Hé oh ! Tu sais comment je m’appelle ? Mon nom est Wheeler et mon prénom est Rebecca Lou. Tu aimerais en savoir plus sur moi ? Alors continue à lire. Je suis née en 1996 le 4 juillet à Chiccago, USA, j’ai 17 ans. Je suis de nationalité américaine. J’adoooore les hommes, je suis donc hétérosexuelle et je suis célibataire. Cela fait 1 mois que je suis dans cette ville. J'ai choisie Zoella Sugg parce qu'elle est trop fun et elle a un trop bonne bouille. Elle correspond parfaitement à mon personnage.

« Je n'aime pas parler de moi. Ce n'est pas par modestie, ni par peur de paraître trop égocentrique, loin de là. Je me fiche de toute façon de ce que pense les autres. Non, je n'aime juste pas parler de moi, c'est tout. Mais, les gens, eux, en parlent parfois. Les mots qui reviennent le plus souvent c'est Prétentieuse, Superficielle, Sûre d'elle, Hautaine. Ils ne me connaissent visiblement pas. Est-ce que l'on peut juger les gens ainsi, juste par leurs apparences ? Oui, je suis riche, j'aime les beaux vêtements, les jolies voitures et me sentir belle. Dites-moi si c'est un crime. Mais je suis totalement moi-même avec les gens. Je suis naturelle, spontanée, je ne réfléchit pas souvent à ce que je fais. J'aime rire et je sais rire de moi-même, des conneries que je fais. Oui, c'est vrai qu'on peut trouver que je suis froide lorsque l'on me connait pas. On ne peut pas dire que je suis quelqu'un de très souriant, mais c'est parce que je suis souvent dans la lune. Rêver ? Une passion, un travail à mi-temps ! Je n'arrive jamais à me concentrer sur quelque chose quand ça dépasse les dix minutes. Ça fait bien rire les autres. Je suis aussi une personne très sociable. Non, je ne suis pas le genre de filles qui dit ça alors qu'elle se sert tout simplement des autres et des rencontres qu'elle fait pour paraître cool. Moi, je suis sincère, pas hypocrite. Je suis amie avec tout le monde, que ce soit les personnes les plus exubérantes à celles des plus discrètes, les plus timides. Je déteste la notion de popularité, ça fait tellement gamin pour moi. Je déteste les embrouilles et les évitent au maximum. Bien sûr, reste des gens que je ne peux pas me voir en peinture, comme tout le monde. Ceux-là, ils m'ont forcément fait quelque chose de mal pour que je les déteste. Je suis rancunière, je met du temps à oublier. On peut pardonner mais on n'oublie jamais. C'est tout à fait moi. Et donc, avec les nombreux amis que j'ai, proches ou moins proches, avec tout l'argent de ma famille, mes vêtements de marques, mon école privée, on pourrait croire que j'ai la vie parfaite, et que je l'a croque à pleine dents. Détrompez-vous. Je le cache au maximum, mais je suis d'un pessimisme presque troublant. Seules les personnes qui me connaissent vraiment le savent. Je vois toujours les choses du mauvais côté, je vois toujours les points noirs. J'ai eu une bonne note à l'école ? Et alors, je ne sait même pas ce que je vais faire de ma vie. J'ai passé une nuit torride avec un bel étalon ? Juste un moyen de se distraire, une nuit en passant, et encore une histoire d'un soir qui n'aboutit à rien. D'ailleurs, les fêtes, parlons-en. J'y vais souvent. Pourquoi ? Alcool, drogue, bon moyen pour m'évader de la réalité. Je parait le jour comme la jeune princesse qui a de bonnes notes mais qui ne fait jamais de bêtises, ce qui d'ailleurs me fait apprécier des professeurs. Mais pour être sincère, lorsque la nuit tombe, c'est une autre Rebecca qui apparaît. Une Rebecca fêtarde, qui aime provoquer et jouer à des jeux dangereux, jouer avec le feu, tenter le diable ou autre expression du genre. Un peu comme Dr Jekyll et Mr Hyde. Vous voyez, là, tout de suite, je viens de parler de moi, et Dieu que je déteste ça. Profitez-en, ça n'arrivera pas souvent. »

« - Tiens, tu es née le jour de l'Indépendance !
- Ah bon ? Merci de me l'apprendre. Non, vraiment, je n'avais pas du tout remarqué.

