Hé oh ! Tu sais comment je m’appelle ? Mon nom est Carpentier et mon prénom est Guillaume. Tu aimerais en savoir plus sur moi ? Alors continue à lire. Je suis né en 1987 le 21Février à Repentigny au Canada, j’ai 25 ans. Je suis de nationalité canadienne/québécoise. J’adoooore les femmes, je suis donc Hétérosexuel. Je fais partie d'aucune confrérie car je ne suis pas dans l'université de UCLA donc je suis un Habitant de LA . J'ai choisi Chris Hemsworth parce que c'est un acteur que j'aime bien et physiquement il correspondait à ce que je recherchais pour mon personnage.

Physiquement je ne me trouve pas vraiment de défauts... je suis grand, gros et fort. Non mais c'est vrai quoi je mesure quand même 1 mètre 91 et je pèse près de 100 kg. De plus, croyez moi il n'y a pas la moindre trace de gras sur mon corps ce n'est que du muscle pour le plaisir des yeux ou du contact avec mon corps. En même temps c'est normal je suis un boxeur et c'est pas un gringalet qui va aller boxer il faut du muscle, toujours plus de muscle, et de la vitesse bien sûre. Bref, passons à la suite des choses. J'ai des cheveux blonds, je les tiens parfois court d'autre fois long, je n'ai pas de réel préférence ça dépend de mon envie du moment je ne me préoccupe pas trop de ma coiffure honnêtement... j'entretiens mon corps mais je ne me casse pas la tête avec ça non plus. J'ai aussi de beaux yeux tout bleus dans lesquels je suis persuadé que vous adorerez vous perdre... quoi que les gens ont tendances à ne pas trop me regarder dans les yeux et de plus regarder mais bon faut vivre avec. Niveau vestimentaire encore une fois je ne me casse pas la tête... je m'habille en fonction des occasions et je m'habille de manière classique rien de flashy ou quoi que ce soit d'autre qui me rend particulièrement différent des autres gens, tout le monde est unique bien sûre mais moi j'aime bien passer incognito à cause des gens qui me font chier à propos de mon handicap ou bien qui me reconnaissent puisque je suis un boxeur.

Je suis quelqu’un d’instable, je peux être doux et gentil puis subitement devenir dur, méchant et fou de rage. Je peux être heureux et me mettre à pleurer sans prévenir. C’est la vie, je suis comme ça. Je suis une personne attachante, on me rencontre, on fait ma connaissance, et on ne tarde pas à s’attacher à moi, à vouloir passer plus de temps avec moi, à vouloir devenir mon ami. Vous verrez, un moment passé avec moi et vous ne pourrez plus vous passez de moi. Je suis fragile. Non pas physiquement bien sûr, mais mentalement. Je sors tout juste de désintox sans réellement avoir été guérit, j’ai perdu ma femme, et surtout j’ai perdu le droit de voir ma fille qui est ma raison de vivre… ajouter à cela la perte de mon ouïe et vous comprendrez que de mon point de vue j’ai perdu tout ce qui comptait à mes yeux. Ça c’est sans compter que je peux replonger dans mon addiction à la drogue pour un rien. Je me vexe facilement quand on me traite différemment à cause de ma condition ou qu’on dit un mot de trop qui me rappel de douloureux souvenirs de mon passé. Je suis tout sauf crédule, j’ai plutôt tendance à ne croire que ce que je peux constater par moi-même… religions, histoires d’amour à l’eau de rose, les histoires qui se finissent bien, et j’en passe. Jusqu’à preuve du contraire ces choses sont fausses dans mon esprit. Mais si je finis par croire à quelque chose dont je doutais en premier lieu, il est pratiquement impossible d’ébranler ma foi et ma conviction que cette chose existe. L’amour par exemple, dieu seul sait que je n’y crois plus trop depuis que ma femme m’a quitté du jour au lendemain, mais si jamais je venais à retomber en amour je serais d’un romantisme sans nom… c’est ainsi que je suis, et je m’aime ainsi.

