Hé oh ! Tu sais comment je m’appelle ? Mon nom est Kapur et mon prénom est Rohan Anil. Tu aimerais en savoir plus sur moi ? Alors continue à lire. Je suis née en 1995 le 24 Février à Brooklyn (NY) aux États-Unis, j’ai 17 ans. Je suis de nationalité indienne. J’adoooore les femmes, je suis donc hétérosexuel et je suis dans relation compliquée. Je fais partie de la confrérie habitants et cela fait plus d'un an que j'ai arrêté l'école. J'ai choisie Avan Jogia parce que je voulais jouer un personnage d'origine indienne dans cette tranche d'âge et j'ai arrêté mon choix sur lui parmi les candidats que j'avais trouvés.

Rohan est un jeune homme bourrée de qualité, mais il n’aime pas les montrer. Il n’aime pas que les gens s’intéressent à lui, il préfère de loin la solitude et quelques bons amis sur qui il peut se fier en tout temps. Mais même avec eux il a tendance à mettre en évidence son mauvais caractère. Brusque, sans gêne et sanguin, Rohan n’est pas le genre à avoir la langue dans sa poche. Au contraire, il en dit toujours plus qu’il ne le devrait et ce qu’il le veuille ou non. Parfois c’est fait exprès, il veut mettre une personne hors de lui et s’arrange pour que ça arrive. Mais d’autre fois, il le fait par accident et blesse une personne à laquelle il tient, et son orgueil l’empêche de s’excuser même s’il aimerait probablement le faire. Admettre qu’il ait eu tort n’étant pas une option, il est loin de n’avoir que des amis, même qu’il a plus d’ennemis que d’amis puisque les gens le trouvent pour la plupart insupportable. Heureusement pour lui, ses amis le connaissent assez pour savoir quand il fait exprès de les blesser ou non parce qu’au fond Rohan est un bon ami quand on est dans son cercle privilégier. Quelqu’un de serviable, au grand cœur, drôle, plein de vie et très mature pour son âge malgré les apparences trompeuses. La vie l’a également mené à être débrouillard et à développer le sens des responsabilités. Il a été laissé à lui-même et à appris ces leçons en subissant leurs contrecoups. Il ne faut pas s’attendre à avoir affaire à un sage, il est jeune et il a encore beaucoup à apprendre de la vie, mais il a une longueur d’avance sur la plupart des gens de son âge, comme il le dirait lui-même « ils sont cachés dans leur tour d’ivoire, ils ne connaissent rien à rien. » C’est également quelqu’un d’inspiré et d’inspirant. Il n’a sûrement pas l’avenir le plus radieux, mais il profite de chaque moment qui passe, sa joie de vivre est contagieuse et lui permet de se relever après chaque obstacle sur lesquels il trébuche en cours de route pour le bonheur et une vie pleine de satisfaction. Il n’en demande pas trop… un toit, une femme, une guitare, des livres, du papier et des crayons pour écrire, un pinceau et des toiles pour peinturer, un boulot auquel il pourra se rendre sans ronchonner et puis un ordinateur et le net bien sûr. Bref, si je devais résumer Rohan en quelques mots je dirais qu’il est drôle, sarcastique, sans gêne, brusque, serviable, charmeur, généreux, mature même s’il agit souvent autrement, débrouillard et plein de vie.

