projets, il se l'était promis. Voyant que Théa ne quitterait pas son appartement sans Léo, le jeune homme haussa les épaules. « Alors prends-le, un de plus un de moins... » Trois ou quatre chiens, il n'y avait pas une si grande différence. Il en avait déjà eu six alors quatre cela ne représentait pas un insurmontable obstacle. En attendant que Théa termine de préparer ses affaires pour son séjour chez lui, Noann tentait -en vain- de mettre son collier à Léo. S'il semblait s'être habitué à sa présence et l'aimait plutôt bien, l'animal refusait catégoriquement qu'il lui mette son collier. Une dizaine de minutes plus tard, alors qu'il s'était affalé dans le canapé, en désespoir de cause, il se releva en entendant la voix de Théa dans l'escalier, et ses pas. Il était temps qu'il le mette son fichu collier. Comme il ne parvenait toujours pas à le lui mettre, il soupira: « Et ton chien pas. » fit-il pour toute réponse, l'air agacé et le ton qui va avec. Oui, il faut également savoir que Noann n'avait absolument aucune patience. Je sais je sais, magnifique caractère ! Se mordant la joue pour ne pas éclater de rire, il sourit légèrement. « Tu ne me dompteras jamais Théa, rêves pas. » Et il parvint enfin à attacher le collier du chien. Prenant son sac des mains de Thé, plus lourd qu'il ne l'aurait pensé mais il ne posa pas de question, il lui tendit la laisse de Léo, refusant d'avoir affaire à l'animal jusqu'à dans... une demi-heure, le temps qu'il ne lui en veuille plus de l'avoir nargué pendant presque un quart d'heure. Rancunier, mais pas trop avec les animaux. Surtout que, d'ici là, Léo aurait déjà oublié. Deux minutes plus tard, ils étaient devant sa maison. Tournant la clé dans la serrure, il jeta un regard à Théa. « Et... » Il ouvrit la porte, ses trois chiens se précipitèrent sur lui. « ... mes trois bébés. » Remarquant Léo derrière leur maître, il se stoppèrent net un instant, puis revinrent à leurs sauts et aboiements autour de Noann, trop content de retrouver leur papa pour s’inquiéter de la présence de ce minuscule intrus. Il s'en occuperaient plus tard. s'éloignant de la porte pour laisser entre Théa et Léo, il la referma derrière eux, posa le sac de la jeune femme au sol et s'accroupit pour caresser ses trois meilleurs amis. Direction la cuisine, il revint avec leur nourriture et les pauvres affamés se ruèrent sur leurs gamelles -bien qu'elles aient été remplies le soir d'avant et suffisamment pour qu'ils passent la nuit et même la journée s'il n'était pas revenu. Sauf que quand on leur laissait à manger, il ne fallait pas espérer retrouver quoi que ce soit la demi-heure suivante. Il se tourna vers Théa. « Et voilà mon chez moi. » |
| | | | Sujet: Re: NOANN&THEA † I don't need a hug. I need YOUR hug. Ven 8 Nov 2013 - 0:12 | |
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Tout ce qui est petit est mignon, tout ce qui est grand est con.. Digne preuve d’une frustration intériorisée qui s’exprime par une petite pique bien placée. J’étais la reine de ce genre de réflexions. Chambrée sur ma taille que je trouvais pourtant très convenable, depuis des années, j’avais appris à remballer les gens à force. Cela ne me posait plus de problème de les envoyer bouler de cette façon, mais Noann lui parraissait vivement choqué. Ce n’ était pas vraiment ce que j’attendais comme réaction mais en fin de compte, je n’avais pas réellement pesé mes propos. Un peu mal à l’aise sur le coup, je finis par le regarder, un léger sourire aux lèvres. « Ow Loulou .. Tu es con, mais t’es aussi tout mignon.. Fais pas cette tête, c’est qu’une expression.. » dis-je en faisant une mine à laquelle il ne pourrait résister. Si lui ne supportait pas qu’on le chambre sur sa grande taille, il se vengeait bien en se servant de mon pire défaut.. La jalousie. Bar Rafaeli. Un pic à glace cette nana. Aucune formes, rien de véritablement attirant en fin de