Hé oh ! Tu sais comment je m’appelle ? Mon nom est Lessard et mon prénom est Jean-Sébastien. Tu aimerais en savoir plus sur moi ? Alors continue à lire. Je suis née en 1989 le 18 Mai à Montréal, j’ai 23 ans. Je suis de nationalité canadien. J’adoooore les femmes, je suis donc hétérosexuel et je suis célibataire. Je travaille comme receveur écarté/Ailier éloigné vedette des Chargers de San Diego et cela fait deux ans que je travaille pour eux. J'ai choisie Grey Damon parce que je l'avais choisir pour mon scénario que je décide finalement de jouer comme perso et puis je trouve qu'il a un physique assez différent des autres, personne que je connais ne lui ressemble.

Je n'aime pas me décrire... je trouve que c'est trop facile de se lancer des fleurs ou inversement de se rabaisser plus bas que terre alors je rapporte ce qu'on dit de moi. Je suis romantique, je ne peux pas m'empêcher de traiter les femmes que j'aime comme si elles étaient vraiment la perfection incarnée. Je peux tout faire pour elle... je suis l'incarnation vivante des héros de roman à l'eau de rose. Outre mon romantisme qui selon leur dire est un point dominant chez moi, je suis quelqu'un de très loyal en amitié. Avec moi un ami c'est pour la vie et rien de moins, ça peut être lourd parfois, mais au fond c'est mignon, ils se sentent valorisés et ça montre à quel point je tiens à mes amis aussi peu nombreux soient-ils. Le point suivant est selon eux une grande qualité, mais aussi un terrible défaut car il est trop intense et marqué chez moi.... ma générosité. Je donne, je donne, je ne cesse jamais de donner aux gens qui m'entoure. Par exemple, je donne le quart de mes chèques de paye à mes parents et je flambe le reste pour moi, mais aussi pour payer des choses à mes amis. La plupart du temps ce n'est pas un besoin ou des petits luxe de rien... ce sont des bagnoles... des voyages... des croisières.. ds vêtements hautes coutures... et quand je dis amis c'est plutôt des connaissances qui font semblant d'être mes amis afin de profiter de moi. Je précise que ce ne sont pas ma pensée, mais ce que les gens qui m'entourent disent de moi. Je ne partage pas leur avis. Il paraît également que j'ai un excellent humour, quand vous voulez animer une soirée et rire comme des fous invité moi et vous serez plus que servi. Je suis également charismatique et baratineur, deux redoutables traits de mo caractère qui combiné sont un grand danger. Je peux faire gober tout et n'importe quoi à quelqu'un car ils ont envie de me croire, je m'exprime avec justesse et même en disant des conneries comme je le fais toujours ça passe. Cependant, je suis quelqu'un d'honorable la plupart du temps. Je n'ai qu’une parole, je traite bien les femmes, je ne m'attaque pas à plus faible, etc. C'est quelque chose d'archi important pour moi et ça guide mes pas. Malheureusement j'ai tendance à promettre des choses que je suis incapable de faire... j'essaye de tout mon coeur et avec toute ma force, mais il n'y a rien à faire je ne parviens jamais à tenir mes promesses même si j'en fais un point d'honneur.

Maintenant on arrive à un point qui apparemment ressort chez moi et dont je dois avouer être assez fier... ma modestie. Et oui il paraîtrait que je suis modeste, peut-être même un peu trop. J'ai beau pulvériser des records de football je ne me prends pas la tête avec ça, je rabaisse un peu mes performances, je vante mes coéquipiers et le soutiens dans leur haut et dans leur bas. Je parle footl, mais vous comprenez le principe je crois. J'ai également entendu que j'étais protecteur. Je ne peux pas m'empêcher de vouloir défendre les opprimés et c'est d'autant plus vrai avec mes proches. Je me sens toujours responsable de leur protection, quand il leur arrive quelque chose je suis tout chamboulé et je me sens coupable. Tant que je ne dépasse pas les limites les gens l’apprécient.

