Je m'étais réveiller ce matin même, un sourire sur les lèvres. Tout les cours de la journée avaient été annulé en raison d'une grève des professeurs, le lycée était donc totalement fermé et moi, j'avais alors ma journée. Pendant un instant, je me surpris à m'imaginer seule à la maison, mais les cris de Leanne , me firent prendre conscience que ce n'était pas le cas et que ce ne serait probablement pas le cas avant trèèèèèès longtemps. Quoique ma soeur et mon futur beau frère avait un projet de partir et j'avais l'autorisation de rester ici, alors peut-être dans pas si longtemps que ça.

Je me levais de mon lit avec une seule idée en tête. Qu'allais-je bien pouvoir faire aujourd'hui ? Je tentais de répondre à cela pendant mon instant petit déjeuner, mais étant dérangé toutes les trente secondes dans ma réflexion, j'attendis d'être seule dans ma salle de bain pour réfléchir à cela. Je pris une douche qui dura une bonne demi-heure, ce qui me procura une sensation de plénitude et de calme. Une serviette autour de la taille, je retournais vers ma penderie et j'en sortis une petit robe estival au multiple couleur. Puis après cela, je pris le temps de me sécher les cheveux et de les ondulés, ainsi que de me maquiller légèrement. Une fois prête, je m'installais en tailleur sur mon lit et attrapais sur ma table de chevet, le livre tout en haut de la pile. C'était un cadeau de Théodore, mon chéri. Pas mon amoureux hein, soyons clair ... bien que ça m'aurait pas déplus. Non, Théo c'est comme un frère siamois, on passe tout notre temps ensemble, enfin le plus possible. Mais son entré en centre de désintoxe ne me permettait plus de le voir, jusqu'à ce qu'il ai changer de centre. J'avais demander à Ellen de se renseigner...

C'est alors que ça fit tilt dans mon esprit, si j'avais le droit de le voir qu'est ce que j'attendais pour y aller ? Je me levais donc rapidement de mon lit, cherchait l'adresse sur internet, fonçait dans ma penderie ou j'attrapais une paire de ballerine et mon sac à main (livre, baume à lèvre, permis de conduire, et des tonnes de smarties... un sac de fille avec plein de bordel ), puis je sortis de ma chambre et dévalais l'escalier. Je pris les clé de voiture de Lea, lui expliquant que je sortais rejoindre une copine, un mensonge de plus à mon palmarès. Mais celle-ci s'en rendit compte et je fus obliger de lui dire que je voulais aller voir Théo. Elle accepta à la condition que je sois accompagner. Seulement personne ici, n'était en état de venir, mais étant plus maline que la plupart des personne ici, j'attrapais mon téléphone et appelait Ellen, qui vint 20 min plus tard, me prendre pour m'emmener, elle comptait y passer de toute manière. Je pris alors avec Ellen la direction du centre où se trouvais Théo, par chance j'avais une bonne orientation et une bonne mémoire, je retrouverais donc facilement la route pour les prochaines fois. Une fois sur place, je fonçais jusqu'à l'accueil et demandait à le voir, laissant Ellen derrière moi. Un infirmier m'accompagna jusqu'à sa porte sur laquelle je toquais, mais j'avais déjà ouvert et refermé la porte avant même qu'il ne puisse sortir son nez de son livre. Adossé à la porte, je le dévisageais du regard. Il était tout maigrichon, ça allait pas ça, fallait qu'il se nourrisse, néanmoins il était beau quand même. Je me mis à lui sourire. Tu compte rester allongé en mode je m'en fou de tout ou tu viens me prendre dans tes bras ?

J'étais arrivé devant la porte de Théodore et j'avais pris le temps de frapper, n'ayant pas de réponse, je décidé de rentré quand même et je me postais devant la porte. Sincèrement, il me manquait, nous étions le genre de personne inséparable et pourtant nous n'étions pas dans la même école, n'avions pas le même âge et pourtant dès le moment où l'on s'était vu, ce fut comme un coup de foudre amical. Je l'invita alors à venir me prendre dans ses bras et lorsqu'il commença à bouger, un sourire grandit peu à peu jusqu'à devenir tellement immense que mes joues devinrent douloureuse. Il me couvrit de bisous, ce que je ne pouvais refuser et je sentis alors qu'avec toutes sa force, il me souleva du sol et fini par me faire tournoyer avec lui dans les air. Je me mis à rire alors que je le serrais fort dans mes bras. Puis, on finit par s'écrouler sur le lit, lui sur le dos et moi à califourchon sur lui. Je posais alors mes mains sur son torse pour garder un certain équilibre. On était mort de rire, comme quasiment à chaque fois que l'on passait du temps ensemble. Il me posa une question, dont je ne compris pas vraiment le but, ni le sens. Non, je préfère tes abdos. Le rapport ? Il n'y en avait aucun, mais j'aimais ses abdos, bon y'avait plus grand chose mais tan pis ça finirait bien par revenir. Je me mis alors à rire à ma connerie, tout en le regardant également dans les yeux.

Je pris soudainement un air sérieux. Comment tu vas Théo ? Je le regardais, il semblait si triste, fatigue et même si il riait avec moi et que mentalement juste en cette instant ça semblait aller, son corps son visage paraissaient triste et je m'inquiétais. Je ne pouvais faire autrement, je voulais rester souriante et tranquille, mais je m'inquiétais pour lui. Je maudissais la fille qui lui avait fait mal au point qu'il en arrive à ce stade. Théodore était un ange, il était doux, marrant et j'en passe, c'était l'une des personnes les plus géniale que je connaissais et puis avouons le il était sexe. Non mais sérieux combien de fois je m'étais surpris à vouloir le voir torse nu pour mater, en tout bien tout honneur. Tu me manques... faut vite que tu guérisse comme ça on pourra reprendre nos délires smarties et m&m's devant notre programme télé préféré. Je me penchais en avant, m'allongeant limite sur lui, puis j'allais déposer un baiser sur son front, sa joue et j'allais caler ma tête dans son cou. Dis-moi que tu vas bien. J'ai pas envie qu'il t'arrive quoique ce soit. Je serais perdu sans toi.

