vendredi, 22h”La plage n'était pas mon endroit favori, je n'aimais pas m'y rendre pour voir ces espèces de douchbag qui venait à la plage pour prendre leur surplus de soleil. Bon d'accord je devais avouer que j'adorais la plage pour un seul et unique point... Les filles! Voir toutes ces filles en maillot de bain ça me plait vraiment, mes hormones de petit adolescent de 18 ans se mettent dans tous leurs états par contre rien ne vaut le martyr de la plage. Qu'est-ce que je fou là alors? Le truc est que j'adore la plage quand il fait nuit, qu'il n'y a personne et quand je peux fumer tranquille autour d'un feux de bois. Alors voilà ce que je faisais ici. J'avais enfiler ma tenu spéciale plage, un jeans bleu et un polo rouge sang puis j'avais apporté ma serviette et mes allumettes. Une fois rendu à mon endroit de prédilection, j'installa ma serviette sur le sable puis j'alluma mon feu. Une fois fait, je me coucha sur ma serviette puis j'alluma ma première cigarette. Voilà ce que je pouvais appeler le pur bonheur... Une bonne cigarette et une ambiance calme et douce. Je sortis mon calepin de dessin de mon sac à dos puis je commença à dessiner le visage d'une femme, je ne connaissais personne qui lui ressemblait encore mais j'aimais bien griffoner quelque trucs. Je sortis ma flasque que je posa contre ma cuisse après en avoir pris une gorgé. Je posa ma cigarette contre mes lèvres puis je déposa mon calepin pour sortir ma guitare... J'aimais bien chanter quand personne n'était là pour m'entendre mal chanter. J'avais composé une chansons qui s'appelait Reckless Road que j'adorais chanter. Je passa une main dans mes cheveux puis je pris une nouvelle gorgé de ma flasque, j'allais surement me saouler et perdre la tête, finir endormi ici et me réveiller parmi les gros muscles oranges des mecs musclés. ”

© charney

Une nuit chiante comme les autres, voir encore plus. Même si Barbie adorait son travail, elle devait avouer que ce n'était pas le meilleur environnement pour s'épanouir. Elle avait l'habitude des commentaires crades et sexistes des clients, et ça ne la dérangeait pas plus que ça, tant qu'ils donnaient du pourboire, mais depuis quelques semaines, son patron avait la fâcheuse habitude de la tripoter lorsqu'elle se penchait un peu trop. Mais elle ne disait rien, comme une pauvre petite victime, et elle ne dirait jamais rien. C'était chiant, mais elle préférait garder son travail, à défaut de trouver quelque chose de plus payant. Bref, ça avait été l'une de ces soirées où elle ne disait rien, où elle subissait, et où elle s'était fait un sacré bon pourboire. Qui était-elle pour se plaindre? Personne. Juste Barbie la barmaid.

Lorsqu'elle eut terminer aux petites heures du matin, elle prit la direction de la plage. Lorsqu'elle passait une soirée de ce genre, elle ressentait le besoin de marcher seule pendant un moment avant d'aller dormir, de peur de ne pas fermer l’œil. Elle cherchait à tout prix à se changer les idées, et la plage avec son sable doux et ses échos de vagues était l'endroit idéal. Personne ne venait sur la plage la nuit, enfin si, mais les petits groupes ignoraient souvent ceux qui passaient.

Elle avait pris soin de prendre une veste en jeans avant de sortir à l'air frais, puis retira ses chaussures qu'elle traîna d'une main avant d'entreprendre sa longue marche qui durerait sans doute jusqu'à l'aube, le temps qu'elle oublie tout.

Plus loin, elle remarque une petite flamme, mais elle n'y fait attention qu'une fois qu'elle se rapproche. Une voix familière, une silhouette qu'elle connaît, elle s'approche presque en courant et voit Théo. Elle ne l'a pas vu depuis un moment, mais elle sait que c'est lui. Elle se laisse tomber à genoux derrière lui et enlace son cou par derrière en lui collant un énorme bisou sur la tempe. De quoi le faire rager, ou au moins le faire râler un peu. « Mais qu'est-ce que tu fous à la plage tout seul à une heure pareille? »  

Au moins pour qu'il la reconnaisse, elle le lâche et viens s'asseoir à côté de lui, penchant la tête pour voir son visage. Elle remarque la flasque et roule des yeux. Il avait encore ses petites habitudes. Elle laisse tomber ses chaussures dans le sable avant de s'y laisser tomber elle-même, jambes croisés et dos sur le sable, ses cheveux se confondant presque avec la couleur de celui-ci.

vendredi, 22h”Composer était devenu pour moi tellement libérateur... Quand je composais, je n'avais pas besoin de cacher la personne affreuse que j'étais, je pouvais être moi tout simplement. Je sais que personne ne peut comprendre un drogué délinquant qui se fou de tout le monde et qui agit bizzarement mais moi je pouvais me comprendre, s'était ça l'important non? Étrangement quand je chantais je me sentais à ma place, je faussais comme un sourd qui n'avait pas la moindre oreille mais au moins j'adorais ça. J'avais appris la guitare quand j'avais 7 ans avec mon père et je n'avais jamais arrêté depuis. La chansons que j'avais écrite racontais l'histoire d'un homme qui ne laissait jamais tomber, je n'avais jamais laissé tomber depuis que j'étais ici et je ne comptais pas le faire de si tôt.

J'avais beau prendre une gorgée de ma flasque de temps à autre je me sentais quand même assez feeling. J'ignorais si s'était la fatigue qui entrait en ligne de compte ou si j'avais pris de la vodka surnaturelle mais je me sentais étrange, éphémère. Je passa une main dans mes cheveux puis je déposa ma guitare sur le sable. Je repris mon calepin à dessin puis je continua la femme que je griffonais quelque temps plus tôt. Elle commençait à avoir un beau visage de femme fatale et elle me plaisait beaucoup quand je sentis des bras autour de mon cou.

Je n'avais pas beaucoup d'ami alors les options que j'avais étaient très mince, mon ex petite-amie? Elle serait certainement folle si elle décidait de faire un acte aussi suicidaire que celle de me prendre dans ses bras, je supprimais cette idée. La seconde options étaient Skye qui ne touchait jamais personne et qui était mal à l'aise au simple toucher de ma main, je supprimais cette idée aussi. La troisième option était Beth qui était probable mais elle avait une fille de très bas âge alors elle ne pouvait pas se retrouver sur la plage à cette heure. La quatrième options pouvaient être Drew mais nous n'avions pas ce genre de relation amicale avec les bénéfices. La cinquième pouvait être un étrangère complètement folle amoureuse de moi et qui rêvait de me toucher une fois dans sa vie. J'allais certainement en avoir bientôt une idée.

Je leva les yeux pour voir qui se trouvait derrière moi et je vis Barbie... Pourquoi je n'avais pas pensé à elle? J'eus un légé frisson quand j'appris qu'elle était derrière moi et qu'elle m'avait flanqué un gros bisous, si elle continuait comme ça j'allais lui en plaquer tout un baiser moi. Je passa une main dans mes cheveux en souriant et en l'observant puis je m'alluma une cigarette au coin de mes lèvres. Je me coucha à côté d'elle puis je lui tandis ma flasque pour qu'elle en prenne... Je savais qu'elle en voulait. Je la plaça sur son ventre proche de ses seins que je pris la peine de frôler au passage. '' Je te retourne ta propre question? '' Dis-je pour ne pas réellement répondre, je n'avais pas envie de parler de moi. ”

© charney

Heureusement pour elle, elle n'avait pas eu a subir une attaque nerveuse de Théo. Ça aurait pu arrivé qu'il ne la reconnaisse pas et qu'il se sente attaquer...Mais quel sorte d'assassin attaquait sa victime à coup de bisou? Ou même à coup de câlin? Bref, elle était saine et sauve, et il manifestait sa joie de la voir en un simple petit sourire. Au moins elle n'avait presque pas l'impression de le déranger, mais même si elle le dérangeait, ce n'était pas sa plage, qu'il aille se faire voir. « Ah, tu retournes ma question. Quel fin moyen d'éviter de répondre! » Elle attrape la flasque et en boit une longue gorgée. Ce n'était pas son premier verre de la soirée et vu comment on lui payait un verre souvent, elle était plus que tolérante à tout alcool confondu, malgré son gabarit chétif. Lorsqu'elle fini sa gorgée, elle se redresse sur ses coudes et lui rend sa flasque, en profitant au passage pour lui piquer sa cigarette et en tirer une bouffée. «Je vais bien, si on oublie ma soirée et ma vie de merde. Mais qu'est-ce qu'on en a a foutre?»