Maintenant je suis supposé vous parlez de ma vie, de comment j’en suis venu à devenir celui que je suis aujourd’hui. Je ne sais même pas si ma vie vaut la peine d’être raconté, en fait elle n’a rien d’extraordinaire à mes yeux. En tous cas, ma vie a commencé par un vendredi soir comme les autres à Brooklynn… comme tous les vendredis mes voisins faisaient un grand buffet pour tous ceux qui seraient intéressés dans le voisinage, moi j’étais dans le ventre de ma mère et j’imagine que je devais me contenter de sentir l’odeur de la viande grillée dans l’air car ma famille pratique la religion hindou et donc nous étions essentiellement végétarien. Il y avait quelques indiens dans le coin et à l’instar de mes voisins, ma famille tenait tous les vendredis un repas spécial, mais un repas spécial végétarien. Bref, ma mère sans crier gare a perdu ses moyens et s’est mise à crier à mon père que j’avais envie de sortir. Il a laissé nos invités en leur disant de tout ranger quand ils auraient fini de manger. Bien entendu ils hochèrent de la tête sans vraiment le penser. Mes parents se sont rendus à la voiture et mon père a conduit à toute vitesse jusqu’à l’hôpital, ce n’est que rendu là qu’il se rendit compte que sous l’état de panique il avait oublié ma mère devant la maison. Elle s’apprêtait à entrer dans la voiture mais il lui avait mis un vent. Il est bien entendu revenu et ils sont finalement repartis tous les deux à l’hôpital. La grossesse s’avéra beaucoup plus compliqué que prévu, je ne sais pas trop pourquoi, je n’ai jamais osé le demander car la conséquence des complications de mon enfantement c’est la mort de ma mère. J’allais dire quoi? « Hey papa je me suis toujours demandé… qu’est-ce qui a tué maman exactement? » De toute manière le connaissant il m’aurait pointé du doigt en disant que c’était moi et en détaillant comment j’avais si cruellement tué ma mère. Il paraîtrait qu’à une époque mon père était un homme doux, gentil et bon. Un indien très instruit qui avait quitté sa terre natale avec sa fiancée afin de vivre un avenir meilleur à New York. Il avait une formation d’avocat et s’était trouvé sans trop de problème dans un cabinet de la ville. Mais là n’est pas la question. Je suis né le Vendredi 24 Février 1995 dans l’arrondissement de Brooklynn à New York et ma mère est morte en me donnant la vie.

Suite à ma naissance, j’ai grandis. Si si je vous jure que j’ai grandis… je suis passé d’une cinquantaine de centimètres à environ 1 mètre 82 centimètres aujourd’hui. Plus sérieusement, j’ai grandis là où j’étais né à Brooklyn, mon père était selon mes voisins devenu soudainement dur et froid. Il ne voulait voir personne et il semblait trouver pénible la tâche de me garder en vie. Il aurait préféré me regarder mourir à petit feu, mais ce n’était pas trop possible. Bon vous comprendrez que j’exagère un peu, à peine, mais je n’étais conscient de ce qui se passait autour de moi à l’époque donc c’est dur de ne pas spéculer un peu. Bref, j’ai commencé à marcher, puis parler, lire et même écrire. Je grandissais à vue d’œil et je montrais des signes encourageants dès mes premiers jours d’écoles. J’étais quelque peu précoce, mais je ne m’intéressais pas trop au contenu des cours auxquels j’avais droit. Je dois avouer que c’est une chose qui n’a jamais changé ça. L’école n’a jamais été ma tasse de thé même si je suis très loin d’être idiot. Mon manque d’assiduité à l’école valait à mon père plusieurs réunions avec la direction et bien entendu il promettait de me remettre sur le droit chemin. Mais une fois rendu à la maison il me gueulait dessus, me donnait quelques tapes aux fesses et retournait devant la télévision la bière à la main. Je ne l’ai jamais connu autrement, ça me fait bizarre quand on me dit que mon père avait été un grand homme par le passé. Ma mère est morte, mais ce n’était pas une raison pour devenir une merde et le reste alors qu’on a un fils qui compte sur nous. Vous devinerez que je n’ai pas continué à grandir en vénérant mon père comme beaucoup de gamins le font à cet âge, non moi je n’aimais pas mon père à l’école. Enfin, je l’aimais, mais en même temps je le détestais. Il était stricte, violent verbalement, un peu physiquement, mais pourtant totalement désintéressé à moi le reste du temps. Je ne dirais pas que j’étais malheureux par contre, je m’étais créé un souvenir de ma mère et je m’accrochais à ça. Je me disais que je devais être fort pour que ma mère n’ait pas sacrifié sa vie pour mettre au monde un perdant qui laisse tout tomber dès les premiers obstacles. Non moi j’avais bien l’intention d’être un guerrier qui n’abandonne jamais… un guerrier qui se relève toutes les fois où la vie le met au tapis.

