Ah le réveillon de l’an c’est une bien belle fête quand on a plein de chose de prévu... Dire que j’aurais pu aller faire cette saleté de fête en bonne compagnie, mais la simple présence de Matt m’exaspère, je ne peux pas, s’il y a bien un type dans tout Los Angeles que je voudrais voir disparaitre c’est lui, bien plus encore que Jake, c’est quand même dire à quel stade j’en suis le concernant... Du coup tant pis, pas de fête, j’en suis rendu à faire la fête tout seul, mais qu’est ce qui aurait pu m’arrêter honnêtement ? J’avais déjà prévu de me faire un festin de roi, un repas digne des plus grands chefs, oh que oui, tout seul mais je comptais bien me régaler. Un repas de roi, de l’alcool en veux tu en voilà, je n’avais plus de place dans mon frigo pour ne mettre ne cerais qu’une knacky ball, oui je fais de la pub et j’en suis fier non mais oh ! Le seul soucis dans cette histoire c’est qu’il y a eu double ration de détail que je n’avais pas prévu, la première c’est que Ruby décide de venir me rendre visite après sa petite fête autant dire que si elle buvait autant avec moi que ce qu’elle risquait de boire là-bas elle n’allait pas être très fraiche et le lendemain serait dur à négocier, ça tombe bien, je ne la laisserais pas partir de toute manière, il est hors de question qu’elle rentre pompette et comme je compte pas rester sobre ben autant dire que je ne pourrais pas non plus la ramener. Dommage pour elle, faudra qu’elle reste là, puis ça lui changerais les idées du fait de son histoire avec son copain qui semble battre de l’aile... Mais la seconde fut encore plus surprenante et imprévisible, c’était la venu de mon infirmière, elle ne faisait rien, elle était aussi seule que moi pour le réveillon de l’an du coup elle est venu se faire inviter à manger dire à quel point le menu devait être plaisant n’est-ce pas ? La soirée se passa comme elle se passa malheureusement ? Heureusement ? Je ne sais pas vraiment en réalité, j’ai un mal de chien et c’est tout brouillé dans ma tête puis franchement les images que j’en ai il n’y a rien de rassurant pour Ruby... Juste un merveilleux rêve pour moi je suppose...

Huit heures trente et me voilà déjà réveiller, j’étais là allongé aux côtés de Ruby qui était autant vêtu que moi apparemment, au putain ce que j’ai mal au crane moi bon sang... Je m’étirais rapidement le haut du corps observant autour du lit, qu’est ce que c’est que ce bordel à la fin ? Pas même la force de me lever... Tournant la tête, je le vis là, mon appareil photo, petit sourire et hop photo, Ruby en train de dormir c’est dans la boite, d’ailleurs... qu’est ce qu’il fou là lui ? Je ne pu m’empêcher de regarder les photos à l’intérieur et seule la première me suffit, comment c’est possible ? J’avais redéposé l’appareil comme ci de rien était avant de déposer un baiser sur l’épaule de la jeune femme et de partir pour la cuisine après avoir enfilé simplement un pantalon. Je pris alors mon petit déjeuner et en préparait un pour Ruby prêt à le faire chauffer, tes tartines toutes faites avant de finalement prendre mon téléphone et faire mon petit tour matinal sur facebook c’est d’ailleurs comme ça que j’ai constaté son éveil et pu faire chauffer sa boisson, un bon jus de fruit, les tartines, le tout sur un plateau et on le porte au lit. Petit déjeuner au lit n’est-ce pas merveilleux ? A peine eu-je le temps de profiter pleinement du lit à ses côtés que l’infirmière vint sonner à la porte tant pis pour moi... C’est après vingt bonne minutes de soin qu’elle me donnait deux petit comprimer spécial lendemain de fête et repartit sans même prendre le temps de discuter ou de prendre un verre comme à son habitude, la présence de Ruby ne lui a pas échappé semble t-il. Je retournais alors dans la chambre bouteille d’eau en main et un verre pour moi avant de donner un comprimer à Ruby. Moi je n’aime pas trop ça, du coup si je peux l’éviter... Je m’installais donc à nouveau dans le lit, me plaçant sous la couette à nouveau n’osant pas trop regarder en dessous, certes je l’avais déjà vu, mais dans le fond ce n’était pas vraiment nous il faut dire, bien que cela ne me déplaise guère, c’est triste de n’en avoir que de vague souvenir en revanche.

« Ça te revient plus qu’à moi ? Honnêtement moi c’est hyper flou, j’ai des souvenirs vagues mais rien de bien net bien que j’ai ma petite idée sur ce qu’il s’est passé, pas dur à deviner dans le fond tu me diras... »

Saleté de reveillon, bordel ce n’est pas possible d’avoir autant la tête en vrac, qu’est ce qu’il m’a pris de me prendre une taule pareil à moi ? Je suis bien réveillé c’est un fait, mais la tête bon sang ce n’est pas la joie, je me demande bien ce qu’il m’a prit de prendre pareil quantité, balourd. Ma tête me cognait mais je savais une chose, c’est que je n’avais pas passé mon reveillon en bonne compagnie et que ma première journée de l’année était également en bonne compagnie, certes pas la même, certes il ne sait pas non plus passer la même chose mais peu importe ce qu’il c’est passé ça c’est passé. Il était tôt, oui je pense que je peux dire ça oui tôt, enfin pour être honnête je n’ai même pas la notion du temps tellement je me trouve être désorienté et le souci, c’est que je ne peux rien demander à Ruby, elle dort et sera surement aussi mal en point que moi dès son réveil. J’ai essayé de faire le moins de bruit possible, après tout elle avait bien besoin de dormir, la soirée à été longue puis bon ça évitera les questions du genre il c’est passé quoi alors que moi-même je n’en sais strictement rien. Enfin si j’ai des souvenirs bien que vagues, mais je me souviens de quelque détail, mais malheureusement pas de tout et ça c’est pour le moins emmerdant je dois bien l’admettre... Tant pis pour moi, j’avais qu’à moins abusé sur la boisson au moins je me serais rappeler, mais ça n’aurais peut-être pas eu lieu... Puis l’alcool fait parler l’inconscient non ? Donc si inconsciemment ça c’est passé c’est juste que ça devait ce passer un jour ou l’autre, merde, conscient c’est tellement plus plaisant... Alors que l’on sonnait à la porte, Ruby s’agitait déjà dans la chambre, elle aurait pu rester sous la couette, tout aurait été bien plus simple, m’enfin elle fait bien ce qu’elle veut après tout, elle est majeur et vacciné non ? En tout cas moi je suis curieux d’avoir sa version. L’infirmière fut rapide, peut-être même trop mais je ne risquais certainement pas de m’en plaindre, c’est toujours du temps en plus passé en compagnie de Ruby, dire que je suis forcer d’avoir ces visites tout les jours pour les piqures, les bandages et les vérifications, galère quand tu nous tiens. J’étais donc finalement revenu au point de départ, le lit, sagement allongé sous la couette, je l’écoutais parler en ayant vu la présence d’un T-shirt sur elle et surtout la disparition de ses sous-vêtements au sol, ce n’est pas plus mal dans le fond. Faire semblant d’être gêné c’est quand même vachement plus dur que ce que je pensais. Lui donnant alors le cachet pour la tête, elle fini par me parler à son tour et je l’écoutais attentivement, dans le fond on était aussi lamentable l’un que l’autre et je ne pouvais pas m’empêcher à toutes les plaisanteries malsaines que je pouvais faire, mais ça me faisais rire.