Bonjour à tous. Mon nom c’est Guillaume Carpentier j’ai 25 ans et des poussières et je vais vous racontez l’histoire de ma vie, ou du moins les grandes lignes de celle-ci. Tout a commencé un 21 Février… le 21 Février 1987 pour être exact… bref, tout a commencé le 21 Février 1987 dans la ville de Repentigny au Canada. Je suis donc canadien, mais comme je suis né dans la province du Québec et dans une famille partisane de la souveraineté du Québec je me plais à dire que je suis un québécois et non un canadien mais bon c’est un détail. Mes parents étaient des ouvriers dans une raffinerie de pétrole à Montréal et travaillait pour un salaire acceptable, bien que très peu élevé ça nous permettait de vivre correctement pour une famille de trois personnes. Ma mère était l’exemple parfait d’une mère poule, toujours là pour me surprotéger et être ma servante, c’est tout juste si elle ne mâchait pas ma nourriture pour moi avant de me la faire avaler. Mon père contrairement à elle était relativement négligeant, je ne dis pas qu’il était un mauvais père ne m’accord absolument aucune attention comme un Homer dans les Simpson, mais il était bien loin d’être le père idéal toujours là pour ses enfants quand ils ont besoins de lui. Les deux réunis équilibraient la chose d’une certaine façon, surprotection, négligence, deux extrêmes réunis sous la même bannière, celle de mes parents. J’ai passé les premières années de ma vie dans un environnement familial tout à fait convenable, j’ai dû faire de la place pour un nouveau membre dans ma famille, à l’âge de 5 ans mes parents m’ont offert un petit frère comme cadeau d’anniversaire. Moi et lui nous nous sommes bien entendu même s’il était un petit monstre et beaucoup plus jeune que moi, on a fait les 400 coups ensembles dès qu’il a su marcher à quatre pattes. C’est à l’âge de 8 ans que j’ai déménagé avec mes parents et mon petit frère dans la ville de Montréal, mes parents voulaient se rapprocher de leur travail et il m’avait trouvé une excellente école pour poursuivre mes études. D’ailleurs en parlant d’études, j’ai toujours été mauvais élèves, non pas que je n’étais pas un élève bruyant c’est simplement que j’aimais jouer au clown et que je souffrais d’un très léger déficit d’attention. J’aimais faire rire les autres gamins, c’était quelque chose dans lequel j’étais très fort. Mais en contre parti j’avais souvent des problèmes de comportements et des rencontres avec le directeur de mon école ou mes professeurs.

Ma vie a prit un tout autre tournant alors que j’étais âgé de 12 ans et que je vivais à Détroit depuis quelques mois car mes parents s’étaient trouvés des emplois très intéressant et mieux rémunérés que les anciens dans cette ville américaine. Qu’est-ce qui c’est passé pour que ma vie change si brusquement? Ma mère est tombée gravement malade et nous n’étions pas assurés. Ma mère avait attrapé le cancer. Aux États-Unis les frais médicaux étant incroyablement élevés nous avons fait faillite, vendu notre maison, nos deux voitures, tout. Et devinez quoi? Ma mère est morte malgré tout. Mon père est sombré dans une grave dépression suite à cela et il a été mit en congé de maladie après avoir été blessé dans son travail. C’est à partir de ce moment que mon père a commencé à nous battre moi et mon petit frère, mais surtout moi. Ceinture, bâton, à mains nues, et beaucoup d’autres façons de me faire mal, mon père ne manquait pas d’imagination pour me faire souffrir croyez moi. J’étais jeune, affecté par la mort de ma mère et j’aimais beaucoup trop mon père pour faire quoi que ce soit pouvant lui causer des ennuis. J’ai donc fait mon entré dans un lycée français de Détroit comme si rien était, et là mes problèmes à l’école se sont énormément aggravé, la mort de ma mère, mon père qui me battait, mon déficit d’attention, ma manie de faire le clown, et beaucoup d’autres choses me nuisaient. J’avais toujours été un gamin un peu plus costaud que les autres, et les choses n’avaient pas changé même au lycée, mon père qui me battait me causait des problèmes d’agressivité c’est donc après quelques semaines au lycée que je suis devenu une personne qu’on pourrait qualifier de brute, intimidateur, etc. J’étais grand et relativement fort, j’en profitais pour faire du mal aux faibles et ainsi évacuer mon énorme surplus d’agressivité que j’avais à cause de mon père qui me battait. Vous savez ce qui est le plus drôle? C’est qu’après chaque rencontre avec un intervenant de mon lycée à propos de mes problèmes de comportement, mon père me battait. Non mais quel culot il me battait parce que je battais d’autres lycéens? Il n’y a que moi qui trouve cela ridicule? En tous cas n’en parlons plus ça n’en vaut pas la peine. Mon frère lui s’en sortait beaucoup mieux que moi, en fait c’est à peine si mon père le touchait si on le compare à moi… j’allais au lycée avec des marques bien visible d’agression physique, je disais toujours que c’était en me battant que je me faisais ça au lieu de dénoncer mon père. Je ne l’aimais plus, mais j’avais déjà perdu ma mère et aussi salaud que pouvait l’être mon père, je ne voulais pas le voir partir lui aussi, même si c’était juste pour la prison ou un truc du genre. J’ai quand même finis par dire au revoir à mon père alors qu’il embarquait dans un bus qui le mènerait à la prison d’État, mais ce n’était pas moi qui l’avait dénoncé, c’était le frère de mon père, mon oncle Sébastien. Il vivait à Philadelphie mais venait souvent rendre visite à mon père, surtout depuis la mort de ma mère, et un jour il est arrivé alors que mon père me battait violemment et voilà il n’a pas hésité à faire les démarches nécessaires, en plus durant l'enquête ils ont découvert que mon père était lié à une affaire de meurtre alors il a écopé de la peine maximale. C’est donc à l’âge de 16 ans que je suis parti avec mon frère pour vivre avec mon oncle à Philadelphie.