Je vois toujours le meilleur dans les gens, mes parents m'escroque et je ne m'en rends même pas compte, idem pour mes soit disant amis et mêmes mes ennemis. Bref, ça s'étend à toute la planète ou a peu près. Cependant, je prétends toujours ne pas me soucier des autres. J'ai tellement de faux amis que j'essaie de faire croire que je ne me préoccupe de personne. Parfois ça marche, d'autre fois pas. Bah oui j'ai mes petits secrets comme tout le monde et je les caches coûte que coûte. On dit aussi que je suis violent... je ne sais pas quoi dire mais j'imagine qu'en quelque part c'est en lien avec mes problèmes de drogue. Ça me rend agressif. On m'a aussi dit que je suis infidèle... on drôle de mixte ça avec le romantisme vous ne trouvez pas? Puis maintenant deux éléments de ma personne inévitable si on veut dresser un portrait fidèle... ma malchance et mon côté débauché. Ce ne sont pas mes mots, mais je suis d'accord sur ces deux-là. Le pire c'est que je le sais et que c'est en mon pouvoir d'essayer de me ranger, de cesser les trop grosses conneries et tout. Mais rien à faire. J'en suis incapable. Puis que peut-on contre la malchance après tout?  

Toute histoire a un début et une fin, il me paraît logique de commencer celle-ci par le début. 18 Mai 1989 à l’hôpital Sainte-Justine de Montréal, une femme et son copain âgé respectivement de 16 et 17 ans arrivent à l’hôpital paniqué car les contractions de la jeune adolescente enceinte se rapprochaient énormément. Ils furent immédiatement pris en charge car c’était effectivement un cas très urgent d’après les médecins vu la fréquence des dites contractions. Les parents n’avaient pas voulu savoir le sexe du bébé, le père préférait secrètement avoir un fils et la mère elle c’était une fille qu’elle voulait. Mais lorsqu’ils virent la bouille du bébé, aucun des deux ne fit attention au sexe du bébé. C’était un instant magique. Néanmoins l’infirmière le brisa en levant le suspens… c’était un garçon. Les jeunes parents avaient prévu un nom si c’était un garçon et un autre si c’était une fille. Compte tenu que c’était un garçon ce petit bébé tout mignon prit le nom de Jean-Sébastien. Son père se nommant Étienne Lessard, le nom complet de ce bébé donne Jean-Sébastien Lessard. Il faisait un poids parfaitement régulier pour sa taille et tout, les médecins le disaient en parfaite santé. Étant encore jeunes, les parents reçurent de l’aide de leurs proches pour les premières années de vie du bébé. Ils devaient conjuguer études et responsabilités parentales, ce n’était pas exactement ce qu’on appelait du gâteau. Ils ont eu beaucoup de chance à ce sujet car leurs parents bien que pas très fan de l’idée que leurs enfants soient parents aussi jeunes furent très réceptifs. Ils auraient pu les renier et les engueuler comme certains le font, mais ils les aidèrent à la place. Étienne s’est dirigé vers des études en informatique alors que la mère a plutôt décidé de se trouver un travail afin d’avoir de l’argent pour subvenir en partie aux besoins de son fils. Elle était mal à l’aise que les grands-parents payent tout. C’était vraiment complexe comme situation et ce n’était certainement pas la meilleure solution pour élever Jean-Sébastien, mais ils ont fait comme ils ont pu et Jean-Sébastien appréciait chaque heure passé avec ses parents. Surtout celles avec son père quand il jouait au football. Il se voyait déjà faire ça quand il serait grand.

