CHAPITRE I: Boire pour oublier ...

Comme une mauvaise nouvelle ne venait jamais seule, Sanaa venait d'apprendre le décès de sa mère. La brunette était assez mal depuis qu'elle avait marqué une pause dans sa relation avec Mickael et le fait que Heartless révèle qu'elle avait été violée n'arrangeait rien au contraire. Sanaa n'avait qu'une envie rester le plus longtemps possible à Sydney loin des regards de pitié qu'on pourrait lui lancer parce qu'elle avait été violée. Des regards semblables à ceux, qu'elle subissait à l'époque où son agression avait eu lieu, mais pour des raisons différentes. On la regardait avec pitié parce qu'elle était enceinte à dix-neuf ans et que son petit ami l'avait quitté. Lorsqu'elle passait dans les couloirs de l'université, elle entendait des murmures, des moqueries la concernant et contrairement à la plupart des filles qui tombaient enceinte à son âge, Sanaa n'avait pas arrêté ses études.Au contraire, elle s'était investie à fond dans ses études, pour la confrérie Alpha Zêta dont elle était la dirigeante à ce moment et dans la petite ligne de vêtement qu'elle avait créé. Tout cela pour oublier à défaut de pouvoir boire comme elle le faisait à ce moment même.
Aujourd'hui Sanaa était revenue tôt ce matin à Los Angles pour préparer les funérailles de sa mère. La journée de la brunette avait été assez éprouvante, elle avait reçu des tas d'appel téléphonique et des messages de soutien de pleins de personnes, dont la plupart elle ne connaissait même pas. Elle avait oublié que sa mère et elle-même indirectement étaient des personnes connues, dans le milieu de la mode et des cosmétiques grâce à leur entreprise. Sanaa maudissait la renommer de l'entreprise familiale ou devait-elle dire de son entreprise maintenant qu'elle en était la dirigeante, elle allait bientôt devoir subir tous les inconvénients de la célébrité.
Mais ce qui avait été le plus difficile aujourd'hui pour Sanaa, c'était de ce retrouvait face au corps froid et sans vie de sa mère. En ayant, cette vision la jeune femme n'avait pas pu retenir ses larmes et avait pleuré comme une petite fille, elle avait versé toutes les larmes de son corps, toutes les larmes, qu'elle avait retenue toutes ses années pour des raisons diverses et variées. Il n'était plus possible pour Sanaa de cacher ses émotions, elle n'en avait plus la force. La carapace qu'elle avait autour d'elle avait commencé à se fissurer ses derniers temps et à ce moment même, elle était totalement brisée et peut-être même définitivement. Saurait-elle la reconstruire ? Elle se demandait même si elle était assez forte pour ça, elle en avait assez de se battre, elle avait l'impression que de faire, que cela, depuis toujours. Elle avait comme une envie de se laisser aller et de sombrer, elle se savait où.
En ce soir, de deuil. Sanaa avait besoin d'un remontant et elle savait que la seule solution, la seule chose qui lui ferait du bien à cet instant même serait l'alcool. Le décès de sa mère était la goutte ou devrait-elle dire le verre d'eau qui avait fait déborder le vase. C'était l'une de pire chose que Sanaa avait dû affronter dans sa vie, le décès de son père il y a dix ans, la mort (enfin c'était ce qu'on lui avait fait croire pendant près d'un an) de son enfant il y a plus d'un an et aujourd'hui la mort de sa mère. La brunette ne savait pas comment affronter le décès d'un de ses proches mise à part en se refermant sur elle-même et en se noyant dans l'alcool ainsi que d'autres choses plus fortes comme la drogue par exemple.
Sanaa était au comptoir du bar, au Dragonfly pour être exacte. Elle avait déjà consommé une bonne quantité d'alcool ce soir et en redemandé, elle n'était pas prête de s'arrêter. La brunette était même prête à vouloir tenter le coma éthylique, ça ne le poserait aucun problème. La jeune femme n'avait aucune idée du nombre de verre qu'elle avait bu et elle ne tiendrait même pas début si elle se levait de sa chaise. Elle but cul sec son dernier verre avant de s'affaler sur le comptoir, les bras croisées, la tête posait dessus. Sanaa tentait son bras droit verre Jeffrey qui faisait son travail de barman, elle lâcha un petit rire et elle parlait en utilisant des mots incompréhensibles. Pour être ivre, elle l'était totalement là.

CHAPITRE 1: Rentrons à la maison ...