C’est à l’âge de 17 ans, que ma vie a encore une fois prit un tournant inattendue. Je vivais à Philadelphie depuis un moment, j’allais à mon nouveau lycée et j’avais même trouvé l’amour avec une belle brune. Cette belle brune s'appelait Valérie, une québécoise comme moi, et c’est elle qui est en partie responsable de ce grand tournant, ce tournant c’est la naissance de ma fille. Eh oui je suis devenu père d’une magnifique à l’âge de 17 ans et j’en suis très content. Aussi bête que cela puisse paraître nous nous sommes mariés tout de suite après sa naissance malgré la ferme opposition de mon oncle, de mon père qui était en prison et de ses parents à elle. Mon oncle, contrairement à mes parents, était très riche car il était un neurochirurgien de renommé mondial, il avait donc plusieurs maisons et avec son autorisation je m’étais installé avec ma nouvelle femme et ma fille dans une maison qu’il possédait tout près de la sienne comme ça il pouvait garder un œil sur moi et moi vivre avec ma famille qui venait d’être formé avec la naissance de ma fille et mon mariage. En parlant de ma fille, elle se nomme Alicia et elle est magnifique tout comme sa mère malgré qu’elle a mes yeux et ma personnalité à première vue. Mais tout bonne chose doit avoir sa dose de perturbation car on ne peut pas nager dans un bonheur éternel… comme je ne vivais plus avec mon oncle et dans une de ses demeures je m’étais obstiné à vouloir couvrir les frais pour faire vivre ma famille. En gros toutes les dépenses sauf le logement. Mais avec le petit emploi que j’avais à l’époque ça ne couvrait pas tout et un jour avec de mauvaises fréquentations de lycée que j’avais j’ai fais une grosse bêtise… j’ai fais un hold up dans un dépanneur. Pourquoi seulement un dépanneur? On savait que la caisse était remplie et on connaissait l’emplacement des caméras de sécurités de celui-ci donc c’était facile de cacher notre visage et tout ça des caméras de surveillance. Il y a eu une complication, ont avaient pas pensé à l’arsenal que pourrait avoir le caissier du dépanneur et il n’avait rien de moins qu’une arme à feu de gros calibre. Mes amis se sont aussitôt enfuis mais moi je me suis fais tirer... à l’épaule. Je me suis donc fais attrapé mais heureusement j’ai seulement été en centre de réhabilitation pendant 8 mois. À ma sortie ma femme et moi avons repris là où nous nous étions laissés, elle ne m’en voulait pas pour la connerie que j’avais fais mais à l’avenir elle voulait que si je manque d’argent je demande à mon oncle et lui me disait la même chose… « La prochaine fois que tu as besoin d’argent mon Guillaume, tu demandes et je te donnerai sans compter.» Je me suis trouvé un moyen pour réduire mon agressivité, car j’avais toujours quelques problèmes et ma femme m’avait bien sûre convaincu d’arrêté de faire mal aux faibles, je m’étais mis à la boxe. J’allais au gymnase tous les jours pour faire 2 heures d’entraînement physique, et 2 heures d’entraînement à la boxe. J’étais doué et j’avais toujours eu certaines capacités physiques avantageuses. Néanmoins il n’y a aucun doute que lorsque je me suis lancé dans la boxe je me suis réellement fait un corps d’athlète irréprochable, je boxais en amateur poids super lourd une fois mon entraînement préparatoire finit, je mesurais six pieds deux et je pesais environs 208 livres. J’ai eu beaucoup de succès en boxe amateur mais lorsque j’ai finis le lycée et que j’ai été accepté dans une université pour faire des études de psychologie, eh oui mes notes m’ont permis d’aller en psychologie, j’ai lâché la boxe.