Les années ont passé, Étienne n'a jamais eu son diplôme et travaille dans un entrepôt, sa femme a pour sa part bosse dans une boutique qui vend des articles pour bébés et Jean-Sébastien était âgé de huit ans. Il allait à l’école depuis quelques années maintenant et il adorait ça. C’était un jeune gamin curieux et plein de vie. Comme tous les enfants de son âge quoi. Ses professeurs le vantaient, il était jeune, mais on pouvait déjà voir qu’il avait une tête sur les épaules et que s’il mettait les efforts il pourrait aller loin dans la vie, réaliser tous ses rêves. Il n’était cependant pas beaucoup d’amis parmi les autres enfants, aucun pour être bien honnête, et ça n’inquiétait certains professeurs qui pensaient que les relations sociales jouent un rôle important dans l’éducation, notamment pour motiver les enfants à continuer l’école. Il était jeune, mais les préoccupations étaient déjà là. Un jour, des nouveaux venus emménagèrent dans le quartier et plus précisément devant la maison de Jean-Sébastien. La famille qui s’installait avait un fils de 10 ans et un autre de cinq ans. À prime abord, Jean-Sébastien ne porta pas son intérêt sur les nouveaux voisins, mais ses parents le forcèrent à aller jouer avec le garçon de 10 ans pendant que les adultes discutaient. Le petit de cinq ans lui était à l’écart avec son père. Même si Jean-Sébastien n’était pas content de devoir jouer avec le gamin de 10 ans nommé Guillaume, il ne le regretta pas du tout. Il s’entendit à merveille avec celui-ci et ils sont mêmes devenus des meilleurs amis à force de traîner ensemble. Ils ont passé quatre années à faire les 400 coups et passer tous leurs temps libres ensembles. L’un sans l’autre ils n’étaient plus les mêmes. Mais le destin a fini par les séparés. C’était bien la seule chose qui le pouvait. Le destin s’est présenté sous la forme d’une offre d’emploi exceptionnelle soumise aux parents de Guillaume et qui impliquaient que ceux-ci déménage chez le pays voisin du Sud, plus précisément à Détroit au Michigan. Mais le destin avait deux faces… les parents de Guillaume n’étaient pas les seuls à blâmer pour la séparation de Guillaume et Jean-Sébastien car ce dernier est parti à peu près au même moment pour le Texas. Sa passion pour le football américain et le rêve qu’il caressait de devenir joueur professionnel de football l’amenait a quitté pour le Texas  car c’était un des endroits où il y avait les meilleures équipes pour les étudiants et les parents de Jean-Sébastien voulaient qu’il ait le temps de s’adapter à la vie aux États-Unis avant d’entrer au lycée, étape décisive de la vie de tout jeune car les choix qui dictent l’avenir se prennent dans l’enceinte d’un lycée généralement.