C'était une journée banale que j'avais passé aujourd'hui comme toutes les autres à dire vrai. Je commençais à me lasser de la vie que je menais qui n'était plus aussi existence comme autre fois. J'avais de moins en moins de personnes qui m'achetaient de la drogue, parce que la plupart de mes clients s'était fait arrêter, était en cure de désintoxication ou autres et depuis je n'avais pas renouvelé ma clientèle puisque ce que je gagnais me convenait, mais bref ... Sinon niveau fille fort heureusement, je continuais jour à en draguer autant et à les amener dans mon lit ou plutôt à faire en sortes qu'elle m'invite chez elle pour passer un bon moment. Oui, je n'avais pas vraiment de chez moi pour les accueillir depuis que mon père m'avait mis dehors après que je l'ai surpris en train de bécoter une minette qui aurait pu être sa fille dans un bar de la ville voisine. Je savais maintenant de qui je tenais mon côté coureur de jupon, mais mon père me dégoûter, contrairement à lui je n'avais pas de femme qui en plus était malade, qui à une image idéale de son mari qu'elle pense au travail. Enfin bref... Les filles toujours aussi folle de moi, mais il me manquait un truc qui se passait toujours lorsque j'étais encore à l'université, le petit ami jaloux, qui cherché à me faire la peau. Un élément qui donnait du piment dans ma vie, oui j'étais un vrai gamin qui cherchait la merde et j'aimais ça. J'avais jeté mon dévolu sur une femme mariée qui s'avérait être l'une de mes ex et amie enfin c'était ambigu entre elle et moi. Mais j'aimais cette relation, j'avais beau essayer de la draguer et lui sortir mon baratin qu'elle connaissait par cœur son mari ne réagissait jamais lui faisant trop confiance et maintenant c'était pire, il disait, vraiment rien puisqu'il avait perdu la mémoire. J'avais juste le droit à ce qu'il m'avoue enfin qu'il ne m'appréciait à enfin merci.
En parlant de cette femme, il s'agissait de Sanaa qui était depuis plusieurs heures au bar et qui enchaînait les verres. Le moins que l'on pouvait dire c'est qu'elle était vraiment pas bien, normal lorsqu'on vit tout ce qu'elle vivait. J'avais cru comprendre qu'elle avait fait une pause dans son histoire avec Mickael, son fameux mari et que sa mère était décédée la nuit dernière. La jeune femme avait sur le visage une expression triste, des cernes immenses et les yeux qui brillaient même rouge. Il était sûre et certain qu'elle n'était pas la, pour faire la fête ou pour séduire quelqu'un à en juger par la façon dont elle était habillée et son maquillage, je me demandais même si elle avait touché au maquillage aujourd'hui. Malgré tout cela, elle restait belle et charmante.
Sanaa me pointa du doigt et ria en me demandant un truc incompréhensible, elle était complètement pétée. Ce soir, elle n'avait pas su s'arrêter à temps, j'étais persuadée qu'elle ne tiendrait plus très longtemps comme ça. Il restait vingt minutes avant la fin de mon service, je demandais à mon collègue si, il pourrait se débrouiller seul, si j'arrêtais et si je raccompagnais Sanaa chez elle. Il accepta puisque qu'il n'y avait pas beaucoup de monde et que j'avais l'habitude de lui rendre des services. Il voyait surtout qu'il était impossible que Sanaa rentre seule. Je passais de l'autre côté du bar et alla en direction de la jeune femme. Effectivement, elle ne tiendrait pas sur ses jambes. "C'est partie, en rentre tu as assez bu pour ce soir ..." Je l'avais donc pris dans mes bras et l'avait conduit dans la voiture. Je décidais de l'emmener dans sa villa dont j'avais les clés. Je n'étais pas certain de trouver dans son appartement Mickael et pas certain, qu'il aimerait la voir. Demain, matin de plus Sanaa aurait surement une migraine monstrueuse et ça n'allait pas être la joie avec Mickael dans les parages. Elle n'avait pas du tout besoin de ça en ce moment avec la perte de sa mère. Même si elle n'en était pas proche, son décès affecter Sanaa et il fallait être aveugle pour pas s'en apercevoir. Arrivée à la villa, j'ouvris la porte avec Sanaa dans mes bras qui s'était endormi dans la voiture et je la conduis directement dans sa chambre où je l'ai mis au lit toute habiller (oui c'était clair qu'elle n'arriverait pas à ce changer). J'ai simplement pris la peine de lui retirer ses chaussures. Je remontais ensuite la couverture sur elle.

CHAPITRE II: Ne me laisse pas seule ce soir ...

Ce soir était bel et bien la soirée de l'excès pour la demoiselle. Elle avait décidé de bannir le temps de quelques heures le mot raisonnable de son vocabulaire et carrément de sa vie. Il y avait bien trop longtemps qu'elle avait mis au placard les mots irresponsables et il était grand temps de les sortir un peu. Après tout pourquoi ne pas profiter de sa jeunesse et en même temps tenter d'effacer le temps de quelques instants ce qui nous tracassait l'esprit et nous rendait triste en cette belle soirée. Sanaa avait besoin de sa dose d'alcool pour atténuer la peine qu'avait déclenché la perte de sa mère. La brunette était toujours surprise par l'impact qu'avait les choses sur elle. C'était toujours plus fort, plus puissant, plus douloureux que ce qu'elle imaginait. Elle pensait que la mort de sa mère ne lui ferait pas autant mal que celle de son père qu'elle avait eu du mal à comprendre alors qu'elle n'était encore petite fille et même pas autant que lorsqu'elle avait cru perdre son enfant. Décidément Sanaa ne s'y ferait jamais au concept qu'on appelait la mort, qui frappait toujours trop tôt dans son entourage. Andréa venait tout juste d'avoir quarante ans ce qui était relativement tôt lorsqu'on sait que la moyenne de l'espérance de vie est de quatre vingt ans et que même certaines personnes atteignent plus de cent ans en étant en bonne santé. Mais la mère de Sanaa faisait partie des personnes qui partaient beaucoup trop tôt et qui avait reçu une maladie qui l'avait fait souffrir jusqu'à son dernier souffle et avec laquelle elle s'était battue en vain. Andréa avait été une femme très forte et c'est seulement maintenant que Sanaa le réalisait c'était elle qu'elle tenait sa ténacité. Il y avait tellement de choses qu'elle aurait aimé lui dire, mais qui n'avait pas réussi à traverser ses lèvres lorsqu'elle était encore présente. La brunette haïssait sa mère pour bon nombre de choses, mais l'aimait tout autant.
Pour être déraisonnable Sanaa l'était bel et bien, elle avait consommé de nombreux verres et la seule chose ou personne qui l'empêchait de boire davantage était Jeffrey. Cela commençait à être une manie quand allait-il arrêter de jouer son ange gardien, alors qu'avant-il l'attirait vers le fond. Il lui avait sauvé la vie au jour de l'an alors qu'elle avait fait une overdose en faisant un mélange alcool-drogue alors que c'était lui qui lui avait fait découvrir les deux quelques années auparavant et c'était lui qui avait dévergondé totalement la jeune femme qui ne se donnait plus de limite. Et aujourd'hui c'était l'inverse il la surveillait et il lui donnait des limites qu'arrivait-il à Jeffrey ? C'était vraiment étrange.
Sanaa était totalement ivre dans un autre monde et elle était contre le comptoir jusqu'à qu'elle sente quelqu'un la prendre dans ses bras et elle n'eut aucun mal à reconnaitre la voix de Jeffrey qui lui disait qu'il était tant de rentrer. Il l'installa dans la voiture où Sanaa s'était endormi, il aurait pu l'emmenait n'importe où ou faire d'elle ce qu'il voulait elle ne s'en serait pas rendu compte vu l'état où elle était. Il la conduit jusqu'à, chez elle et il l'installa dans son lit. Lorsqu'elle sentie qu'il s'en allait la brunette lui rattrapa le bras et lui dit doucement. "S'il te plait dors avec moi ce soir. Je n'ai pas envie d'être seul. J'ai besoin de quelqu'un près de moi." Elle le tirait vers elle en lui disant cela.