« Je n’ai pas dû être bien performant alors si tu ne t’en souvient pas... » Oui je sais plaisanterie de merde. « Mise à part, je crois que l’on a tout les deux beaucoup trop abusé sur la boisson, ça craint j’ai que des passages éclair en tête mais au moins ça éclaire toujours un peu, puis bon l’appareil est drôlement rempli aussi... »

Je me saisis de l’appareil photo, l’allumait et le lui donnais sur le visionnage des photos, non mais franchement ça craint, ne pas se rappeler de ça, j’en ai connu des situations embêtantes, mais là je crois que je viens de dépasser le seuil critique à mon plus grand désespoir. Je n’avais pas tout regardé, du coup je m’étais pencher vers elle pour les regarder aussi et essayer au minimum de me rappeler de quelques passages de la soirée. C’est dans ces moment là que l’on est heureux de la technologie faut bien l’avouer, je ne sais pas si ça me sera d’une grande aide, ou plutôt nous sera d’une grande aide, mais on peut toujours essayer après tout, on ne saura pas sans avoir essayé.

« En tout cas ça m’embête pas mal de ne pas me souvenir, je suis sur que ça m’aurais marqué à vie ça... Pour la première fois je regrette les effets secondaires de l’alcool, j’aurais préférer me rappeler de tout dans les moindres détails et surtout être moi-même. »

Je dis cela avec un petit sourire innocent genre plaisanterie, mais je le pensais réellement... Oh putain quel crétin, comment je peux penser cela sur Ruby moi ? Dans le fond il y a une chose qui me gêne c’est peut-être que je ne sais pas comment ça c’est passé et rien que m’imaginer que j’ai pu grandement l’insisté à ce que ça se passe ça me désole pas mal...

Moi qui passe mon temps à dire que je devrais aborder le réveillon de la saint Sylvestre comme un jour banal, il semble que cette année encore ce soit loupé, décidemment je suis irrécupérable moi je crois bien... La première partie de soirée fut pour le moins classique et banale, elle aurait pu durer plus longtemps mais elle n’était pas prévu au programme alors que Ruby, c’est une autre paire de manche, elle était donc tranquillement partie au moment même où cette dernière m’avait indiqué qu’elle était en route, mais bon ce n’est pas comme-ci je ne reverrais jamais la charmante blonde, justement, parlant d’elle c’est elle qui est là aujourd’hui encore. Mon infirmière et franchement quand je la vois je n’ai pas tellement envie d’arrêter de me blesser ou de tomber malade moi... Bon sang mais qu’est ce que je dis là ? Je ne suis pas possible moi parfois... Bon revenons-en à nos moutons, il me semble que j’ai un problème bien plus important que le fait d’avoir mon infirmière à disposition non ? D’ailleurs faudra que je pense à lui faire remarquer demain qu’elle est partit un peu trop vite aujourd’hui et que je n’aime pas ça, heureusement pour elle, elle a une bonne raison de l’avoir fait, cette raison c’est la charmante jeune femme qui peine à se lever, Ruby. C’est avec de l’eau et un cachet que je me dirigeais jusqu’au lit ou je m’allongeais de nouveau à ses côtés. Elle prit rapidement ce dernier, me remerciant au passage avant de finalement répondre à ma petite plaisanterie certainement de mauvais gout mais qui me plaisais bien à moi, bon ce n’est pas du gout de tout le monde c’est sur mais c’est du mien, à force elle me connais, je prend tout à la rigolade même les situations les plus difficiles à gérer, surement une manière de me rassurer et de garder le contrôle sur tout je suppose, des fois, des situations vécu vous change une vie et je sais que c’est ce qu’il c’est passé depuis l’épisode New York il y a une paire d’année.

« C’est bien dommage, je suis sur que ça t’embête toi aussi. »

J’avais dis ça avec un large sourire, elle était surement plus embêter que moi par la situation d’ailleurs, faut dire ce qui est vrai, elle est charmante, sympathique, merveilleuse et je suis célibataire alors que de son côté elle est en couple, si on peut appeler ça comme ça et franchement je ne suis pas un bon morceau de viande pour elle, marque pouce et encore c’est mieux que moi je crois bien... Nous regardions alors les quelques photos, entre ma soirée saine avec l’infirmière puis la soirée avec Ruby fallait trier ma parole, mais bon elles n’apportaient pas forcément les détails que j’attendais moi initialement et pas sur qu’elles aident beaucoup Ruby non plus... En tout cas elle semblait vachement plus atteinte que moi, j’ai quelque souvenirs moi, bien que vague mais j’en ai chose qui ne semble pas vraiment être son cas, étonnant, frustrant peut-être aussi ? Avoir l’impression d’avoir passé une soirée qui finalement n’aura eu aucun intérêt puisque l’on ne s’en rappelle pas, je ne pouvais pas rêver pire je crois...

« Je m’en doute bien, puis franchement je n’aurais pas risqué de foutre en l’air toutes ces années avec toi, je t’apprécie bien trop pour ça Ruby. Okay, mais je ferais le tri d’abord, il y a des photos à garder, on peut effacer cette partie de la soirée et faire comme-ci de rien était, moins dur pour toi que pour moi vu que tu te souviens de rien du tout apparemment... »

Elle retirait alors la couette et s’asseyait sur le bord du lit me demandant si j’avais faim, oser me demander ça à moi ? Moi que ma mère appelle l’estomac sur pattes, franchement, c’est comme demander à un aveugle s’il veut voir, mettons ça sur le compte de la désorientation. Je m’approchais d’elle et lui déposais un bref baisé amical sur la joue.