L’heure de l’entrée au lycée a fini par sonner pour Jean-Sébastien. Il avait passé les dernières années entre les études et le terrain de football où son père lui apprenait des trucs et où il jouait parfois des parties avec une équipe récréative. Jean-Sébastien avait des habiletés naturelles plus qu’exceptionnelles. Il courait à une vitesse assez hallucinante et pouvait changer de direction à tout moment. De plus, il se plaçait toujours en bonne position pour attraper le ballon et savait s’ajuster à la vitesse du ballon, s’il voyait qu’il ne courrait pas assez vite il explosait et rattrapait son retard sur le ballon, inversement quand il allait trop vite il ralentissait brusquement pour ne pas aller trop loin et manqué son attrapé. Aptitudes physiques et intelligence de jeu, deux atouts de taille. Il était très attendu par le coach du lycée où il avait décidé de s’inscrire car même s’il n’avait pas été sur les feux de la scène, le coach de l’équipe récréative avait invité des coachs de plusieurs équipes lycéennes à assister à deux ou trois parties l’année précédant l’entrée au lycée de son protéger. Il avait époustouflé chacun d’entre eux. Malgré tout il n’eut pas la tâche facile au camp d’entraînement. Le coach était très exigent et Jean-Sébastien n’était pas habitué à avoir de la compétition ou quelqu’un essayant de lui arracher la tête qui coure derrière lui. Certes il avait déjà été plaqué, mais c’était dans des parties pour le simple plaisir de jouer alors ce n’était pas très violent comme plaqués. Jean-Sébastien avait donc eu un début de camp d’entraînement boiteux, mais il commença à retrouver ses repères vers la fin et il fit ce qu’il fallait pour gagner sa place dans l’équipe. Son père n’était cependant pas satisfait du travail du coach avec son fils alors il se mit à l'entraîner lui même, se jugeant plus compétent. Son père était borné, il voulait le meilleur pour son fils et selon lui ce n’était pas avec le coach de l’équipe. Sur certains points il eut raison, certains aspects du travail de receveur ne peuvent pas s’entraîner sauf si on l’a vécu nous-même. Or, le coach de l’équipe était un ancien quart arrière réputé pour être unidimensionnel car il ne courait presque jamais. Bref, ce qu’il faut comprendre c’est qu’entre le coach et le père de Jean-Sébastien ça n’a jamais été la joie. Malgré tout Jean-Sébastien a su plaire aux deux. Il rencontrait le coach de son père et suivait ses conseils, il redoublait d’efforts aux entraînements de l’équipe et s’entraînait lui-même tout seul en plus de ça. Autant à courir qu’à attraper des ballons ou simplement quelques heures de musculation. En tous cas, il passait au moins la moitié de sa vie entre l’école et le football. Tout ça a bien fini par se refléter sur le terrain car il marqua six touchés à la première vraie partie de la saison. Il avait eu des parties préparatoires pour parfaire son jeu et voir à peu près quel était le niveau des joueurs défensifs des équipes lycéennes. Suite à cette remarquable partie de Jean-Sébastien, rien ne fut plus pareil pour son équipe qui les années auparavant avait fini en bas de classement. Maintenant ils pulvérisaient quiconque devait croiser le fer avec eux et le responsable a un nom… Jean-Sébastien. Il marquait en moyenne trois touchés et demi par partie. Ça signifie quoi? Bah ils avaient plus de 18 points garantie par partie si Jean-Sébastien foulait le terrain. Ils ont fini la saison avec une fiche parfaite. Jean-Sébastien avait bien entendu réécrit le livre des records de son lycée et mit son nom à plusieurs records d’État et même des records nationaux. Mais avait-il fini? Non il lui restait encore le championnat d’État à viser. Tous les espoirs reposaient sur lui. Les étudiants de son lycée lui disait d’inscrire cinq touchés à la prochaine partie, son père lui rappelait sans cesse qu’il devait s’entraîner plus et rester concentré sur le championnat, les médias locaux le harcelait sans cesse de questions, le maire de la petite ville où il vivait lui demandait de promettre la victoire à la ville, le coach et l’équipe comptait sur lui pour battre les équipes adverses. Tout ça combiné finissait par rendre Jean-Sébastien fou et lors de la première partie éliminatoire son équipe passa à un cheveu de perdre… et surtout Jean-Sébastien ne rapporta que deux points à son équipe. La semaine qui suivit fut très dure pour lui, son père lui gueulait dessus, son coach faisait pareil, ses coéquipiers l’accusait de tous les tords et tous les amateurs de la ville le pointait comme seul et unique responsable de la défaite qu’ils avaient presque dû subir au premier tour éliminatoire. Ils voyaient déjà venir l’équipe suivante… leurs éternels rivaux qui étaient très réputés pour leur défense contre l’attaque aérienne… de quoi rendre l’attaque de l’équipe de Jean-Sébastien inefficace et nuire encore plus à Jean-Sébastien. Encore une fois ils gagnèrent de très peu… un point marqué sur un botté à trois secondes de la fin qui leur a valu trois points et la victoire. Le ciel tomba sur la tête de Jean-Sébastien. Il ne se présenta pas aux pratiques de toute la semaine sauf celle du Jeudi et il y arriva bourré. Il dégueula même sur le coach en faisant ses premiers pas sur le terrain. Le jour de la partie il ne vint pas bourré… mais il était cependant sous l’effet de la drogue. Étrangement il cette partie fut fort productive pour lui, il marqua quatre touchés soit 24 points garanties et 28 points si les bottés étaient réussi. La partie fut gagné 28-6 pour vous donner une idée de l’allure de la partie… l’attaque adverse ne toucha pratiquement pas le ballon. Les parties suivantes se déroulèrent de la même façon, un Jean-Sébastien très productif et une domination totale de son équipe sur les adversaires. La finale pointa le bout de son nez et ils allaient affronter les tenants du titre. La pression exercée sur le jeune receveur atteint son apogée, tous les regards des habitants du Texas étaient sur lui car il était perçu comme la grande vedette de cette finale, celui dont la performance dicterait le résultat de cette finale. Phénomène assez étrange puisque dans ce sport les yeux étaient généralement tourné vers les quarts arrières. Le jour J arriva. Première demie en dent de scie pour Jean-Sébastien, son équipe revient au vestiaire avec une avance de 6 points… 27-21. Deuxième demie tout simplement horrible… Jean-Sébastien échappe deux bijoux dans la zone de but et on entend même des hués de la part des partisans de sa propre équipe. La suite ne fut que pire… mais à la dernière minute de la partie, alors que son équipe tirait de l’arrière par trois points Jean-Sébastien fit un attrapé sur la ligne de 20 verges de son équipe et courra 80 verges pour marquer le touché décisif. « VICTOIREEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE  » Pouvait-on entendre dans les estrades où des partisans en furies montraient leur joie. Jean-Sébastien se laissa tomber au sol en sueur et mort de fatigue, mais surtout soulagé d’avoir finalement attrapé un ballon dans cette partie qui fut pour le moins sans pitié pour lui. Une chose est sûr il n’avait pas réécrit les records pour les séries éliminatoires. Mais il se contenta fort bien du trophée de championnat.

