« I promise you to be with you whatever happens » || THÉO&KATE

Ça fait maintenant un mois que je suis au centre de désintoxication. Sincèrement, j'avais envie de me tuer, car il n'y a pas une seule seconde que je ne pensais pas à me droguer. La sensation d'être détendue et avoir la tête toute légère me manquait... Je ne pouvais plus continuer dans ce chemin et il fallait que ça soit terminé pour de bon. J'ai fait un overdose il y a pas si longtemps et voilà pourquoi je suis ici. J'ai passé quelques semaines toute seule dans ma chambre et restant dans mon coin. Quelques temps, j'ai fait la rencontre d'un jeune homme. Au départ, je voulais rien savoir de personne, car je voulais simplement être seule. Pourtant, j'avais envie de le connaître. J'avais l'intuition que nous allons bien s'entendre. Il s'appelle Théodore et il est super sympa. Je l'apprécie beaucoup et je me suis vraiment attachée à lui en quelques semaines ce qui n'est pas du tout mon genre. Nous nous entraidons à de ne pas se laisser tenter à se droguer de nouveau. Il me donnait ces trucs et je donnais les miens. On a une bonne chimie entre lui et moi et j'espère que je vais jamais perdre ça. Il était 22h et comme d'habitude, j'allais dans sa chambre en cachette sans que les médecins le sachant. J'ouvris la porte de la chambre de Théo et y entrant doucement. Je viens m'asseoir sur son lit à ses côtés et ébourrifiant les cheveux. « Réveille-toi Théodore! Je m'ennuie. »

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Être en désintoxe ça n’avait rien de vraiment amusant, on passait nos matins à suivre une routine bien stricte. On sortait de nos chambre à 8h30 bien précise, on se rendait directement dans la salle à manger ou tous les pensionnaires prenaient leur petit déjeuner puis on allait en thérapie de groupe. L’après-midi, nous étions amenés dans nos chambres, après avoir été fouillé par les nounous puis nous restions là jusqu’à ce que notre thérapeute personnel vienne nous chercher, la soirée se déroulait principalement dans la salle commune pour ceux qui avait envie de socialisé, pour les autres la soirée se déroulait dans leur chambre, moi j’avais l’habitude de passer la mienne dans ma chambre, j’en avais marre de me chicaner avec la vieille peau énervante pour avoir la télévision. Je me souvenais de ma première fouille, une femme vêtu tout de blanc m’avait amené dans une salle ou j’étais seul avec elle, elle m’avait demandé d’enlever mes vêtements au complet et elle m’avait fouillé, j’avais même eu droit à une fouille du scrotum, chose qui n’avait pas été amusante. Je pouvais sentir ses doigts froid entrer dans mon derrière encore et la sensation désagréable de ses doigt qui m’enlevait, mes bagues, mon collier, ma montre… TOUS!

Ce soir j’avais envie de rester seul, j’étais trop en manque pour rencontrer d’autre pensionnaire avec le même problème que moi. Je m’étais placardé dans ma chambre et je m’étais tout de suite couché sur mon lit. Je m’étais endormit peu de temps plus tard. J’ignore comment c’est possible ou même comment le phénomène marche mais lorsque je dors j’ai souvent de petite absence. Je me retrouvais comme ça brassé comme un enfant qui voulait être réveillé. J’ouvris un œil pour voir qui était présent dans ma chambre à cette heure puis j’aperçu mon amie Katerina. Je lui fis un sourire en tapotant le côté de mon oreiller juste à côté de moi. ‘’ Et quand tu t’ennuies tu viens souvent importuner les beaux garçons? ‘’

