Bélinda & Luke

Bien que cela puisse paraître dingue, Luke n'avait jamais pris le temps de parler à Bélinda. Il entamait sa seconde année à U.C.L.A et donc sa deuxième année en tant qu'Epsilon Kappa et pourtant, il n'avait jamais eu de discussion qui dépassait quelques phrases avec sa chef de confrérie. Il était peut être tant de la faire, et puis, deux mois s'était écoulé depuis que Béli et Luke avaient été retenu en otages par se fou furieux, c'était en plus l'occasion de voir comment elle s'en sortait, savoir comment elle surmontait ca et savoir son opinion sur cette affaire. Elle devait surement être folle de rage contre toutes les confréries, après tout, c'était clairement à cause de cela qu'ils avaient faillit y passer. Luke était dans sa chambre, encore seul, même si les vacances arrivaient à leur termes et que ses colocataires n'allaient pas tarder à rentrer. Il était allongé sur le lit, pensant à tous ce qu'il avait à demander à la représentante. Il se leva, puis ouvrit la porte. Il resta planté quelques secondes en apercevant la porte de la chambre de Bélinda. Pourquoi ne l'avait-il jamais fait, il n'avait qu'à faire que quelques mètres pour pouvoir lui parler. Ca lui paraissait tellement lamentable de ne jamais avoir pris le temps de le faire. Il soupira, comme décu de lui même, puis avanca jusqu'à la porte de chambre de Bélinda. Il toqua, souffla un bout coup, et décida d'inscrire un sourire sur son visage en attendant qu'elle ouvre la porte, si elle y était... bien sur.

Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas rendue à ma chambre d'étudiante. Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison que je vivais dans un appartement non loin de l'université et qu'en ce moment, j'étais chez Jordan, et sa villa était bien assez grande pour y accueillir la moitié des étudiants du campus. Et pourtant, je devais me rendre à cette chambre que j'ai trop longtemps laisser pour compte. J'y avais laissé des affaires. Des affaires qui y dormaient depuis trop longtemps pour ne pas aller les rechercher.

Il me fallut près d'une heure pour attrouper tout ce que voulais emmener à mon appartement. Je fus sur le point de terminer, lorsque j'entendis quelqu'un toquer à ma porte. Je me suis demandée de qui il s'agissait du fait que la plupart des gens savent que je n'occupe pas ma chambre très souvent. Je suis allée ouvrir la porte, et c'est un Luke souriant que j'ai trouvé sur le pas de cette dernière. J'ai décidé de l'imiter même si le revoir faisait renaître en moi des souvenirs que je voulais enfouis et enterrés. Je me suis rendue compte que ces souvenirs étaient loin d'être effacés, et les sentir revivre en moi m'effrayait grandement. Malgré tout, grâce à mon don d'actrice, Luke ne pouvait se douter de rien. C'est donc souriante que je lui intimé d'entrer avant de le saluer comme il se devait. « Salut Luke ! Entre je t'en prie. C'est le bazar, je suis en plein rangement. Mais ne fais pas attention et trouve toi une petite place pour t'asseoir si tu veux. » J'ai fermé la porte derrière lui, me demandant bien ce qu'il attendait de moi. «  Ça va sinon ? J'ai entendu dire que Wendy et toi c'était du sérieux, c'est vrai ? » Comme toujours j'ai trop parlé avant de réfléchir. « Désolée, c'est indiscret. Je n'aurais pas dû te demander ça. En tout cas pas comme ça... Tu veux me demander quelque chose de spécial ? » J'essayais de me rattraper du mieux que je pouvais mais c'était loin d'être facile.

Luke avait été chanceux sur ce coup là. Il était vrai que c'était compliqué de réellement savoir qui occupait la chambre ou pas. Lui même pouvait dormir autre part que dans la chambre du campus, mais cela revenait à aller habiter chez ses parents, chose qu'il ne voulait absolument pas. Il savait que Bélinda passait rarement dans sa chambre, même s'il ne savait pas où elle allait toutes ces nuits. Mais il n'y pensa pas quand il décida d'aller la voir. Voila qui donnait une raison de plus au blondinet de connaitre la vie de la belle blonde. La porte s'ouvrit enfin, et Luke découvrit le sourire de Bélinda accroché à ses lèvres. Il était un peu nerveux intérieurement, même s'il n'y a avais probablement aucune raison pour l'être. Il entra, regarda autour de lui pour voir où il y avait de la place, et ne trouva d'autre solution que de s'asseoir par terre. Il n'en revenait pas lui même de faire ca mais bon. Elle commenca immédiatement les hostilités en parlant de Wendy. Il ne savait pas encore s'il fallait en parler ou pas. Luke savait que Bélinda et Wendy était en désaccord en ce qui concernait les confréries, il en avait discuté avec Wendy lors d'Halloween. Il fit un rire gêné puis parla du mieux qu'il put. "Il faut croire oui." Dit-il en se grattant le derrière de la tête. Il souria en entendant les excuses de la demoiselle. De toute facon, il faudrait bien en parler un jour. Il déglutit difficilement, il voulait parler de choses plus ou moins importantes avec elle, histoire qu'elle sache le fond de la pensée du jeune Branner. "Euh... en faite je viens pour plusieurs choses. On reviendra sur le sujet Wendy tout à l'heure si tu veux, mais en faite, je voulais d'abord te parler de... de..." Il laissa planer le silence quelques secondes, c'était même très difficile pour lui de prononcer les mots, tant de souvenirs remontaient. "Je voulais savoir comment tu allais depuis... Halloween?"