CHAPITRE 2: Bonne nuit ...

Je travaillais, tout en surveillant Sanaa. J'avais l'impression qu'on ne pouvait pas la laisser seule sans qu'elle risque de déclencher une catastrophe. Déjà sans qu'on sache trop pourquoi, elle réussissait à ce détruire la santé comme le soir du jour de l'an. Une tentative de suicide que je n'avais pas compris et qu'elle n'était surement pas prête à m'expliquer. Donc c'était légitime que je m'inquiète un peu pour elle ce soir alors qu'elle traversait un moment difficile, la mort de sa mère. Même si moi, je perdrais la mienne dans les jours à venir je serais tout autant anéanti qu'elle et dans le même état. C'était quelque chose qu'on ne devait pas affronter seule, je la laissais boire parce qu'elle en avait besoin et je comprenais. Je lui imposais tout de même à un moment des limites. Manquait plus qu'elle nous fasse un coma éthylique. J'avais cru comprendre qu'elle voulait élever son fils autant qu'elle se tienne à carreaux déjà qu'elle avait des points de retard avec sa consommation de drogues et son séjour à l'hôpital. J'avais l'impression de surveillait une gamine à qui je devais empêcher de faire de bêtises, ce soir j'avais un job de baby-sitter. J'espérais que quelqu'un dont Sanaa était proche, plus proche que moi viendrait durant la soirée, mais c'était loupée j'avais donc du m'occuper d'elle.
Par chance, il n'y avait pas eu trop de monde ce soir au Dragonfly, j'avais donc pu quitter plus tôt et raccompagnait notre petite ivrogne de la nuit à son domicile. J'espérais qu'elle ne ferait pas de bêtises une fois que je l'ai laisser seule. Je comptais là laisser dormir et venir le lendemain pour en quelques sortes l'aider, car elle risquerait d'avoir une sacrée gueule de bois au réveil et au programme, nausées et mal de crâne, elle allait s'éclater la petite. Je déposais Sanaa dans son lit et au moment où je l'éloignais d'elle, elle me rattrapa le bras. J'avais été surpris par ses paroles, elle voulait que je dorme avec elle parce qu'elle ne voulait pas être seule. On pouvait entendre dans sa voix qu'elle n'avait pas du tout envie de rester seul. "Euh d'accord ..." Je retirais mes chaussures et me glissa dans son lit, je la laissais également se blottir contre moi. "Tu ne préfères pas je téléphone à Mickael pour qu'il prenne ma place ?" Je regardais le plafond en attendant la réponse de Sanaa, je l'enlaçais et je caressais son bras. Je n'étais pas la meilleure personne pour la réconforter, je n'étais pas le genre de mec qui trouvait les mots pour consoler les gens et encore moins les femmes. J'allais surement être maladroite et je risquais de la rendre encore plus mal, ce qui serait préférable d'éviter dans un moment pareil. "Bonne nuit ma Belle" Je déposais un baiser sur ses cheveux.

CHAPITRE III: Un baiser ...