Ma première journée en désintox était pénible. J'étais la personne qui en prenait à grande quantité au point de toujours en prendre chaque jours. J'aimais l'effet que ça me donnait, mais ça a mal fini... J'ai fait un overdose et voilà pour la raison que je suis ici. La première nuit que j'ai passé ici, c'était l'horreur. Mon corps me demandait de lui fournir de la drogue. Je pétais des crises et devenant très violente quand on approchait de moi. Les seules personnes qui m'ont supporté dans ces périodes sont les médecins et Théodore. Je n'avais pas des gens dont je pouvais compter sur eux. Ou plutôt, je ne donnais pas ma confiance à n'importe qui. Je veux pas qu'on me trahisse et que je finis par avoir de la peine à cause d'eux. Je suis une personne renfermée, et je déteste qu'on sâche sur ma vie. Mon nom est suffisant. Vous avez pas besoin d'autres informations sur moi. Mon envie de me droguer s'emplifiait sur moi et je voulais me changer des idées. J'ai décidé d'aller voir Théodore pour lui tenir compagnique et me changer les idées. Je me mettais à ses côtés et finissant par m'allonger à ses côtés. Je rigolais à ce qu'il dit et regardant le plafond en ayant le mot drogue qui résonnait dans ma tête. Non, mais bordel! « En pleins dans le mille! Non, j'avais besoin de me changer les idées... Tu sais pourquoi! »

J’étais content de voir Katerina dans ma chambre, pas parce que j’étais en manque de sexe et que je comptais la soudoyer dans un moment de faiblesse pour coucher avec elle mais parce que ça me faisait un peu de compagnie. J’étais un peu en colère contre elle parce que je n’aimais pas être forcé de me réveiller, j’étais du genre paresseux et quand on me touchait ou me brusquait dans mon sommeil j’en avais pour la journée à envoyer chier les gardiens, les pauvres. Maintenant j’étais encore dans l’étape perdu dans la lune, j’ignorais ou je me trouvais et le seul truc que je trouvais s’était parler et répondre à ses questions de façon cohérente, chose qui me demandait tellement de concentration que je devais réfléchir pour dire oui. ‘’ Oui moi aussi ce soir j’en avais envie… Mais je me suis endormi. ‘’

Je me sens renfermée sur moi depuis que je suis en désintox. La drogue était pour moi, un moyen de se sentir bien et détendue... Maintenant, je n'avais pas le droit d'en prendre. J'avais fait un overdose ce qui est dangereux pour moi et que si je voulais avancer, je devais arrêter. Je m'étais dis que ça sera une bonne idée d'aller en désintox pour être clean. Pourtant, mon envie de drogue augmente de plus en plus à chaque jours. Tout ce que je pensais, c'était de la drogue et j'avais une image de moi en train d'en prendre. « J'arrive pas à dormir, tellement que mon corps souffre... J'en peux plus Théo. Je vais craquer... »

Non mais elle voulait rire de moi? Elle voulait recommencer la drogue alors que nous étions ici, elle voulait m’abandonner alors qu’elle était le seul modèle en qui je croyais ici dans cette établissement remplit de fou. Elle ne pouvait pas me quitter, elle ne pouvait pas m’abandonner, je ne laisserais pas faire ça, jamais! Je passa mes deux mains sur ses deux joues puis j’approcha mon visage prêt du siens pour plonger mes yeux dans les siens. ‘’ Tu ne vas pas recommencer, je ne vais jamais te laisser recommencer, jamais! ‘’ Dis-je en caressant ses cheveux avec douceur. ‘’ Compris? ‘’ Dis-je en passant une main de nouveau dans ses cheveux. ‘’ Ce soir tu dors avec moi. ‘’

Je vous le jure que j'ai tout fait pour résister à la tentation. J'ai essayé tous les trucs que les médecins m'ont donné pour que je puisse arrêter d'en prendre. Plus que les jours avançaient, plus que mon cas empirait... Mon envie de me droguer augmentait toujours et je n'arrivais jamais à le contrôler. Il prit mon visage dans ses mains en plongeant son regard dans le mien. « Je sais pas si je vais pouvoir continuer comme ça... » Il me disait qu'il allait pas me laisser retomber dans ces merdes. Il me demandait de dormir avec lui. Je le regardais de nouveau en ne disant rien, et le mort me résonnait dans la tête. Ma gorge se serrait et mon corps me demandait de lui en donner. C'est la pire chose que j'ai pu essayer dans ma vie. Maintenant, je suis coincée dans ça et je suis en train de vivre le pire cauchemar de ma vie.

Je s’avais que s’était difficile d’arrêter la drogue, je le vivais moi-même, on ne pouvait pas penser arrêter la drogue et ne pas avoir de crise de colère, je ne m’imaginais pas ne pas crier après mon médecin ou ne pas supplier le gardien de me donner ma dose. Je me souvenais le nombre de crise que j’avais piqué, le nombre de mur que j’avais brisé, le nombre de dose de morphine qu’il m’avait donné pour me calmer. Je comprenais Katerina, je ne voulais juste pas qu’elle retombe et qu’elle m’abandonne ici. Je me coucha et je la força à se coucher, je la pris dans mes bras et je caressa ses cheveux en collant mon nez dans son cou… J’espérais réussir à la calmer.