À 23 ans et demi, ma vie a littéralement changé du tout au tout, j’ai perdu l’ouïe sans prévenir. Je n’ai pas eu le temps de réaliser ce qui se passait tellement cela fut rapide, mais j’avais perdu l’ouïe. À l’hôpital ils m’ont dit ou plutôt montré que j’ai été victime de ce qu’ils appellent une surdité brutale, ils m’ont aussi dit que j’étais probablement arrivé trop tard pour que le traitement marche, et que le traitement même appliqué à la seconde même où cette forme de surdité frappe, avait une efficacité très discutable. Ils ont eut raison, je n’ai jamais retrouvé l’ouïe. Mon monde a basculé suite à cet événement. Je suis tombé dans une grave dépression, ma femme m’a ensuite quitté ce qui n’a pas aidé et comme si ce n’était pas assez j’ai perdu en cour pour avoir la garde ma fille simplement parce que j’étais sourd et le juge trouvait que c’était néfaste pour la sécurité de ma fille. Je suis donc tombé encore plus bas dans ma dépression et j’ai commencé à me droguer comme un fou jusqu’à ce que je sois victime d’une over dose. La seule personne qui rendu là ne m’avait pas abandonné c’était mon oncle Sébastien, et dès que je fus remis de mon over dose il m’envoya dans un centre de désintox et des psychologues sont aussi venu au centre fréquemment pour traiter ma dépression. J’en suis ressorti à l’âge de 24 ans et demi, j’étais toujours très fragile et instable mais j’avais fais mon temps. J’ai voulu changé d’air, alors je suis déménagé à Los Angeles, une ville bien loin de Philadelphie. Avant de partir j’ai voulu visité ma fille, mais j’ai appris que maintenant j’étais interdis de visite. Je suis donc parti avec une valise remplie de billets que mon oncle m’a donnés et une autre valise remplie de vêtements. Une fois arrivé à L.A je me suis installé dans un loft, n’ayant aucun emploi encore et n’étant pas tout à fait motivé à m’en chercher un dans l’immédiat, j’ai repris l’entraînement physique que j’avais totalement délaissé depuis plusieurs années et je suis montré jusqu’à un poids de 220 livres de muscle uniquement. J’ai malgré moi retrouver l’envi de boxer et comme je n’avais ni emploi, ni famille, ni amis et ne pouvant pas envisager d’avoir une véritable carrière où je pourrais gagner beaucoup d’argent, je me suis remis à la boxe et j’allais me lancer dans le pro. C’est là que j’ai dépensé le reste de ma valise pleine de billets. Il fallait me trouver un promoteur, un entraîneur, etc. Je ne savais pas si j’allais vraiment en faire ma carrière à long terme, mais pour l’instant je n’avais envie de rien d’autre et rien ne m’en empêchait car j’avais obtenu les certificats médicaux me permettant de boxer malgré mon handicap et que je n’avais personne qui ne se préoccupait de moi désormais.

Bien sûr, même si je ne l’avais pas encore précisé, j’ai dû apprendre pas mal de choses pour essayer de m’adapter le mieux possible à ma condition mais moi encore aujourd’hui je serais capable de me jeter du haut du plus haut immeuble de L.A sans le regretter car je déteste ma condition. En tous cas, j’ai appris le langage des signes, j’ai réappris à parler car au début en étant sourd c’était compliqué, j’ai appris à lire sur les lèvres, j’ai compléter le tout en apprenant le LPC (Langage parlé complété) et à me servir de certaines choses comme un visiophone, cela me permet à moi et mon interlocuteur de nous voir et donc je peux lire sur ses lèvres et en utilisant le LPC pour comprendre ce qu’il me dit et lui répondre et bien sûre j'ai du repasser mon permis de conduire. C’est vraiment pratique d'avoir tout ça pour quelqu'un de sourd croyez moi je suis un des leurs maintenant. Bref, l’adaptation a été vraiment difficile, surtout car c’est arrivé soudainement sans prévenir et aussi tardivement dans ma vie… quand tu es habitué d’entendre et que tout d’un coup tu n’entends plus le moindre son c’est dur et ça cause des problèmes. Même si je m’y suis fais je vis plutôt mal tout ça et je donnerais tout pour pouvoir entendre de nouveau. Vous ne réalisez à quel point ça fait du bien d’entendre les mots « je t’aime» que quand vous avez perdu l’ouïe comme moi… vous n’avez pas idée comme maintenant à quel point ça me manque d’entendre celle qui était à l’époque ma femme me dire je t’aime.