Et plus il accélérait, plus le plaisir montait en moi. Je criais à la fin, hurlais son nom. Il accélérait, encore et encore, jusqu’à me faire exploser plaisir. Nos deux cris ensemble, à l’unisson. Et un sourire sur les lèvres, comblées. Oui, il m’avait offert la plus belle des nuits de mon existence. Il m’avait fait revivre à travers son plaisir, à travers ces mouvements. Il tomba alors à côté de moi, et me tira à lui. Je posais ma tête au creux de sa tête. C’était magique. Intense. Et je ne voulais pas parler. J’avais peur de briser quelque chose. Ma main caressa son torse, timidement, mes yeux se fermèrent. Je repensais à toutes ces sensations qui ne m’avaient pas encore entièrement quitté. Et je souris. Je ne pouvais pas m’empêcher de sourire. Parce que … Parce que je lui avais dit. Je lui avais dit je t’aime. Et même si je n’avais pas eu de réponse, je lui avais dit. Je lui avais avoué mon attachement à lui. Je lui avais montré à quel point j’étais amoureuse de lui.

J’ai remonté ma main sur sa joue, et j’ai commencé à la caresser légèrement. Doucement. Nos respirations avaient repris leur cours normaux, ainsi que les battements de nos cœurs. Cela faisait du bien. D’être posé, au calme. J’ai relevé la tête, et j’ai posé mes lèvres sur sa mâchoire. Je le regardais alors dans les yeux, me redressant sur mon coude. Le sourire aux lèvres. Je ne dis pas que ça ne m’a pas affecté qu’il fasse comme si de rien était, mais je comprenais. Je le comprenais. Je caressais tout son visage, du bout des doigts. Et je me penchais vers lui pour l’embrasser. Ensuite, je m’allongeais, sur le flanc, de son côté, pour l’observer : avait-il fait semblant ? Avait-il vraiment aimé ? Était-ce juste un mensonge ? Je fermais les yeux, délicatement, doucement. Non. Il avait été sincère. J’en étais sûre. Il n’était juste pas prêt à … S’attacher réellement à quelqu’un. Cela viendrait avec le temps. Je n’en doutais pas.