Cela faisait un moment que Sanaa n'avait plus connue la sensation de bien être. Je vais bien était le mensonge que la brunette utilisait le plus couramment et quasiment tous les jours. La jeune femme détestait se lamentait sur son sort et raconter ses moindres problèmes à son entourage ce qu'on lui reprochait d'ailleurs. Les dernières personnes qui lui avaient fait la morale à ce sujet étaient Ellen et Jeffrey lorsqu'ils avaient appris qu'elle s'était fait violer il y a deux ans. Sanaa avait honte de ce, qui c'était passer qu'un inconnu est abusé d'elle et qu'il est posé ses sales pattes sur elle. Forcement, qu'elle voulait le cacher et qu'elle ne voulait pas en parler, cela eux ne voulait pas le comprendre, ça l'avait d'ailleurs agacer.
Une fois de plus aujourd'hui, Sanaa ne voulait pas se lamenter sur son destin et sur ce que la vie lui avait réservé. Elle savait qu'elle allait perdre sa mère, mais c'était arrivé beaucoup trop tôt et elle n'aurait jamais été prête quoi qu'il arrive. La jeune femme préférait une fois de plus rester seule, elle s'était rendue au Dragonfly, lorsqu'elle avait vu Jeffrey, elle s'était dit qu'elle aurait peut-être dû choisir un autre bar. Mais à présent, elle n'avait pas envie de se rendre ailleurs et ferait avec à moins qu'il décide de jouer au grand frère - un rôle qu'il ne lui allait pas du tout et qu'il ne lui correspondait pas - en lui faisant la morale, elle s'en irait illico. Sanaa n'était pas d'humeur à écouter des reproches ou à ce qu'on lui fasse la morale, elle voulait simplement boire pour oublier.
Sanaa avait bien bu une bonne quantité de boisson alcoolisé avant que Jeffrey stop ses consommations, la brunette était tellement ivre qu'elle n'avait même pas eu la force de protester et de réclamer jusqu'à qu'il lui en donne. Elle s'était même assoupi sur le comptoir, jusqu'à que Jeffrey la raccompagne chez elle. Finalement heureusement, qu'elle avait décidé d'aller au Dragonfly sinon où aurait-elle passé la nuit ? Surement dehors ou dans le lit qu'un inconnu comme à chaque fois qu'elle est ivre. Mais la dernière fois, où son taux d'alcool dans le sang était élevé au point qu'elle ne saches plus ce qu'elle faisait, c'était à Las Vegas quand elle avait épousé Mickael et la fois d'avant remontait à plus d'un an et elle était dans le lit d'une personne inconnue. Jeffrey l'avait directement mis au lit et comptait s'en aller bien sagement, mais Sanaa l'avait retenue. Elle n'avait pas envie de se retrouver seule, elle savait que seule, elle ne trouverait pas le sommeil et qu'elle passerait le reste de la nuit à boire les bouteilles qui se trouvaient dans la villa, jusqu'à tomber totalement K.O. Jeffrey accepta et s'allongea près d'elle, Sanaa ne perdit pas une seconde pour se blottir contre lui. Il lui demandait si elle ne voulait pas qu'il appelle Mickael "Non, ne l'appelle pas." La brunette sentait les bras de Jeffrey l'enlaçais et il lui caressait le bras, il lui souhaita ensuite bonne nuit et sans vraiment réfléchir Sanaa l'embrassait. Depuis son accident, Mickael était très distant et que Jeffrey soit aussi attentionnée avec elle lui fit bizarre et elle agissait sans écouter sa raison, qu'elle avait laissé de côté ce soir.

CHAPITRE 3: En jouant avec le feu on fini par se brûler ...

Qui aurait cru que Sanaa me demanderait de dormir avec elle ce soir ? Elle me l'avait surement demandé parce que j'étais la première personne et la seule qui était avec elle. Ce qui m'étonnait d'ailleurs, la brunette était quelqu'un de très populaire qui avait énormément d'amis, je pensais que dans un moment pareil, il y en aurait un ou deux près d'elle. Sanaa avait surement du leur faire le coup de la femme forte qui maîtrise la situation ce qui était totalement faux. Il suffisait de voir son était, elle était totalement ivre, elle ne tenait même pas sur ses jambes et j'avais dû la porter jusqu'à son lit. La brunette était blottie contre moi, je la serrais dans mes bras comme pour la rassurer en caressant doucement son bras. "Pourquoi, tu ne veux pas que j'appelle Mickael ?" Oui, je ne comprenais pas. Peut être qu'elle n'osait pas l'appeler parce qu'ils étaient censés faire une pause. C'était plutôt logique comme réponse à ma question. "Non c'est bon. Je crois savoir pourquoi." J'avais été plus que surpris par le geste de Sanaa. Elle m'avait embrassé. Il m'avait fallu un temps de réaction, il était tard j'étais fatigué et elle m'avait pris par surprise. Je me détachais un peu d'elle, mais elle était toujours dans mes bras. "Pourquoi tu as fait ça ? Je n'ai pas envie que ça se passe comme la dernière fois. Qu'il se passe quelques choses alors que tu es ivre et que tu me le reproche pendant des mois par la suite." La dernière fois j'avais presque dû ramper pour qu'elle me pardonne. Ma réaction était plutôt étrange quand même pourquoi je résistais, pourquoi je ne lui sautais pas dessus comme je le faisais avec toutes les autres et puis merde. J'étais un homme faible et je devais redevenir moi-même. Je ne lui laissais même pas le temps de répondre que ce fût à mon tour de l'embrasser. Je passais l'une de main sous son t-shirt et je caressais à peau.

Spoiler:

CHAPITRE IV: Se laisser aller ...