Lorsque je fis remarquer à Théo que ce que je préféré c'était ses abdos, il leva son chandail et mes yeux fixèrent sans attendre son corps. En effet, ses abdos avait disparus. Je fis une moue boudeuse, mais tout de même amusé. Il finirait bien par revenir, il n'avait pas le choix de toute façon, sinon je viendrais moi-même lui donner des coups pied au cul pour qu'il face des abdos. C'est triste, je vais m'amuser avec quoi moi maintenant. Va falloir que tu refasses un peu de sport, en plus Ellen, ma dis qu'il y'avait de l'espace et une salle de musculation alors tu vas pouvoir me remuscler tout cela. Sinon plus de visite conjugal pour toi Dis-je avec un énorme sourire.

Quand Théodore et moi étions ensemble, il nous était impossible d'être sérieux, on ne voulait pas l'être en réalité, on voulait rire et s'amusé, mais mon inquiétude à son égard m'empêchais d'être totalement moi-même et je ne voulais pas qu'il lui arrive quoique ce soit. Je lui avait donc demander comment il allait. Lorsqu'il parla de son étiquette de suicidaire j'écarquillais les yeux. Je n'étais pas au courant de cela et s'il avait cette étiquette c'est qu'il avait probablement essayer de ce tuer. Les gens s'étaient bien garder de me le dire, lorsqu'il m'avait appris son entré dans un centre. Je les écarquillais encore plus lorsqu'il m'avouait qu'il se faisait piquer comme un fou lorsqu'il péter un câble. J'aime pas cette endroit, c'est officiel. Tu n'est pas suicidaire, tu ne l'as jamais été. Tu aime la vie, tu m'aime moi, tu me quitterais pas. Dis-je sans laisser de place à une réponse que je ne pourrais pas apprécier. J’enchaînais sur ce vide que son absence me procurer, j'avais envie de le voir, il me manquait terriblement, quand il était pas là j'avais le sentiment qu'une part de moi avait disparu et je n'aimais pas ça, d'autant plus que j'étais loin d'être seule à l'extérieur, j'avais ma famille, mes amis et Nohlàn dont personne ne connaissait le vrai lien qui nous unissait pas même théodore, mais personne n'arrivait à combler ce manque du à l'absence de mon pot de colle. Je m'allongeais alors sur lui. Mon pauvre, faut que tu demande à Ellen comment tu peux faire dégager la vieille.

Je lui fit alors ses fameux bisous et calais mon visage dans son coup, lui murmurant quelques paroles. D'accord, je ne bouge plus d'ici. Mais tu es sur que tu vas pas en avoir marre si je reste sur ton ventre toute la journée. Je sais que je suis super sexy à regarder, surtout dans cette tenu, mais bon je fais mon poids quand même.Dis-je amusé. Oui, J'étais fière de mes conneries. Je relevais mon visage et je plaçais ma tête juste au dessus de la siennes. Je déposais alors un long baiser sur son front, puis sur son nez et enfin sur sa joue. Celui-ci fut plus long que tout les autres. Puis je me redressais et fis un peu de tamtam sur ton ventre. Je soulevais son chandail et soupirais. Ah oui, c'est vrai ta plus d'abdos. Dis-je alors que je tentais de retracer avec mon doigt, les anciennes lignes qui autrefois parcourais son corps. Mais bon heureusement, tu es quand même beau. Un peu maigrichon, donc va falloir que tu te nourrissent, si tu veux pouvoir te faire toute les filles que tu veux en sortant d'ici. Dis-je amusé. Je rabaissais son chandail et m'allongeais à côté de lui. Tu veux qu'on fasse quoi aujourd'hui ? Je tournais ma tête vers lui, fixant son visage.

J'écoutais Théo m'expliquer les raisons de la fonte de ses abdos.J'adorais le taquiner avec sa. En réalité, c'était plus de la taquinerie plutôt que de l'obsession pour eux. Ca me faisait rire et lui aussi et c’était le principal. Très bien, alors vas falloir que je mettes des trucs en place, si tu ne peux manger la nourriture d'ici, je vais t'en ramener en cachette comme sa tu te nourrira. Une chance que je connaisse tes goûts en matière de cuisine. Je lui souriais , bah quoi s'il n'allait pas à la nourriture moi je la ferais venir à lui. En tout cas, je refuse que tu arrête de t'alimenter.

Le sujet de son overdose, contrairement à ce que je pensais n'étais pas clos. J'avais essayer, mais théo tenais absolument à m'en parler. Il est vrai qu'on s'était promis qu'on serait honnête l'un envers l'autre. C'est là le pilier de notre relation si proche. L’honnêteté était ce qui nous permettais de ne pas échouer dans notre relation amical. Aucun secret ne devait venir s'interposer entre nous, on se l'était promis. Et le plus important, c'est qu'on avait confiance l'un en l'autre et cette confiance était dû à tout ceci mais également parce que l'ont savait qu'aucun de nous de viendrait poser un quelconque jugement à l'égard de l'autre, ni ne nous blesserait. Les paroles, les mots qu'il prononçaient me faisait mal, je n'avais pas été mis au courant et même si j'appréciais que Théo me le dise personnellement,ça n'empêchait que j'imaginais la scène et qu'elle me faisait froid dans le dos. J'avais retenus quelques larmes, je voulais pas qu'il me voit triste, il l'aurait été aussi ou du moins la culpabilité vis à vis de moi, aurait refais surface. Je m'efforçais alors de sourire, d'un sourire qu'il appréciait tant et j'acquiesça. Ok, le principal c'est que tu aille mieux aujourd'hui. Je lui fis un bisous sur le front pou le remercier de m'avoir tout expliquer.

