«Simon W. Broderick & Mila M. Ribeck» Petite journée de congés pour moi. Depuis le temps que j'en rêvais, pour une fois que les autres bossaient & pas moi. Cela me relaxait de savoir que je n'aurais pas a m'occuper du boulot aujourd'hui. D'ailleurs cela tombait plutôt bien, ou pas... Enfin je ne sais plus finalement. Nous nous étions donnés rendez vous au lac, avec Simon. "Pour parler" lui avait-je dit. Oui, cela fait maintenant une semaine... Gros dérapage de notre part en fin de compte à tout les deux. Cela avait commencé un après midi ou Simon était venu se réfugié sous peine de rechuter dans la drogue, chez moi. Je l'avais recueilli trempé gainé, et lui avait offert un quelque chose a boire. Sauf que tout avait déraillé. Il m'avait troublé, j'avoue que ce moment fut assez spécial, c'était Simon quand même ! Mais j'avait beaucoup apprécié, seulement voila. Les sentiments étaient là, je ne savais pas vraiment si cela était de l'amour, et d'ailleurs en y réfléchissant bien, je pense que cela était surement plus une attirance physique et puis une envie de revenir en arrière, comme avant. Mais était-je amoureuse de lui ? Surement que non. Il faut dire que toute cette semaine durant, je me sentais mal vis a vis de Simon et je n'ai pas pris du tout contact avec lui, sauf pour lui donner l'heure de ce rencard. Je stressais à l'attendre là a l'ombre des arbres, donnant sur les bords du lac. Mon ventre faisant un vacarme épouvantable. Cela faisait longtemps que cela ne m'était pas arrivée. Je regardais ma montre, mon portable, ma montre, derrière moi... & le voilà. Il arrivait finalement à l'heure prévue. J'avais étendue un plaid au sol & avait laissé une place pour mon ami a côté de moi. Allait il regretter ce qu'il s'était passé ? Vouloir plus ? Je pouvais m'attendre a tout. Mais cette journée, je m'était laissée charmé, en même temps la moitié du boulot était déjà fait. J'avais l'impression d'avoir été bête d'avoir mal fait ... En tout cas, tout ne tournais pas rond dans ma tête a ce moment précis. Je le vis alors arrivé, je souris un peu et me renconcentra sur la urface de l'eau. Je sentais les battements de mon cœur s'intensifier au fur et a mesure que je sentais Simon plus proche de moi.

«Simon W. Broderick & Mila M. Ribeck» "Salut Simon" Je lui répondit simplement et baissa la tête de nouveau. Oui j'avais honte et je n'osais pas l'affronter dans les yeux. Ce qui dans d'autres circonstances ne m'aurai jamais fait froid aux yeux, me tétanisait de peur. Alors qu'il n'y avait rien à craindre de Simon, je savais qu'il ne me ferai pas de mal. Et qu'en aucun cas son but était de me descendre ou me rabaisser. "Ca va pas trop mal. Je profites justement de ma journée de congé pour ..." Je soupirais un coup, Simon semblait attendre la suite de ma phrase et c'était tout à fait normal. Je remis quelques mèches de ma coiffure, que j'avais pris le temps de faire, pour ne pas paraitre négligée aux yeux de Simon, en place et me lanca ensuite. Il me regardait l'air de se demander qu'est ce qui n'allais pas bien chez moi ! Mais bon, il fallait y arriver, je pense que c'est une bonne idée que l'on en parle, je ne voulais pas que cela traine et ternisse nos relations qui semblaient si fragiles, qui ne tenaient qu'a un fil. "...Pour te parler de ce qu'il s'est passé l'autre jour, chez moi..."