Et elle avait vraiment rien à foutre. Elle n'avait pas envie d'en parler, mais elle au moins, elle avait l'audace de dire la vérité et de ne pas éviter le sujet à tout prix. Elle détestait passer pour une petite torturée, ou pour une fille s'entourant de trop de mystère. De toute façon, elle était beaucoup trop transparente pour dissimuler quelconques émotions que ce soit. Quand elle était heureuse, ça se voyait, quand elle était triste, même chose. Quand elle était gênée, elle devenait rouge, timide, rose, froid, bleu, bref, une vraie palette de couleur dès le moindre inconfort. Au moins on ne pouvait pas l'accuser de mentir.

Mais ce soir, même si elle disait la vérité, elle n'avait pas envie d'en parler. Parce que lorsqu'elle avait fini de travailler, la plage c'était son moment d'oublie. Le moment où elle ne pensait à rien. Ce n'était pas un moment où on s'échangeait des confidences, surtout avec Théo. Théo avait bu, il n'avait pas envie de discuter, et la façon dont il la lorgnait en disant long sur ce qu'il avait envie de dire et ne pas dire. Ce mec était un vrai réconfort, même si il était difficile de savoir à quoi il pensait. Mais il suffisait de le faire boire un peu pour lui enlever toutes inhibitions. Quoique même sans boire, des inhibitions, il en avait très peu.

Elle lui rend sa cigarette avant qu'il ne râle, et elle regarde la flamme devant elle. Le feu s'atténue mais la chaleur lui réchauffe encore le bout des orteils. C'était un parfait équilibre entre le chaud et le froid.

vendredi, 22h”J'aurais très bien pu me faire violer sur cette plage ce soir, j'étais une proie facile quand on y pensais, je buvais comme un trou et j'étais seul comme un rat ici... Personne ne pourrait voir mon attaquant m'approcher et je ne pourrais pas crier suffisamment fort pour qu'on me secours. J'avais été soulagé quand je m'étais rendu compte que mon attaquant ninja donneur de bisous n'était que Barbie, cette étrange jeune blonde que j'avais rencontré dans un shooting photo. Depuis nous étions devenu de bon ami qui s'amusait ensemble de tant à autre et qui faisait les cent coups. Elle me plaisait bien, elle était sexy et elle me laissait toucher son corps sexy alors pourquoi je ne l'aimerais pas? Je lui fis un sourire puis je pris une bonne bouffé de ma cigarette. ''Comme si ma vie t'intéressait'' Dis-je en lui tirant ma langue pour rire. Je sais que je n'étais pas toujours la personne la plus coopérative du monde mais je n'aimais pas parler de mes sentiments, je n'étais pas un chialeur qui se plaignait sans cesse sur sa vie, je la subissais. Je l'observa prendre une longue gorgée de ma flasque un sourire aux lèvres, je trouvais qu'elle avait une assez bonne tolérance à l'alcool... Après tout elle était mannequin et elle se devait d'avoir un corps à la minceur parfaite, pourquoi tolérait-elle aussi bien l'alcool? Je la laissa prendre ma cigarette entre mes lèvres puis je pris ma flasque pour en prendre une nouvelle gorgée. '' Voilà tu as tout compris... On en a rien à foutre. ''

Je passa une main dans mes cheveux puis je l'observa doucement sans parler... Je n'avais pas vraiment besoin de parler plus, elle n'allait pas bien et elle me l'avait clairement fait comprendre. Je me foutais qu'elle aille mal, je me foutais qu'elle est envie de mourir ce n'étais pas vraiment mon problème... Comme ce n'était pas le siens de savoir si j'allais bien, elle n'avait pas besoin de m'aider. Nous étions pareil elle et moi, nous n'aimions pas nous éternisé sur nos sentiments et j'aimais bien ce côté de sa personnalité. J'adorais être torturé, j'aimais que les gens ne comprenne pas mes pensées, j'aimais que les gens me trouvent mystérieux et qu'ils n'osent pas m'approcher.

J'en avais marre d'être sur cette putain de serviette... Mon petit côté hyperactif de saoulon commençait à se réveiller et j'avais envie de bouger. Je me leva rapidement puis j'enleva mon chandail pour dévoiler mon torse musclé et sexy. Je l'observa puis je lui tandis ma main pour qu'elle la prenne. Quand elle eu pris ma main, je la leva pour qu'elle soit contre moi, je pris son chandail puis je lui enleva. '' On va se baigner '' Dis-je pour expliquer mon acte, j'enleva mon jean puis je déboutonna le siens et j'attendis qu'elle l'enlève. Je connaissais assez le métier de mannequin pour savoir qu'elle était à l'aise avec son corps et qu'elle ne m'en voudrait pas. Je souris puis je pris une seconde pour l'observer de haut en bas... miam. Je me pencha pour prendre ma serviette puis je me releva plus proche d'elle... Je lécha sa joue de long en large pour me venger de son bisou baveu de tout à l'heure puis je partis en courant mort de rire.  ”

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Il y avait des tas de chose que l'on pouvait reprocher à Théo. Une liste complète d'au moins une centaine de point, mais une chose était certaine, il était impossible de lui reprocher d'être ennuyant. Théo, qui était la plupart du temps sous influence de l'alcool, était quelqu'un d'imaginatif, d'actif, de créatif, et de complètement dingue, dans un bon sens, la plupart du temps. Barbie adorait ce mec. Il était drôle, il n'était pas compliqué, en surface, et il ne la faisait pas chier avec ses problèmes. C'était le problème avec les filles. Elles étaient toujours en train de se plaindre. Théo lui, il fermait sa gueule, prenait une cigarette, et imaginait sans doute cracher ses problèmes hors de lui en crachant la fumée qu'il venait d'avaler. C'était un mec qui donnait congé à votre esprit et qui ne nécessitait aucune prise de tête. Ouais, c'était son meilleur ami, et elle ne l'échangerait pour rien au monde.

Elle était doucement en train de s'habituer à la chaleur du brasier lorsqu'il fût pris d'une envie soudaine de se bouger, en pleine nuit, sur une plage à l'eau noire et opaque, et complètement ivre. Et elle n'était même pas étonnée. Elle râla un peu lorsqu'il lui enleva son t-shirt. Elle avait froid elle, et elle n'avait certainement pas assez bu pour avoir chaud, mais fuck off. Avec Théo, c'était YOLO. Genre, en tout temps. « T'es fou, on va crever de froid. On va se faire bouffer par des requins... » Elle n'eut même pas le temps de terminer sa phrase qu'il parfait en courant comme un enfant en plein mardi après-midi d'un mois de juillet. Il avait même lécher sa joue quoi!