La conversation qui suivit fut celle de la mémé et de ses "feux de l'amour". Malheureusement , selon mon chéri, la vieille dame n'était pas près de dégager. Et je fis un tête surprise lorsqu'il m'avoua avoir tenter de la charmer, les rires s'en suivirent. J'y crois pas, tu as essayé de la charmer ? J'explosais alors de rire cette fois si. Je savais pas que les petites vieilles c'était ton truc mon chéri.Si tu veux je te laisse aller la rejoindre. Dis-je me moquant de lui. Je me penchais alors sur lui, me collant contre son corps tout en essayant d'étouffer mon fou rire. Théo qui aime les femmes couguar. Je me remis à rire et posais alors ma tête dans le creux de son cou. Je pris quelques minutes pour me calmer, sinon je sentais qu'une revanche surviendrait peu de temps après. Alors que j'étais collé contre lui et que je lui avait demander s'il supporterait pas présence définitive sur lui prétextant que je faisais mon poids, il se mis à jouer les gros dur, me disputant gentiment pour ne plus entendre ce genre de commentaire de ma part. Je redressais ma tête pour le regard et je lui offrit un sourire charmeur. D'accord, j'ai compris. Promis je ne le dirais plus. Il m'offrit à son tour son exceptionnel sourire et je déposais un bisous sur son nez. Mais j'aimais ça , je trouvais ça mignon.

Je me redressais ensuite et je commençais à m'amuser avec son ventre en jouant du tambour. Ca le fit rire et moi je me contenter de sourire avant de glisser sur le côté. Théo me suivit dans ce changement de position et par vengeance, il s'amusa avec mes cheveux. Je lui donnais des petits cou pour qu'il arrête de m'embêter tout en riant avec lui. Puis il se redressa enfin. Je pris quelque seconde pour me recoiffer et alors qu'il était assis sur le lit, j'allais m'asseoir derrière lui, posant mon menton contre son épaule et mes bras ainsi que mes jambes autour de sa taille. Je souriais à sa remarque, Théo était canon en effet, qu'il soit maigre, mince ou je ne sais quoi d'autre.Il était beau et il avait du charme. Je soulevais à nouveau son chandail pour retrasser les lignes de ses abdos et il me laissa faire, puis il tourna sa tête vers moi après que je lui ai demander ce qu'il voulait faire aujourd'hui. Il ne savait pas vraiment, ce qui ne nous facilitais pas les grandement les choses. Ok ! Je me levais alors. J'avais prévu le coup. Dis-je alors que je prenais mon sac et le posait sur le lit. Je fouillais dans mon sac, pour en sortir quelques truc. J'ai des livres, pour toi, si tu t'ennuis dans la journée. Je les ai lu , je pense qu'il te plairait.Je les sortis et les posais sur ses cuisses. J'ai de quoi grignoter. Je sortis alors quelques paquet de chips , des bonbons et des confiseries tout droit venu de notre boulangerie préféré. Si on as faim à un moment. J'ai des DVD : action, romantique, comédie. A choisir. Et comme Ellen m'avait prévenu qu'il y avait des chances qu'on ne puisse pas le voir dans la salle commune, j'ai pris .... mon PC portable. Dis-je en le sortant de mon sac et en souriant fièrement à mon ami. Je fouillais une dernière fois dans mon sac à dos et j'en sortis une petite peluche qui m'appartenait. Ça faisait peut être enfantin comme cela, mais c'était la peluche qui passait son temps dans mon lit et qui avait donc mon odeur. Ce n'étais pas mon doudou, juste un cadeau qu'on m'avait fait plus petite et comme ca allait avec la déco de ma chambre, je l'avais garder. Je me suis dis que tu te sentirais moins seul, si tu avait Mme Bonheur. Tu pensera à moi comme ça. Mais si tu en veux pas je la récupère t'inquiète. Je lui souriais. Avant de m'asseoir à califourchon sur lui. Alors maintenant, tu veux faire quoi ?

[hj : faudrais conclure les partie superieur, on se repète un peu :S et ca perd de son sens:S]

Théo ne semblait pas ravi que je le taquine sur le charme qu'il avait fait à la mamie, mais je ne pouvais m'en empêcher c'était tellement marrant. Il se mis à rougir et comme à chaque fois que ça arrivé, je trouvais ça mignon. Je continuais donc à le taquiner quelque instant sur ce qu'il avait faire, histoire de le faire encore plus rougir. Lorsqu'il m'expliqua la comparaison qu'elle avait faite, je me mis nouveau a pouffer de rire. Il s'était pris un vent par une mamie. Oh mon pauvre chéri. Dis-je moqueuse. C'est vrai il ne peut pas être plus canon que toi, je te l'accorde. Je continuais à le charrier en long en large et en travers. Il commençait à être mal à l'aise et se cachait la tête sous son oreiller. Il m'avoua les images qui trottais dans ça tête et me suppliait d'arrêter. Je me mis à rire, mais me calmais assez rapidement en le voyant qui commençait à s'énerver. Je lui lançais une dernière petit pic pour rire et il y répondit avec un air de dégoût. Bien tu me rassure, maintenant que ce point est clair, je sais que tu te tapera jamais une femme plus mature. Ça me rassure. Dis-je avec un énorme sourire.Je m'allongeais alors sur lui, histoire de l'aider un peu à ce calmer et quoi de mieux qu'une petite jeune femme assez jolie pour enlever les images qu'il avait dans la tête. Puis, j'allais lui faire des bisous dont un sur le nez et en voyant que cela le faisait sourire j'étais satisfaite de mon coup.