Je pense vraiment que je vais retomber dans cette période nouveau. Même si j'essaie de me dire que je dois arrêter, sinon ça va gâcher ma vie si je le reprend. La tentation était tellement grande que je ne peux pas dire non à la drogue. J'ai tellement envie de m'enfuir de cette prison et pouvoir prendre la quantité de drogue que je veux sans que personne m'empêche. Théo me serrait dans ses bras comme signe qu'il était là pour m'aider. Je commençais à avoir chaud et je le repoussais doucement pour m'éloigner de lui. Je m'assois rapidement en serrant les poings et respirant fortement. « Théo aide-moi! Donne-moi quelque chose... Je peux plus me contrôler... » J'avais envie de pleurer, car je déteste l'effet que ça me faisait. J'avais personne qui pouvait m'aider sauf Théo. Sinon, les membres de ma famille sont trop loin pour qu'ils puissent m'aider. Je me sentais vraiment seule ici, même si j'avais une grande liberté. Je me lève rapidement en cherchant partout et avec espoir de la drogue que je pourrais prendre.

Je ne savais pas comment réagir dans les moments de crises, je n’étais pas préparé à gérer des moments de crises, moi j’étais préparé à faire subir des moments de crises. Voilà pourquoi j’étais moi-même pris dans un cercle vicieux, Katerina avait besoin de mon aide et je n’étais pas capable de lui fournir l’aide dont elle avait besoin parce que tout ce que je pensais s’était mon envie à moi, j’avais moi-même envie de prendre une bonne dose, alors imaginez entendre une personne m’en parler. Elle me repoussa, elle repoussa la seul technique que je trouvais adapté pour l’aider, elle repoussa le seul espoir que j’avais trouvé. Je passa une main dans mes cheveux en me mettant en indien devant elle. ‘’ Kate je ne peux pas te donner quelque chose, je suis moi aussi fouillé. Respire et concentre-toi comme on a l’habitude de faire ensemble… ‘’ Dis-je en essayant d’avoir une voix douce et calme.

Je vais peter le feu tellement que j'ai chaud et que ça me fait mal intérieurement. Je suffoquais presque tellement que j'avais envie de drogue. Il y avait aucune trace de drogue que je pourrais en prendre. Je ferai tout pour en avoir et me débarasser de la souffrance que j'ai en ce moment. Théo essayait de m'aider en me serrant dans ses bras, mais j'avais tellement chaud que je voulais que personne me colle. J'avais besoin d'air ou plutôt de drogue! « J'ai envie de mourir tellement que j'en peux plus de cette situation... Mon envie de drogue augmente à chaque jour et ça ne m'aide pas... » Je ramenais mes jambes vers ma poitrine en déposant mes mains dans mes cheveux. Je fermais les yeux en priant que ma crise arrête le plus rapidement possible. Je respirais fortement et finissant par m'écrouler par terre cherchant de l'air frais.

Je ne savais plus quoi faire, j’ignorais comment gérer ce genre de crise et même si elle commençait à flipper comme une folle je ne pouvais pas lui en donner de la drogue, JE NE POUVAIS PAS! Je me surpris à me voir la gifler, pas parce que je ne l’aimais plus et qu’elle m’énervait mais plus parce qu’elle ne me comprenait pas, pourquoi s’entêtait-elle à vouloir me dire qu’elle n’était plus capable de tenir? Le seul bon moyen que je voyais s’était d’appeler le garde et de lui donner une dose de calmant. ‘’ Katerina calme toi ou je vais appeler la garde pour qu’elle te drogue à la morphine… ‘’ Dis-je en marchant de bord en bord de ma chambre pour essayer de trouver une solution qui allait l’aider plus. Je sais que je ne dois pas être trop égoïste mais je ne peux pas caler avec elle, je dois penser à moi un peu.