Elle était donc en culotte sur la plage, la joue humide d'un baiser de cet idiot de Théo, et en train de se les geler. Elle aurait pu rester là à bouder, et l'envie était forte, mais elle avait plus de chance de se réchauffer en courant avec lui, en allant le rejoindre. Ou elle pouvait carrément se jeter dans le feu à poil, mais ce serait beaucoup plus amusant de le suivre. C'était toujours plus amusant. « ATTEND MOI ESPÈCE DE FOU! »

Elle décroise les bras et fouille dans la poche de ses shorty pour prendre une pince à cheveux et remonter sa tignasse. Puis elle se mit à courir, mettant à l'épreuve son cardio de merde, pour finalement s'arrêter sur le bord de l'eau, à moitié à poil et hors de souffle. « J'te jure que si on se fait bouffer par un requin, je vais t'en vouloir toute ma vie! » Elle frissonne sous la brise et se rapproche de lui. Il était chaud, presque brûlant. Pas étonnant, il avait des muscles lui. Elle lui attrape même le bras et fixe l'océan droit devant eux, avec le magnifique reflet de la lune. Ça aurait pu être romantique, mais elle était avec Théo, le mec le moins romantique de la terre.

vendredi, 22h”Barbie n'était pas une petite conne manipulatrice qui cherchait de l'attention 24h sur 24. Elle me laissait respirer quand j'en avais besoin et j'adorais ça, elle ne me faisait pas chier avec ses problèmes quand j'avais déjà les miens à régler. Je n'avais pas envie d'entendre qu'elle avait une vie de merde, un travaille de merde et une vie amoureuse de merde quand ma vie se résumait à me battre contre mon envie de drogue, a penser à mon ex petite-amie, à me saouler comme un trou et à me taper des petites minettes. Le bien-être d'être un mannequin était qu'on n'avait pas besoin de chercher bien loin pour se trouver une fille facile, elle l'était presque toute avec moi... Sérieusement, qui dirait non à un type comme moi? Bon d'accord peut-être que Barbie était manipulatrice mais qui ne l'était pas? Je vivais pour servir mes propres pulsions, mes propres désirs et je me foutais des autres. Pourquoi s'enmerder à promettre qu'on allait être fidèle quand je savais que j'allais me taper la petite serveuse du bar quand ma copine allait avoir les yeux tournés? Je n'aimais pas les menteurs et je ne voulais pas être l'un d'eux, pourquoi mentir quand je sais pertinamment qu'elle est ma vérité? À quoi bon en vouloir à Barbie quand moi j'étais le pire des deux? J'étais le pire manipulateur de la terre et maintenant que plus rien n'était là pour m'arrêter j'allais continuer et faire des ravages.

Je m'attendais à une petite réaction de sa part, qui se faisait déshabiller sans broncher? Moi peut-être? Bon d'accord je ne suis peut-être pas la meilleur exemple mais je savais que Barbie voulait venir se baigner, elle avait juste besoin qu'on le lui rappelle. J'étais ivre et puis quoi? Elle pensait réellement que j'étais assez ivre pour me noyer ou même voir une licorne rose et foncer vers elle au plus profond de l'océan? Ivre ne voulait pas dire con! Je passa une main dans mes cheveux puis j'éclata de rire en entendant son commentaire sur les requins. '' Dit toi que s'il te croque tu vas leur avoir rendu service en leur servant de repas... Tu ne serais pas assez égoiste pour laisser un pauvre petit requin sans défense mourir de faim? Ne t'inquiète pas on ne pas allez assez loin pour que tu te fasse manger '' Dis-je en me moquant clairement d'elle. Si elle vivait sa vie sur les si et les comment alors sa vie devait être enmerdante pour de vrai... Je ne voulais pas penser au requin, si s'était pour arriver alors ça allait arriver de toute façon.

Je pris la course pour ne pas sentir ses foudres... Le vent était froid mais étrangement moi je n'avais pas froid. Les effets de l'alcools mélangé à ceux d'une cigarette? Je l'ignorais mais j'aimais ça. J'entendis son cris derrière moi, très loin derrière moi... Elle voulait que je l'attende? Pfff... Je redoubla d'effort pour qu'elle ne me rattrape pas. Contrairement au mannequin normal, je n'étais pas anorexique juste très en forme, j'aimais bien courir d'ailleurs. Je me voyais déjà athlète aux jeux olympiques 2020 en train de passer le ruban rouge comme premier arrivant au marathon... Théodore is the big big big winner.

J'arriva devant l'eau et je stoppa net, je n'allais pas entrer sans elle quand même... Je souris en sentant l'eau complètement glaciale contre mes orteils. Elle arriva quelque secondes plus tard, je lui fis un sourire puis j'entra dans l'eau sans l'attendre. Je la laissa se rapprocher de moi et je souria... J'ignora son commentaire puis je me tourna vers elle doucement, je la pris dans mes bras puis je la leva pour qu'elle se retrouve les jambes contre mes hanches et son corps contre le miens. Je l'embrassa longuement en y mettant le paquet... j'avais envie de l'étourdir et de la rendre distraite, qu'elle oublie qu'on était dans l'eau. Une fois que je su qu'elle avait perdu tout sens de l'orientation, j'avanca un peu puis je plongea dans l'eau couvrant nos deux corps d'eau glacial. Je sortis de l'eau complètement mort de rire puis je m'éloigna d'elle.  ”

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C'était sympa ça, de devoir se laisser manger par les requins parce qu'ils avaient faim. C'était tout lui. Mais elle savait qu'il n'était pas sérieux et que si elle se faisait vraiment bouffé, il paniquerait quand même un peu...Juste un petit peu. Elle le regarde avant qu'il ne l'attrape, incertaine de savoir à quoi il pensait. Mais elle se laissa faire. Comme elle se le disait souvent, avec lui, on ne pose pas de question, on est là, on obéit, et le lendemain c'est oublié. Et il valait mieux entrer dans ses délires, c'était le moyen de s'assurer de beaux moments, et ça avait été ainsi dès le premier jour qu'ils avaient passés ensemble. Elle s'en souviendrait toujours. C'était après sa rupture avec Caleb, elle était au bout du rouleau, et Théo, au lieu de s'en faire comme tout le monde l'avait secoué et lui avait dit de passer à autre chose parce qu'elle était chiante avec sa mine déprimée. Ça avait eu de l'effet, et ça avait totalement fonctionner. Depuis, ils se voyaient souvent, ils passaient du temps ensemble, et elle embarquait dans ses plans de fou à chaque fois.

Sauf que là, elle était frigorifiée, dans ses bras, et malgré le baiser fougueux qu'il lui avait donner, elle savait que ça ne s'arrêterait pas là. Et elle eut raison, elle avait eu beau s'accrocher à son cou, elle n'avait pas eu le réflexe assez rapide et s'était enfoncée dans l'eau glacée en lâchant un petit cri suraiguë. C'était, fucking, FROID. «  THÉO! JE VAIS TE FAIRE LA PEAU!! » Elle se redresse, toute tremblante et cours dans l'eau du mieux qu'elle peut pour le rattraper et sauter sur son dos. C'était encore pire sortie de l'eau qu'à l'intérieur, mais son but ultime était de le faire plonger avec elle. Bon, il avait déjà plonger, mais elle n'avait pas mieux comme vengeance, et en plus il se moquait ce con!