Alors que je m'étais amusé à embêter Théo que ce soit avec la vieille dame ou en jouant du tambour sur son ventre, j'avais fini par comprendre qu'il se vengerait. Mais ça vengeance était loin d'être la pire au monde, il me décoiffa rien de bien méchante, bien que je du prendre quelque minutes pour me recoiffer et démêlé les quelques nœuds , qu'il avait "je ne sais comment" réussis à faire. Alors qu'il se réinstallait j'allais me collé à lui, chaque partie de mon corps était en contact avec le siens et ça ne me gênais pas du moins. Je t'aime mon Théo.

Comme monsieur ne savais pas quoi faire, je m'étais lever pour lui proposer quelques idée et en même temps lui montrer ce que j'avais ramené pour lui. Ce fut d'abord les livres qu'il examina rapidement, tout en me remerciant. Puis je lui montrait le casse-croute et les DVD que j'avais pris et enfin la peluche qui n'avait jamais vraiment quitter mon lit depuis que je l'avais. Il l'attrapa et la serra contre lui. Ça me faisait plaisir qu'il veuille la garder et puis au moins, il aurait toujours une petite pensé pour moi et s'il se sentait trop seul, il n'aurait qu'à le serrer fort, c'est comme si j'étais avec lui. Je te la confie, prend en soins. Il alla le déposais et décida qu'on devait se regarder un film et pas n'importe lequel une comédie romantique. Étonnant pour un homme, mais pas vraiment venant de Théo, on avait l'habitude de se regarder toute sorte de truc lui et moi et les comédies romantiques en faisait partie.Va pour la comédie romantique, je l'ai jamais vu en plus. Il s'installa alors sur le lit et moi j'allumais le pc. Je le posais devant Théo, le fond d'écran était une photo de nous, pas très original, mais bon je l'aimais beaucoup. Je m'allongeais alors à ses côtés et fis glisser le CD dans le PC. Le temps que le CD se mette en route je fis un bisous a Théo et me collais contre lui. Pour autant, je le trouvais bizarre. Habituellement, il cherchait mon contact, enfin c'était tellement naturel que l'on y faisait plus attention, mais aujourd'hui, j'avais comme l'impression qu'il se retenait. S'en était limite perturbant. Pourtant, il me laissait lui faire des bisous ou des câlins, mais lui semblait se retenir.Comme quand on se faisait nos soirées DVD à la maison, il me prenait toujours dans ses bras et la il avait collé ses bras contre son jean. Ça va mon chéri ? Je te trouve bizarre. Quelque chose te tracasse ? Je posais ma mains dans son dos que je caressais tendrement et posais mon menton sur son épaule. Tout en regardant son visage, pour essayer de comprendre ce qu'il pouvait bien avoir en tête.

Je sourais lorsqu'il me retourna mon "Je t'aime". Puis, je vaquais à mon occupation principal, celle de nous trouver ... une occupation. J'avais ramener plein de truc ce qui m'avait pas pris tant de temps que cela puisque j'avais l'habitude de me faire des petites soirées entre amis. Je laissais Théo s'amusé avec Madame Happy, puis choisir le film et pendant qu'il s'installait, je m'occupais de tout mettre en place. Une fois cela fait je me plaçais alors juste à côté de mon chéri. Mais comme je l'avais remarqué, aujourd'hui, il semblait bizarre. Son comportement changeait petit à petit et j'étais loin de comprendre pourquoi. J'en était à me demander si ce n'était pas de ma faute, si j'avais pas fait ou dis quelques chose qui aurait pu faire en sorte que son opinion vis à vis de moi change. Je n'aimais pas cette situation et comme à chaque fois, je ne tournais pas autours du pot et posais directement la question à l'intéressé. En guise de réponse, il m'accorda un sourire et passa son bras autour de mon cou. Je soufflais exaspéré. Quand je posais des questions, j'aimais qu'on me réponde par des mots, ce que Théo savait pertinemment, mais préféré ne pas faire. Je compris qu'il me cachaitdonc quelque chose. Que ce soit une pensée, un idée, une théorie, il avait réfléchit à la situation et j'en était le principal problème. Je posais ma tête sur le lit et soufflait un bon coup. Pas très discret, mais peut m'importais à vrai dire.

J'appuyais alors sur le bouton play de mon lecteur vidéo et le film se mis en marche. J'avais pas le coeur à regarder l'écran,j'étais beaucoup plus perturbé par l'attitude de Théo, que de voir que le héros allait rencontré l'amour de sa vie. De temps à autre, je détournais les yeux vers lui, il regardait sans sourciller le film projeté devant ses yeux. J'avais envie de lui poser plein de question, mais je me retenais. Pour me dé-frustrer , j 'attrapais alors la nourriture dans mon sac et la posais tout autour de moi. J'attrapais un paquet de smarties et vidais la moitié de la boite dans ma bouche que je me mis à croquer. Puis je renouvelais le phénomène pour finir la boite que je posais devant moi. Je me redressais alors et m’asseyais en tailleur sur le lit, tout en fixant Théo, une moue boudeuse. C'est quoi le problème Théo ? Tu sais bien que tu peux tout me dire. Si c'est moi surtout. J'ai fais quelque chose ? Je me penchais en avant pour mettre pose et me laissais tomber sur le côté. Allongé juste à côté de lui sur le flanc. Je tentais de chercher une réponse dans ses magnifique yeux.