«Simon W. Broderick & Mila M. Ribeck» "Arrêtes Simon, commence pas s'il te plait. Tu crois pas que c'est assez dur déjà ? Justement je préfère qu'on en parle cash. Et non je ne regrette pas. C'était magique." Je ne le regardai toujours pas, je n'avais pas vraiment le courage à ce moment là. Je lui avouais qu'il était déja difficile d'en parler, il ne fallait pas qu'il en rajoute ! Et puis je lui fit comprendre aussi que ce qui s'était passé, avait été pour moi un amour retrouvé, en quelques sortes. Mais j'avais l'impression aussi d'avoir bravé l'interdit. Il s'était offert à moi, après lui avoir dit que je le voulais, mais ma raison reprennait le dessus et me rappelait maintenant à l'ordre. Cela avait été trop vite avec Simon. Contrairement a ce qu'on pourrait penser il n'y a pas de "laisser passer" de passe droit, parce que nous avons déja été ensemble auparavant et que nous avons juste "continuer" notre relation, non ... Et j'avait cru pouvoir agir de la sorte, mais le mal (bien ?) est fait. "Non Simon, je n'était pas du tout contre, je te l'avais dit. Je ne regrette pas tu sais, c'était un fabuleux moment, je me demande juste si on a bien fait de griller les étapes, alors que ... je ne me sens pas ...amoureuse de toi. Je l'ai été, je tiens encore beaucoup a toi, d'ailleurs je ne peux rien sans toi, mais ce soir là, je t'avoue que cela devait être plus du désir ou une envie de retrouver ces sensations avec toi, que du vrai amour..." J'avais vraiment peur que Simon prenne mal cette revelation. Je me sentais en meme temps soulagée, un poids en moins dans mon petit coeur, mais aussi stréssée angoissée, de peur que Simon ne me rejette pour cela. Il aurait des raisons certes, mais je ne savais pas ce que lui pensait réellement de tout ca. Avait il, contrairement a moi, envisagé une suite, que nous soyons a nous amoureux et heureux ensemble ? "...Et toi, dis moi s'il te plait, comment tu as ressenti ca..."

«Simon W. Broderick & Mila M. Ribeck» Pareil, raa... il m'énervait ! Pareil, ca veut tout dire et rien dire à la fois ! Autant se taire quelques fois. Je le laissais s’énerver tout seul, ca allait mieux maintenant que je m'était lâchée et que je lui avait tout révélé. Le changement quand même, je n'avais jamais vu un Simon autant indifférent a ce que je lui disais. Il m'en voulais ou quoi ?J'avais juste dit la vérité, juste été franche, comme a mon habitude et maintenant il était vexé, il me boudait. J'allucinais là, c'est lui qui faisait la tête, alors qu'au  final c'est moi qui avait commis la faute de lui avoir laissé de l'espoir ? Non non, mais je reve là ! C'était vraiment le monde a l'envers ! Il décida ensuite de s'en aller pretextant que nous n'avions plus rien a nous dire. Moi, non, j'avais laché le morceau. Mais Simon restait secret et je n'aimais pas ca ! Je le laissais s'en aller. Des larmes d’énervement et aussi de tristesse. C'est vrai, il n'était pas sincère avec moi. Tandis que Simon s'éloignais un peu plus vers la sortie, je me rappelais soudainement d'une chose qu que l'on s'était dite Simon & moi lorsque nous étions ensemble et qui revenait au bon moment dans mes pensées. Quand quelque chose n'allait pas, l'autre sortait cette phrase qui avait le don de vouloir nous confier et j'espèrait qu'elle ferai toujours son effet. Je sorti mon portable et appella Simon. En me tournant je le voyais de dos, je verrai ainsi s'il essaye d'esquiver ou non mon appel. Il décrocha mais ne dit rien. Je parlais dans le vide, bien sur, j'adore les monologues. En éspérant que ma phrase allait le faire réagir. "Simon, on se dit tout, c'est comme ca que ca fonctionne le mieux." L'honneteté, c'est vrai, il n'y avait que ca. Bon aussi beaucoup de confiance, mais le fait que Simon ne me dises pas tout m'agacais au plus haut point. Je me levais, et le suivait en faisant de petits pas, me retrouvant maintenant au soleil. Le soleil qui me tombait sur les épaules. Et zut, je n'avais pas mis de creme... tanpis !