Elle enlace ses petits bras autour de son cou et noue ses jambes autour de sa taille. Avec son poids plume, c'était impossible de le faire tomber, ce qui le fit rire encore plus. Mais elle avait un plan b en tête. « ATTAQUE DE REQUIN AAAARRG! » Sauf que c'était elle le requin. Elle se penche sur son cou et commence à le mordiller, descendant jusqu'à son épaule en plantant ses petites dents. Pas trop fort, sinon l'agence allait l'engueuler pour avoir abîmer son outil de travail. Juste assez pour qu'il trouve ça agaçant. Et pour ne pas encore boire la tasse dans l'eau glaciale, elle s'accrocha de toute ses forces à Théo, lui volant sa chaleur corporelle en même temps. Mais comment pouvait-il ne pas avoir froid? Pfft.

vendredi, 22h”Embrasser Barbie pour moi s'était réellement trop excitant... J'aimais bien le cacher et faire en sorte qu'elle comprenne que j'étais intouchable et que j'avais des nerfs d'enfer mais damm this girl is so sexy. Habituellement je n'avais pas cette putain d'habitude, je ne tombais pas en extase devant tout les mannequins féminins que je rencontrais mais Barbie n'était pas comme les autres mannequins, elle se foutait de son apparence et elle s'amusait. Elle ne pleurait pas quand ses cheveux était gâché ou quand elle se cassait un ongle... Merde Théo reprend toi, c'est une fille comme les autres, une belle blonde certes mais une fille comme les autres. Elle te procure le même plaisir qu'une autre fille et elle est aussi sexy que les filles avec qui tu as l'habitude de coucher, breath. J'allais devoir me reprendre, je savais que j'avais les hormones dans le plafonds parce que je n'avais pas eu de bon sexe depuis un bon bout de temps mais Barbie n'était que ma meilleure amie, je ne pouvais pas toujours l'accabler de mon physique de rêve, elle n'avait pas à porter ce fardeau. Je sais ce que tu vas faire mon grand garçon, tu vas te calmer et faire en sorte que ce soit elle qui te désir, elle qui t'attaque et non le contraire... Fait toi désiré, tu es mannequins tu sais comment faire pour que les gens est envie de toi juste en observant une putain de photo, fait le en personne maintenant.

J'avais beau pensée à mon plan démoniaque et savoir que j'allais faire un mauvais coup, je ne pouvais pas m'empêcher d'apprécier le contact de ses lèvres et de son corps contre le miens. Bahh quoi je suis un homme moi... J'ai besoin d'une femme contre moi, c'est bon pour la santé! Une fois son attention complètement acquérit, je la plongea dans l'eau glaciale avec moi... Elle ne pouvait pas dire que j'étais méchant, je m'étais sacrifier pour qu'elle ne le fasse pas seul, je suis beaucoup trop généreux. Je pouffa de rire en entendant sa réplique, je leva mes mains en l'air pour faire un haut les mains puis je lui fis ma bouille terrifié puis je pouffa de rire de nouveau... Est-ce qu'elle espérait me faire peur? Elle avait la même tronche qu'un chaton ronronnant, j'avais plus envie de la caresser... Ralalala pervers!

Je passa une main dans mes cheveux en souriant content d'avoir réussit mon coup. Je plongea dans l'eau puis je ressortis proche d'elle espérant pouvoir la baver un peu avant de replonger. Malheureusement pour moi, elle était beaucoup plus rapide que je ne le pensait. Elle m'attrapa rapidement par le cou, je la laissais faire parce que je savais qu'elle ne pourrait pas me mettre sous l'eau avec son poid plume. Je pouffa de rire quand elle déclara une attaque de requin, je la laissa faire en souriant puis je m'éclaircis la gorge doucement. '' Tu sais... C'est plutôt excitant ton truc. '' Dis-je en pouffant de rire. ”

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Excitant? Mais c'était une attaque de requin. Elle le bouffait quoi. Bon, elle avait beau faire semblant d'être naïve, elle savait que cette aventure dans l'eau se terminerait avec elle et lui sans sous-vêtements. Parce que généralement, ça se terminait souvent de cette façon, comme si les deux étaient deux aimants qui s'attiraient d'une force brute, parfois c'était inutile de lutter. Sauf que là, en le mordant, ça n'avait pas été son attention de départ de l'exciter. « T'es pas drôle, tu te fais bouffer et même pas ta peur. » Elle commençait à trembler doucement contre lui, mais elle ne sortie pas de l'eau. Elle y retourna même en se laissant glisser de son dos, puis vint face à lui, les lèvres un peu tremblante. Mais Barbie était une fille plein d’orgueil. Il était hors de question qu'elle sorte de l'eau sous prétexte qu'elle avait un peu (beaucoup) froid. « Avec l'eau glacial, ton sexe doit surtout être tout ratatiné. »

Elle lui adresse un sourire moqueur et glisse une main dans ses boxers pour venir toucher le truc. En effet, pas beaucoup d'excitation. Soit c'était le froid, soit ce soir était l'un de ces soirs où il ne la trouvait pas attirante. Enfin, elle avait surtout l'air d'un chaton mouillé avec les cheveux plaqués sur le crâne et le mascara coulant. D'ailleurs, en sentant ses cheveux sur ses épaules, elle se rendit compte qu'elle avait perdu la pince qui les attachait. En gros, elle se sentait affreuse, pas étonnant qu'il en pense autant.

En ayant un peu marre de frissonner à cause de la brise, elle se laisse couler dans l'eau jusqu'à avoir de l'eau jusqu'au cou, puis ferme les yeux. Puis, elle se redresse d'un coup en envoyant un jet d'eau glaciale au visage de Théo. Elle n'avait pas fini de jouer, et puis jouer lui permettrait au moins de tenir dans l'eau plus longtemps. Elle avait tellement froid qu'on pouvait voir le bout de ses seins pointés à travers son soutif en dentelle noir. Aussi bien être carrément nue, mais elle n'allait pas lui donner cette satisfaction, pas maintenant, surtout qu'elle ne se sentait pas assez jolie pour lui maintenant.

vendredi, 22h”Bahh quoi je faisais pas exprès... J'étais un homme de 19 ans et j'étais plein d'hormone que je ne pouvais pas encore contrôler... S'était clair qu'on pouvait contrôler ses hormones quand on baisait assez souvent et qu'on n'avait justement pas besoin de les retenirs. Moi je ne baisais pas assez souvent, j'étais tout le temps retenu par mon manque de rencontre... Il était clairement hors de question que j'utilise ma main pour ce genre de chose, je méritais mieux que ma main et je pouvais avoir les femmes que je voulais. Je devais respirer dans ce genre de situation et je le savais mais pourquoi respirer quand j'étais avec Barbie? Nous étions destiné à finir l'un contre l'autre... Je l'attirais et elle m'attirait et je le voulais comme elle le voulais alors pourquoi résister? '' Je suis désolé, j'essayais de garder mon sérieux... C'est réellement très déroutant pour moi ''Dis-je en pouffant de rire, je ne pouvais pas garder mon sérieux quand un belle blonde me mangeait le dos... Sans parler qu'elle savait qu'elle n'avait pas le droit à ça, mon manager allait surement lui foutre une raclée pour avoir grafigné mon dos qui était suposé montrer la perfection dans à peine deux semaines. Je l'observa passer en dessous de mes jambes pour arriver devant moi, je lui fis un sourire sexy en passant une main dans mes cheveux. '' C'est à toi de m'allumer pour que je devienne dur.. ''

Je l'observa faire puis je sentis sa main... Merde elle voulait rire de moi? Est-ce qu'elle savait la torture qu'elle venait de me faire vivre? Je me battais avec le froid depuis tout à l'heure pour avoir un petit quelque chose là plus bas et elle venait me le caresser? J'avais envie d'exploser, de me caller sous l'eau et de me laisser noyer. Pourquoi était-elle aussi sexy? Je l'observa dans les yeux doucement puis elle me lanca un gros jet d'eau en plein visage. Je grogna puis j'alla la prendre dans mes bras brusquement. Je mordilla son cou pour qu'elle est une marque de moi puis je passa une main dans mes cheveux et je la pris dans mes bras doucement pour que ses jambes touche mes hanches de nouveau, comme au début. Je la colla contre mon torse puis je sortis de l'eau en la portant. Je me pencha sans aucun effort pour prendre ma serviette puis je lui plaça autour de la taille pour qu'elle se réchauffe... Étrangement l'eau m'avait rendu beaucoup moins saoul et maintenant j'allais devoir redoubler d'effort pour finir ivre à la fin de la soirée!