C'était bête à dire, mais Luke n'arrivait à parler de ca qu'avec ceux qui avait vécu la même chose. ceux qui étaient dehors n'osait même pas imaginé ce qu'il s'était pas à l'intérieur. Luke n'avait eu la force d'en parler à pratiquement personne. Bélinda débarassa la chaise de son bureau de tout ses vêtements. Il ria de facon discrète. Le sol ne le gênait pas plus que ca, mais la chaise de Bélinda offrait quand même plus de confort. Il se leva et partie s'asseoir sur la chaise. "Merci" Dit-il en souriant. Il était un peu angoissé, il savait que Bélinda était une personne très gentille, mais des divergences pouvaient être sources d'incompréhension et de quiproquo. Luke estima que Wendy était à mettre dans cette catégorie. mais de toute facon, il aurait besoin de faire allusion à Wendy plus loin dans la conversation. Il souria à la réplique de sa chef, il souria à la seule pensée qui le traversa l'esprit. Au fond, Luke n'avais pas osé lui en parler pour les mêmes raisons. Venir et dire "Hey au fait, ca roule dans ta vie depuis qu'on a braqué un flingue sur toi?" c'était pas vraiment ce qu'on pouvais rêvé de mieux. "Moi ca va. Les cauchemars commencent à peine à disparaitre. Mais je n'arrive toujours pas à en parler, tant de souvenirs remontent. J'essaye de tourner la page comme je le peux, même si je pense que ca va être un peu long." Pendant la fusillade, Luke avait eu de drole de pensées. Il avait été prêt à protéger Bélinda, mentir, se faire passer pour le chef des Epsilon, nan il avait vraiment eu peur pour elle. Mais il était vrai que sans le soutien morale de Callie, et même de Bélinda, le blondinet savait qu'il ne s'en serait pas sortit pareil. Il se leva, comme si le premier réflexe qu'il avait était de la prendre dans ses bras pour la rassurer. Il se stoppa d'abord, la regarda ensuite. "De rien. Tu m'as aussi beaucoup aidé. Le fait de sentir ta présence en me donnant la main m'a vraiment aidé." Il déglutit, puis reprit. "Je ne saurais pas vraiment pourquoi, mais pendant cette..." il n'arrivait même pas à dire le mot" Enfin euh... j'ai été prêt à te protéger. Je n'admettais pas qu'il puisse t'arriver quelque chose. Je sais que j'étais prêt à mentir pour toi quand il t'as soupconné d'être chef de confrérie, et j'étais prêt à endosser ta responsabilité de chef. C'est curieux mais bon... je tenais à ce que tu le saches. Surtout que je n'ai jamais vraiment prit le temps de te connaitre et de discuter avec toi." Dit-il dans un sourire rapide. Il regarda autour de lui, devant toutes ses piles de vêtements, puis reprit. "Et tu comptes aller où avec tous ces vêtements? Ne me dis pas que tu va en faire don à une oeuvre de charité." Il ne savait même pas pourquoi il disait ca. La plaisanterie n'avait pas vraiment sa place dans une telle discussion.

