C'est quoi ce bordel ?

Matthew & Jeffrey

Comme chaque matin en semaine, je me trouvais au travail, au garage. Je répétais la routine quotidienne la réapparition de voiture la majeure partie du temps. Mais c’était la meilleure chose que j’avais réalisée dans ma vie. Être mécanicien était un métier qui me plaisait vraiment. Contrairement au métier de barman, c’était bien au début, mais j’avais exercé bien trop longtemps ce job. Ce qui avait fini par me lasser. Je m’étais finalement trouvé en ouvrant ce garage avec Matthew et avec cela ma vie était devenue en ordre. Ce qui ne m’était jamais arrivé auparavant. J’étais en train de faire les dernières réparations sur une voiture quand Matthew rentrait d’un dépannage. Apparemment, il avait pu régler le problème sur place. Il me demandait si je faisais une pause. « Ouais, j’arrive, je finis ça avant. » Je n’aimais pas laisser des choses en suspens ou en attente, je préfère finir au moins comme ça, je serais tranquille et je pouvais passer à autre chose. Il me fallut quelques minutes pour finir. J’allais me laver les mains qui étaient plus que noirs par la saleté des moteurs et je rejoins Matthew. Je prenais également un café comme mon ami et je lui en demandais. « Finalement, il n'y avait pas besoin de dépannage ? »

C'est quoi ce bordel ?

Matthew & Jeffrey

Ma réparation achevait, j’allais rejoindre Matthew dans notre petite salle de repos. Mon ami me proposait un café que j’acceptais volontiers. « Oui, je veux bien. » Lorsqu’il me le tendait, je le pris en lui disant. « Merci » Je bue une gorgée avant de constater qu’il était revenu les mains vides alors qu’il était parti pour un dépannage. « D’accord tant mieux si tu as pu le faire sur place. » Je m’installais sur une chaise en buvant mon café. « Ça va aujourd’hui, on n’a pas beaucoup de travail. Il me reste qu’une voiture à contrôler. Mais bon, on va surement avoir quelques clients dans la journée. » Lorsqu’on croyait que notre journée serait courte avec peu de travail, on avait toujours la surprise d’avoir des clients supplémentaires. Je ne m’en plaignais pas, ça faisait plus de clients donc plus d’argent. On ne dit pas non à une petite augmentation du chiffre d’affaires de temps en temps et peut-être même des bénéfices. En parlant de nouveaux clients, j’entendais quelqu’un rentrer. « Y a quelqu’un, j’y vais où tu y vas ? » Ça ne me dérangeait pas d’accueillir la personne qui venait d’arriver, mais si Matthew voulait y aller pourquoi pas. Ça me permettrait de finir tranquillement mon café.

C'est quoi ce bordel ?

Matthew & Jeffrey

Quelqu’un venait de rentrer dans le garage. Matthew se dévouait pour aller voir qui était là. Je continuais à boire tranquillement mon café. J’entendais rapidement ce qui se passait de l’autre côté les murs étaient fins et la porte ouverte. Apparemment, Matthew était l’homme qu’il cherchait. Mais la suite de la conversation ne me plaisait pas du tout. Je posais ma tasse sur la table et me levait rapidement allant où se trouvait Matthew. « Qu’est ce qui se passe ici ? » Il ne pouvait pas avoir tué son beau-père s’était impossible. Ok j’avais entendu dire qu’il était insupportable mais au point de le tuer, non Matthew n’était pas aussi stupide.

Hors jeu:

C'est quoi ce bordel ?

Matthew & Jeffrey

Alors là, j’étais vraiment sur le cul. Matthew arrêtait pour un meurtre. Celui de son beau-père. D'accord, c'est clair qu’il le détestait, mais de là, le tuer, je n’y croyais pas. Puis il n’était pas dingue pour s’attaquer à un gars comme lui. Il avait assez peur de lui pour épouser sa fille sans rechigner donc le tuer, c'était tout simplement impossible. « D’accord. » Avais-je simplement dit. J’étais en quelques sortes sous le choc. Je sortais mon téléphone portable de ma poche et je téléphonais le fixe de Matthew espérant qu’elle serait chez elle. Par chance, elle décrochait le téléphone. « Kiara. C’est Jeffrey le collègue de Matthew. Il faut absolument que tu ailles au commissariat, il aura besoin de ton aide. » Malheureusement, je ne pouvais rien faire et je détestais cela. Mais Kiara pourra peut-être l’aider. Je l’espérais en tout cas. J’avais connu la prison et je le souhaitais à personne.