Je ne voulais plus jouer. Je passa un main contre ses fesses pour la tenir convenablement puis j'alla la mettre contre la serviette. Je plaça une main dans mes cheveux puis j'enleva mon boxeur sans pudeur pour le foutre devant le feu et le faire sécher. Je me coucha sur le sable en croisant mes bras derrière ma tête. ”

© charney

Lui, garder son sérieux? Et puis quoi encore. Elle pouffe de rire avec lui parce que c'est un peu ridicule de vouloir garder son sérieux dans ce genre de situation. Mais c'est qu'il semblait vouloir l'être. Enfin, c'était difficile de savoir avec lui. On ne savait jamais rien, sauf quand il parlait, et qu'elle savait qu'elle le torturait en le touchant. Aw. Elle adorait le torturer et le toucher quand il s'y attendait le moins. On aurait dit qu'il pensait qu'elle n'oserait jamais, mais elle osait toujours, et c'était peut-être ce qui l'attirait chez elle; la surprise de ne jamais savoir ce qu'elle fera. Elle sourit, mais ses lèvres tremblaient tellement que le sourire était franchement bizarre, et comme un gros nounours, il la prit dans ses bras pour la sortir de l'eau. Elle avait envie de crier de joie mais l’orgueil la fit taire. C'était LUI, qui avait décidé de sortir, par elle. Petite victoire pour Barbie.

Seulement, en sortant de l'eau, elle avait l'impression que c'était pire. Et l'autre là, qui était toujours aussi chaud, comme si il avait prit un bain d'eau bouillant. C'était chiant d'être une petite fille. Pas moyen de garder la moindre chaleur. Elle devrait songer à engraisser un peu, au moins pour survivre à ce genre de soirée glaciale. Oh, et il mit même sa serviette pour ne pas qu'elle ait froid. Un de ces rares moments où Théo pensait à quelqu'un d'autre que lui même. Elle lui sourit et se cale dans ses bras le temps d'arriver au feu.

Lorsqu'ils arrivèrent, elle sauta à terre tandis qu'il s'étalait sur la serviette en retirant le reste de vêtement qu'il avait. Elle en fit autant, mettant tout proche du feu mais pas trop pour que ça puisse au moins sécher, puis elle attrapa son t-shirt et l'enfila, au moins pour avoir quelque chose sur le dos. Bon, c'était juste pour se réchauffer un peu, parce qu'en l'enfilant, elle le mouilla à moitié et ça ne cachait pas grand chose. Dans une tentative de trouver un peu de chaleur, elle chercha la flasque dans le sable et en prit une longue gorgée qui eut pour effet de lui réchauffer un peu la gorge et les entrailles. C'est là qu'elle posa ses yeux bleus sur Théo complètement nu, sur sa serviette. C'était presque attirant de le voir comme ça. Mais il savait qu'il était beau, et elle n'allait pas directement tomber dans son piège. Elle allait le faire mariner un peu, comme elle aimait le faire, jusqu'à ce qu'il perde patience.

Elle vint s'asseoir sur le sable à côté de lui et ramena ses jambes contre elle, gardant la flasque dans une main. Ses cheveux dégoulinaient dans son dos et la faisait encore frissonner. Si seulement elle pouvait toucher au feu sans se brûler, ce serait génial. « Tu vas t'endormir si tu restes comme ça... » Elle se pencha un peu sur lui et vint l'embrasser pour au moins le garder éveillé. Parce que si il s'endormait, elle devrait rentrer chez elle, et la soirée semblait beaucoup plus prometteuse. Même si elle était congeler.

vendredi, 22h”Je n'avais pas l'habitude de me les jouer bisounours... Habituellement je l'aurais laissé en planque dans l'eau froide et je serais partis tout seul comme un grand garçon sans me soucier de ce qu'elle pouvait ressentir. Peut-être étais-ce le fait qu'elle venait tout juste de me toucher et que je m'étais laissé un peu atteindre mais je n'allais pas laissé ça recommencer encore, hors de question. Je me sentais bien et elle était tellement légère que je ne la sentais presque pas. Habituellement je n'aurais pas attendu qu'elle entre sous l'eau et qu'elle me touche pour lui sauter dessus, elle serait déjà en dessous de moi et elle hurlerait de plaisir... J'aurais finit et je serais dans un espèce d'extase, comme quand je prenais de la drogue... Merde j'avais réellement trop envie d'en prendre. Qu'est-ce qui m'empêchait de prendre de la drogue? Personne n'était là pour me dire que s'était mal et je n'aurais pas à me sentir mal du tout... J'allais juste vivre dans mon monde, heureux comme je le faisais avant d'être en désintox et avant de faire trois overdoses. J'avais envie de vivre ou du moins de recommencer à vivre et Barbie m'aidait beaucoup.

Maintenant je n'étais plus dans l'eau, je me sentais reprendre de la chaleur et je recommencais à avoir chaud comme j'avais eu chaud quelque minutes plus tôt. Je passa une main derrière les fesses de Barbie pour la tenir dans mes bras sans difficulté et pouvoir prendre mes choses de l'autre main. Je passa devant le feu puis je la déposa sur sa serviette. Je l'observa de loin pendant qu'elle enlevait ses vêtements... Je n'allais certainement pas manquer ce magnifique spectacle, surtout quand elle me l'offrait gratuitement. Je passa une main dans mes cheveux en la laissant enfiler son chandail puis je ferma les yeux doucement pour relaxer. Je l'entendis prendre ma flasque et en boire une bonne gorgé, silvouplait ne la boit pas au complet... Je ne broncha pas du tout. J'allais ouvrir mes yeux pour voir ce qu'elle faisait quand elle m'ordonna ou plutôt me demanda de ne pas dormir. Je souris puis je sentis ses lèvres contre les miennes. Je passa une main dans ses cheveux puis je tira sur son chandail pour qu'elle vienne sur moi. Je passa ma main sous son chandail pour la caresser... Elle n'avait pas vraiment le choix, elle devait participer.”

© charney

L'ambiance la réchauffer légèrement. Petit à petit, le rouge lui monta au joue alors qu'elle continuait d'échanger un baiser de plus en plus langoureux avec Théo. Elle se retrouva même sur lui tellement il tirait fort sur son chandail. Elle vint carrément s'asseoir à califourchon sur ses cuisses et revient rapidement contre ses lèvres, n'ayant pas envie de les lâcher pour le moment. Ses petites mains allaient sur son torse pour le caresser et le griffer légèrement, et là, elle commençait enfin à avoir chaud. C'était pour cette raison qu'elle n'avait pas eu peur de sauter à lui avec lui. C'était pour ça qu'elle le suivait toujours dans ses aventures et faisaient les pires conneries avec lui. Parce qu'au final il était toujours là, et c'était une présence rassurante. Elle se sentait moins seule quand il était là, même si ils ne parlaient que très peu, et que quand ils parlaient, c'était des conneries. Il était drôle, imprévisible, et chaud.

