Hé oh ! Tu sais comment je m’appelle ? Mon nom est Wright et mon prénom est Castiel Erwann. Tu aimerais en savoir plus sur moi ? Alors continue à lire. Je suis née en 1987 le 21 Juin à New York, j’ai 27 ans. Je suis de nationalité américaine. J’adoooore les femmes, je suis donc hétérosexuelle et je suis célibataire. Cela fait quelques mois que je suis dans cette ville. J'ai choisie Nathaniel Buzolic parce qu'il a la bonne tête pour jouer Castiel et il est trops sexy **

Castiel est l'incarnation moderne des sept pêchés capitaux. Sans doute Castiel a-t-il un bon fond, mais encore plus sûr est le fait que dans les apparences et même au-delà, il est une véritable ordure. Aussi doux soit-il, il peut être la personne la plus froide que vous n'ayez jamais rencontrée. Son sourire énigmatique et son charme indéniable cache un être fragile dont le coeur a été brisé. Il n'a jamais été amoureux, non, mais même un échec amoureux n'est rien comparé à la déception que son père a provoquée chez lui. Il a un humour particulier, parfois extrêmement malsain, mais ça ne fait qu'ajouter à son charme. Vaniteux, prétentieux, mais loin d'être persuadé qu'il vaut réellement quelque chose. Il a l'air tellement sûr de lui, il a l'air inébranlable, et pourtant il est toujours plein de doutes. Avant la mort de sa mère, il était charmant, même s'il a toujours été renfermé sur lui-même. Il était seulement... différent. Il est d'une intelligence, d'une perspicacité rares. Pareil pour sa loyauté, même si on a moins l'occasion de s'en rendre compte, car vu la méfiance dont il fait preuve envers à peu près tout le monde, on a du mal à s'imaginer qu'il peut s'attacher à quelqu'un au point de pouvoir mourir pour lui ou elle. Fidèle à ses promesses, il les tient toujours. Ou presque. Mais les seuls cas dans lesquels il ne les tient pas, ce sont ceux où il sait dès le début qu'il ne fera pas ce qu'il a promis. Il accorde énormément d'honneur à sa fierté et serait prêt à presque tout pour la garder. Il refusera de s'abaisser à faire ou à subir quelque chose d'humiliant, même si le prix à payer en retour est cher. Il est extrêmement généreux, mais seulement avec les personnes qu'il aime. Un ami en or, qu'on a bien du mal à découvrir. Il a énormément de charme et il en use, peut-être même un peu trop, pour attirer toutes les filles, dans la période où il était un baiseur-jetter - ce qu'il est toujours, d'ailleurs. Il peut vous apporter le bonheur le plus total, mais aussi vous dévaster jusqu'au plus profond de votre âme. Vous êtes prévenus. Il ne faut jamais abuser des bonnes choses comme Castiel, car elles peuvent se révéler hautement toxiques, hautement dangereuses.

C’était le 21 Juin 1987. Après deux ans de mariage, les parents de Castiel avaient décidé qu’il était temps d’avoir un enfant. Il ne fut pas longtemps pour que sa mère tombe enceinte. Le jour de sa naissance fut mémorable. Alors que tous s’activaient autour de la future maman, le bébé arriva très rapidement et dans la salle d’accouchement se fut l’étonnement total. Un grand « OH » de la part de la sage-femme. Qui ne tarda pas de faire paniquer les jeunes parents. « Qu’est-ce qui ce passe ? Ma petite fille va bien, dites-toi moi qu’elle est le problème. Je vous en prie ! » Il n’y avait rien de grave, le bébé était en parfaite forme, juste un petit détail étonna la sage-femme. « Ne vous inquiétez pas Madame Wright, votre bébé va très bien, c’est tout simplement qu’il y a eu un petit imprévu. Il va falloir trouver un autre prénom, je ne crois pas que Cara soit approprier pour ce petit garçon. » Le soulagement pour la maman et s’en ai suivi un grand moment de rigolade. Erreur de sexe pendant les échographies. « Castiel. Il s’appellera Castiel mon petit ange. » Elle regarda son mari appréciant ce grand moment d’émotion. Ce fut quand même le grand fouillis, quand on prévoit d’avoir une petite fille, on fait en conséquence. Du rose partout. Des petits nœuds. Les parents de Castiel n’allaient quand même pas l’habiller en petite princesse. Il fallut donc tout racheter. Pendant un bon moment toute la famille a ri de cette situation. Mais rien a changé au fait que les parents étaient les plus heureux du monde.

Des cris. Des larmes. De la violence. Le quotidien d’un petit garçon dans un quartier de Brooklyn. Encore un soir où le père de Castiel était rentré à la maison avec un verre de trop, tous les soirs se ressembler. Enervé. Excédé de sa journée. Le père de Castiel passait ses nerfs sur sa propre femme, le petit garçon assistait aux scènes sans aucuns moyens de réagir, âgé tout juste de dix ans. Il restait enfermé dans sa chambre attendant que cela passe, les mains sur les oreilles pour ne pas entendre sa mère hurler. Castiel savait comment ça allait finir, tel un rituel, après les coups sur sa mère, son père allait prendre une bouteille de whisky et s’installer sur le canapé pour s’y en dormir dans un état déplorable. Castiel courrait auprès de sa mère, encore sous le choc  des traces laissées par son mari. Castiel s’approcha de sa mère qui essayait avec beaucoup de mal, de sourire, faire croire à son petit garçon que tout allait bien. Castiel était jeune, mais il avait compris. « Un jour tout ça s’arrêtera, il ne te frappera plus. Je te le promets Maman. Il ne te frappera plus. » Ce jour-là, Castiel se fit la promesse qu’un jour ou l’autre son père ne touchera plus sa mère. Il était conscient de son jeune âge et que pour le moment il ne pouvait pas intervenir.

