You mean everything to me
   mickaela & drew

6:08 AM. Voilà ce qui s’affichait sur le cadran du jeune Drew alors qu’il s’était réveillé. C’était les jumeaux qui avaient été réveillés par Robert, le majordome de Drew, qui venait de lui sauter dessus. Ils commencèrent à embêter Drew, puis tirèrent la couverture pour forcer leur papa qu’ils aimaient tant à se lever. Drew râlait puis finalement il se rappelait que c’était un jour de semaine et il ne lui fallut que quelques instants pour se lever. Il partit ensuite prendre une douche ce qui entamait un peu sa routine matinale quotidienne. Il devait se dépêcher, il voulait s’arrêter au Starbucks avant de porter les jumeaux à l’école du quartier. Une très bonne école d’ailleurs, Drew ne vivait plus à LA mais il était à moins de 15 minutes du plein coeur d’Hollywood et son nouveau chez lui était très bien situer. Les enfants allaient à une des meilleures écoles de Californie et il espérait que leur éducation les permette de se rendre loin, Chris voulait être médecin ou chercheur après tout. Une fois tout le petit monde bien installer dans la Dodge Caravan qu’il utilisait pour amener les enfants, il fit signe à son majordome de venir le voir et le prévenait qu’il ne reviendrait peut-être pas avant ce soir et donc qu’à moins d’indication du contraire c’était à lui d’aller chercher les jumeaux après l’école. Robert était d’accord, Drew et les jumeaux commencèrent donc leur route jusqu’au Starbucks. Drew commanda un Frappuccino et un petit quelque chose à manger comme il n’avait pas pris le temps de se faire un déjeuner pour lui-même. Ils s’installèrent à table, près de la surface vitrée afin d’avoir une vie sur l’extérieur. Drew aimait voir les inconnus passés, Los Angeles était une ville pleine de diversité et il trouvait cela toujours intéressant de voir les gens qui la peuplait. Pour que ses jumeaux passe le temps pendant qu’il mangeait et profitait de son Frappuccino, il leur avait passer un iPad et ces derniers jouaient à tour de rôle. Drew les trouvait mignon à se disputer pour savoir à qui était le tour de jouer. Les gens passaient devant Drew, certains entraient ici et d’autres pas mais Drew fut extirper de ses pensées alors qu’on tirait sur son chandail. Il se retournait, c’était Emy. Elle disait qu’elle avait vu une licorne entrée. Je regardais derrière moi et rien, je ne m’attendais pas à une vrai licorne mais on ne sait jamais il y a des gens bizarres partout quelqu’un aurait pu se pointer en costume de licorne. Je retournais à mes moutons, j’avais presque fini mon frappuccino, mais pas plus de 30 secondes s’écoulèrent avant qu’Emy ne tire de nouveau mon chandail. “Papa papa, il y a une madame en pyjama qui vient d’entrer.” Drew ne comptait pas mordre à l’hameçon une 2e fois. “Non non tu ne m’auras pas encore Emy, j’ai appris ma leçon. Il n’y a personne en pyjamas ici.” Aussitôt dit, aussitôt on lui tira son chandail, c’était une personne derrière lui cette fois. Drew commençait à perdre patience, il avait l'impression qu'il manquait de temps. Tic tac tic tac.

You mean everything to me
   mickaela & drew

Les pensées de Drew étaient loin, très loin du Starbucks dans lequel il s’était rendu pour déjeuner avant de porter ses enfants à l’école. Ils étaient ailleurs, partout sauf ici. Il pensait à lui, à son papa et à sa maman aussi comme la fête des mères était passée. Parce que c’était eux d’une façon qui influençait sa vie présente, comment il était et voulait être avec ses enfants. Il n’avait pour sa part pas vraiment eu d’enfance. Ses parents voyageaient partout et lui restait à Londres avec les employés de papa et maman qui s’occupaient de lui à leur place. Il a dû rapidement apprendre à prendre soin de lui-même et il n’a pas été un de ses désillusionnés qui avait peur de grandir parce qu’il n’avait jamais connu le confort de parents qui le surprotégeait. Non lui il s’était appliqué à l’école et avait développé une bonne débrouillardise. Il n’avait plus vraiment besoin de ses parents lorsqu’ils ont finalement décidés de jouer un rôle dans sa vie à l’adolescence. La seule aide qu’il ait vraiment pris de ses parents dans sa jeunesse c’est l’argent de son père pour produire son premier disque de musique avec son groupe. Mais son père n’y croyait pas vraiment, c’était une perte de temps à ses yeux et même s’il faisait de son mieux pour ne pas le montrer Drew l’avait toujours vu. Si les choses s’étaient grandement améliorés avec sa mère, Drew ne s’est jamais entendu avec son père et encore aujourd’hui ils ne s’entendent pas vraiment même si Drew le laisse voir ses petits enfants et même les garder parfois. Il le fait pour sa mère, c’est sa mort qui les a réunis de nouveau après qu’ils se soient disputés quand le père de Drew l’a renvoyé de son stage à son cabinet de droit. Aujourd’hui, il prenait soin de la compagnie de la mère de Drew décédée en attendant qu’il puisse lui-même reprendre la compagnie après ses études. Drew pense encore que son père voit ses passions comme une perte de temps et ses amours et sa famille comme des complications. Drew ne veut pas que les choses en viennent à cela avec ses enfants, c’est son pire cauchemar... inversement son plus grand rêve est de les aider à avoir la vie dont ils rêvent et de garder un lien proche avec eux jusqu’à son dernier souffle. Il allait leur offrir l’enfance et la présence parentale qu’ils n’avaient jamais eu, ou du moins c’est ce qu’il espérait. Les porter tous les jours à l’école faisait parti de cet idéal du moins pour le moment comme ils étaient encore très jeunes et voulaient voir leur papa avec eux tout le temps. En grandissant, il leur laisserait plus d’espace. Il fut sorti de ses pensées à répétitions par ses enfants et la dernière fois fut la bonne il se retourna quand son fils lui tira le chandail. Il vit alors Mickey, non Mickaela, en pyjamas à la table derrière lui. Un pyjamas très mignon d’ailleurs avait-il pensé. Mais ses pensées se dirigèrent alors qu’il ignora momentanément ses enfants pour se rendre à la table de Mickey, lever son menton avec son doigt et l’embrasser sans s’annoncer en plein milieu du Starbucks. Un compte à rendre se disait-il avant de le verbaliser. “Désoler, je m’en étais voulue de ne pas avoir essayé de vous embrasser l’autre soir alors je devais me reprendre. Bonne journée.” Il était un peu gêné soudainement, il retournait à ses enfants. “Vous aviez dit la vérité en fin de compte, excuser moi.” Leur disait-il avant de les embrasser tour à tour sur le front. Il en oubliait le temps qui passait et le début de l’école qui approchait. Toutes ses pensées étaient dirigées vers Mickey et les événements des dernières minutes.