compte. « Uhm.. C’est balo. Je ne pense pas coller à tes critères Noann.. Pourtant on a bien couché ensemble je pense.. » lui répondis-je, une pointe de jalousie très palpable dans la voix. Finalement plutôt ravie qu’il me propose d’aller chez lui pour une fois, j’en oublia rapidement ma jalousie, sachant qu’au fond, il ne trouverait jamais le mix entre moi et Bar Rafaeli, du moins je l’espérais.. Depuis la nuit dernière, nous nous étions pour le moins beaucoup rapproché. Au fond, le sexe sans sentiments n’était pas possible, du moins pas pour moi. Peut-être ne partageait il pas mon avis en fin de compte mais cette nuit m’avait personnellement prouvé qu’il comptait plus que je ne l’imaginais. Peut-être allais-je a nouveau m’attacher pour rien et en souffrir, peut-être pas, seule le destin pouvait nous l’apprendre, mais en tout cas, tout ce que Noann m’avait montré de sa personnalité jusqu’à ce jour me plaisait, si ce n’est qu’il a vraiment mauvais caractère parfois. Amoureuse de lui ? Probablement. Dépendante ? Surement. Enfin de compte, un rendez vous chez un psy me ferait peut-être du bien. Ravie qu’il accepte la présence de Léo dans sa maison, je n’hésitais plus une seconde à faire un bon sac pour quelques jours. Je remarquais bien qu’il s’attachait à moi et sans doute ne me laisserait il pas partir de chez lui si facilement.. Mon sac et mes affaires rangées , débordant presque, je descendis avec quelques difficultés vu le poids du sac dans lequel j’avais caché quelques objets précieux et vêtements coquins pour s’amuser.. Noann battaillant avec Léo, une simple remarque le fit cesser, continuant malgré tout à remuer la queue avec beaucoup de plaisir, excité autant que moi à l’idée d’aller chez Noann. Fronçant un sourcil à sa réponse, je le regarda en m’approchant sensuellement de lui, proche de ses lèvres par plaisir « Ah oui ? Tu veux qu’on fasse un essai ? » demandais-je d’une voix volontairement sensuelle avant de déposer un très léger baiser sur ses lèvres, attrapant la laisse de Léo qui tirait déjà. Quelques minutes à peine après avoir quitté mon domicile, ce fut celui de Noann qu’on rejoignit. Acceuilli joyeusement par les trois toutous du jeune homme, je maintenu Léo qui n’avait qu’une hâte, rejoindre ses nouveaux compagnons de jeux. « Mollo Léo. Tu iras jouer après. » lâchais-je à l’intention du chien qui pleurait pour que je le lâche. Les retrouvailles avec leur maitre passées, les trois mollos virent ensuite à ma rencontre, restant timide face au petit chiot qu’était Léo. Encore tout jeune et très joueur, Léo donna le premier coup de patte, montrant aux autres qu’il voulait jouer et ne leur voulait pas de mal. D’abord méfiants, ils finirent par lêcher le chiot comme s’il appartenait à leur meute. Les présentations faites, tout se passant pour le mieux entre les liens, je finis par lâcher Léo qui vagabonda dans la pièce, la truffe collée au sol à la découverte de la maison de Noann, bien plus grande que mon petit appart. Un lieux ou Léo semblait déjà beaucoup se plaire.. « Très joli chez toi. Tu as pas mal de gout coté déco pour un homme.. sobre et élégant.. » lâchais-je en souriant avant de pénétrer dans une seconde pièce où je découvris un casque de pompier. « Ow.. Ne me dis pas que tu es pompier.. Tu sais que c’est presqu’un fantasme.. ? » ajoutais-je en souriant avant de lui mettre sur le crâne. « Tu ne veux pas me montrer à quoi tu ressembles dans ta tenue ? Je me ferai un plaisir de te l’oter si tu as trop chaud, je m’entrainerai à éteindre l’incendie qui te consummera.. » ajoutais-je d’un air sexy et provocateur. « D’ailleurs, ca tombe bien.. J’ai pris quelques sous vêtements dans le genre de ceux que je portais hier et que tu reluquais avec envie, histoire de faire grimper la température.. Il va faire chaud ici.. C’est moi qui te le dis » dis-je en me pendant à son cou pour l’embrasser avec sensualité et fougue.