Discuter calmement de ce cauchemar encore frais était censé nous aider à avancer. C'est tout du moins ce qu'aurait dit un psy, si j'avais pris la peine d'en consulter un. Et pour l'instant, en parler avec Luke ne m'aidait pas vraiment à avancer ou à me faire à ce qui s'était passé. Lorsque j'ai dégagé ma chaise de bureau pour qu'il s'y assoit, il m'en remercia et je me suis efforcée de sourire. C'est après cela que la vraie conversation commença. Luke m'avoua qu'il cauchemardait à cause de cette fameuse soirée d'Halloween. Qui ne le ferait pas après un tel traumatisme ? Je ne pouvais qu'approuver ce qu'il venait de dire, ce que j'ai d'ailleurs fait, un peu chamboulée de devoir faire face à tout ça. « Je comprend ce que tu ressens... On est tous les deux dans le même bateau, et tous ceux qui se trouvaient à l'intérieur le sont aussi. Je pense que comme tu dis, la route va être longue pour qu'on puisse passer à autre chose, mais tout arrive non ? » Il ne s'agissait pas là d'une véritable question. Mais plutôt d'une façon de dire que oui, on s'en sortirait, qu'on en était capable. C'est alors que Luke se leva pour m'avouer que je l'avais beaucoup aidé ce jour-là. Je ne voyais pas comment puisqu'il a été un plus gros soutien pour moi que je ne l'ai été pour lui. Mais savoir que j'ai pu l'aider dans un moment pareil était réconfortant. Il m'avoua par la suite qu'il avait été prêt à se dénoncer comme chef de confrérie à ma place. Je ne pus cacher ma surprise et cette joie de savoir que Luke voulait me protéger et tout prendre à ma place. Je n'ai pas vraiment su quoi lui répondre, mais je me suis levée à mon tour pour le prendre dans mes bras. Je ne réfléchissais jamais avant d'agir, on me le reprochait souvent. Mais parfois un geste vaut mieux que mille mots. Malgré tout, j'ai fini par lâché Luke pour finalement reprendre la parole : « C'est... Enfin, je veux dire tu es super généreux et carrément fou mais merci beaucoup. Mais jamais je ne t'aurais laissé faire une chose pareille. Mais un grand merci, peu de personnes auraient eu le courage de ne serait-ce que penser de prendre ma place. » J'étais sincère. Il parut gêné par la situation et décida de rompre l'atmosphère pesante avec une petite blague. Une blague à laquelle j'ai souri avant de lui répondre d'un ton plus sérieux : « C'est une bonne idée. Mais non, je compte juste les ramener chez moi du fait que je ne suis pas souvent ici et maintenant que ma vie change enfin... Disons que je fais avec le changement. »

Parler était censé faire du bien. Luke sentait le poids s'alléger quand il l'évoquait, mais une fois que la conversation se terminait, tout le poids qui était partit revenait au galop. Il faut croire qu'il faudrait beaucoup plus de temps pour pouvoir se libérer de ces chaînes. Les cauchemars y étaient pour beaucoup. La plupart des nuits, Luke revivait ce moment traumatisait. Il revoyait Nick, par terre, traiter comme un chien, il voyait Matthew encore assomé, et par dessus tout, il voyait encore le regard du fou furieux avant qu'il ne blesse Callie. Toute cette haine, toute cette souffrance qu'il voulait faire endurer à Callie. Il ne comprenait toujours pas. C'était rassurant de voir que Bélinda était dans le même cas. Même si ce n'était pas très joyeux, se sentir dans le même bateau ca rassurait toujours. "C'est là que Wendy interviens. Elle le fait inconsciemment, mais elle fait tout pour me rendre heureux. Et quand je suis avec elle, j'arrive même à oublier ce qu'il s'est passé, même si cela reviens une fois que je suis seul. Mais tu es la première à qui j'ose en parler, parce qu'il fallait que je le fasse. Je voulais aller voir Callie aussi, mais j'en ai pas eu la force."
Luke s'était senti obligé de lui dire qu'il avait voulu la protéger. Il voulait lui en faire part, pour lui montrer qu'il pourrait toujours compter sur lui en cas de soucis, même si le lien qui l'unissait à elle n'était pas bien fort. Il souria quand Bélinda le prit dans ses bras. Elle faisait ce que lui n'avait pas fait, mais c'était un réconfort en plus. Ca montrait que Béli était une fille géniale. "Jamais je n'aurais accepté qu'il te fasse du mal. Comme je l'ai dit à Callie quand elle s'est dénoncé, il aurait fallu qu'il me traine avec elle si jamais il lui faisait quoi que se soit. Je ne pouvais pas supporter que quelqu'un paye pour quelque chose dont il ne pas le seul fautif." Il eu un regard hésitant, le principal de la conversation qu'il voulait avoir arrivait, plus vite que prévu. "C'est là que je voulais vraiment en venir. Je voulais savoir ce que tu en pensais." Il laissa quelques secondes de silence puis reprit." Je veux dire, on sait tous que les Epsilons en ont assez des confréries. Alors, un furieux qui prend des gens en otages à cause des confréries, ca doit te donner encore plus envie de les dissoudre nan?" Il reprit ensuite en faisant une blague. C'était donc pour ca qu'il ne la voyait pratiquement jamais rodé par ici. "Ta vie change enfin? Tu veux parler de Jordan?" Euh... oui, bonne idée de parler de Jordan, enfin peut être pas si bonne. "Heartless n'a pas pu tenir sa langue bien longtemps."

Parler n'a jamais été un souci pour moi. Il y a des gens qui préfèrent se terrer lorsque ça ne va pas, de mon côté, je ne verbalisais pas nécessairement tout mon mal âtre mais je l'écrivais. Ecrire m'a sauvée plus d'une fois. Et comme je ne pouvais pas en parler à Jordan, ne voulant pas le bousculer plus qu'il ne l'avait déjà été ce jour-là, je continuais de coucher sur le papier mon ressenti, mes cauchemars et tout ce qui me liait à cette fameuse nuit des enfers.