« Ça va tu peux le garder, j’en ai plein d’autre au pire. Tu veux que je te prépare quelque chose en particulier ? J’ai assez de force pour cuisiner un peu. Dis moi ce qui te ferais plaisir, je devrais être capable de combler tes envies je pense... »

Je sortais alors du lit, regardant nos affaires qui trainaient par terre, déprimant d’être aussi désordonné bon sang... Ma chemise à droite, mon caleçon à gauche, les chaussettes disperser une sur chaise et l’autre sur la poignée du placard, trop fort quand on y pense tout de même. Au point où j’en suis, le maillot il attendra, après tout ce n’est pas grand-chose, c’est ce qu’il y a de caché dans le pantalon que je dois garder au secret, c’est privé après tout bien qu’elle y ai eu des vues et bien plus encore durant la nuit. Je m’étirais le haut du corps une nouvelle fois et tendit ma main à mon amie vêtue de ses sous-vêtements et de mon T-shirt, de quoi me forcer à regarder ailleurs, encore fallait-il que je sois sain d’esprit non ? Haha.

« Un coup de main pour te lever peut-être ? »

Pourtant j’avais dis que j’arrêtais bordel... Depuis cette histoire avec Giulia j’avais dis que je ne ferais plus de soirée hyper arrosé pourtant c’est ce que j’ai fait cette nuit, pourquoi ? Les conséquences de l’après Alessia ? Non aucune chance, de toute façon j’ai bien vu que pour elle c’était simple à digérer, surement plus que pour moi d’ailleurs, suffit de squatter un peu facebook pour s’en rendre compte... Oui d’accord ça fait le gros cliché du type qui n’a pas de vie et je l’avoue, je n’ai pas de vie, je suis assigné à résidence tant que je ne suis pas accompagné par mon infirmière, ce n’est d’ailleurs pas pour mes blessures, mais plus pour cette merde qui ressemble à une maladie, ça me coupe tout, je ne peux rien faire et pourtant je m’accroche moi, j’ai l’espoir de voir tout cela s’arrêter puis bon, ça me fait une bonne compagnie au moins je suppose, c’est d’ailleurs bien la seule que j’arrive à avoir si on oublie Ruby alors là qu’elle doit partir avec Aaron je vous laisse imaginer comme je vais m’éclater pendant tout ce temps... Enfin que voulez-vous, on ne peut pas faire grand-chose de plus je suppose... Il va surtout falloir que j’arrive à vite reprendre le travail car laissé Johanna avec l’autre là c’est impossible, non mais vous n’avez pas vu comment il la regarde vous, il mériterait de prendre un poing, ça lui remettrait les dents droite et au moins il posera ses yeux ailleurs ! Mais vu mon état je ne peux pas faire grand choses pour ça en ce moment, j’en ai bien peur à mon plus grand désespoir... Toutefois, je m’égard un peu là vous ne croyez pas ? On s’en fou de tout ça non ? Je sais que j’ai surtout essayé de dévier le sujet, mais quoi que je dise ou fasse il finira par revenir d’une manière ou d’une autre. Le plus rassurant dans cette histoire du soir n’empêche, c’est que Ruby entrait bien dans ma plaisanterie et y participait grandement également, ce qui en soit, devait surement être rassurant...

« Seulement un peu ? Mince alors... En y réfléchissant bien je pense que tu n’as peut-être pas tord, tu n’aurais pas été la première sans doute... »

Bien sur que je pense à Alessia pour le coup... Quand une fille vous largue et que quelque jour après elle s’envoie déjà en l’air avec quelqu’un en l’exposant clairement sur facebook, désolé mais ça veut dire ce que ça veut dire non ? On regardait les photos, mais aucune réponse à nos questions ne venaient c’était le flou, le noir et ça, ça m’énerve au plus haut point. Une fois fini j’avais reposé l’appareil à sa place où plutôt là où je l’ai attrapé car c’est loin d’être sa place ici... Je l’avais écouté parler et je peux le dire haut et fort ça fin de phrase me rassurait au plus haut point, personne ne pouvait l’imaginer.

« Ce n’est qu’un mensonge de plus, je le fais déjà tout les jours avec tout le monde ou presque donc un de plus un de moins je ne compte plus... En tout cas ça me rassure que ça ne change rien entre nous pour toi, je n’ai pas envie qu’il y ai le moindre souci entre nous, je tiens trop à toi pour ça. »

Je lui dis cela avec un large sourire amical, puis je me levais après lui avoir déposer un baiser amical sur la joue. C’était dur, mais j’avais pris la main, ça faisait un petit moment que j’étais lever moi donc plus facile pour moi que pour elle je présume. Je regardais le plafond comme à chaque fois que j’essaie de visualiser les choses des céréales ça ne me dis rien en revanche les gâteaux... Un paquet ? Laisses moi rire j’en ai un placard rempli, je lui fis donc un oui de la tête associé à un clin d’œil et lui tendit ma main pour l’aider, mais comme je m’y attendais elle la refusa dans un premier temps. Mais pour x ou y raison, elle perdit l’équilibre et acceptait alors mon aide, rien qui ne me rassurait d’ailleurs je dois bien l’admettre... Je pris alors ses mains et l’aidais doucement à ce lever, ne la lâchant pas une fois qu’elle était débout malgré tout, il fallait tout de même que je prenne un minimum soin d’elle, il est hors de question qu’elle reparte d’ici avec un quelconque souci !

« Ça n’a pas l’air d’être la forme pour toi, tu es sur que ça va au moins ? »

Oui je m’inquiète, je suis peut-être le plus gros des co*nards mais ça ne m’empêche pas de m’inquiéter pour mes amis, ou du moins ceux qui ont tendance à l’être même ne serais-ce que passager. De toute façon je le sais bien, un jour où l’autre ils finissent tous par partir, Logan, Alessia, pour qui la suite ? Ruby ou Aaron ? Ils sont clairement les mieux placés sur la file d’attente, quoi que Louna est en bonne position aussi... J’ai un gros souci, je suis peut-être doué pour mon travail, mais ça s’arrête là, dès que je ne suis plus dans le cadre de mon travail je ne vaux plus une cacahouète, je crains à mort... J’emmenai alors Ruby à la cuisine avec moi avant que je n’ouvre mon placard aux mille trésors, des paquets de gâteaux comme s’il en pleuvait, oui je suis très gourmand de ces idioties moi aussi... Elle avait le choix là au moins, il y en avait pour tout les gouts, y compris des paquets rares que l’on ne trouvait pas à Los Angeles et que je me faisais livrer où que je récupérais lorsque je partais, de quoi se régaler en fait...