J'en avais marre de ce silence, de cette ambiance bizarre qui commençait à naître dans cette chambre. J'avais posé une question et il n'avait pas pris la peine d'y répondre, de dire quoi que ce soit, y compris pour me rassuré. Il me connaissait mieux que quiconque et il savait que le silence n'arrangerait rien. Il savait que j'allais mettre en route mon cerveau et que j'allais me poser tout un tas de question stupide, alors pourquoi il me faisait ça au lieu de me dire clairement ce qui n'allait pas. Je le connaissais moi aussi et je savais que le Théo que je connaissais n'était pas comme ça, du moins pas avec moi et s'il était différent, c'était forcément de ma faute. C'était toujours de ma faute, j'étais la petite gamine qui faisait des conneries et qui froissait les gens, alors il fallait que je sache ce que j'avais fait, quelles erreurs j'avais commises parce que je voulais pas du Théo distant qu'il semblait être avec moi en cette instant; Je voulais mon Théo, celui qui me faisait des câlins et des bisous n'importe quand , n'importe où que ça plaise ou non. J'avais donc besoin de mettre les choses au clair, c'est pour ça que j'arrêtais la lecture du film et que je m'allongeais à côté de Théo que je fixais longuement tout en lui reposant la question. Il sembla ne pas savoir comment répondre à mes question et limite agacé que je les lui pose. Pour ma part, je me mordais les lèvres toujours impatiente d'avoir des réponses.

Ca réponse fut pour le moins similaire à un choc de 2000 V. En un instant, c'est comme si la foudre m'avait frapper me laissant inerte sur le lit. Pas moyen de mettre en route mon cerveau pour penser. Je fixais toujours droit devant moi alors que Théo venait de s'allonger sur le lit. Ses mots résonnaient dans ma tête, il me désirait. Moi Eva, sa meilleure amie, il me désirait, pas désirait dans le sens qu'il voulait que je sois là, non il me voulait moi et plus que ma présence. Je laissais échapper un son de ma bouche sans même m'en rendre compte. Il associait surprise et gêne. Car oui, la situation était hors de mon contrôle. Dans un mouvement rapide, je me redressais et descendais du lit pour me rapprocher d'un mur de la pièce. Je posais mes mains sur mon visage pour me cacher. Comment pouvait-il oser me faire ça ? Pourquoi, il m'avait dis ça ? J'aurais tellement préféré qu'il me dise qu'il avait je ne sais quoi , mais tout sauf ça. On est des meilleurs amis et je suis plus jeune, beaucoup moins expérimenté et ... tout un tas d'autre chose que je n'arrivais pas à mettre au clair dans ma tête. Le pire dans tout ça c'est que pendant quelques seconde entre le moment où il prononçait ses mots et celui où je prenais conscience de ceux-ci, tout mon corps avait été chambouler et pris d'un désir inconscient pour lui. Désir qui me revenait en tête à cet instant. Il avait pas le droit de me dire ça, oui on avait tendance à avoir une relation ambigüe, mais on avait été clair et lui d'autant plus sur le fait qu'on était que des amis et maintenant il me balançait ça. Alors c'était quoi, juste un désir sexuel où est-ce qu'il avait des sentiments, parce que l'un comme l'autre ce serait difficile à gerer. Toujours face au mur, je tentais de gérer mes pensés mais c'était loin d'être aussi facile que je le pensais. Quelques larmes vinrent arrosé mes yeux, mais j'arrivais à le retenir, j'allais pas pleurer non plus, je passerais pour quoi aprés. Oh mon dieu. Je soufflais pour tenter de me calmer un peu, ça ne servait à rien de se mettre dans des états pareil. Il me désirait, rien de mal à ça. Nohlàn m'avait désirer, Justin mon ex m'avait désiré, c'était naturel, alors oui c'était surprenant pour moi, d'autant plus qu'il savait que j'étais incapable de faire l'amour avec quelqu'un puisse que ça me dégoûtais presque rien que de l'imaginer, mais j'avais également 16 ans et j'étais en pleine puberté avec des désirs et des hormones qui venait tout chamboulé. J'étais prise au piège, prise dans mon propre piège. Je me retournais alors face à Théo, sans un mot. Mon regard plongé dans le sien, mais qui rapidement se détourna vers le sol.Ec...Ecoute... Euh... Tu ... Tu es mon meilleur ami... tu peux pas avoir des pensés... Je me mordis la lèvres gêné. Comment pouvais-je être aussi mal à l'aise avec lui, c'était pas normal, c'était jamais arrivé auparavant. Je soufflais pour décompresser un peu et je retournais m'asseoir sur le lit laissant tout de même une petite distance entre lui et moi. Comment tu peux éprouver du désir pour moi ? Je comprend pas ? J'ai fais quelque chose de mal ? J'avais les larmes aux yeux, j'avais conscience que j'étais pour rien dans cette attirance qu'éprouvait Théo, mais je me sentais coupable, c'est comme si tout mon passé me revenait en pleine face. Quelques larmes vinrent prendre place dans mes yeux et une glissa légèrement sur ma joue. Justin avait raison, je suis qu'une allumeuse. Je suis désolé. Je ferais des efforts promis, mais s'il te plait, m'en veut pas ? Je baissais le regard, c'était trop dur d'affronter son regard.