Luke m'avoua que la présence de Wendy l'aidait à aller mieux, à avancer. Je ne pouvais que le comprendre. La présence de Jordan me permettait de dépasser ma peur, ou presque. Le savoir près de moi m'aidait à me sentir en sécurité. C'est donc sur un ton compatissant que j'ai répondu à Luke : « Je suis contente qu'elle t'aide pour ça. Mais fais attention à toi. Je sais qu'on ne se connait pas bien toi et moi mais cette fille peut être dangereuse et surtout méchante... » Ce n'était pas mon intention de descendre Wendy. Je n'étais pas du genre à rabaisser les gens mais je ne voulais pas que Luke se retrouve triste et seul à cause de cette fille. Malgré tout, il avait droit au bonheur et si c'est ce que lui apportait la chef des Alpha Zêta, je ne pouvais que me réjouir pour lui. « Pour le reste, je sais exactement ce que tu ressens. Je ne peux en parler à personne et surtout pas à mes amis, je ne veux pas les affoler et ceux qui n'étaient pas à l'intérieur, ne peuvent pas comprendre... » En parler avec Luke me faisait du bien. On se comprenait. « Si... Quand tu auras envie d'en parler, n'hésite pas à venir toquer à ma porte. » Je voulais qu'il sache que je serai toujours là pour lui. Nous ne nous connaissions pas vraiment, mais se retrouver enfermer dans la même pièce, menacés d'un pistolet par un fou furieux, ça créait forcément des liens. « Calli' est courageuse et forte, elle s'en remettra. Mais moi non plus, je n'ai pas eu la force d'aller lui parler, pas encore... » Repris-je, honteuse de ma conduite. « Tu es vraiment un garçon génial Luke. Tu n'as pas hésité à nous protéger alors que ce fou était prêt à tout pour tous nous anéantir. Mais tu n'as pas non plus à payer pour les erreurs des autres... » Ce qui répondait partiellement à sa question. Bien sur que ce que qui s'est passé à Halloween me donne encore plus envie de dissoudre les confréries. Mais seule contre tous, je n'ai aucun pouvoir, malheureusement. « Ce que j'en pense ? Eh bien... Oui tu as raison, il faut absolument dissoudre toutes les confréries et très vite. Il ne faut plus que ce genre de choses arrivent. J'ai déjà soumis tout un tas d'éléments aux réunions des chefs de fraternités mais aucun n'est de mon côté. Ce n'st pas méchant, mais j'espère que tout ça les aura faits réfléchir... » J'aurais tant voulu que tous ces dirigeants me comprennent, mais la dernière réunion n'avait rien donné. Luke cita ensuite mon petit ami et un sourire se dessina sur mes lèvres. Ce la me faisait du bien de penser à lui dans un moment tel que celui-ci. « Ah cette Heartless. Mais pour une fois, elle a raison. Ma vie change grâce à Jordan. Mais la tienne aussi grâce à Wendy non ? L'année 2013 scellent le début de nombreuses relations de couples, c'est génial. »

C'était maintenant que le gros de la conversation arrivait. Luke était de plus en plus gêner, et appréhendait de plus en plus la réaction de Bélinda. Le blondinet n'avait pas le même point de vue qu'elle sur cette histoire de confrérie, il espérait seulement que ses arguments seraient valables et convaincants. Il se jura tout de même de ne pas s'emporter, même si ce n'était pas dans sa nature, quand on est soumis à quelque chose d'intense, le ton peu très vite monté. Wendy l'avait prévenu le jour où ils s'étaient mis ensemble, elle était quelqu'un de détester à l'université, et les moqueries, railleries et critiques ne feraient que fusé sur son compte. Luke le remarqua avec sa chef, son ton n'était pas vraiment heureux, sa réponse sonnait vraiment comme une mise en garde. Cependant, il trouvait ca touchant que Bélinda l'avertisse, même s'il savait que c'était faux. Il souria, il était inutile de s'emporter pour ca. "Jusqu'à preuve du contraire, elle n'as jamais émit le moindre mots méchants à mon égard. Je ne crois que ce que je vois et ce que je ressens. C'est elle qui m'a poussé à changer de filière, ce qui est une bonne chose. Mais chacun son opinion et son expérience. J'espère juste qu'avec le temps, j'arriverais à te prouver qu'elle n'est pas méchante, bien au contraire." Il la regarda en restant calme, puis enchaina "Mais je te remercie de t'inquiéter pour moi, c'est vraiment gentil."
C'était triste à dire, mais seulement ceux qui était à l'intérieur pouvais comprendre ce qu'on ressent. Les mots ne pouvait rien remplacer, même leur imagination ne serais pas suffisante. "C'est dommage, mais c'est vrai qu'ils ne peuvent pas comprendre. Les mots ne suffisent pas pour comprendre, il faut l'avoir vécu..." C'était si réconfortant de savoir que quelqu'un serait là pour lui si jamais il éprouvait le besoin d'en parler. "Je te retourne l'astuce. Si tu cherches quelqu'un pour en parler, tu sais où me trouver. Je ne bouge pas de ma chambre avant un bon moment."