Ca, c'est la réplique qui ressort à toutes mes nouvelles rencontres. Comme si tout le monde savait mieux que moi le jour ou je suis née, ou encore pour montrer qu'ils ont bien retenus leurs cours merdiques d'histoires. Moi, je n'ai jamais aimé l'histoire, alors vous pensez bien que je ne comprends absolument pas pourquoi mon père est si fière que je sois née ce jour là. Allez savoir. C'est donc au moment où des feux d'artifices éclataient un peu partout aux Etats-Unis que j'ai pointé le bout de mon nez. Tout mon héritage, il me vient de mon père. Ma mère, elle, était une simple serveuse qui, je ne sais pas comment, a réussit à séduire un riche homme d'affaire qu'est mon père. Je me demande bien ce qui lui a plu chez elle. Bon, d'accord, elle était surement belle, gentille, et tout ça. En tout cas, c'est ainsi qu'il me l'a décrit aujourd'hui, mais lorsqu'il m'en parle, j'ai l'impression que nous ne parlons pas de la même personne. Telle que je l'a connait et telle que je l'ai toujours connue d'ailleurs, c'était une femme aigri, méchante, maniaco-dépressive et alcoolique. Elle ne s'occupait jamais de moi, et je me demande comment j'ai fait pour l'aimer. Je me demande pourquoi je m'entêtais à l'aider à arrêter la boisson, à arrêter toutes ses conneries, alors que je n'avais en retour que des insultes de sa part. Je ne sais pas non plus pourquoi je m'occupait autant d'elle, lorsque mon père était en voyage, pour nettoyer son vomi ou pour appeler l'ambulance lorsque son état était trop déplorable. Je l'a détestait mais je l'aimait quand même plus que tout. J'avais tout ce dont je désirais à part des parents. J'ai très tôt été indépendante, mature et autonome, mon père étant souvent absent, ma mère toujours cloîtré dans sa chambre. C'est à l'âge de 6 ans que j'ai eu un petit frère. J'ai toujours été très protectrice avec lui, je voulais pas qu'il souffre autant que moi de l'absence des parents, alors je lui donnais tout l'amour que je pouvais. A l'adolescence, n'ayant personne à qui rendre des comptes, je fis les pires conneries de ma vie, et d'ailleurs, je les fait toujours. La drogue, ce doit être la plus grosse. Mais c'est tellement bon. Ce moment où tu t'échappes complètement de la réalité, ce moment où ta tête tourne, où tout le monde est ton ami, où le monde est tellement cool. Je me suis faites renvoyé de cours un bon nombre de fois, je répondais aux professeurs, je séchais les cours pour fumer. Tout ça, je le faisais pour provoquer mes parents, mais ça n'a visiblement pas marché. Ils étaient de toute façon trop occupée par leurs disputes, et ensuite leur divorce. Bon débarras ! Mon père a eu ma garde et celle de mon frère, encore heureux. Je n'ai plus a supporté la gaminerie de ma mère, je peux la détesté en toute tranquillité. Mon petit frère, lui, l'a voit encore, même si il revient toujours de ces visites avec les larmes aux yeux. Cette femme est odieuse, que voulez-vous. Heureusement, je me suis assagit au lycée, et je ne suis pas aussi arrogante qu'avant avec les professeurs. Au contraire, ils m'aiment bien et pensent que je suis ce qu'on appelle un intello. Ça me fait bien rire. Toute cette histoire familiale, je n'en parle évidemment jamais. Seuls de très très rares amis sont au courant ma situation. Je sais exactement ce qu'il se passerait si tout le monde savait: Soit on me plaindrait, soit on dirait que je raconte des histoires pour me rendre intéressante. Je ne sais pas lequel des deux est le pire. »