Je pense que s'il m'assomerait, ça sera une très bonne idée. Au moins, je ne serai pas consciente de mon manque de drogue. Je sais que je peux paraître folle, mais ça sera plus facile pour moi de me calmer et d'arrêter de penser à mon envie. «Comment veux-tu que je me calme, si mon corps réclame que ça depuis des jours. » Dis-je en étant frustrée et essayant doucement de me lever. Il fallait que je trouve de quoi, sinon j'allais pas tenir longtemps. Je peux plus résister à l'envie que j'ai en ce moment. J'essayais de me diriger vers la porte pour m'enfuir en me tenant au mûr et priant d'avoir un espoir d'avoir une bonne dose de drogue.

J’étais nerveux et j’en avais marre de voir ce qu’elle allait faire, elle flippait et j’avais déjà flippé mais à la base je finissais par être violent et les gardes me piquaient pour me calmer. J’ignorais comment contrôler Katerina et même si j’étais l’un de ses meilleurs amis, j’avais de la difficulté à l’aider présentement. ‘’ Tu dois au moins essayer. ‘’ Dis-je en passant une main dans ses cheveux. Elle ne se calmait pas et elle faisait juste continuer de tourner en rond, elle commençait à devenir complètement paranoïaque. Je m’avança jusqu’à elle puis je me planta directement devant elle. Je passa une main dans mes cheveux puis je la gifla. ‘’ Reprend toi ‘’

Je sais que personne pouvait m'aider dans ces moments, à part moi. Il fallait que j'arrête de me laisser emporter par mes pensées et me recessir. J'ai tout essayé, mais ça n'a jamais marché, et à force ^ca empire encore. « J'arrive pas.. » Je marchais vers la porte pour sortir et voulant trouver de la drogue. Je ferai tout pour en avoir en ce moment tellement que ça me torture à l'intérieur. Théo s'approchait vers moi et me giflant. Je déposais ma main à l'endroit qu'il m'a giflé et le poussant furieusement. Je détestais qu'on me frappe et qu'on se la joue violent avec moi, surtout dans cette période.

Elle m’énervait, elle me tapait sur les nerfs et elle me donnait envie de vomir… Pourquoi me faisait-elle ça? Moi aussi j’avais envie de prendre une dose, moi aussi je voulais essayer de me calmer mais elle ne m’aidait pas. Elle pensait que je n’avais pas envie de lui dire, aller on va prendre de la drogue à deux et on en profite pour se geler la face à deux? Oui j’en avais envie mais s’était en mon devoir d’arrêter pour les personne que j’aimais. Je m’avança jusqu’à elle puis je passa une main dans mes cheveux avant de la giflé, elle me poussa et je la poussa de nouveau. ‘’ Mais tu te vois pas aller Kate… Tes pitoyables. ‘’

Me faire gifler est la pire chose que je pourrais accepter, surtout dans mes périodes de crises. Je suis toujours plus enragée et j'ai juste envie de lui arracher la tête tellement que ça me frustrait. Je serrais les poings en essayant de me calmer et je le sentis me repousser de nouveau. « Oui je suis pitoyable, car j'ai envie de me droguer et que j'ai fait l'erreur d'en prendre pour me sentir en liberté. Je le regrette Théo, mais viens pas me gifler pour me calmer. » Je le regarde une derrière fois et sortant de sa chambre enragée, la tête enflée, l'envie qui me fait souffrir à l'intérieur. Je me colle contre le mûr en allant vers ma chambre pour lui foutre la paix.

Je connaissais Katerina comme si elle était ma propre sœur, même si on ne veut pas devenir proche de quelqu’un au centre il est assez difficile de résister à la tentation. J’étais donc devenu très proche de Katerina, un peu trop proche selon les autres résidents qui nous trouvaient trop snob pour qu’on les côtoie. Voilà pourquoi je connaissais assez Katerina pour dire qu’elle n’était plus elle-même et qu’elle avait besoin d’aide. Je sais que ce n’était pas complètement correct de la giflé mais j’avais essayé la façon douce et j’avais essayé de la réconforter comme je le pouvais mais elle n’avait même pas porté attention à mes petites techniques, j’avais réfléchis fort pour elle et je m’étais donné. Je l’observa quitter ma chambre, elle était en rogne contre moi mais pouvais-je faire grand-chose? Moi aussi j’étais en rogne parce qu’elle pensait que je ne l’aimais pas. Je pris mon téléphone cellulaire puis je lui texta : Excuse moi

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