Absolument trop chaud pour avoir froid pendant plus d'une heure. Et même si il était totalement imprévisible, elle lui faisait confiance, en quelque sorte, c'était son ami. Son ami incroyablement beau, et qui savait qu'il était beau. Elle se redresse légèrement sur lui, rompant le baiser, puis lui sourit avec complicité. C'était toujours à ce moment qu'elle sortait une connerie, qu'il la trouvait idiote, mais qu'il restait là quand même. Mais là, elle était à cours connerie. Quoique. « Y'a un petit requin qui me frôle les cuisses... » Elle se mord la lèvre et rit légèrement. Au moins, c'était pas le genre de requin qu'elle devait craindre, surtout qu'il ne mordait pas. C'était elle qui mordait.

Elle se redresse un peu plus, puis se recule sur les jambes de Théo avant de s'allonger sur lui de nouveau, son visage devant le mini requin sans dents. Elle lève les yeux et claque ses dents pour rendre Théo un peu nerveux, mais elle ne le mord pas. Elle se contente d'y passer sa langue de la base au haut, avec un petit sourire au coin des lèvres.

vendredi, 22h”Barbie était doué quand il s'agissait de rendre un homme complètement fou... Elle connaissait assez la sexualité pour savoir ce que les hommes aimaient et elle faisait tout ce qu'elle pouvait pour les rendres fous. Je ne pouvais pas lui en vouloir, elle me rendait fou d'une certaine façon. Elle me forcait à garder une intérêt presque choquant parce qu'à chaque fois que je couchais avec elle, j'avais envie de recommencer pour voir qu'elle expérience je pourrais avoir, s'était toujours différent. Je tira sur son chandail pour qu'elle vienne sur moi et que je puisse la sentir contre moi. Elle embarqua sur mon corps et je souris content de voir qu'elle n'allait pas me résister longtemps. Je passa une main sous son chandail en prolongeant le baiser encore et encore. J'aimais quand elle participait comme ça, comment elle me touchait aussi, tout ça m'allumais tellement fort. Je la laissa me griffer en me disant que mon manager allait surement me battre pour ces marques agacant sur mon torse... il allait devoir travailler plus fort pour les effacer avec le maquillage et ça allait l'agacer. J'allais passer une autre soirée de rêve et je savais que tout ça allait être imprévisible et indéniablement bon.

Je descendis ma main contre sa fesse puis contre sa cuisse, je frôla chaque parcelle de son corps comme si il était une couverture de fourrure beaucoup trop douce pour mes doigts. Je remonta mes mains contre ses hanches puis je me leva pour l'embrasser en position assise, j'avais réellement envie d'elle maintenant, je n'aimais pas attendre et ça me frustrait. Je l'observa quand elle rompa notre baiser, j'ignorais pourquoi elle faisait toujours ça mais elle savait que je n'aimais pas attendre alors me faisait-elle attendre? Je passa une main dans ses cheveux l'air de dire allez bébé on continu mais elle ne m'écoutait pas. Je l'observa en attendant sa petite phrase qui me ferait rire ou qui me refroidirait. '' Tu es sérieuse? Encore? '' Dis-je en pouffant de rire, j'aurais aimé prendre ça avec plus d'humour mais j'avais tellement envie d'elle que j'avais l'impression que mon petit Théo allait exploser.

Je l'observa descendre un peu plus bas, je savais ce qu'elle allait faire, je m'en doutais du moins. Je me plaça sur mes coudes pour bien la voir et j'attendis en rigolant quand elle claqua ses dents pour me faire peur. Je savais qu'elle n'allait pas me mordre, elle avait beaucoup trop envie de moi pour âbimer mon engin... Elle voulait que je m'en serve. Je ferma les yeux au premier contact de sa langue. Je voulais mourir et exploser, je passa ma main dans ses cheveux en les caressants. Je me mordilla la lèvres en bougeant mon bassin, j'avais envie de bouger, j'en ressentais le besoin. ”

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Elle adorait le rendre fou. En général, il ne le restait pas longtemps. Lorsqu'il était fou, c'était la fraction de seconde entre son plaisir montant, et le moment où il se décidait à arracher tous les vêtements qu'il pouvait atteindre. C'est à croire que le pauvre chéri ne devenait jamais fou. Ou pas assez souvent. Parce qu'elle le savait, Théo pouvait avoir qui il voulait quand il le voulait, et en général, c'était lui qui rendait les filles complètement folles. Même Barbie n'y échappait pas, et c'était une vrai lutte de devoir lutter contre cette folie et cette passion brûlante. Mais elle était forte, et elle y arrivait juste assez pour que lui soit fou une fois de temps en temps. Qu'il n'oublie pas qu'elle était différente, comme elle l'espérait.

Mais, fuck l'espérance pour le moment. Elle était beaucoup trop occupée avec ce petit requin. Petit requin qu'elle avait d'abord lécher avec envie, avant de le prendre totalement en bouche, sans quitter le Théo du regard. Il était juste bien dans l'angle pour qu'elle puisse le provoquer du regard, tout en gardant son butin en bouche. Mais en plus d'être totalement fou, il semblait être aussi sur le bord de l'explosion, c'est pourquoi elle mit terme en le sortant lentement d'entre ses lèvres, et se redressant pour revenir s'asseoir sur les cuisses de Théo. « C'est moi ou tu luttes pour ne pas me violer sur le sable? » C'était risqué de dire ça, surtout à ce moment, parce qu'il ne se gênerait certainement pas pour le faire. Mais elle coupa court à sa réponse en venant l'embrasser avec passion, juste pour le faire taire et le faire chauffer encore plus si possible.

Et pendant qu'elle le distrayait, elle se redressa un peu, pour finalement revenir contre lui tandis que leurs parties intimes entraient en contact direct, pour la première fois depuis que cette soirée folle avait commencé. Il n'y eut pas encore pénétration, mais le simple contact suffit à la faire soupirer de bonheur contre ses lèvres, avant de reprendre le baiser. Elle vint passer ses bras autour de son cou, venant jouer avec les cheveux sur le bas de sa nuque.

vendredi, 22h”Barbie ne faisait pas partie des femmes avec qui j'avais l'habitude de coucher, elle était différente et s'était ce qui la rendais intéressante. Les femmes qui couchaient avec moi habituellement aimaient voir mon corps, autant dire qu'elles étaient obsédé par mon corps... Elles voulaient voir cet homme qui se trouvait sur les pages titres des magasines, elles voulaient que je joue un rôle pour elles et je n'aimais pas ça. Qu'est-ce qui était moins allumant qu'une fille qui vous vénérait déjà? Bon d'accord tout ce que je voulais s'était leurs vagins et j'en étais conscient mais je devais les endurer suffisament longtemps pour qu'elle finisse par me taper sur les nerfs et que je n'est pas envie de leur vagin. Barbie ne faisait pas cette erreur là, elle me faisait rire, elle avait du piquant et elle m'impressionnait. J'avais l'impression que mon corps ne comptait pas pour elle, elle était confiante et elle n'hésitait pas à retirer ses vêtements pour me rendre fou, elle jouait avec mes hormones et même si sur le coup je détestais ça, je finissais toujours par adorer.

Le problème avec moi s'était que j'aimais gagner... Je n'aimais pas me faire dire que quelqu'un d'autre avait le contrôle sur la situation, je voulais avoir le contrôle. N'allez pas croire que je n'aimais pas avoir sa bouche contre mon entre-jambe s'était plutôt le contraire, elle me rendait fou. S'était ça le problème, elle me rendait fou et je n'aimais pas ça parce que je savais que j'allais devenir cet espèce de monstre déchireur de vêtement, celui qui avait envie de ce la jouer brutal. Je ne voulais pas perdre mon pouvoir de séduction, je voulais lui rappeler que j'étais celui qui menait, qu'elle me désirait plus que moi je la désirais. J'ouvris les yeux quand elle se redressa, pourquoi arrêtait-elle mon plaisir? Je l'observa intrigué de savoir ce qu'elle foutait... Ce n'étais pas ça le but d'une relation sexuelle exploser? Je préparais une réponse toute fraîche dans mon esprit quand elle m'embrassa. Petite esprit que j'étais, j'oublia ma réponse et je répondis à son baiser avec brutalité.