La suite exposait clairement l'opinion de Bélinda sur la question. Cela décevait un peu Luke, mais c'était compréhensible, cette histoire existait encore dans les mémoires car elle était affligeante, mais aussi car elle était liée à un tabou: la dissolution des confréries. Elle n'était là que pour rajouter de l'huile sur le feu. "L'erreur est humaine comme on dit. Chacun a le droit de la réparer. Ma nature me pousse à aidé les autres, c'est comme ca. Si je devais en mourir, et bien je serais heureux de le faire." C'était vrai, Luke avait le sens du sacrifice. Si un mort pouvait sauver le reste, Luke n'aurait pas hésité. Mais le fond de pensées de la belle blonde était ce qu'il redoutait depuis le début. "J'étais venu ici pour t'informer de mon point de vue avant tout." Il respira lentement, la bombe allait être laché et n'allait pas tarder à exploser. "Je ne suis pas vraiment d'accord avec toi. Je suis venu chez les Epsilon de mon plein gré, parce que j'estimais qu'elle me convenait le mieux. Le fait qu'aucun critère de selection soit imposé me plait, mais je pense que les confréries jouent un rôle important dans la vie d'une jeune étudiant qui intègres UCLA." Il tentait de se calmer un maximum avant d'affronter le courroux de la jeune Donovan.
C'était vrai que pour le coup, Luke ne pouvait pas en vouloir à Heartless, même si elle pensait que Luke devenait le nouveau pantin de Wendy. "Je suis d'accord avec toi, il fallait bien terminer cette année 2012 en beauté, et on a le meilleur cadau qu'il puisse avoir."

Parler Wendy avec Bélinda, ca semblait un peu dangereux. Luke avait très bien compris que les deux jeunes femmes ne semblaient pas vraiment s'apprécier. Du moins, le sujet confrérie faisait beaucoup d'écho entre les deux, le blondinet avait eu l'occasion de le comprendre le soir d'Halloween, quand il avait commencé à parler avec Wendy. Leur vison s'opposait, et elles ne semblaient pas vraiment se controler quand elles en parlaient. Enfin, Luke savait que si Wendy et sa chef avait la même discussion qu'eux en ce moment même, les deux filles auraient certainement eu beaucoup plus de mal à rester calme, le ton serait vite monter. Le soucis, c'était que Wendy était un fille géniale, Luke trouvait cela dommage que les gens n'ai pas pris le temps de perséverer pour voir ce qu'il se cachait derrière cette "peste" comme elle le disait. Qu'est ce qu'ils croient? Qu'on prend plaisir à être détester de tout le monde et qu'en plus on enfonce son cas à chaque occasion? Nan, Luke n'y croyait pas. Il prit tout de même le temps de sourire, ca lui faisait chaud au coeur que Bélinda prenne tant de soin à prévenir Luke. "Je suis pratiquement sur d'avoir raison." Dit-il en hochant la tête avec un air fier. "Mais disons que si les choses viennent empirer et que ce que tu dis est vrai, je viendrais te voir immédiatement et tu pourras me balancer un bonne dizaine de "Je te l'avais bien dit Luke! C'est bien fait pour toi!"" Il était sérieux, même s'il pensait que Wendy ne serait pas capable de le blesser, il gardait cet avertissement en tête.