L’année suivante fut également une année en dent de scie point de vue sport pour Jean-Sébastien. Il avait perdu confiance en ses moyens et en plus de ça il avait certaines distractions extérieures car il avait maintenant une petite amie. De plus, il consommait beaucoup de drogues avec elle. Mais l’année n’en fut pas moins difficile. Chaque défaite était mise sur son dos, chaque victoire se résultait par l’adulation de sa personne le temps d’une semaine… ou jusqu’à la prochaine défaite… après c’était la crucifixion publique ou le bûché. Le début de saison fut horrible… si on avait eu à juger Jean-Sébastien sur son rendement des premières parties il n’aurait pas fait partie de l’équipe. Mais on reconnait les grands joueurs lors des grandes occasions… 12 touché dans les deux dernières parties et une route sans embuche jusqu’à remporter un deuxième championnat d’État. Sa troisième et dernière année de lycée il la passa dans la solitude la plus totale… il fumait, buvait, se piquait, couchait à gauche et à droite. Il arrivait à le cacher à presque tout le monde et les résultats sur le terrain était là. Mais la vérité c’est que le receveur bourré de talent qu’il était a perdu la vie… ses mauvaises performances à sa première saison avait démolit sa confiance et il ne réagissait pas bien à ce surplus de pressions sur ses épaules. Il avait l’impression de ne pas avoir droit à l’erreur, de devoir être parfait en toutes circonstances. Il s’en croyait incapable et c’est là que les ennuies avaient réellement commencés.  Sa troisième saison de football en fut une parfaite, il a battu ses propres records et épatés tout le monde… mais ce qui comptait vraiment il l’avait perdu. C’était le plaisir et la joie qu’il éprouvait en jouant à ce magnifique jeu qu’est le football. S’en suivit l’Université, il alla du côté des LSU Tigers  où il gagna le championnat national dès sa première année. Battant bien entendu de multiples records au passage. L’Université lui offrant plus de libertés il ne sombra que plus bas. Il passa par deux fois près du renvoie pour des questions de drogues, mais il s’en est sorti à chaque fois sans qu’on puisse prouver sa culpabilité.

C’est à sa deuxième année à l’université qu’il commença à écrire des lettres à Guillaume toutes les semaines pour lui dire comment ça allait dans sa vie et tout et tout. Mais jamais il ne reçut de réponse et en plein milieu de semestre il fut renvoyé de l’Université. Il continua de s’entraîner et de jouer, il joua dans une ligue semi-professionnelle et malgré toutes ses déboires son talent prima et il fut sélectionné au premier rang du repêchage de 2010 par les Patriots de la Nouvelle-Angleterre qui avait tout fait pour mettre la main sur la première position afin de pouvoir repêcher le très talentueux Jean-Sébastien Lessard. Le choix était vu comme risqué vu le passé de Jean-Sébastien, mais toutes les équipes ont admis que Jean-Sébastien était premier sur leur liste également. Malheureusement pour cette équipe, Jean-Sébastien ne voulait jouer pour aucune autre équipe que les Chargers de San Diego. Pourquoi? Personne ne le sait vraiment… peut-être était-il fan de Philip Rivers? Quoi qu’il en soit il ne joua pas la moindre partie lors de sa saison recrue et ce tout simplement car il refusait catégoriquement de le faire et demandant même à être échangé. Au courant de la saison morte les Patriots cédèrent à sa requête et ils échangèrent l’énigmatique receveur éloigné aux Chargers en retour d’un joueur de la même position et de multiples choix de repêchages.

Son arrivé avec les Chargers de San Diego fut un tournant pour la concession. Lui et Philip Rivers formèrent un duo de choc qui terrorisa la ligue entière. Dès sa première saison Jean-Sébastien faisait la chasse aux records et il a pu dire mission accomplit car il a battu de nombreux records de la concession des Chargers. Mais dans le vestiaire et en dehors du terrain c'était un véritable virus. Il ne se présentait jamais aux entraînements, consommait des drogues dures telles que l'héroïne et le crack, il avait une mauvaise attitude face aux coachs, etc. Il envoyait le quart de ses chèques de paye à ses parents, puis il flambait le reste d'une manière ou d'une autre. Finalement, à l'aube de la saison 2012, les dirigeants de l'équipe ont décidé de le suspendre tant et aussi longtemps qu'il ne se reprendrait pas en mains. Le football étant toute sa vie, Jean-Sébastien a retrouvé les traces d’une vieille connaissance dont il était très proche par le passé et il est débarqué chez cette connaissance car c’était une des seules personnes à l’avoir réellement apprécié de toute sa vie et qu’il pensait que seul il n’arriverait jamais à remettre de l’ordre dans sa vie.