Un jour alors que j’avais 14 ans, j’ai entendu mon père parlé au téléphone avec un certain monsieur Jenkins. J’avais entendu mon nom et ça avait attiré mon oreille, j’étais resté près de la porte de la chambre où était mon père et je tendais l’oreille pour entendre la raison pour laquelle il évoquait mon nom. La suite ne me plaisait pas du tout, ça parlait de me confier à cet homme car comme mon père avait perdu son emploi suite à son changement drastique d’attitude ayant accompagné la mort de ma mère. Il ne croyait pas pouvoir m’offrir la vie que ma mère aurait toujours voulu que j’aille. Je n’aimais pas trop vivre avec mon père, mais l’idée de vivre avec un inconnu plein aux as me déplaisait au plus haut point. Néanmoins je ne dis rien et m’éloigna pour retourner vaquer à mes occupations. Je me disais que ça ne devait pas être sérieux comme démarche sinon mon père m’en aurait parlé. Un jour d’hiver alors que New York était recouvert de neige et que je jouais dans la neige à l’extérieur avec des amis, je vis une limousine se garer en face de chez moi et un homme bizarrement habillé en sortir pour rentrer chez moi. Je me tournais vers ma maison et me rendit près d’une fenêtre pour voir ce qui se passait. Je voyais mon père serrer la main du mystérieux inconnu en lui disant que j’étais à l’extérieur. Mon père était donc sérieux quand il parlait de me confier à un autre, ça m’avait rendu fou de rage, mais je suis resté près de la fenêtre à écouter la suite. Si je comprenais bien il me confiait vraiment à cet homme car il était « incapable » d’assumer ma garde. Je trouvais ça ridicule. Mais je devais faire quelque chose… je n’avais pas envie de partir vivre avec un mec sorti de nulle part pour dieu sait combien de temps... ma majorité sans doute. Je suis rentré dans ma chambre par la fenêtre qui y menait, je l’avais laissé entrouverte en me levant car j’avais trop chaud. J’ai pris mon sac à dos et quelques sacs que j’ai remplis avec tout ce que jugeais important, puis je me suis barré de chez moi sans perdre de temps. Je m’étais rendu à l’aéroport et j’avais pris un aller simple pour Los Angeles. J’avais dépensé toutes mes économies d’un coup, mais mon grand-père maternel habitait là-bas alors c’était la meilleure solution. J’étais sûr et certain qu’il accepterait de me prendre chez lui car depuis le décès de ma grand-mère il disait toujours qu’il se sentait seul et puis il n’aimait pas mon père. Selon lui, c’était un mauvais père et sa fille avait fait une erreur en se mariant à lui. Bref, je suis arrivé à Los Angeles et je l’ai appelé pour le prévenir que je serais chez lui sous peu. Il accueillait la nouvelle avec enthousiasme et accepta sans broncher de me prendre en charge. Nous avons fait les démarches afin que mon père se voit retirer la tutelle de ma personne et c’est mon grand-père qui l’assuma à partir de là.