C'était soulageant de voir que quelqu'un comprenait la détresse de Luke. Même s'il avait réussi à prendre le dessus sur elle depuis peu, elle restait quand même très présente. Le soutien dont faisait preuve Bélinda était encore une fois le bienvenu dans une telle situation. Il répondit par un sourire en coin et un clin d'oeil aux remerciements de la belle blonde, puis partit sur le sujet confrérie. Aïe... C'était mal parti. Bien que la conversation restait calme et posée, on sentait bien qu'on commencait déja à tourné en rond. "Je ne dis pas que je suis prêt à tout pardonner. Et je suis amplement d'accord avec toi sur ce point, toutes les confréries sont responsables de ce fléau, et je ne parle pas uniquement des chefs. J'ai été le premier à pensé que cela aurait pu être évité, je dis juste qu'une personne qui paye pour toutes les autres, là il ya injustice." Si Callie serait morte, Luke en aurait voulu à tous les chefs de confréries. Payé pour quelque chose dont on est pas le seul responsable, le jeune Branner ne l'acceptait pas. C'est vrai que le point de vue du jeune homme sur ce sujet était un peu hésitant. Il n'avait rien contre les confréries, bien au contraire, mais trouvait que dans ce cas de fusillade, elles avaient été trop loin. Mais il n'allait certainement pas donné raison à Bélinda. "Et si je te disais que toi, ainsi que tout les autres Epsilon Kappa, avait facilité mon intégration, m'avais aidé à me sentir mieux, presqu'à trouvé un semblant de deuxième famille. Être orphelin, ce n'est pas toujours facile, et crois moi, quand tu te sens bien dans un groupe, surtout quand tu l'as choisit, et bien c'est très apaisant. Mais sans sa, je ne suis pas sur que je me sente aussi à l'aise à l'université. Voir que quelqu'un te sourire dans le couloir, même si tu ne le connais pas, mais juste parce que tu sais qu'il fait parti de ton groupe, bah moi ca me fais toujours plaisir. crois tu vraiment que sans ces confréries, aucun étudiant ne viendrait à se suicider? Imagines, il n'y aurait pas eu de confrérie, mais que cette fille n'ai quand même pas réussi à se trouver des amis, un groupe, une affinité, ce n'est juste contre les chefs qu'il en aurait eu, mais contre tout le monde." Il ne savait pas s'il était très clair, mais en tout cas, il était content d'avoir enfin pu sortir ce qu'il avait sur le coeur. La réponse de la demoiselle sur son amour qui pourrait s'avérer éphémère perturba un peu Luke. "Tu penses que ca pourrait s'arreter d'ici peu? J'espère pas quand même!" Et juste parce qu'il était curieux, il demanda ensuite. "Je ne connais pas vraiment votre histoire... à toi et à Jordan." C'était bien sur implicite, mais Luke voulait savoir comment s'était développé la relation Jordan-Béli.

Luke avait vraiment décider de faire changer l'image que les gens avait de Wendy. Lui savait qu'elle n'était pas mauvaise loin de là, mais alors pourquoi était-il l'un des seul à la voir comme ca? C'était comme ca on cachait un chiot derrière une porte pour y mettre un dobberman à la place, beaucoup plus féroce et dangereux, alors qu'en réalité, on avait un chiot tout mignon et tout gentil. C'était un peu le même principe avec Wendy. L'extérieur et les paroles étaient peut être rude et dur, mais l'intérieur était gentil et mignon. Il voulait vraiment montrer que Wendy était contre toute attente une personne bien. Bélinda était la première que Luke essayait de convaincre, mais la tâche était sérieusement coriace, la blondinette campait sur ses positions. Il souria à la réplique de sa chef, elle avait vraiment un bon fond celle là. Il répondit un simple "Merci c'est gentil. J'y penserais si ca arrive.".
C'était partit pour le débat houleux et sensible qu'était les confréries. Luke le savait, son opinion divergeait complètement de celui de Bélinda, ca se voyait clairement même si les deux s’efforçaient de garder leur calme. " Ce qui est fait est fait Bélinda. J'ai encore du mal à le reconnaitre, mais cette épreuve m'a beaucoup aidé à avancé, psychologiquement parlant. Ne vois pas ca comme un argument de choc pour une manifestation anti-confrérie, mais comme un obstacle à surmonter." C'était suite à cette fusillade que Luke avait décidé de plaquer la filière économique pour le design, il était plus sûr de lui, plus déterminé à aider les autres en choisissant de prendre des cours de secourisme, auquel s'ajoutait une longue liste qui n'était pas encore finit. Après l'épreuve, il y a l'acceptation. Peut être que Bélinda n'était pas encore arrivé aussi loin. "Je peux te poser une question? Même si beaucoup disent le contraire, les Epsilons Kappa reste une confrérie, ou un groupe si tu préfères. Alors pourquoi, toi ainsi que le groupe dont je fais partis, nous accueillons chaque année de nouveau membre? Si tu veux à tout prix éviter cet effet de sororité, pourquoi entretenir un système que tu n'aimes pas et que tu combat?" C'était là tout l'ironie du sort pour le jeune Branner. On est pour la dissolution, mais on laisse quand même des gens entré dans un groupe. C'était quelque chose qu'il n'arrivait pas encore à comprendre. Il espérait que Béli puisse lui expliquer ce point.
Changer de sujet valait surement mieux, même si le sujet choisit était redondant à force, Wendy revenait encore sur le tapis, même si là c'était la faute de Luke, c'était lui qui avait demandé les détails de la relation Jolinda. Bélinda semblait vraiment heureuse dans ses explications, même si c'était mal barré au départ, la happy end était quand même chouette. Luke souria, il était content d'apprendre ca, même si ca aurait pu être triste. Elle entretenait des sentiments depuis si longtemps. "C'est une belle histoire, espérons qu'elle va continuer encore longtemps." Dit-il le plus sincèrement possible. Il fit ensuite une moue avec la bouche, mais c'était une nouvelle occasion d'avancer les qualités de sa petite amie. "On va dire que c'est un peu le contraire de toi. Je l'ai rencontré au bal d'Halloween. Je ne saurais pas l'expliquer, mais quand j'ai commencé à parler avec elle, tout à commencé à s'activer. La timidité n'était plus là, le complexe non plus, je cherchais juste à en apprendre plus sur elle. Bien sur, après il y a la fusillade mais... elle m'a beaucoup aidé après, pour remonter un peu la pente et puis pour m'aider dans mon changement de filière. Et puis, un jour je lui ai proposé de se voir, et après de nombreuses péripéties, on en arrive à la situation actuelle." Il essayait de ne pas trop s'étaler sur le sujet, certains détails valait mieux d'être tut.