Je sais je sais, ce n'est pas gentil d'être brutal avec une fille mais je devenais comme ça quand j'avais trop envie de quelque chose, je l'obtenais brutalement. Je poussa mon corps d'un côté pour qu'elle se retrouve sous moi, je n'aimais pas qu'elle soit par dessus, je voulais lui montrer que j'étais le mâle alpha. Je descendis ma main contre ses hanches puis je la remonta jusqu'à sa poitrine. Je m'amusa avec son sein quelque seconde puis je descendis ma main plus bas contre sa cuisse. Je faufila mon doigt entre ses jambes puis je commença à la caresser et à jouer à la petite taupe qui creuse des tunnels. Je pris ses lèvres d'assaut avec ma bouche pour l'empêcher de faire un seul bruit tout en continuant mes mouvements et mes caresses avec mon doigt. Elle allait me supplier de continuer. ”

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Elle avait finalement réussi à faire apparaître le côté monstrueusement obsédé de Théo. Ce côté qu'il révélait lorsqu'il était au bord de l'explosion. Ce côté fauve et brute qu'elle adorait de lui. Parce qu'il arrivait à être sensuel tout en étant brutal, juste assez pour la malmener un peu sans lui faire de mal. Au contraire, c'était de la pure torture sexuelle, mais elle adorait ça. D'abord elle le chauffait assez, ensuite c'était à son tour de jouer avec elle, et ainsi de suite, jusqu'à ce qu'ils craquent tout les deux, ensemble, et qu'ils finissent par s'endormir comme des enfants après avoir trop jouer.

Barbie fût étonnée d'avoir eu le contrôle aussi longtemps, ainsi, elle fut surprise lorsqu'il la renversa de côté sur le sable pour venir au-dessus d'elle et prendre le contrôle. Rien de plus beau qu'un homme prenant son rôle aussi au sérieux que lui le prenait, et elle n'eut même pas le temps de gémir son nom qu'il vint prendre ses lèvres en otages dans un baiser tout aussi bestial que le précédant. Elle ne pouvait répondre qu'avec son corps, en bougeant légèrement ses hanches contre sa main, et en frissonnant à la moindre sous le t-shirt qu'elle portait encore, étonnement.

Ses mains cependant étaient beaucoup moins passives. Elle n'était pas là que pour subir, elle était aussi là pour profiter, pour sentir le moindre muscle se tendre dès qu'il la touchait, et sa main droite alla passer sur ses abdos, tandis que l'autre allait prendre place dans le creux de son dos pour le griffer légèrement, avant d'attraper une fesse, un bout de peau qu'elle pourrait malmener un peu avant de passer à autre chose. D'ailleurs, sa main droite abandonna les abdos pour venir tenter son sexe de nouveau, juste pour l'agacer, mais il fallait dire qu'elle avait un peu, voir beaucoup de mal à se concentrer avec ses doigts qui fourrageait en elle avec vigueur. Elle avait même abandonner dès l'instant l'idée de le titiller et n'arrivait qu'à se tortiller pathétiquement tellement JUSTE sa main, c'était bon. Mais pas le temps d'avoir honte, elle en voulait plus, et elle savait qu'il la ferait languir jusqu'à ne plus en pouvoir lui-même.

Et c'était un autre point qu'elle adorait de Théo. Bien qu'il semblait être le parfait égoïste qui ne pensait qu'à son plaisir, il en donnait quand même énormément, juste pour avoir le pouvoir et le contrôle sur elle. Et c'est ce qui faisait qu'à chaque fois c'était parfait. Chacun tentait de se dominer, et elle abdiquait gentiment lorsqu'il lui sautait dessus pour la dénuder. Elle lui laissait toujours cette petite victoire, pour son égo, et aussi parce qu'elle en sortait autant vainqueur en fin de compte. Sauf que là, le besoin de sentir autre chose que ses doigts en elle devenait de plus en plus urgent. Elle resserra ses bras autour de son cou pour le rapprocher d'elle encore plus, juste pour sentir sa peau contre la sienne encore habillée de ce foutu t-shirt inutile.

vendredi, 22h”Je n'avais pas honte de mon côté nymphomane... J'étais totalement esclave de mes propres pulsions et je les servaient comme si elle était mon derniers bon moment à vivre. Soyons sérieux, qu'est-ce qu'il y avait de mieux sur la terre que le sexe? Certainement pas une relation amoureuse ringuarde ou l'on peut toucher la cuisse de sa copine et l'entendre gindre parce qu'on est trop précoce. Qu'est-ce qu'il y avait de bien dans le fait de toujours toucher les mêmes choses? J'ignorais ce qu'il y avait d'excitant dans le fait de toujours développer le même présent mais je trouvais les hommes masochiste de vouloir faire ce genre de connerie. Détrompez-vous, j'avais déjà jouer dans le même clan que ces imbéciles seulement moi j'avais été assez intelligent pour me rendre compte de mon erreur.

J'aimais être excité au point de ne plus pouvoir me contrôler, être bestiale. J'aimais perdre le contrôle parce que sa me rappelais le temps ou je prenais de la drogue, ou je ne possédais plus mon corps. Je n'avais pas peur de prendre le contrôle et de devenir bestial quand j'étais avec Barbie parce que je savais que sa l'excitait, parce que je savais qu'elle allait jouer avec moi. Je pris ses lèvres d'assaut en continuant mes petits mouvements... Je n'aimais pas qu'elle gémisse sans que je lui donne la permission, s'était moi qui décidait quand elle pourrait le faire et j'aimais bien pouvoir lui dicter ses faits et gestes. Je souris en sentant ses hanches bouger contre ma mains, geste qui trahissait son envie pour qu'on continue.

J'étais bien préocupé par mes gestes de mains et mes baisers quand je sentis sa main se promener sur mon corps. Je frissonna quand je sentis ses mains contre mon torse, voulait-elle me déconcentrer ou me prouver qu'elle était meilleur que moi à ce jeu? Je n'allais pas me laisser faire, je doubla la tension entre ses jambes puis je continua mes baisers brutaux. Je poussa un petit gémissement quand sa main toucha mon sexe, je repris ses lèvres violemment puis je m'amusa à mordiller sa lèvre inférieur. J'enleva ma main d'entre ses jambes puis je la monta jusquà son sein en dessous de son chandail. Elle avait beau se coller à moi, je savais me contrôler comme jamais, j'étais en pleine possession de mes moyens.

Je descendis mes lèvres dans son cou puis je mordilla sa peau pour laisser des marques, elle abimait mon corps alors j'allais faire pareil, hors de question que je sois le seul à me faire chicaner par mon agent, elle allait écoper aussi. Je passa mes mains sous son chandail puis je le déchira facilement, trop facilement d'ailleurs. Je remonta mes lèvres vers les siennes puis je l'embrassa encore en collant mon corps contre elle. Je m'approcha de son oreille, je mordilla son lobe puis je lui chuchota : '' J'ai gagné... '' Dis-je en me levant pour la faire facher. ”

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Elle y arrivait. Elle le rendait fou, mais il semblait qu'il prenait le dessus sur elle. Elle oubliait totalement de le toucher tellement elle était absorbé par le baiser qui la rendait muette, et par ses caresses entre ses cuisses. Elle était prise au piège entre ses bras, et elle aurait voulu en profiter encore plus, sauf qu'il n'allait pas lui rendre la tâche facile. Enfin, au moins elle savait qu'elle ne le laissait pas insensible en sentant son sexe bien tendu entre eux. Elle avait toujours eu peur de ne jamais être assez bien, de ne pas être à la hauteur, car lui il avait qui il voulait, et elle, elle n'avait que son chat.