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| | | | Sujet: Re: NOANN&THEA † I don't need a hug. I need YOUR hug. Sam 9 Nov 2013 - 21:11 | |
| Pour tout dire Noann avait l'habitude. Trop. Ou plutôt il avait eu l'habitude, désormais plus personne ne s'en prenait à lui, physiquement ou verbalement. Si on excluait ses nombreuses disputes avec son ex on ne lui avait plus dit ce genre de choses depuis une dizaine d'années. Sur le coup son coeur s'était serré lorsqu'il avait repensé à tout cela, l'orphelinat, l'Autriche, sa mère, son père jamais connu... Bref, toute sa misérable enfance avait comme défilé devant ses yeux en un quart de seconde, effaçant son sourire et lui arrachant presque une grimace. Presque un rictus de douleur malgré les années. Il avait mal, et il aurait toujours mal quoi qu'on tente d'y faire, s'il se sentait bien lorsqu'il était avec Théa il n'était pas pour autant à l'abri d'un coup de mou. Ne le connaissant pas - ou peu, ne sachant que ce qu'il avait bien voulu dire à Nate et qu'il lui avait répété- elle ne pouvait pas savoir qu'il y avait certaines choses à ne jamais lui dire, même pour plaisanter. En y réfléchissant, personne ne savait grand chose de lui. C'était le but de la manœuvre, moins on en savait sur lui mieux c'était à ses yeux. La solitude n'avait jamais été un problème, bien au contraire. Mais cela commençait doucement à changer, il ne savait pas trop si c'était une bonne ou mauvaise chose, le fait est que cela arrivait, c'est tout... Posant son regard clair sur Théa, il secoua doucement la tête. « Je fais pas de tête, c'est rien... » Pourtant il ne tenta même pas un sourire, sachant pertinemment que cela n'aurait absolument rien donné, ou peut-être une demi-grimace plus effrayante qu'autre chose. Non, il s'abstint de sourire, haussant simplement les épaules pour montrer que ce n'était rien. Pas tout à fait, mais ce n'était pas de sa faute. Ce n'était la faute de personne, au fond. Retrouvant pourtant le sourire à la réflexion de Théa et face à sa jalousie clairement visible, un sourire un peu moqueur, il prit un air surpris. « Quoi ? Couché ensemble, t'as rêvé enfin Théa... » Non il n'aimait pas embêter les autres c'est fauuuux ! Bon d'accord, mais quoi, qui aime bien châtie bien ! Oui, il l'aimait bien. Normal j'ai envie de dire. Il l'aimait bien, voir plus que bien mais il ne s'avançait pas trop, les sentiments cela n'avait jamais été vraiment son truc, sur les quatre principaux sentiments existant il était bien plus porté sur la colère, et un peu la tristesse, que sur la joie. Ou la peur, mais cela c'était clair, il n'avait plus peur de rien depuis longtemps. Il avait déjà tout perdu, qu'aurait-il pu craindre ? Noann l'aimait bien ce chien, vraiment, mais qu'est-ce qu'il était chiant ! Bon d'accord il était encore petit et très jouer, mais le jeune homme n'avait pas de patience, vraiment pas, et lorsque les choses échappaient à son contrôle cela l'énervait. C'était souvent le cas en fait, de quoi le mettre quasiment constamment sur les nerfs. C'était tout à fait cela, il était très souvent énervé. Par tout et rien. Heureusement, avant qu'il ne s'énerve pour de bon, Théa calma Léo et il parvint enfin à lui mettre son collier, en profitant pour attacher sa laisse sans perdre de temps histoire de ne pas prendre le risque de devoir le poursuivre à nouveau. « Tente toujours... » fit-il sur le même ton, voulant aller chercher ses lèvres plus longtemps mais déjà elle s'était redressée et éloignée. Le sac était plus lourd qu'il n'y paraissait comme si elle avait décidé d'emmener tout son appartement, mais ce n'était rien pour Noann. Je voudrais pas qu'on se dise que je vante beaucoup monsieur mais il était musclé, faisait du sport, était pompier, beau mais ça a rien à voir alors bon... A peine quelques minutes plus tard, ils étaient devant chez lui et l'accueil que lui avaient réservé ses trois gros toutous n'en finissait pas. Apparemment leur papa