Trois petits mots venaient de me bouleverser bien plus que je ne l'aurais cru. Pourtant, n'importe qui aurait apprécié entendre cela. Il n'avait pas été vulgaire et toute femme aurait probablement succombé à ses dire, moi en revanche, au lieu de réagir comme tout le monde, je paniquais. Le sexe était un sujet Tabou pour moi, ça m'effrayais, pourtant être désiré et désiré quelqu'un n'était pas nouveau pour moi.J'étais dans une période où ça devenait même logique de ressentir ça. Cependant, le fait que ce soit Théo, mon meilleur ami, mais aussi l'un des seul garçon au monde a qui je faisais confiance plus que je ne me faisait confiance à moi même, avait quelque chose d'angoissant. Je pouvais tout lui confier ou lui donner, les yeux fermer, sans même avoir peur de ce qu'il en ferait, alors savoir ce qu'il ressentait était limite effrayant. Il se leva du lit m'écoutant parler, je ne savais pas quoi lui dire, je ne voulais pas le blesser ou le mettre en colère. Je l'aimais tellement et lui dire qu'il ne devait pas ressentir sa pour moi, pouvait être fatale à notre amitié, pourtant je ne savais pas quoi dire d'autre. Lorsqu'il m'avoua avoir honte, mon esprit se calma un peu. Je ne comprenais pas où était la honte dans tout ça. Jamais il ne m'avait semblé qu'être attiré par moi pouvait être honteux à ce point. La culpabilité me pris alors. Associé à certain souvenirs passés, je ne savais plus quoi penser de tout ça. Il avait honte de ressentir des choses pour moi. Il me désirait mais en avait honte,tout ceci était très perturbant, très contradictoire. Prise de se sentiment de culpabilité, je lui avait demandé ce que j'avais pu faire de mal et pour lui je n'étais responsable de rien, pourtant j'avais du mal à le croire. Cependant l'entendre dire, toute ses choses sur moi en live, me faisait réfléchir à nouveaux sur notre relation, celle qui aux yeux des autres était ambiguë, mais pourtant si clair pour nous, du moins avant qu'il me désir.

J'avais baisser peu à peu les yeux et un petit sourire discret s'était former sur mes lèvres, mais la culpabilité était bien trop forte. J'avais l'impression d'avoir créer tout se bordel, d'avoir poussé inconsciemment Théo à ressentir ça pour moi et les rumeurs que colportait Justin ces dernier temps venait de me sauter au visage. Et si j'étais effectivement une petite allumeuse et que j'avais peut-être gâché mon amitié avec Théo en l'aguichant. Théo continua alors à me dire que c'était de sa faute et qu'il ne fallait pas que je pense à ça. Mais si c'était trop tard ? Et si à cette instant, alors que j'étais dans ses bras réconfortant, j'avais justement envie d'y pensé. Il y'a à peine quelques mois, j'étais Eva, la gamine effrayé par le sexe et qui pouvait vomir à chaque fois que le sujet revenait à table, il y'a à peine quelque jours, j'étais Eva, la gamine qui tentait de se rassuré en ce disant qu'elle arriverait à contrôler ses hormones et que les hommes devrait faire avec ses principes, il y'a à peine quelques heures, j'étais Eva qui était secrètement attiré par son meilleur ami, mais bien trop prude et effrayer pour imaginer quoique ce soit et là en cette instant, j'était Eva la jeune femme qui commençait à penser qu'un jour où l'autre elle serait forcément obligé de surpasser sa crainte et qui commençait à envisager ou plus précisément à confirmer sa pensé que Théo était possiblement plus qu'un simple meilleur ami. Et si tout ses changements dans mon tempérament était à la cause de ses pensés.D'accord, tu m'en veux pas alors. Je veux pas te perdre Théo. Tu es tout autant important pour moi que ne l'ai ma soeur. Je n'imagine même pas que tu puisses ne pas faire partie de ma vie. En y repensant, peut-être qu'au final nous étions tout deux en cause, mais qu'aucun de nous n'en avait réellement pris conscience jusqu'à présent...et ce n'est pas moi qui le lui dirait, du moins pas maintenant.

Petit à petit, je commençais à me calmer. Je n'avais pas quitter ses bras, j'avais l'habitude de m'y blottir quand je me sentais triste ou effrayer et même si c'est lui qui avait déclencher tout ça par sa franchise, je ne connaissais pas de meilleur endroit où aller. Théo était le seul qui arrivait à me rassuré. Je m'agrippais donc à lui, mes mains dans son dos, ma tête contre son torse et je fermais mes yeux, bercer par le son que provoquait les battements de son coeur. Je suis désolé, si ma réaction ta fait peur, j'ai été ... un peu surprise. Je relevais mon visage vers le siens et fis un petit moue désolé à son attention. Je lui offrit un sourire timide. Et si on allait se le regarder se film ? A moins que tu préfères que je te laisse pour ... enfin pour ... Bref. Je me mis à rire nerveusement. A cet instant, j'aurais du vouloir me décrocher de lui, m'éloigner, rien que pour regagner le lit et m'y allonger, mais mon corps m'en empêchait, je voulais rester dans les bras de Théo et ne plus les quitter avant un bon moment, mais je me résignait à agir et c'est à contre coeur que je me reculais de lui, gardant ma main en contact avec la sienne. Alors comme ça, je suis... sexy et le genre de fille qui te fait de l'effet ? Lançais-je avec un petit sourire en coin et un petit mordillement de lèvre. J'avais conscience que je remuais le couteau dans la plaie, mais après tout ma réponse à cette question aurais été "OUI" si c'était de lui qu'on parlait et puis ce n'était pas en évitant le sujet qu'on ferait disparaître le problème.