Mais comment pouvait-elle penser à son chat dans pareil moment? Non, elle pensait à Théo qui la caressait, qui lui donnait envie de crier, elle pensait à cet homme qui l'enveloppait, et qui déchira carrément son t-shirt préféré. Sauf qu'à ce moment précis, elle n'en avait absolument rien à foutre. D'ailleurs, elle eu le temps de gémir lorsqu'il descendit dans son cou, mais comme si il ne voulait pas l'entendre, il revint presque aussitôt et elle en profita pour mordiller sa lèvre inférieur alors qu'il s'emparait encore de sa bouche et que leurs langues s'entremêlaient doucement. Ça aurait pu être le moment parfait pour continuer et aller plus loin, mais c'était Théo. Et lorsqu'il murmura à son oreille qu'il avait gagné, elle dû se retenir pour ne pas l'attraper par la nuque et le garder contre elle. C'était lui qui menait le jeu, mais elle aussi pouvait jouer, et a voir son sexe encore dressé, il n'avait pas totalement gagné. Le jeu n'était pas fini.

Elle se redressa pour s'asseoir et se passa une main dans les cheveux pour retirer le sable qui s'y trouvait, puis elle se débarrassa de son défunt t-shirt qui la couvrait encore partiellement pour se retrouver nue devant Théo, debout, et près à s'enfuir. « Tu n'iras pas loin à poil. Sauf si tu prends le temps de te rhabiller, mais ce serait dommage... » Elle aurait pu parier qu'il le ferait. Mais d'un côté, ce serait lui qui serait frustré, pas elle. Parce que si Théo refusait de se toucher, elle, c'était quelque chose qu'elle ne détestait pas faire. Elle lui sourit, au moins pour ne pas montrer sa frustration, puis elle écarta les cuisses afin qu'il voit absolument tout, enfin, jusqu'à ce qu'il décide de fuir. Mais pendant qu'il regardait encore, elle glissa un doigt entre ses cuisses, puis commença à se caresser toute seule. Il n'était absolument pas question qu'elle ne termine pas, quitte à ce qu'elle soit seule pour le faire.

vendredi, 22h”Vous savez quand on sait qu'une femme s'abandonne complètement entre nos bras? Moi je le sais parce qu'il y a une suite de signe qui ne trompe jamais. Premièrement, la fille bouge beaucoup, elle se frotte et elle embrasse plus chaudement. Deuxièmement elle jouit ou elle dit notre nom. Troisièmement elle essaye de vous toucher sans succès parce qu'elle finit toujours par s'abandonner. Barbie n'était pas réellement différente des autres femmes, s'était comme suivre un mode d'emploi pour construire un meuble. Les femmes voulaient toujours tout donner au début, elle jouait avec nous pour nous faire comprendre qu'elle n'était pas innocente et qu'elle connaissait ce qu'elle faisait et après elle se laissait complètement faire entre nos mains. J'étais un homme de pouvoir, j'adorais voir que ce que je faisais rendais les femmes complètement folle de moi, j'aimais être un tombeur qui pouvait avoir ce qu'il voulait et ça n'allait pas changer.

Barbie était tellement chaude que j'aurais pu l'amener dans l'eau et faire monter la température automatiquement. J'ignorais comment je faisais pour garder mon sang froid et être capable de la repousser comme ça mais j'avais toujours envie d'exploser. Je sais que je ne devrais pas faire subir un pareil choc à mon petit Théo mais il fallait qu'il s'endurcisse, il ne pouvait pas toujours explosé comme ça sans me prévenir, je voulais choisir quand j'allais venir. Je m'étais levé en signe de protestation, je voulais absolument gagner la guerre, je voulais qu'elle me supplie de la prendre. Bon d'accord j'étais peut-être un psychopathe maniaque du contrôle mais il me fallait cette satisfaction, je voulais gagner. Je l'observa écarter ses jambes en me mordillant la lèvre... Elle venait sûrement de signer l'arrêt de mort de mon entre-jambe, j'avais envie d'exploser.

Je passa une main dans mes cheveux doucement puis j'avala ma salive difficilement... Elle ne pouvait pas me contrôler, reprend toi Théo, tu es plus fort que ça. Je me pencha pour prendre mon téléphone dans la poche de mon pantalon puis je l'ouvris. Je l'observa dans les yeux avec un air malicieux puis je commença à siter les noms que je pourrais appeler pour me soulager de ce petit problème. Je leva les yeux de mon téléphones quelques secondes en souriant. '' Tu n'as qu'une chose à dire et j'arrête '' Dis-je en retournant les yeux dans mon téléphone. Je choisis une Sabrina et je signala le numéro en l'observant dans les yeux attendant qu'elle stoppe cette connerie. Si elle ne stoppait pas mon manège au moins j'allais pouvoir me soulager ailleurs. ”

© charney

Ça c'était Théo tout cracher. Le moment aurait pu être parfait, même magique, mais il s'entêtait toujours à tout gâcher pour un jeu débile, et par orgueil. Et elle, pour ne pas perdre la face, elle participait, même si ça la faisait chier au plus au point. Mais elle ne lui montrait pas. Elle avait une certaine fierté, et elle savait que si elle montrait la moindre faiblesse devant lui, il la lâcherait et ne s'intéresserait plus à elle. Ainsi elle arrête, comme demandé, mais pas pour l'empêcher d'appeler. Elle se lève et va récupérer ses vêtements, pique le t-shirt de Théo parce que le sien est en lambeaux, puis cherche son propre téléphone dans le sable. « Je te déconseille d'appeler Lucy, j'ai cru comprendre qu'elle avait une chlamydia. »

Elle le dit sans rire, mais en essayant de ne pas paraître énervée ou blessée. Pas question qu'elle lui donne la moindre satisfaction, même si il en éprouverait certainement un en la voyant partir et abandonner. Mais c'était tout ce qu'elle pouvait faire pour se préserver, et pour l'empêcher de la détruire, aussi stupide cela fût-il. Elle savait qu'il blaguait, mais elle savait qu'il était sérieux et que ce genre de chose, il le faisait, que ce soit elle ou une autre. Après tout, lui pouvait avoir qui il voulait, pourquoi se ferait-il chier avec une pauvre fille barman et mannequin à temps partiel? Elle était loin d'être de son calibre, et loin d'être aussi forte qu'une relation avec Théo l'exigeait. Elle se sentait faible et ça la faisait chier, tellement chier qu'elle préférait partir et le laisser tout seul, même si il ne serait pas tout seul longtemps.

Elle trouve finalement son téléphone dans le sable lorsqu'il sonne. C'était G. Justement, elle allait l'appeler pour qu'elle vienne la chercher, elle n'avait pas envie de marcher jusqu'à chez elle après cet échec, et elle se sentait soudainement fatiguée, voir enrhumée. Et ça n'en avait même pas valu la peine. Sans décocher un regard à Théo, elle répond; « Ah, salut.Tu peux venir me chercher à la plage? Je t'expliquerai en chemin. Ouais, merci, je t'attend à la première sortie. À tout à l'heure. » Et comme pour conclure cette désastreuse rencontre, elle fait un signe d’au-revoir à Théo et s'en va à la dîtes sortie, sans lui laisser le temps de dire quoique ce soit, bien qu'elle doute qu'il allait dire quelque chose. Il devait déjà être au téléphone avec une autre fille. Tant pis pour lui. Tant pis pour elle.