Vivant désormais chez mon grand-père, ma vie reprit son cours normal, même qu’elle était plus normale qu’elle ne l’avait jamais été auparavant car mon grand-père s’intéressait beaucoup à moi et pas seulement comme prétexte pour me donner une correction. Non il me poussait à m’améliorer à l’école, à faire du sports, me parlait de tout et rien, regardait les parties de sports à la télévision avec moi, etc. On s’entendait super bien. Mais comme toujours les choses changent vite et dans mon cas il m’a fallu quelques mauvais résultats scolaires pour que la tension monte. Mon grand-père me parlait déjà d’aller à l’université et tout alors que moi tout ce que je voulais c’était en finir avec cette merde qu’était l’école et le plus vite était le mieux. Je lui avais dit carrément au visage et il s’était mis dans une colère noire. Néanmoins, le lendemain matin on s’était reparlé comme si tout était nikel… c’était nier l’évidence. Les problèmes scolaires reprirent de plus belle, je ne me forçais pas assez en cours ou encore je faisais le rigolo. Je ne le nie pas, je cherchais les problèmes, mais c’est comme si ça arrivait tout seul. L’école et moi ce n’était pas le grand amour, je n’avais aucune ambition pour l’avenir à l’université ou un boulot de rêve alors aucune motivation à aller en cours et me défoncer pour avoir les meilleures notes possibles. Un jour j’ai juste décidé que s’en était fini du lycée… je craignais la réaction de mon grand-père et j’ai eu bien raison puisqu’il m’a mis à la porte. Pour lui il était hors de question que je vive chez lui si je ne m’engageais pas à finir le lycée et aller à l’université. C’était une règle inviolable dans son esprit… pour réussir dans la vie il fallait passer par l’université. Mais je n’en démordais pas, j’ai pris mes affaires et je suis reparti après avoir vécu environ 2 ans avec mon grand-père. Je n’avais plus trop d’endroits où aller, je ne prévenais que mes amis les plus proches qui me logeaient parfois quand il le pouvait. Mais je voulais garder ma situation pour moi, éviter la charité et les jugements alors ça ne devait pas trop être fréquent afin d’éviter que les parents de mes amis se posent des questions. Je n’avais pas honte croyez-moi, mais je voulais éviter les emmerdeurs et tout ça. Quand je n’étais pas chez des amis je dormais dans des refuges car je n’arrivais pas à trouver d’emplois. Je voulais m’émanciper, mais la situation était très compliquée et je risquais grandement de voir ma demande refusée selon l’avocat que j’avais contacté et que je n’avais d’ailleurs pas les moyens de m’offrir les services autrement que pour une simple analyse de mon cas. Je m’étais donc dit que j’allais me débrouiller… mon grand-père ne cherchait pas à me ramener à la maison donc je n’avais pas d’ennuis. Aujourd’hui encore je me débrouille tout seul, j’essaye de m’en sortir. Mais c’est vraiment compliqué. Pas moyen de trouver un emploi avec les problèmes économiques et les centaines de jeunes comme moi qui cherche des petits boulots. Parfois le père de mon ami me prend comme mécanicien quand il est débordé, mais rarement plus de 20h pour tout un mois donc ça ne m’avance pas à grand-chose. J’ai produit de la musique afin de revendre pas cher des petits albums quand je joue de la guitare sur une place publique, mais encore là la marge de profit ainsi que l’intérêt est trop bas. Ça ne me gêne pas car je ne compte pas utilisé ce don pour faire de l’argent à moyen ou long terme… c’est une passion qui me procure beaucoup de plaisir et c’est tout ce que je veux. C’est triste à dire, mais ma plus grande source de profits c’est les manigances, les vols et surtout la revente. Jusqu’ici j’évite les ennuis, je veux juste économiser assez pour pouvoir souffler un peu en attendant de me trouver un vrai emploi si possible. Sinon bah je continuerai ainsi… je n’ai pas le choix. J’aimerais retourner à l’école, je me vois bien dans deux trois trucs comme la criminologie ou le journalisme. Mais je ne suis pas dupe, je lâcherais de nouveau l’école et je ne serais que plus dans la merde même si je m’y remettais. Je n’ai pas l’intention de retourner chez mon grand-père. Bref, maintenant je vis au jour le jour en espérant que demain en sera un meilleur.