Je venais de faire part à Théo, ma plus grande angoisse à cet instant. Celle de le perdre un jour si ça tournait mal. La situation actuelle étant loin d'être prévu ou banale entre nous, cette fichue angoisse avait finit par remonter à la surface. Théo était une des rares personnes qui avait toute ma confiance, il était pour moi tout aussi important que ma soeur pouvait l'être et il surpassait Logan et Mick, mais ça je m'étais bien abstenu de le dire. Je ne voulait pas créer de conflits ou de jalousie. Néanmoins, Théo, même si ce n'était pas le gars parfait ou le prince charmant qu'on pouvait trouver dans les contes de fée, il avait de nombreuses qualité, des qualités que j'avais appris à connaitre et a apprécié au fur et à mesure des semaines passés avec lui, car oui aussi étonnant cela pouvait-il être, je ne le connaissais que depuis très peu de temps et pourtant à peine mon regard c'était-il posé sur lui que j'avais compris à quel point il était exceptionnel. Si le risque de le perdre se montrait, j'étais donc certaine que je ne m'en remettrais pas, il avait pris une trop grande place dans ma vie en trop peu de temps. Cependant, ces paroles et son attitude à mon égard, me fit vite passer à autre chose. J'étais rassuré et c'est tout ce qui importait.

Toujours blottis dans ses bras, je lui avait également fait mes excuses pour ma réaction, un peu excessive ou, plutôt totalement exagéré. J'avais tendance à amplifier les choses, en ce moment et ce sans même m'en rendre compte, mais Théo avait toujours ce petit besoin de jouer les héros et les sauveurs et donc de tout se mettre sur le dos, une qualité ou un défaut, je ne savais pas trop mais parfois ça m'agaçait un peu. T'inquiète pas, c'est bon. Je suis pas en sucre non plus ! Arrête de m'épargner. Je lui souriait avec sincérité. J'avouais , le sexe était tabou, mais j'avais eu 16 ans il y'a peu de temps, il était temps que j'arrête de paniqué car un jour où l'autre il me faudrait bien en parler et aborder le sujet. Je devais arrêter d'avoir peur, je devais affronté mes démons. Je ne parlais pas de le faire avec le premier venu évidemment, mais de commencer à imaginer que je puisse vivre cette instant comme toute personne de mon âge. Mais pour l'instant on allait éviter d'enfoncer les choses, ce n'était pas pour urgent après tout. Je proposa alors à mon Théo de continuer notre après-midi video, ce qu'il accepta et fort heureusement cette fois, il se colla à moi sur le lit, posant sa tête dans mon coup. J'avais pour rigolé fait un petite allusion à son attirance pour moi et il y répondis vaguement. Je ne savais pas si c'était juste un geste comme ça ou s'il était nerveux que je lui ai poser cette question, mais en tout cas, moi ça me faisait sourire et lui aussi. Hm ... Ok, je retiens. Le fait qu'il dise qu'il n'avait pas de genre type n'excluait en rien que je puisse lui plaire, le tout était de savoir si j'avais envie de lui plaire. Je déposais alors un bisous furtif sur sa joue avant d'attraper l'une de ses mains et d'entrelacer mes doigt avec les siens pour garder le contact avec lui. Puis, j'appuyer sur play, à nouveau.

Pendant, un certain moment j'avais été totalement imprégné par le film. Quel genre de fille, ne fantasmerait pas à l'idée que ça se produise dans la vrai vie. Mais bizarrement un bruit énorme s'échappa de mon ventre. Oui, j'avais faim, en faite ça faisait bien une demie heure que je mourrais de faim. Je tentais de faire comme si de rien était après tout peut-être que Théo n'avait rien entendu. Ouai pas sur, je préférais lui casser son probable délire. J'ai faim. Je meurt de faim. Je lâchais alors sa main qui n'avait pas quitter la mienne depuis qu'on s'était réinstaller et je pivotais de 90 degré , afin de me penché au bord du lit pour attraper mon sac ou il restait quelques truc à manger. J'en sortis un paquet de cookie, un sachet de mini muffin au pépite de chocolat et un assortiment de donuts et beignet. J'avais tout prévu et au moins j'allais pas avoir à me battre avec une machine pour obtenir un mini truc trop cher pour ce que c'étais.En me redressant, pour me réinstaller convenablement sur le lit, j’aperçus le visage de Théo et je lui souris. Puis j'attrapais un donuts au chocolat et croquais sans plus attendre dedans, sous le regard de Théo. J'avais à présent les lèvres toutes grasses et le contour de celle-ci plein de chocolat, mais au moins je venait de satisfaire mon petit bidon. Tant veux. Dis-je en tendant mon donuts avec un petit sourire malicieux. Ils sont super bon. Je passais ma langue sur mes lèvres pour essayer d'enlever les traces de chocolats, tout en riant.

Toute cette situation venait de s'apaiser un peu et ça faisait du bien. On allait pas se prendre la tête, pas aborder des sujets possiblement fâcheux et risquer de se fâcher, non on allait juste profiter l'un de l'autre maintenant. Juste Théo et moi. Cependant, je savais que s'en était pas fini pour autant et que c'était loin d'être aussi simple qu'on voulait se le dire et se l'avouer. Nous ne pouvions pas mettre cette révélation de côté, moi je ne pouvais plus en tout cas, c'était trop tard pour ça. Néanmoins, je ne voulais pas que notre après-midi et surtout notre petit temps ensemble depuis bien longtemps soit gâcher. On se voyait beaucoup moins souvent depuis son entré en desintox, alors je ne voulais pas gâcher le peu de temps qu'on passait ensemble. Je lui souriais et l'invitais donc à profiter de ce films que j'avais mis en route avant que le rythme de notre après-midi soit bouleversé.