« Je crois que tu as le choix en fait... »

Un dérapage sans aucun doute, moi honnêtement cela m’étais en partie égale, ce n’est pas comme ci j’avais quelqu’un qui m’attendais derrière ça, mais malheureusement ce n’était pas vraiment le cas de Ruby, enfin bon on ne sait pas trop non plus où elle en est pour dire vrai... J’ai cru voir qu’elle était en pause donc pas forcément dérangeant, mais si dans sa tête rien est clair alors oui là ça le deviens et je ne veux pas qu’elle est le moindre souci par ma faute, jamais je n’aurais dû accepter qu’elle vienne en sachant pertinemment que j’avais beaucoup bu, je suis finalement un joli couillon quand je m’y mets c’est horrible... Tout cela n’était pas non plus pour me déplaire, mais mettre Ruby dans une situation inconvenante est pour moi hors de question, alors oui j’étais prêt à mettre une croix sur tout cela et faire comme-ci de rien était, de toute manière, ma vie entière n’est qu’un tissu de mensonge, un mensonge que seul Ruby connait, notre histoire à beau de dater de plusieurs années en arrière, entre elle et moi la situation ne s’arrangera jamais, personne ne sait ce que c’est que de recevoir des courrier sans arrêt dans lesquels on vous prédit une mort atroce et d’aller jusqu’à s’en prendre aux personnes auxquelles vous tenez le plus au monde. En venant ici j’avais cru faire le bon choix et pourtant j’ai encore une fois mis Ruby en danger, je suis censé faire quoi pour arranger les choses ? J’ai essayé pourtant et ça à donner quoi au final ? Une semaine d’hopital bravo le veau ! Ce n’est pourtant pas faute de chercher des solutions, mais rien, rien ne me vient, c’est comme-ci nous étions destiné à vivre avec cela toute notre vie, ces types sont introuvables, des enquêtes ont eu lieu pourtant mais rien, jamais rien. Ils sont à la fois proche et loin de nous, c’est une galère monstrueuse et je suis complètement impuissant devant cela, je suis censé réagir comment au final ? Peut-être aurait-elle eu meilleur compte de ne jamais me rencontrer... Je n’aurais jamais vécu tout ça sans elle, mais peut-être aurais-ce été mieux non ? Elle avait beau continuer dans ma plaisanterie, j’avais réussi à me miner le moral de mon côté et poussait un large soupire, aller faut se reprendre, ce n’est pas le moment de l’inquiéter, on se remotive et on se remet dedans mince !

« C’est bête ça, moi je peux fantasmer sur toi H24 si je veux. Je t’apprendrais si tu veux. »

Je laissais apparaitre alors un léger sourire finalement c’est toujours ça de pris je suppose. Puis elle me parla des mensonges pour elle, je pouvais parfaitement comprendre qu’elle n’aimait pas cela et le fait qu’elle veuille en parler à son "copain" bien qu’à mes yeux ce n’était pas la meilleure chose à faire si elle voulait espérer que tout aille bien avec lui. Après je dis ça, je dis rien, je n’y connais rien sur tout cela de toute manière, après tout que suis-je ? Ou plutôt qui suis-je ? Si ce n’est qu’un type qui a foiré chacune de ses relations il a toujours fallu que je fasse une connerie pour qu’au final rien ne marche, je suis vraiment un idiot ma parole. J’imaginais déjà la situation à dix milles lieu et franchement ça ne me rassurais pas du tout que de m’imaginer qu’elle aurait des soucis avec JS par ma faute.

« Pourquoi tout aller lui raconter ? Je comprends que tu n’apprécies pas le mensonge, mais pourquoi irais tu prendre le risque de le perdre définitivement ? Dis lui que c’est de ma faute ! Au pire j’irais le lui dire moi-même, je préfère encore que ça me tombe dessus plutôt que sur toi, je n’ai pas envie que ça ce passe mal entre vous à cause de moi. »

C’était compréhensible après tout non ? Qui aime voir ses amis souffrir à cause d’une connerie dont nous sommes la cause ? Personne et surement pas moi ! Mais après cela je dû l’aider à se lever à cause d’une dite migraine, étrange non ? Surtout qu’une migraine je sais ce que c’est, surement mieux que personne en ce moment... M’enfin n’y prêtons pas allusion tout de suite. Laissons les choses se passer et nous verrons bien, toute façon faut que je pense surtout à cacher les miennes si elles apparaissent. Allant alors dans la cuisine, je ne la lâchais pas, je ne voulais pas la voir tomber ou autre et préférais prendre mes précautions avant de lui ouvrir le placard à gâteaux et de rire à sa remarque.

« Je n’ai aucun talent de vendeurs sinon ça aurait pu être une possibilité oui. »

Un large sourire et la plaisanterie qui passe bien, ça a toujours été comme ça, elle a un don quand même pour me changer les idées c’est impressionnant, je ne la remercierais jamais assez pour ça je crois bien. Je pris alors un gâteau qu’elle me proposait et le dégustait tranquillement en faisant bien des hum pour dires à quel point ils sont bon, mes préférés même si je puis dire, mais c’était avant tout pour l’embêter un peu, j’avais le droit non après tout ? Je l’écoutais alors, posais ma main sur mon menton et regardais le plafond.

« Ben il semble qu’aujourd’hui je sois avec une amie qui compte beaucoup pour moi mais je ne sais pas encore jusqu’à qu’elle heure, si ça se trouve je vais l’enlever pour la garder plus longtemps même pourquoi ça ? »

Un petit sourire derrière ça, je parlais d’elle bien évidemment, de qui d’autre est-ce que je pouvais bien parler après tout ? Mais ça je sais qu’elle le comprendrait assez rapidement et ça me réjouissais pas mal, maintenant il y a peut-être un point ou deux que je vais devoir éclaircir avec elle avant qu’elle parte tout à l’heure car je me rappelle très bien comment elle est arrivé hier et je ne vais pas la laisser repartir comme ça quand même... Je regardais brièvement ses jambes nues, mes yeux suivant ma pensée.

