Elle m'avait appelé hier pour me proposer d'aller faire du sport de bonne heure, le lendemain. J'avais bien sûre accepté parce que j'avais quelques jours devant moi. Bah oui, j'avais bien besoin d'un peu de sport. Il fallait que je me maintienne en forme après tout. Donc j'avais passé une bonne nuit, j'avais pris une douche et j'ai marché en direction de la salle de sport. Bien sûre, j'avais déjà ma tenue sur moi, ça évitait de me changer une fois là bas. J'avais un petit sac, et j'avançais, puis poussais la porte de la salle. Alors, je vis ma jolie Poupée arrivée et je posais mon sac en lui ouvrant grand les bras pour qu'elle s'y blotisse. Je fermais les yeux et la serrais contre moi.

Je me reculais et repris mon sac, avant de l'emmener par la main jusqu'au vestiaire. Je posais mon sac dans un casier, pris une bouteille d'eau, fermais le casier, mis la clé dans mon soutif, et laçais mes chaussures. Je savais que si elle m'avait appelé c'est qu'elle n'était pas très bien. Et comme je savais que son retour d'Australie était à chaque fois dur, j'étais persuadée que c'était à cause de ça. Je relevais la tête, m'attachais les cheveux, la regardais, et souris.

Je souris grandement : à chaque fois que je la voyais, je devenais une vraie petite boule de joie. Et une grande sœur. Parce que pour moi, c'était comme une petite sœur, quelqu'un que je voulais protéger quoi qu'il arrive. Je souris donc, et la prenant contre moi, je l'entendis me complimenter. Et je me reculais en touchant le bout de son nez, du bout des doigts.

Je souris en coin et allait donc dans le vestiaire pour poser mes affaires, puis nous allâmes dans la salle. On choisit des vélos, notre spécialité, et nous choisîmes une musique qui bougea. Je secouais la tête au rythme de la musique tandis que mes pieds commencèrent à pédaler. Alors, je tournais la tête vers elle et tapais dans mes mains en l'entendant.