leur avait manqué. Oui, leur papa, parce qu'il avait beau ne pas avoir la moindre envie de devenir réellement père, il considérait ses trois chiens comme ses petits bébés, et il était leur papa, leur maître oui mais surtout celui qui les avait élevés, câlinés,... Il eut un vague sourire en voyant qu'ils s'entendaient vraiment bien avec Léo. Cela valait mieux. Il n'avait pas eu la moindre crainte à ce sujet, mais là c'était officiel. « Ouais. Merci. » Un sourire vague. Une réponse vague. Ce n'est pas lui qui avait décoré. Non, c'était elle. Et quand on en venait à quelque chose touchant de près ou de loin à elle même le plus gentil des compliments ne pouvait l'empêcher de se rembrunir un peu... « Tout le monde aime les pompiers Théa, t'es pas très originale dis-moi... » sourit-il à sa remarque. C'est vrai, tout le monde aime les pompiers, depuis tout petit il en rêvait de ce métier. Etre un héros, il l'vit toujours voulu, pour changer l'image de l'homme qu'il avait, pour pouvoir se prouver à lui-même qu'il valait mieux que son fuyard de père. Il aurait également voulu le montrer à sa mère, mais ça c'était impossible... Chassant ces pensées, il répondit au baiser de la jeune femme avant de la regarder filer vers son sac, puis de se tourner vers son uniforme pour l'enfiler. |
| | | | Sujet: Re: NOANN&THEA † I don't need a hug. I need YOUR hug. Dim 10 Nov 2013 - 1:35 | |
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Trop sensible ? Trop attachante ? Trop dépendante ? En fin de compte chacun de ces adjectifs me correspondaient parfaitement. Peur de la solitude, peur de finir seule, de mourir sans laisser des blessures à mes proches. Partir sans aucune attache, en sachant que personne ne me pleurera, que personne ne pensera plus à moi une fois la terre retournée sur mon dos. Lorsque j’y pensais le soir, lorsque je m’imaginais enfermée dans cette boite qui serait mon logement pour l’éternité, j’avais presqu’envie de pleurer, de hurler non, de chercher quelqu’un qui tiendrait à moi pour m’assurer que je me faisais des idées, que je ne serai jamais seule, qu’au moins une personne pleurera ma disparition pendant des jours entiers.. Je détestais la solitude et la simple pensée que je pourrais vieillir et terminer ma vie sans gouter à nouveau au bonheur d’aimer et d’être aimée me terrifiait. Bien sur que j’avais besoin qu’on m’aime, bien sur que je voulais aimer à nouveau, me laisser cette chance de reprendre une nouvelle vie, donner une nouvelle chance à un homme même après deux échecs. Jamais deux sans trois comme on dit, cette fois peut-être que ce serait la bonne. Cette fois peut-être je passerai ma vie au coté de Noann de qui je m’attachais terriblement. Je n’y peux rien, c’est plus fort que moi. Peut-être avais-je tourné la page trop vite avec Matt, mais à quoi bon m’attacher à des souvenirs dont j’étais la seule à me rappeler ? Il n’en avait rien à faire de moi, alors pourquoi continuer à aimer et à attendre un homme qui ne reviendrait jamais, d’autant plus qu’il avait replongé dans son enfer duquel je l’avais si difficilement sorti.. Il était temps d’aller de l’avant et Noann est arrivé sur ma route. Il m’a aidé à oublier, à tel point que les souvenirs passés ont laissé place aux tout nouveaux à ses cotés. Il avait remplacé Matt, chose que je pensais impossible, il correspondait à l’homme que j’attendais, à l’homme dont j’avais besoin. En bref, je commençais sérieusement à développer des sentiments forts à son égard. Des sentiments dont je n’avais aucune idée de la réciprocité ou non. Il était là, il était à mes cotés, il passait du temps avec moi et devenait véritablement tactile alors peut-être que .. ? Finalement tous mes espoirs n’étaient peut-être pas vains. Je voyais bien qu’il commençait à s’attacher, lui qui se disait parfaitement bien seul. Au fond, il avait beau dire qu’il préférait être seul.. Il mourrait d’envie de passer le reste de sa vie accompagné d’une femme qui l’aimerait