Sanaa était complètement ailleurs, elle n'était quasiment plus maître d'elle-même. La raison était quelques choses d'inconnue pour elle en cet instant même et son coeur, elle ne l'entendait plus. Existait il encore à force d'être brisé ? Si ce n'était une peine de coeur causer par l'amour, c'était une personne de sa famille à qui il arrivait malheur. En cette nuit, c'était les deux, marquait une pause dans sa relation avec Mickael avait été une décision très douloureuse à prendre, mais pour Sanaa c'était nécessaire et mieux pour elle et pour lui. Du moins, elle espérait que ce serait mieux pour lui. Elle espérait qui ne lui en veule pas trop, mais elle savait que ce serait, trop lui demander. Peut-être que le temps ferait les choses, elle ne savait pas. On pouvait également rajouter sur cela la disparition de sa mère avec qui les derniers mots échanger avait été une dispute plutôt violente. Le pire dans cela était qu'elle ne se souvenait même plus du sujet de leur accrochage. Il avait tellement de choses que Sanaa regrettait dans sa vie et qu'elle ne pourrait malheureusement plus jamais réparé.
Jeffrey l'avait raccompagné chez elle, après sa soirée bourrage de gueule qu'elle avait entamé ce soir et qu'elle avait fini complètement ivre sur le comptoir du bar. Il l'avait mise dans son lit et comptait sans aller. La jeune femme lui demanda de rester dormir avec lui parce qu'elle ne voulait pas rester seule cette nuit et ne voulait pas appeler Mickael. Un baiser lui échappa ce qui avait déclenché chez Jeffrey une réaction inhabituelle de sa part. Il commença à lui demander pourquoi, elle avait fait cela et qu'il ne voulait pas qu'elle lui en veule s'il se passait quelques choses. Depuis quand, Mister Anderson, se posait des questions pour savoir pourquoi on l'embrassait et encore pire, il se souciait des conséquences. C'était presque hallucinant. Sanaa s'apprêtait à lui répondre, mais Jeffrey ne lui en laissa pas le temps, il l'embrassa et passa sa main sous son pull. La brunette se laissa faire. La jeune femme l'embrassa dans le coup en déboutonnant les premiers boutons de la chemise de Jeffrey.
Sanaa savait pertinemment au fond d'elle, qu'elle faisait quelques choses de mal et qu'elle le regretterait amèrement pas la suite, mais elle ne voulait pas pour autant arrêter. Comme à chaque fois, elle se voulait la face. Elle faisait avant toutes ses envies, ses désirs et le désir d'oublier ses problèmes pendant un instant avant le reste. Coucher avec Jeffrey l'occuperait et elle ne penserait plus au reste pendant ce temps. C'était vraiment stupide, mais c'était ce qu'était Miss Keagan (oui parce qu'à partir de ce moment, il était certain que Mrs Keagan-Mester, ne ferait pas long feu et s'était peut-être mieux ainsi.) La brunette laissait Jeffrey menait la danse, de toute façon pour elle plus rien n'avait d'importance.

CHAPITRE 4: Tu n'es qu'à moi ...

J'avais tout simplement raccompagné Sanaa chez elle, après une soirée très arrosés. On pouvait dire qu'elle avait noyé ses problèmes et ses tristesses dans l'alcool. La disparition de sa mère et son mariage qui battait de l'aile. Son mariage était une erreur tout le monde le pensait, mais personne n'osait le dire et ni Sanaa, ni Mickael ne voulait pas le reconnaitre alors qu'il était évident qu'il regrettait tous deux ce choix inconscient. S'imposer des règles si jeune alors qu'il ne savait même pas où il voulait mener leur vie.
Rien, ne laissait présager que Sanaa allait mettre totalement un terme à sa relation avec Mickael ce soir en faisant quelques choses qu'il ne lui pardonnerait pas. Quelques choses qui n'était pas pour me déplaire. Sanaa m'avait demandé de passer la nuit avec elle, pour moi c'était simplement pour lui tenir compagnie, elle avait besoin d'une présence et j'étais prêt à lui prêter la mienne. Mais je comprenais très rapidement qu'elle voulait beaucoup plus que des bras dans lesquelles elle s'endormirait. J'avais été surpris par son initiative et retissant ce qui ne me ressemblait pas du tout. Je m'était repris tout de suite, pendant un moment on pouvait croire que j'avais une sorte de conscience et une morale qui me disait ne fait pas ça ce n'est pas bien. Mais ce n'était pas le cas, elle me donnait ce que je voulais d'elle, depuis un moment déjà. D'accord, elle était ivre, elle agissait toute seule, je ne l'ai forcé à rien. Et si elle commençait à m'en vouloir, ce ne serait pas très longtemps puisqu'elle est quelqu'un d'honnête et qu'elle reconnaitrait qu'elle était tout autant en tord.
Je l'avais dons embrassé. Sanaa s'était mis à califourchon sur moi et m'embrassa dans le cou, cette petite peste connaissait mon point sensible, même si je ne l'avais eu qu'une fois dans mon lit. Mais lorsqu'on était plus jeune, on avait mis un jeu de séduction en place où on s'échangeait plusieurs baisers, caresses sans jamais passer au sexe. Un exploit pour moi, savoir me contrôler. Elle commença à déboutonner ma chemise. J'avais mes mains qui se promenaient sous son haut que je lui retirais. Elle avait totalement déboutonné ma chemise. Je me retournais en allongeant Sanaa qui était sur moi à califourchon sur le lit. Je me lis au-dessus d'elle l'embrassa dans le cou et descendais mes baisers jusqu'à la partie visible avec le soutien gorge de sa poitrine. Mes lèvres se promenaient sur celle-ci avant de descendre tout en l'embrassant sur le ventre. Avant de capturer ses lèvres. Je l'embrassai à long moment.

CHAPITRE V: Mettre un point final ...