Luke était un garcon qui souffrait beaucoup du regard des autres. Il trouvait ca incompréhensible de juger une personne alors qu'on ne la connaissait pas. A cette instant même, il ne comprenait pas Bélinda. Elle ne connaissait pas Wendy, du moins c'est ce qu'il avait compris. Alors comment pouvait-elle se permettre de la juger? Luke n'avais jamais réellement parler à Bélinda, il ne la connaissais pas, et ce n'était pas pour autant qu'il s'était permis de la juger pour ce qu'elle avait pu dire ou faire. Mais Luke s'en fichait au final, il finirait par leur montrer que Wendy était une fille bien.
Mais le gros du sujet concernait les confréries. Le blondinet ne voulait pas d'une discussion lourde en reproche qui finit en dialogue de sourd. Il voulait une discussion calme et posé, avec un réel débat qui pourrait faire avancer les choses, ou du moins il espérait pouvoir faire comprendre son point de vue à sa chef. C'était plutot mal barré, le jeune Branner sentait bien que les répliques s'enchainait et que l'énervement montait de plus en plus. C'était là qu'il se rendait compte que Bélinda et lui avait une conception de la vie qui différait. Lui avait décidé de voir ca comme un obstacle à surmonter, ce qu'il avait plus ou moins réussi à faire. Après tout, il avait tellement l'habitude de ce genre de chose. A chaque tuile qui lui était tombé dessus, il avait du se relever pour continuer à avancer. Maintenant, il se refusait de se laisser abattre par ce genre de chose. C'était arrivé parce que c'était comme ca, la vie n'est jamais simple. Mais une pulsion le poussa a répondre hargneusement à Bélinda. "Je sais très bien que la vie est compliquée!" Dit-il sèchement. C'était juste que tout était remontée d'un coup. Elle avait raison, la vie était déja compliquée, l'abandon, la solitude, et maintenant la fusillade. Mais pourquoi s'acharner a regardé vers le passé? Il se reprit, puis reprit d'une voix calme "Excuse moi...C'est dommage que tu ne comprennes pas mon point de vue..." Dit-il dans un souffle. "Je suis bien conscient que la vie est compliqué. Mais au bout d'un moment, j'ai arreté de ne voir que les côtés négatifs de tout ce qu'il m'arrivait. Quand tout te tombe dessus, tu n'as plus le choix. Tu arretes de te morfondre et tu avances quoi qu'il arrive. Si tu t'acharnes à rester sur ca, tu va passer encore de nombreux jours très douloureux. Personne n'a souhaité vivre ce genre d'épreuve, mais c'est arrivé, c'est tout. Chercher le pourquoi du comment, ca risque d'être long, très long. Et je n'ai pas autant de temps à perdre." La réponse de la blondinette ne lui convenait pas. Il ne la trouvait pas pertinente, et surtout, il trouvait qu'elle ne répondait pas vraiment à la question. Ce n'était peut être qu'un ressenti. "Alors explique moi ce qui te gêne tant dans ces confréries... J'aimerais vraiment comprendre. Je suis d'accord que le système est nul. Je trouve ca dégoutant de sélectionner des personnes selon leur compte en banque, leur sportivité ou autre bêtises dans le genre. Mais il faut aussi voir le bon coté des choses, cela finit par rapproché les gens. Et puis qui peut prétendre maintenant ne pas avoir un ami dans une "confrérie adverses" hein? Absolument personne." Il était rester calme et avait parler avec douceur. Il ne voulait vraiment pas que la discussion parte dans tout les sens.
Vint ensuite le magnifique récit dans sa rencontre avec Wendy. C'était un moment inoubliable, le raconté lui donnait de guili dans le ventre. Bélinda semblait intéresser par celui ci, même si elle paraissait manquer de conviction dans ses paroles. "C'est aussi valable pour toi" Ensuite, elle évoqua le fils de Wendy. Il ne l'avait encore jamais vu, mais c'était un choix de Wendy qu'il respectait. "Il n'y a pas de mal. Pour te répondre, nan je ne l'ai jamais vu. J'attends patiemment qu'elle soit prête à le faire, et je veux surtout qu'elle ai envie de le faire. La forcer ne servirais à rien, et dans son cas, j'aurais attendu avant de le faire, simplement parce que ca ne doit pas être quelque chose de simple."