« D’ailleurs si jamais on doit sortir ou que tu veuilles rentrer chez toi, bien que ça ne me déranges pas si tu veux passer la nuit ici encore, tu veux que je te passe un pantalon également ? »

Un lendemain de fête ça fait mal au crâne

Saleté de migraine...

Des réveillons comme je n’en ferais pas cinquante cela va de sois. Je sais que j’avais fait une erreur en l’acceptant à la maison hier au soir ou plutôt devrais-je dire cette nuit, mais quoi qu’il en soit ce qui est fait est fait et jamais plus je ne pourrais revenir en arrière désormais. Je vais devoir avancer avec ça, dans le fond cela n’avait rien de dérangeant puisque Ruby est clairement le genre de fille à pouvoir m’attirer, mais ce qui me dérangeait c’était surtout sa relation avec Jean-Sébastien en réalité... Je savais que cela risquait d’avoir un impact conséquent sur sa relation et rien que le fait de savoir que je serais la cause de cela me décevais et j’étais assez mal pour elle, mais bon ça nous auront le temps d’y voir, peut-être que ça ne le dérange pas lui, après tout peut-être que lui-même à déjà trompé Ruby... Impossible, il serait vraiment complètement à la masse si jamais il avait osé faire ça, on ne peut quand même pas aller jusqu’à la tromper, c’est improbable, regardez-là... Bon c’est vrai que moi je ne suis pas vraiment le mieux placé pour dire cela vu ce que j’ai fait à Micah, mais justement, je parle en connaissance de cause semble t-il.

«Si je venais à te le dire, ce ne serait plus mon petit secret ma belle. »

Je lui adressais aussitôt un petit clin d’œil qui voulait clairement tout dire dans cette histoire. Il ne faut pas être fou, il faut savoir garder tout ses petits secrets, sinon tout cela ne sera plus aussi marrant n’est-ce pas ? Mais malheureusement notre petite journée n’allait pas se limiter à cela, le sujet principal n’était pas vraiment la plaisanterie mais plutôt ce qui suivait, en effet, Ruby m’avait annoncé précédemment qu’elle voulait révéler cette nuit à son copain avec qui elle est en pause et semble s’opposer complètement à ce que je prenne tout les tords pour la couvrir. Je ne comprend pas pourquoi elle ne veut pas honnêtement, je ne lui demande pas de mentir mais juste de ne pas tout raconter, c’est moi qui m’occuperais du mensonge à la place, ce sera bien plus simple, puis moi j’ai l’habitude de mentir à tout le monde, un exemple simple et récurent, je dis à tout le monde que je vais bien, mais non, c’est complètement faux, je ne vais jamais bien, il n’y a pas un seul jour ou je vais bien, mais ça, c’est mon petit truc à moi, j’évite de le montrer, j’évite de le dire, je fais en sorte que tout reste secret et voilà, on en parle plus, je gagne dans mon secret qui durera le temps qu’il devra durer, je crois que je n’ai guère d’autre choix après tout n’est-ce pas ?

«Pourquoi ne pas directement dire que c’est moi ? Ce serait bien plus simple et tu aurais moins à craindre, moi j’en rien à battre que l’on m’en veuille ou non, un de plus, un de moins je ne suis plus à ça prêt moi. Si ça peut te rendre service alors moi ça me va sois en sure.  »

Dans le fond, je sais pertinemment que cette idée ne lui plait pas, je sais qu’elle a horreur de ça, mais je tente malgré tout, je n’ai pas envie de la voir souffrir par ma faute est-ce trop demander que de me permettre ça ? Finalement, on décidait de se noyer dans la nourriture, des petits gâteaux au chocolats extrêmement bon, je pourrais en manger des milliers de paquet dans la même journée, c’est dire à quel point ils sont bon non ? Ce n’est pas pour rien en même temps que j’en ai une quantité phénoménal dans mes placards je suis bien obligé de l’avouer après tout.

«Même à zéro pour cent je la veux mon amie, c’est la meilleure même dans ses plus mauvais jours, en tout cas je suis ravis qu’elle accepte de rester avec moi. »

Elle avait bien vite compris comme je m’y attendais et sa réponse fut la meilleure que je pouvais attendre, elle acceptait donc de rester là pour la journée, une petite merveille pour moi, en même temps je n’avais pas tellement prévu de la laisser partir initialement, je l’aurais kidnappé même s’il le fallait, cela ne m’aurait pas effrayer, il parait que c’est tendance en ce moment, Johanna arrête pas de me dire que plein d’affaire de ce genre sont en phase d’ouverture donc autant en créer une nouvelle non ? Non ? Bon ben tant pis pour moi alors... J’avais ensuite poser mon regard sur ses jambes nues avant de lui proposer un pantalon en cas où nous devions sortir mais elle s’empressait de refuser.

«Ça va, ce n’est pas si grand que cela voyons... Au pire une ceinture un point aux jambes et hop on y voit plus rien. Mais non ça ne me dérange pas du tout moi, bien au contraire même. Mais si tu veux mon avis, le bonnet avec les oreilles te va à merveille, tu étais toute mignonne avec ça sur la tête. »

J’avais dis ça avec un petit sourire un peu moqueur mais sincère, il y en a à qui les costume ne vont pas du tout mais c’était loin d’être son genre, au contraire même, ça je m’en rappelle bien en revanche au contraire du reste de la soirée. Continuant de manger les quelques gâteaux qu’il nous restait, je regardais brièvement l’heure avant de finalement me lever.

«Je reviens ! »

Quand je vous dis que ma vie n’est qu’un tissu de mensonge... Je me levais de ma chaise et partit vers ma chambre avec une allure soutenu, c’était l’heure... Je pris rapidement place sur mon lit, j’ai pris mes cachets ce matin encore mais à part réduire de façon ridicule les douleurs ça ne servait pas à grand-chose de plus, vivement que ça passe ma parole... C’est partit, mon œil droit se mit à pleurer mon crane à taper, ce n’était plus qu’une question de seconde avant que je ne veuille me mettre la tête dans le mur, par chance ce sont des douleurs rapides à ces heures, le soir elles sont plus longues, trop longues même... Je me pris la tête entre les mains et m’écrasais contre le matelas cherchant toutes les possibilités possible et inimaginable pour que cela cesse, comme tout les jours d’ailleurs me direz vous, j’essaie mais en vain, toujours la même douleur, toujours la même galère, toujours le même refrain. Les médecins eux même n’arrivent pas à savoir d’où cela peut provenir, ce n’est pourtant pas fautes d’avoir fait des examen, mais bon sang qu’est-ce que je souffre, c’est dans ces moments là que la seule envie qui me prend réellement c’est de passé par la fenêtre et d’en finir une bonne fois pour toute, malheureusement ce n’étais pas aussi simple que cela, je me battais, je devais battre ces saletés de migraine et les faire disparaitre une bonne fois pour toute, je ne sais pas encore comment, mais un jour, un jour j’y parviendrais quoi qu’il en soit ! Allez maintenant, vite que ça passe bordel, faut vite que je retourne avec Ruby, j’espère que ça ne prendra pas le quart d’heure habituel...