Le moins que l'on pouvait dire c'est que Sanaa n'était pas dans son état normal. Tout ce qu'elle faisait ce soir n'était pas logique. Elle faisait des choses qu'elle ne ferait pas si elle était totalement consciente de ses actes comme par exemple ce qu'elle faisait à ce moment même avec Jeffrey. Elle aurait dû accepter lorsqu'il lui avait demandé si elle voulait qu'il appelle Mickael. Mais bien évidemment, elle avait refusé.
Sanaa connaissait inconsciemment le moins sensible de Jeffrey. A chaque fois, qu'elle voulait l'affaiblir si on pouvait dire ça comme ça, elle l'embrassait dans le cou. Ce qui lui était bien utile lorsqu'il avait encore leur jeu de séduction qui avait duré pendant un long moment, jusqu'à que Sanaa rencontre Justin et qu'elle sort avec ce dernier.
Sanaa avait commencé par se blottir contre Jeffrey, sans vraiment s'en rendre compte partir de plus en plus loin. Elle avait commencé par l'embrasser puis tout s'en était suivit. A présent, Jeffrey était sur elle, pendant qu'il s'embrassait sur quasiment la totalité de sa peau nue, elle lui retira sa chemise et lui caressa le torse et le dos musclés en retraçant de ses doigts toutes les courbes de son corps. La brunette se laissait totalement aller et guidé par Jeffrey, elle l'embrassa de nouveau lorsque leur lèvre se détachèrent. Tout en l'embrassant, elle laissait ses mains glissaient le long de son torse jusqu'au pantalon de Jeffrey qu'elle déboutonna. Elle tendit l'une de ses mains, vers le tiroir de sa table de chevet d'où elle avait sorti un préservatif qu'elle donna à Jeffrey. Elle ne voulait pas risquer d'être de nouveau enceinte et surtout pas de Mister Anderson, ni risqué de stopper une MST, on ne savait jamais surtout que Jeffrey couchait avec toutes les femmes qu'il croisait.

CHAPITRE 5: Et voilà comment on brise un couple ...

Tout le monde le savait, j'étais un coureur de jupon et lorsqu'une femme m'intéressait, j'usais de tous les moyens pour l'obtenir ne serait-ce qu'une nuit. Il m'importait peur de savoir si elle était en couple ou non. C'était le cas avec Sanaa, elle avait beau être mariée cela m'était complètement égale. Elle m'envoyait de temps en temps balader, sans plus et son mari s'en contre fichait que je tourne autour de sa femme. Donc pourquoi m'en priver.
J'avoue ce soir j'avoue d'un moment de faible pour obtenir d'elle ce que je voulais. Mais ce n'était mon intention première. C'était elle qui avait commencé et je ne répondais à son intention.
Je sentais ses mains sur ma peau nue, chaque contacte provoquer en moi comme des sortes de brûlures, mais des brûlures agréables, une sensation difficile à comprendre et encore plus à expliquer avec des mots.
Je passais la couette sur nous, une fois tous les deux nus. Puis je vous laisse deviner ce qui se passait sous celle-ci.
Le lendemain matin, je n'avais pas beaucoup dormi, mais même si je le voulais je n'arriverais plus à dormir maintenant. Sanaa avait la tête posée sur mon torse, elle dormait à point fermé. Pas étonnant avec le décalage horaire et la quantité d'alcool qu'elle avait bu la veille. Ce matin, elle ne serait pas très jolie à voir et serait surement très irritable avec sa gueule de bois. J'étais également persuadé qu'elle me prendrait comme souffre douleur et que j'aurais le droit à tous les reproches du monde. J'attendais donc ma sentence, je savais que j'aurais dû la repoussait (oui j'ai une conscience que je n'écoutes plus depuis longtemps) mais j'en avais pas eu la moindre envie. Je regardais donc le plafond réfléchissant à un tas de choses qui se baladaient dans ma tête et mon esprit.

Spoiler:

CHAPITRE VI: Aie ma tête...

Encore une fois, Sanaa avait agis comme une idiote et n'avait pas pensé, aux conséquences. Elle s'était laissée guidé par ses pulsions, ses désirs, ses envies et l'alcool qui avait amplifié le tout. La veille la jeune femme était ivre, triste et déprimé, c'est dans les bras de Jeffrey qu'elle avait trouvé le réconfort refusant de voir ou de déranger son mari qui lui en voulait, d'avoir marqué une pause dans leur couple. Sanaa ne supportait plus leur relation, qui était assez tendu et froide depuis que Mickael avait perdu la mémoire. Elle avait eu besoin de prendre du recul. Mais maintenant, c'était pire que des reproches que la brunette aurait de la part de Mister Mester. Elle l'avait carrément trompé avec Jeffrey. Au lieu de se contentait de dormir dans ses bras, non elle était allée beaucoup plus loin avec elle. Et ça aurait surement été la même chose avec n'importe quel autre homme qui lui aurait apporté de l'attention ce soir_là. Au moins, elle avait pu oublier un instant ces problèmes. Son acte marquait également le début d'autres problèmes et prises de tête, Mickael la détesterait surement après ça. Elle le comprendrait déjà que sa vie n'était pas simple à cause de son amnésie manquait plus que sa femme dont il n'a aucun souvenirs ne lui soit pas fidèle.

La brunette s'était réveillé dans les bras de Jeffrey qui avait déjà les yeux ouverts. Elle avait un mal de crâne pas possible, elle le va les yeux vers son réveil qui indiquait quatorze heures. Merde elle avait raté un rendez-vous qu'elle avait. Mais dans tous les cas, elle n'aurait pas pu y aller dans cet état. Elle sentait sa tête qui tournait et elle avait l'impression qu'il y avait des marteaux piqueurs à l'intérieur. Elle se redressa doucement sans vraiment porter d'attention à Jeffrey. Elle posa ses mains sur sa tête et elle avait le soleil qui lui tapait dans les yeux. Elle prit la couverture qu'elle remonta jusqu'à son visage en grommellement.