Ce qui devait arriver, arriva. Nous commencions tous deux à nous énerver et Luke gronda le premier. Il s'excusa par la suite mais ça ne changea rien au fait que sa réplique m'a fait sursauter. Nous avions tous les deux des avis différents concernant les confréries. Et il ne comprenait pas que je ne puisse pas penser comme lui. De mon côté, je pouvais tout à fait comprendre que chacun avait son propre avis sur la chose. Mais de là à crier pour se faire entendre, il y avait des limites. Je n'ai cependant pas répliqué lorsqu'il se mit à gronder. Je me suis contentée de le laisser parler, le laissant s'expliquer une fois de plus sur la chose qui nous séparait. Après cela, ce fut à mon tour de répliquer. « Chacun décide de voir la vie comme il veut. Tu veux la voir comme ça, libre à toi. J'aimerais pouvoir en faire autant, mais j'en suis bien incapable, malheureusement... » Puis le débat repris, mais cette fois-ci en incluant les Epsilon à la conversation. Je fis de mon mieux pour rester calme pour lui répondre ceci : « D'accord, tout le monde a un ami dans une autre confrérie. Moi la première. ma meilleure amie est chez les Alpha Zêta et je ne lui en tiens pas rigueur. Mais là n'est pas la question. Je dis simplement que si tout le monde a des amis dans différentes confréries, c'est ce qui nous rapproche mais c'est aussi ce qui nous sépare. Certaines personnes se font la guerre inutilement à cause de ça. Et c'est déplorable, de mon point de vue en tout cas. » Puis nous voilà partis à conter nos rencontres avec nos compagnons actuels. Luke me renvoya le compliment que je venais de lui faire. J'ai juste souri à son évocation. Et je n'ai pas pu tenir ma langue en demandant à Luke s'il avait déjà rencontré le fils de sa petite amie. Il me répondit que non, ceci dû au fait qu'elle n'était pas prête à les présenter l'un à l'autre. Luke demeurait incroyablement calme face à cela, ce que je trouvais génial. « Tu as raison, lorsqu'elle sera prête à le faire, ce sera le meilleur moment. »

Luke n'avait jamais été quelqu'un d’agressif. Il était calme, posé et la plupart du temps, c'était les autres qui étaient agressif avec lui, et non pas le contraire. Mais là, il ne pouvait même pas expliquer pourquoi il avait haussé le ton. Il savait que c'était lié au fait que Bélinda lui rappelle que la vie est compliquée. Le jeune Branner ne le savait que trop bien, et le fait que quelqu'un lui rappelle que la vie est injuste l'énervait. Qu'est ce qu'elle croyait? Que Luke avait pris plaisir à être abandonné, d'avoir dû se débrouiller seul ainsi qu'être victime d'un malade bon à être enfermé? Bien sur que non, Luke savait que la vie était injuste, tout ce qu'il avait vécu jusqu'ici était injuste, et il n'avait besoin de personne pour lui rappeler ce fait. Bélinda ne semblait pas comprendre que le blondinet comprenait son point de vue, il voulait juste y ajouter des nuances, c'était sur ce point précis qu'il voulait discuté. Sur la base, il était entièrement d'accord avec elle, le système était pourrie jusqu'à l'os, et ca n'entrainait que dispute et désaccord. Mais il cherchait juste à montrer qu'on était pas obligé d'être catégorique, et que des nuances pouvaient être faites. "Mais de quel guerre parles tu? Tu veux me faire croire que quand tu te trouves avec ta meilleure amie, tu penses immédiatement au fait qu'elle vient d'une autre confrérie et de vos points de vue qui divergent?" Il avait gronder une fois, et ne comptais pas le faire une deuxième fois, il se le promit intérieurement. Il avait parler avec le plus grand calme possible. Il reprit. "Il y a deux guerres ici. Une entre les confréries pour savoir qui sera la meilleure, et une deuxième, créée par les Epsilon. Et elle continuera jusqu'à ce que le doyen de l'université en décide autrement. Moi je trouve qu'on en a déja assez d'une sans en avoir besoin d'une deuxième, surtout quant il ne tiens qu'à nous de l'arreter." Il s'arreta, la boucle était bouclée, et surtout, un dialogue de sourd s'installait peu à peu. "De toute facon, je ne suis pas venu pour faire changer les choses, juste pour t'avertir de mon point de vue. Je tenais à ce que tu le sache pour ne pas être surprise un moment où à un autre."
Un autre sujet était le bienvenu. Il ne voulait pas que sa chef croit que le jeune Branner était venu la voir uniquement pour une confrontation d'idée. Luke voulait vraiment apprendre à la connaitre. "Dis moi, est ce que je peux savoir pourquoi tu as intégré les Epsilon?" dit-il en souriant. Il ne cherchais en aucun cas à remettre le sujet sur le tapis, mais savoir pourquoi elle avait trouvé refuge chez les Epsilons pouvait se montrer d'une grande source d'informations.