Ft. Ruby-Lys A. Turner

Our Story. Résumé des épisodes précédents

And... Ajouts HRP.

© Narja - Never-Utopia

Un lendemain de fête ça fait mal au crâne

Saleté de migraine...

Aujourd’hui est le preuve vivante que tout n’est pas aussi simple qu’il y parait, il se passe parfois des choses que nul n’aurait pu prévoir, finalement, il se peu que j’aurais eu meilleur compte à rester avec Trish plutôt que de faire venir Ruby bien que moi je ne regretterais jamais ce qu’il s’est passé cette nuit malgré que je ne me souvienne pas de grand-chose. Ruby est une fille formidable et si l’on m’avait un jour dit que cela se produirait, je ne pense pas que j’aurais pu le croire et pourtant, cela c’est bel et bien produit, une bonne ou une mauvaise chose je ne sais pas trop, je ne sais plus trop je dirais même, mais peu importe, nous étions là, il s’est passé ce qu’il s’est passé, nous n’allions pas en faire en drame pour autant, bien au contraire même.

« C’est toi qui me perturbe surement, je repense à ce qu’il c’est produit cette nuit et voilà le résultat... »

En tout cas une chose est sûre, moi je n’allais pas me plaindre de la situation, mais à mon plus grand désespoir, tout cela ne fut que de très courte durée, elle fini par mettre en place ce cher Jean-Sebastien, son petit ami, sans nul doute le sujet que j’aurais préféré évité aujourd’hui, mais sans doute en avait-elle besoin au final ? Je ne savais pas trop pourquoi elle voulait tout lui révéler comme cela et prendre un risque incommensurable pour la survie de son couple qui est déjà maintenu par un simple fil prêt à rompre, c’est comme ce mettre une épine dans le pied de le lui révélé, m’enfin ça c’est mon avis, la connaissant, le sien ne changera pas, elle est assez têtue, loin de l’être autant qu’Alessia ça c’est sur, mais elle en tiens une bonne malgré tout. Je sais qu’elle n’aime pas mentir et qu’elle y arrive extrêmement mal d’ailleurs, suffit de la voir essayer de cacher notre histoire à New York, j’ai toujours l’impression qu’il suffit de pas grand-chose pour qu’elle le révèle, mais malgré tout, pour son bien, elle doit garder le secret donc oui, je peux comprendre que de cacher cela en plus risquait de lui causer beaucoup de soucis, je le comprend, mais j’ai du mal à l’accepter malgré tout, comprenez-le.

« Je comprends très bien, mais je préférerais t’enlever ce problème, tu n’en a pas besoin surtout au vu de ta situation avec JS... A l’époque c’était toi oui, mais les choses ont changé, tu as JS, je te connais assez pour savoir que tu n’aurais pas fais ça, c’est surement moi qui ai dû te forcer la main, après tout ça ne m’étonne pas, même sobre je serais capable de le faire... »

Je lui dis cette dernière phrase en lui adressant un petit clin d’œil qui lui montrerais directement que c’était à prendre sur le ton de la plaisanterie et qu’il ne fallait pas qu’elle se froisse pour cela, ce n’est pas son genre généralement, mais là on ne sait pas trop comment ça peut tourner après tout... Je me rappelle de notre rencontre comme ci c’était hier, mais je me rappelle plus encore de ce qui nous a réellement rapprochés. Je m’en suis toujours voulu et je m’en voudrais à jamais d’avoir entrainer Ruby là dedans, je sais que jamais nous n’oublierons ce passage de notre vie mais quoi qu’il en soit, je me devais de tout faire pour l’aider à vivre avec, vous ne comprendrez jamais ce que c’est que de ne pas fermer l’œil de la nuit ou presque de se dire sans cesse que quelqu’un peu être là, derrière vous et qu’il attend le moment opportun pour vous frapper et vous emmener dans un lieu dans lequel vous prierez pour que tout ce termine au plus vite et que la faucheuse vous emporte. La seule chose qui m’a permis de tenir c’est Ruby, je devais tout faire pour la sortir de ce merdier et c’est ce que l’on a finalement réussi à faire, mais rien n’est terminé et sans doute que cela ne s’arrêtera jamais d’ailleurs, où que nous allions nous sommes surveiller, ce n’est pas pour moi que je m’inquiète, mais pour elle et les gens qui nous sont proches. Nous avions fini par aller à la cuisine afin de dévorer un paquet de gâteau qui nous attendait là bien sagement.

« Déçu ? Surement pas ! Pas par toi en tout cas. »

Je pensais parfaitement ce que je venais de dire, Ruby était une amie, un peu plus que cela même et pour elle j’irais risquer ma vie au même point que pour Alessia sans le moindre doute oui. Elle refusa mon pantalon avant de finalement prendre la parole sur son bonnet estimant que c’était le but de bien paraitre avec sa tenue, je souris à sa remarque, comme ci tout cela était utile...

« L’avantage que tu as, c’est que même habillé comme un sac tu seras toujours sublime. »

Un clin d’œil, un sourire et hop le tour est joué. Oui je le pensais réellement, honnêtement, suffit de la regarder pour comprendre que ce que je dis est réel à deux cent pour cent si ce n’est plus. Malheureusement l’heure tournait et se rapprochait peu à peu, je le savais et je tentais ma chance malgré tout, malheureusement les premiers maux arrivèrent et je dû me retirer un bref instant m’excusant par avance auprès de la jeune femme. Je ne sais pas combien de temps cela faisait que j’étais là, mais j’y était bien implanté, la tête dans les mains et plongé dans le lit, mordant la couette avec force pour ne pas laisser paraitre le moindre mot, je l’entendis m’appeler après avoir frappé à la porte, mais non, trop complexe pour moi de la gérer là, je ne répondis rien, mon crane me faisait souffrir, j’aurais tout voulu me le découper et virer cette partie handicapante... Ça ne tarderait plus à partir désormais, il fallait juste un peu de temps, normalement...