CHAPITRE 6: Le réveil de la tigresse ...

Je regardais le plafond sans bouger pensant à tout et à rien. Je me rendais compte qu'il serait peut- être temps de faire un point sur ma vie. Mais pour leur je n'étais pas encore près pour cela. J'étais bien dans ma petite vie de barman, qui cours après les filles. C'était mon passe-temps favori et je n'étais pas près de m'arrêter, cela allait être comme ça toute ma vie c'était certain. J'étais incapable de rester avec une même femme plus d'une semaine. Je n'avais jamais été en couple et je n'en avais pas spécialement envie à présent. Je finirais ma vie en éternel célibataire, je ne serais jamais enchaîné à une femme et n'aurait pas les responsabilités d'un père de famille. Si j'aimais un jour j'ai des enfants, je les plaindrais les pauvres. Ils auraient vraiment un très mauvais exemple à suivre. Un père qui détruit le mariage de l'une de ses amis le plus proche quelle belle leçon d'amitié. Mais le pire, dans tout cela c'est que je ne le regrettais pas spécialement, j'étais même certain que je lui rendais un service. La villa était silencieuse, j'écoutais la respiration de Sanaa qui avait la tête posée sur mon torse. Elle avait l'air de bien dormir.
Vers les alentours de quatorze heures, elle ouvrit enfin les yeux et apparemment sa seule préoccupation était son mal de tête. Eh oui, ça fait mal au crâne le lendemain matin quand on n'arrête pas de picoler, la veille. Je souris lorsque je l'ai vis mettre la couverture sur sa tête et qu'elle grommela. "Je vais fermer les rideaux et te chercher de l'aspire." Dis-je doucement pour ne pas, qu'elle est l'impression que je hurlai. Je remettais mon boxer et mon jean, ouais j'allais quand même pas me balader à poil. Je tirai les rideaux ce qui plongea la chambre quasiment dans le noir avant de descendre dans la cuisine lui chercher un verre d'eau et de l'aspirine. J'avais eu du mal à trouver l'aspirine et en remontant dans la chambre Sanaa n'était plus dans le lit, en entendant l'eau couler, je compris qu'elle était sous la douche. Je déposais le verre d'eau et l'aspirine sur sa table de chevet et j'allais dans l'eau l'autre salle de bain de la villa pour me doucher moi aussi. Avant, je passais dans ma chambre pour prendre des vêtements de rechangent.

CHAPITRE VII: Et les regrets apparaissent...

Sanaa s'était réveillé dans les bras de Jeffrey avec un mal de crâne abominable. Elle avait l'impression d'avoir un véritable chantier à l'intérieur. Elle vivait les joies d'une soirée bien arrosés, elle eut un peu de difficultés à se redresser. Elle avait la tête qui tournait un véritable manège avait pris place à dans son crâne. Le soleil n'arrangeait rien au problème de Sanaa au contraire et en plus d'avoir mal à la tête, elle avait maintenant mal aux yeux. Elle ne devait vraiment pas être jolie à voir. Elle prenait entre ses mains la couverture qu'elle mit sur cette tête comme pour se protéger des agressions extérieurs. Elle entendit Jeffrey qu'il lui disait qu'il fermait les rideaux et qu'il allait lui chercher de l'aspirine. Sanaa sortie sa tête de sous les couvertures et s'adressa à Jeffrey "Merci". Elle se redressa et s'asseyait dans son lit en réfléchissant, pas très clairement, mais quand même. Les jours à venir n'allaient pas être rose, elle devait préparer les funérailles de sa mère et surtout avouer à Mickael ses tords. Et surement vivre une dispute et une rupture, même un divorce.
La brunette se leva et manqua de peu de trébucher, elle avait pris avec elle le drap. Elle dirigea dans la salle bain. Elle alla sous la douche, elle laissa l'eau couler une bonne dizaine de minutes en fermant les yeux avant de commencer à se savonner et de se doucher. Elle sortie de la douche avec une serviette autour de son corps. Sanaa rendra dans son dressing à la recherche de quelques choses à mettre. Elle prenait les premiers vêtements qui lui tombaient sous la main, elle se fichait qu'il soit accordé ou non, de toute manière elle ne sortirait pas aujourd'hui. Elle se sécha les cheveux avant de s'habilla donc d'un jean bleu foncé, d'un marcel noir et d'un gilet rouge.
Elle retourna ensuite dans la chambre où elle remarqua sur sa table de chevet un verre d'eau et une aspirine. Ils étaient posés juste à côté d'un cadre où il y avait une photo d'elle et Mickael. Elle avait été prise le premier mois où il s'était mis à nouveau ensemble. Elle rangea le cadre dans le tiroir avant de prendre le verre d'eau et de l'aspirine.
Elle descendit ensuite dans le salon et elle retira toutes les photos où se trouvait sa mère, son père ou Mickael. Sanaa s'était remise à pleurer. Elle n'aimait pas ça être aussi faible et montrer à ce point d'elle était faible.

CHAPITRE 7: Qu'est ce qui t'arrives ?