comme jamais. Cette fois, s’en était terminé de la gentille Théa compréhensive et qui fait des efforts monstrueux pour son petit ami, s’était terminé de laisser une autre femme s’approcher un peu trop de Noann. Cette fois je sortirai les griffes à la première qui posera ses mains sur le jean de MON petit ami.. Enfin, de MON Noann. Boudant largement suite à sa réponse, je lui jeta un regard qui en disait long sur mes envies de meurtres subites. « Ah ouais. Eh bien tu peux te rhabiller, prendre tes clics et tes clacs et laisser la place au prochain qui finira dans mon lit et avec qui je prendrai mon pied et qui me fera grimper au rideau. » lâchais-je bras croisés, bien décidée à lui faire ressortir son petit coté jaloux qu’il m’avait montré une fois. Lâchant finalement l’affaire, on se retrouva rapidement chez lui après s’être battu contre Léo pour lui mettre son collier et sa laisse, et après ces retrouvailles entre l’homme et ses trois molosses, je pu enfin libérer mon tout petit chiot au milieux des trois géants qui l’accueillaient comme l’un des leurs. Courant joyeusement dans la maison, on aurait pu croire qu’ils se connaissaient depuis tout le monde alors que .. Après m’être familiarisée avec les lieux et avoir jeté un large coup d’œil à la tenue de pompier de Noann dans laquelle je l’imaginais en tenue pour le moins très légère, je monta à l’étage disposer ma valise soudainement plus légère de laquelle j’avais déjà sortis mes ustensiles de cuisine et de laquelle je m’apprêtais à sortir mes sous-vêtements qui ne laissaient le moindre doute sur la tournure de nos petites vacances entre amoureux .. « Oui, c’est habituel que les femmes fantasment sur les pompiers.. Mais toutes n’en ont pas un chez elle pour s’amuser, c’est toute la différence ! héhé ! » rétorquais-je en riant avant de ranger mes affaires dans un coin de la pièce pour qu’elles ne dérangent personne. Adoptée par les trois molosses de Noann, je caressa leur tête avec plaisir avant de redescendre pour retrouver non pas Noann, mais un jeune et beau pompier dans le salon. « Ow.. Quelle chaleur. Je crois qu’il y’a le feu dans la maison, pfiou.. » dis-je en m’approchant avant de glisser mes bras dans sa nuque. Son casque entravant mes baisers, je le lui retira pour l’embrasser avec plus de facilité que tout à l’heure grâce au sofa qui me permettait de devenir pour un instant plus grande que Noann. « C’est bien de m’inviter chez toi.. Mais je ne sais pas si je vais pouvoir te quitter maintenant » dis-je en souriant avant de l’embrasser longuement, assez fougueusement pour le faire réagir. Glissant une main contre le mur, j’éteignis les lumières de la pièce pour plus d’intimité. « Alors monsieur le pompier.. Tu as tout ce dont tu as besoin pour éteindre le feu qui me consume ? » demandais-je en souriant tout en l’embrassant à nouveau. Caressant son visage, je pris un moment pour le regarder dans les yeux, souriant presque timidement alors que nous avions couché ensemble. « Je n’ai pas envie de m’attacher trop à toi si c’est pour qu’il ne se passe rien de plus que quelques plans sexe.. J’ai assez donné, j’ai vraiment envie de me poser cette fois. Et je t’aime beaucoup, je t’aime tout court en fait et je me sens bien avec toi, trop bien pour te perdre toi aussi.. Alors si tu as l’intention de me mettre dans ton lit un mois puis de me virer de ta vie pour passer à une autre, dis le moi tout de suite .. J’ai plus envie de souffrir et de te dévoiler des sentiments forts pour qu’en fait je me retrouve célibataire.. J’ai envie que ça marche cette fois, j’ai envie d’avancer sur le plan amoureux et pas avec n’importe qui.. J’ai le sentiments que ca pourrait être toi.. » dis-je en continuant de caresser sa joue. « Enfin, si monsieur le solitaire désir enfin accorder une place pour une femme dans sa vie, je serai ravie de la prendre et de l’aimer de très très longues années encore.. »
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