Ft. Ruby-Lys A. Turner

Our Story. Résumé des épisodes précédents

And... Ajouts HRP.

© Narja - Never-Utopia

Un lendemain de fête ça fait mal au crâne

Saleté de migraine...

Bon c’est bon, j’ai noté dans un coin de ma tête la folie unique de ce réveillon, jamais je n’aurais cru avoir pu passer un tel réveillon un jour et pourtant il a eu lieu, bonheur ? Malheur ? On ne sait pas, mais nous avons préférer en rigoler au final, n’étais-ce pas là la meilleure solution que nous pouvions trouver ? Les phrases s’enchainaient les unes derrières les autres, je ne faisais pas toujours attention à ce que je pouvais dire d’ailleurs, la fatigue ? Le mal être ? Je ne sais pas, un mélange peut-être ? Ou alors est-ce simplement le fait de vouloir faire de cette situation un événement loin d’être grave ? En même temps, je me tue à le dire et à le répéter, il n’y a rien de grave là-dedans, bien au contraire même, je suis sur que la nuit fut plaisante pour nous, du moins j’essaie de m’en convaincre, vous imaginez la merde si ce ne fut pas le cas ? Bon dans le fond je suis bien content que ni elle ni moi ne nous en souvenions d’ailleurs, ça évitera en partie les soucis de l’après jour de l’an de cette manière. Ruby semblait d’ailleurs s’amuser autant que moi de la situation, nous nous entendions plutôt bien tout les deux, il faut bien avouer qu’avec les événements de New York, nous avons appris à nous serrer les coudes tout les deux, je ne dirais pas que je la considère comme Alessia ni même que je puisse un jour ressentir quoi que ce soit à son égard, mais entre elle et moi il y a une sorte d’osmose qui s’est créer et nous arrivons à être proche sans vraiment l’être... Bon ok ce n’est pas super compréhensible, mais moi ça me parle, n’est-ce pas le principal ? Mais malheureusement tout cela ne fut que de courte durée lorsqu’elle m’annonça vouloir tout révéler à Jean-Sébastien. Je la connais, je sais qu’elle est franche et que le mensonge est une chose qu’elle ne supporte pas, rien que notre aventure à New York, si encore on peut appeler cela ainsi, le fait de devoir la cacher la rongeait et je le savais, mais je ne pouvais rien faire contre cela à mon plus grand désespoir, je me cassais la tête à trouver une solution, mais cela n’avais pas le moindre sens au final...

« Comme tu le sens Ruby, mais je ne veux pas que tu es de soucis par ma faute... Il est trop tard pour changer tout cela c’est évident et si c’était à refaire je ne pense pas que je changerais grand-chose non plus, mais savoir que tu auras encore une fois des ennuis par ma faute ça ne me plait pas... »

Ruby comptait énormément pour moi et je n’ai jamais pu me pardonner New York, je suis le fautif dans cette histoire, je n’ai pas été capable de la protéger alors que c’était sans doute à ma porter, j’aurais dû trouver quelque chose pour qu’elle puisse être tranquille, mais non, rien, j’ai été mauvais et par ma faute elle à souffert, une souffrance qui ne s’apaisera jamais et voilà que je lui en remettais une sur le dos à présent, je suis vraiment un type horrible moi... Je passe mon temps à faire souffrir mes amis, j’ai l’impression de n’être bon qu’à cela et c’est une véritable horreur pour moi, je ne sais pas vraiment ce que je peux faire pour lutter contre cela d’ailleurs, ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé à plusieurs reprises, mais le résultat est toujours le même et sans appel, nul ! Afin de nous changer quelques peu les idées, nous voilà désormais partit en direction de la cuisine et là encore je ne pouvais pas m’empêcher de placer une touche de plaisanterie à chaque fois que j’en avais l’occasion, mais pour le coup, le pire était de l’entendre parler à son sujet, j’avais parfois l’impression qu’elle se sous-estimait complètement, elle se descendait elle-même sans prendre la peine d’écouter les autres autour et c’est un peu ce qu’elle venait de faire. Ruby est une ravissante jeune femme et que quelqu’un ose me dire le contraire ! Le souci c’est qu’à ses yeux ce n’est pas le cas, je ne sais pas ce qu’elle attend d’elle-même d’ailleurs, des fois j’aimerais tant pouvoir me glisser dans sa tête et parvenir à la comprendre, mais c’est quelque chose qui ne pourra jamais arrivé, à moi de ne subir une mutation génétiques dignes des plus beaux films des X-men, mais sortit de cela je ne vois pas trop comment y parvenir...

« Tu te sous-estime beaucoup trop Ruby, sois un peu plus sure de toi et tout iras beaucoup mieux tu verras ! Parole d’Apollon ! Je suis digne de confiance en plus non ? »

Bon d’accord cette dernière partie était bonne à foutre à la casse, mais elle me semblait importante au départ... Malheureusement le beau début d’année allait commencer à virer en une catastrophe monumentale, je voyais l’horloge et les aiguilles tournaient délicatement, mais bien trop vite à mon gout et je ne pouvais rien faire pour arrêter le temps, l’heure approchait, j’avais une chance sur quatre environ de l’éviter, alors j’espérais, j’aurais même pu aller jusqu’à prier, mais cela n’entrait pas dans mes cordes. C’est alors que les premiers maux survinrent, le côté droit de la tête commençait à battre tel un tambour, ça arrivait, je m’excusais alors et partit m’enfermer dans la chambre, à quatre pattes sur le lit, la tête entre les mains mordant la couette et m’enfonçant toujours plus la tête dans le matelas alors que la douleur atteignait maintenant son paroxysme. La souffrance était telle que plus d’une fois j’ai espérer en finir, mais je n’étais ni suffisamment courageux, ni suffisamment lâche pour être emmener à commettre cet acte irréversible. Le temps passait, tellement doucement, j’aimerais que tout aille beaucoup plus vite, que la douleur s’estompe bien plus rapidement, mais cela semblait impossible, malgré les traitements, je n’arrivais à faire disparaitre cette douleur qui me hantais un peu plus chaque jour. Mais pour que la situation s’aggrave un peu plus, il a fallut que la pire des choses se produise, il a fallu que la porte s’ouvre sous l’action de la main curieuse de Ruby. Elle était entré, ce qui signifiait qu’elle me voyait actuellement dans cet état, moi qui voulait toujours paraitre grand, fort et capable de la protéger, voilà que tout ce que j’avais construit venait de se désagréger en un rien de temps, j’étais une catastrophe ambulante, ni plus, ni moins. Les minutes défilaient toujours avant que cela ne finisse enfin par se calmer. J’étais là, allongé sur le lit, relâchant peu à peu la pression exercé par mes mains sur mon crane je ne bougeais plus, je restais là comme inerte, complètement en sueur, je ne voulais pas me relever tout de suite, je ne voulais pas effrayer Ruby plus que ce que j’avais déjà fais. J’avais comme d’habitude l’œil droit empli de larme et tellement rouge que l’on pourrait croire à un saignement, le côté droit du visage complètement contracté et il me faudrait encore quelque minutes pour récupérer, je ressemblais plus à un monstre qu’à un être humain, mais je n’effraierais pas plus que ça la belle brune, j’en ai déjà bien assez fait je crois.