Ça faisait un certain temps que nous étions dans les bras l'un de l'autre à regarder cette comédie romantique typiquement à l'américaine, quand la faim m'envahis soudainement, enfin pas si soudainement puisqu'elle était présente depuis un certain maintenant. Je me relevais donc rapidement exprimant ma faim et j'allais fouiller dans mon sac pour tout sortir et tout mettre sur le lit. J'avais donc piquer dans les donut et le chocolat,, mes confiseries préférées. J'avais proposer un morceau à Théo qui ne se fit pas prier pour me le piquer, ce qui eu le don de me faire sourire, bien que j'imitais mon petit air outré et boudeur comme il les aimait. Ça me faisait du bien d'être avec lui comme avant qu'il n'entre ici et qu'on passait nos après midi ensemble. Je regardais alors Théo succomber au doux parfum des beignets , fière de l'avoir fait flanché. Je le regardais croquer dans son beignet et l'idée de l'embêter me traversa l'esprit. J'attrapais alors un morceau de son beignet et avec un moue de petit ange, je portais le morceau à ma bouche. Miam ! Dis-je en riant. Je regardais Théo le regard malicieux et grimaçais légèrement. J'en ai marre des comédies romantiques, tu veux pas qu'on fasse autre chose ? Dis-je en me redressant sur le lit et en m'allongeant sur Théo comme je l'avais fait peu de temps auparavant.

J'étais sur le lit de mon meilleur ami, le SEXY Théo Longway à manger des Donuts, tout en lui piquant sa nourriture. Ça m'amusait, j'adorais l'embêter, c'était l'un de mes passes-temps préféré pour tout avouer. Mais il ne semblait pas vouloir se venger ce qui était bien dommage. Je l'avais connu beaucoup plus joueur. Cependant comme monsieur ne semblait pas vouloir se venger et moi regarder la fin du film, je décidais de grimper sur lui et de lui demander ce qu'on pourrait bien faire. Je n’étais pas totalement allongé sur lui, je m’étais redresser et ce sont mes bras qui retenaient mon buste. Théo avait posé ses mains sur mes hanches, une sensation qui était plutôt agréable, en réalité, elle était bien plus agréable que les fois précédente, mais ça je ne savais pas l'expliquer. Alors Théo ? Qu'est ce que tu veux qu'on fasse ? Dis-je en le regardant directement dans les yeux.

N'ayant pas encore de réponse et commençant à ressentir une faiblesse dans mes bras, je me redressais. Mes cuisses de chaque côté de ses hanches, j'étais a présent assise sur lui. Je pris quelque instant pour m'attacher les cheveux qui commençais à me gêné. Puis, Théo n'étant pas décidé à me repondre, après le renouvellement de ma demande, je fis ma moue boudeuse. C'était sa Kryptonite, il n'y resistait quasiment jamais, pourtant il semblait immunisé à cette instant. Dans un dernier espoir, je me penchais en avant, mon buste juste au dessus du visage de mon meilleur ami et j'attrapais un de ses oreiller. Je me réinstallais alors comme précédemment et je lui donnais un cou d'oreiller avant de me mettre a rire. Tu me répond, merde ! Dis-je le regard faussement mauvais. Sinon je te frappe encore ! Ajoutais-je un sourire machiavélique sur le visage.

Théo savait très bien que ma patience avait des limites. Lorsque je voulais quelques choses je l'obtenais toujours et ce assez rapidement quitte à manipuler ou embêter une personne jusqu'à ce qu'elle craque. Théo savait donc très bien comment ça allais finir s'il ne répondait pas. J'avais donc poser la question une première fois. Pas de réponse. Ça passait encore, je pardonnais facilement à Théo cette affront. Puis je posais à nouveaux la question et le silence continua à être de mise. Là il jouait avec le feu et il semblait y prendre plaisir. Ne supportant plus ce silence, j'attrapais un oreiller , je pensais que la menace lui délierais la langue, mais ca ne le perturba même pas un instant. Je lui donna alors un coup d'oreiller aussi fort que je le pouvais, tout en lui ordonnant de me répondre et en le menaçant de recommencer. Normalement, il allait craquer, il devait craquer, il craquer toujours... ou pas.

Je me sentis basculer me retrouve dans la position qu'il occupait quelques seconde auparavant. Il osa également me frapper avec l'oreiller. Je le regardais choqué, les cheveux complètement décoiffé, coincé en dessous de lui. Je le savais parce que j'avais essayer de me dégager en vain. Il osa me demander de m'excuser et j'hochais négativement la tête, un sourire joueur accroché aux lèvres. Tu peux toujours rêver. J'haussais les sourcils, bien décidé à ne pas me laisser faire. Je pris quelque instant pour essayer à nouveau de me libérer. Je me mis donc à gesticuler du bassin dans tout les sens, essayant de glisser ou de le déstabiliser même un petit peu, mais ce fut un nouvel échec. J'attrapais alors l'autre oreiller et je lui balançais un nouveau coup. Bouge de là, tu m'écrabouille. J'étais morte de rire, ce qui ne m'aidais pas vraiment à le dominer, mais de toute façon Théo était trop fort pour moi. Je tentais un nouveau coup, puis encore un, mais c'est sans succès que je cessais mon agitation, essoufflé. Tu bouge ou je te fais vivre un vrai cauchemar ! Je lui fis alors mon fidèle regard menaçant.