Je mettais réveille deux petites heures avant Sanaa. Je n'avais rien à faire de ma journée donc cela ne posai aucun problème de servir de coussin à la future ex Madame Mester. Non, je n'étais pas fière de moi, enfin si un peu. Mais je le serais tout de suite moins, lorsque Sanaa me piquerait sa crise et qu'elle m'insultera en m'accusant de tous ses malheurs. Puis, elle fondrait en larmes. Elle m'avait déjà fait la scène la première fois, mais c'était parce que j'étais partie pendant près de dix mois juste après avoir passé la nuit avec elle. A mon retour, elle était enceinte et que son copain l'avait également largué sans laisser aucune nouvelle. Donc les hormones et la colère ça donnait ce que j'ai cité plus haut. Pour cette fois, je ne partirais pas et elle n'était pas enceinte. Nous verrons bien ce qui m'attend. Sanaa se réveilla avec un mal de crâne abominable, je fermais donc les rideaux et allait lui chercher de quoi calmer sa douleur. Lorsque j'étais revenu, elle était sous la douche. Je déposais donc le verre et le médicament sur sa table de chevet pour ensuite m'en allait vers la seconde salle de bain afin de prendre également une douche. Je choisis des habits de rechange dans la penderie de ma chambre avant de filer dans la salle de main. Une fois lavé, je m'habillais d'un jean et d'un sweat. Quand je sortie de la salle de bain, j'entendais des bruits provenant du salon où je me rendais. Sanaa était en larmes et se débarrasser de toutes les photos qui ornaient son salon. Des photos magnifiques en passant, pourquoi les retirait elle ? Surement trop de souvenirs. Je m'avançais vers elle, je lui prenais tout ce qu'elle avait en main et déposa le tout sur la table qui était près de moi. Et je décidais de prendre Sanaa dans mes bras, pas grave si elle me repousse. Je la serrais fort contre moi et je déposais un baiser dans ses cheveux. "Ça va aller, Sanaa. Il a tes amis pour te soutenir, je suis également là même si tu t'en fou royalement."

CHAPITRE VIII: Besoin d'être seule ...

Voir les photos qui se trouvaient partout dans la villa de Sanaa, énervait la brunette et la rendait triste. Elles lui rappelaient tout ce qu'elle avait perdu, tout ce qu'elle n'aurait plus et qu'elle ne reverrait pas. En espace que quelques jours, Sanaa avait perdue la totalité de sa famille. Sa mère et son mari, on pouvait dire qu'il lui restait quand même son fils, mais maintenant que sa mère était décédée ce serait un miracle qu'elle est la garde de Jaimie. La jeune femme descendit dans le salon et retira toutes les photos qui l'ornaient. Elles n'étaient pas nombreuses, mais il y en avait beaucoup trop déjà. Beaucoup trop pour que Sanaa arrive encore à les supporter. Elle aurait à cet instant là tout oublier. Les souvenirs la faisait plus souffrir, que le mal de tête qu'avait engendré sa prise d'alcool hier soir.
Sanaa avait fait tomber un cadre qui se brisa au sol, à ce même moment Jeffrey apparu dans le salon. Elle ne lui portait pas d'attention. La jeune femme n'avait pas envie de lui parler, d'une certaine façon elle lui en voulait, mais d'une autre non. Parce qu'elle savait que si ça avait été un autre homme à la place de Jeffrey, il se serait surement passer exactement la même chose. La veille Sanaa était dans un état lamentable et c'était la même chose à ce moment. Les personnes qui ne la connaissaient pas et qui la verrait en ce moment la prendrait certainement pour une pleurnicheuse. Elle passait ses derniers jours à pleurer comme si elle avait attendu ce jour pour verser toutes les larmes qu'elle avait retenu pendant des années.
Jeffrey l'avait pris dans ses bras, jusqu'à qu'elle commence à se calmer. "Jeffrey, tu pourrais partir s'il te plait, j'ai besoin d'être seule. Je te promets de ne pas faire de bêtises. J'ai seulement besoin de me retrouver seule s'il te plait."

CHAPITRE 8: Je te laisse

Ma douche prise, je me préparais pour commencer une journée comme les autres. Je m'attendais également à des reproches et à même peut-être une engueulade avec Sanaa. C'est vrai, j'aurais dû la repousser, mais c'était trop, me demander. J'avais entendu un bruit en provenance du salon, un son de verre qui se brisait. J'avais décidé d'aller voir ce qui se passait làbas. J'avais donc vu Sanaa en train de retirer, toutes les photos qui se trouvaient dans cette pièce. Je me dirigeais rapidement vers elle, en lui retirant toutes les photos des mains et les posant sur la table. J'avais pris la jeune femme dans mes bras, je sentais ses larmes transperçaient mon t-shirt, mais je m'en fichais. Elle irait beaucoup mieux une fois qu'elle aurait versé toutes ses larmes. Je connaissais Sanaa depuis de nombreuses années, je savais donc qu'elle était du genre à tout garder pour elle ou à se cacher pour pleurer. Si elle se laissait aller maintenant c'est parce que c'était trop dûre pour elle de dissimuler sa peine. Après un moment, Sanaa s'était calmé et elle me demandait de l'a laissé seule pour la journée me promettant de ne pas faire de bêtises. "D'accord, je prends les photos avec moi. Ca serait dommage que tu les abîmes." Je ramassais les morceaux de verres qui étaient au sol que je jetais à la poubelle. Je me dirigeais ensuite dans ma chambre. J'avais pris un sac à dos où j'avais mis les photos. "Dis-moi quand tu voudras que je te les rends. Je passerais ce soir, pour vérifier que n'a vraiment fait aucune bêtise." Je l'embrassais sur la joue avant de sortir de la villa. Laissant Sanaa seule chez elle.

FIN DU SUJET