Ft. Ruby-Lys A. Turner

Our Story. Résumé des épisodes précédents

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Un lendemain de fête ça fait mal au crâne

Saleté de migraine...

Je connaissais suffisamment Ruby pour savoir que quoi que je lui dise les choses ne changeront pas pour autant. Elle est têtu, peut-être même trop et quand elle a quelque chose en tête il est clairement impossible de lui faire changer d’avis. Je ne voulais pas qu’elle perde son copain par ma faute, elle ne méritait pas de souffrir plus que tout le malheur qu’elle a déjà pu connaitre, je pense d’ailleurs très bien savoir de quoi je parle. Je lui ai emmené déjà une quantité trop importante de souffrance, je lui ai emmené le malheur et l’insécurité, jamais je n’aurais dû la faire revenir à Los Angeles, tout comme jamais je n’aurais dû louper mon coup à New York car je sais très bien que cela empirera les choses que nous le voulions ou non. Pour cette nuit, j’aurais voulu qu’elle fasse l’impasse dessus, mais nous ne le savons que trop bien, le passé fini toujours par resurgir d’une manière ou d’une autre, le cacher aurait été la pire des choses mais aucune chance que je prenne tout sur le dos, je n’arriverais pas à la faire changer d’avis, dans le fond c’est assez ennuyant d’ailleurs je dois bien le reconnaitre. Je pris alors la tête de Ruby entre mes mains et plongeais mon regard dans le siens.

« Je suis désolé Ruby... J’ai l’impression de t’emmener toutes les merdes possible et inimaginables. Je sais que je ne te ferais pas changer d’avis, mais par contre s’il y a quoi que ce soit que je puisse faire pour que tout cela aille pour le mieux tu n’auras qu’à le demander, n’importe quoi d’ailleurs, si c’est pour ton bien alors je ferais. »

Même si elle venait à me demander de disparaitre je le ferais, bien que cela me déchirerais, je le ferais si elle en a besoin, après tout je lui dois bien ça, j’emmène que des problèmes aux personnes que je côtoie, il y a bien un moment où je devrais le payer et ça je le sais très bien. Nous avions finalement pris la direction de la cuisine où de nombreux gâteaux nous attendaient afin de combler un peu le vide laisser par nos estomac, il fallait bien que l’on fasse un petit ravitaillement d’urgence après tout, cela était très important si nous ne voulions pas mourir de faim, chose qui aurait tout de même été très embêtante je crois... Mais là encore la discutions tournait d’une manière que je n’appréciais pas, non pas qu’il y avait quelque chose de mal ou autre, mais c’était Ruby, elle et son eternel confiance inexistante. Moi je ne la comprenais pas sérieusement, regardez la, elle est belle, gentille, sincère, et a un nombre incalculable de qualité, mais malgré cela, rien y fait, elle n’a aucune confiance en elle, c’est comme-ci à ces yeux elle ne représentait rien de plus qu’un simple monstre... Je ne suis peut-être pas un superbe exemple de confiance en soit, bien loin de là même, mais je sais, au plus profond de mon être, que Ruby doit se faire plus amplement confiance, elle est bien plus que tout ce dont elle peut penser, elle est bien plus qu’elle ne l’imaginerait jamais je pense.

« Tu vas y arriver ! Si tu n’y arrives pas tu vas m’avoir constamment sur le dos jusqu’à ce que tu y parviennes ! »

Là au moins, aucun doute qu’elle y arrive car m’avoir sur le dos c’est quand même loin d’être un cadeau. Mais soudain, les choses allaient changer, laissant place à la douleur et à cet habituel mal être qui me transperçait chaque jour aux mêmes heures, je ne suivais pas trop l’histoire mais bon d’après les médecins il y a une chance que ça finisse par disparaitre, il y a d’ailleurs plutôt intérêt j’ai envie de dire moi ! Dans cette situation précise, j’aurais pu donner cher pour que Ruby ne me vois pas, malheureusement, il en a été décidé autrement, puisqu’elle a voulu venir voir. Je ne comprends pas pourquoi elle est à ce point curieux, mais puis-je lui en vouloir alors qu’à l’inverse j’aurais surement fait la même chose ? La douleur venait de s’apaiser, j’étais étendu là sur le lit, ne bougeant pas, restant aussi mobile qu’un corps sans vie. Je l’ai entendu parler, mais je respirais, je respirais très calmement, reprenant mon souffle, reprenant même le contrôle de la situation. Mon bras se levait, ma main laissait alors mon index se lever pour faire signe d’un nom, je n’avais pas besoin de médecin, j’avais déjà tout ce qu’il fallait, mais ce matin je n’ai pas pris mes précautions. Je fermais mon œil droit, essuyais les larmes qui s’en écoulaient contre mon gré et me relevais doucement, me mettant a quatre pattes sur le lit, la tête toujours baissé, ne regardant même pas Ruby tant la honte planait au dessus de ma tête.

« Je suis désolé que tu ais vu cela Ruby... »

J’aurais voulu d’ailleurs que personne ne soit au courant de cela, que personne ne voit cela, mais il faut croire que c’est raté, que j’ai encore eu la malchance de foutre une merde sur le feu, je ne sais pas comment je fais pour être un aussi gros abrutit...

Ft. Ruby-Lys A. Turner

Our Story. Résumé des épisodes précédents

And... Ajouts HRP.

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