À l’âge de quinze ans, Castiel  rentrait du lycée comme chaque soir, il pouvait entendre les cris de sa mère de l’autre côté de la rue. Il se mit à courir à toute vitesse jusqu’à chez lui. Son père était tombé très malade, il n’avait plus touché à l’alcool depuis presque deux ans. Castiel pensait que tout était terminé, son père n’avait plus levé la main sur sa mère depuis qu’il ne buvait plus. Pourtant ce soir-là, il avait replongé. Il était en train de tabasser sa femme, des coups de points dans la figure, de coups de pieds. Il ne s’arrêtait plus. Quand Castiel est arrivé dans le salon, il vit sa mère à terre dans un sale état et son père puant l’alcool prêt à en remettre une couche. « Dégage d’ici Castiel ! » Castiel resta un moment les yeux pleins de haine devant son père. Il s’exécuta, du moins c’est ce qui laissa prétendre à son père. Castiel avait laissé tomber son sac à dos à terre en se rendant dans la cuisine et se munit très rapidement d’un couteau. Alors que son père, était une nouvelle au-dessus sa femme entrain la défigurant, Castiel attrapa son père d’une violence pas possible. Il le plaqua ensuite contre le mur le menaçant avec le couteau de cuisine, Castiel le regarda droit dans les yeux. « C’est toi qui va dégager d’ici et ne remet plus jamais les pieds dans cet maison. JAMAIS ! Parce que si je te vois trainer dans les parages, je te jure que je tue ! Tu as compris ! Je te saigne ! » Il le poussa à terre et ce fut la dernière fois qu’il croisa le regard de son père.

Castiel avait pris l’habitude d’aller de ville en ville, il a toujours eu besoin de bouger. Il quitta New York pour la Nouvelle Orléans, où il y est resté pendant cinq ans, il était âgé de vingt-ans. Mais lorsqu’il reçut un appel de l’hôpital de New York, c’est à Orlando qu’il se trouvait. « Monsieur Castiel Wright. Vous devez rapidement revenir à New York, c’est à propos de votre mère. Je suis navré de vous annoncer ça par téléphone, mais votre mère ne va pas très bien et elle voudrait vous voir au plus vite. » Castiel savait que sa mère était malade, atteinte d’une tumeur au cerveau. Le médecin avait été plutôt optimiste sur son état de santé, elle en avait encore pour plusieurs années et pourtant la maladie était à un stade très avancé. Il prit le premier avion pour New York afin de rejoindre sa mère, le cœur remplis de souvenir, de remords de ne pas avoir profité d’elle en partant à l’aventure. Elle était allongée sur son lit d’hôpital, elle n’en avait plus pour longtemps. « Castiel, mon fils. Je suis tellement heureuse de te voir, tu m’avais tellement manqué. Je suis tellement fière de toi. Je t’aimerai toujours et je serai toujours près de toi dans les bons comme dans les mauvais moments. »  Des larmes coulaient sur la joue de Castiel, sans la doute la première et la dernière fois qu’il pleurait. Il tenait fort la main de sa mère l’accompagnant jusqu’à la fin, jusqu’à ce qu’elle ferme les yeux à jamais.

Cela devait faire environ six mois que Castiel était arrivé à Los Angeles, une envie de changement vie. Lorsqu’il a vu cette annonce, il n’a pas hésité une seule seconde. Barman, un métier qu’il a toujours su faire et qu’il fera sans doute tout sa vie. Ce qui ne le déplait pas, à vrai dire. C’était un samedi soir comme il les aime, du monde, de belles femmes autours du bar. Un sourire charmeur sur les lèvres. Castiel a toujours su faire craquer les jolies demoiselles, pendant son service il a toujours tendance à brancher celle-ci. Comme une seconde nature chez lui. Son patron en devient agacer à force. « Castiel ! Je ne te paye pas pour draguer les petites minettes. » Un petit clin d’œil à cette jolie brune à qui il venait d’offrir un verre, il savait pertinemment qu’il avait trouvé sa distraction du soir. « Toi je t’embarque avec moi à la fin de la soirée, je vais te faire rêver ma jolie. » Alors qu’il retournait à la tâche, il attendait avec impatience la fin afin d’apporter le Graal chez lui. Une nuit dont la demoiselle allait se souvenir toute sa vie, du moins c’est ce qu’il pensait. Tout se passa comme il l’avait prévu. Il avait ramené cette jolie brune à demeure, après quelques verres de whisky, c’est au rideau qu’il l’a faisait monté. Une satisfaction pour lui. Castiel avait besoin de se sentir désiré. Devenu l’homme aux multiples conquêtes. Il s’en était mis à dos des filles mais il ne s’en souciait vraiment pas. Leur avis, il n’en avait rien à faire. Il voulait passer du bon temps c’est tout !  « On va sauter le chapitre du : c’était génial, je suis tellement contente de t’avoir rencontré et on se revoit quand ! On a baisé, c’était cool. Maintenant rhabille-toi et casse-toi ! » Autant dire qu’elle tomba de haut, elle s’attendait à quoi ? À se marier et avoir des enfants. La blague ! Demain soir et dans ce même lit, surement une nouvelle demoiselle allait tomber dans ses filet, un blonde ou bien un rousse qu’importe tant qu’il en a une à se mettre sous la dent.