New York, une bonne ville sans en douter, mais de loin je préfère Los Angeles. J’avais pris l’avion il y a quelque jours ainsi que mes valises et j’étais arrivé ici après avoir trouvé un travail en tant que chef de cuisine, cela n’a rien à voir avec ma formation initiale, mais je suis sur que je m’en sortirais bien, il parait que j’ai un don pour la cuisine, je ne sais pas si c’est vrai mais bon... En tout cas moi j’étais heureux de mon retour ici, mes origines sont là et ce coin de paradis me manquait réellement. Mon boulot n’est pas trop contraignant, on est ouvert seulement le midi et pas de travail le week-end, n’est-ce pas merveilleux ? Pour moi si, je peux enfin profiter d’avoir du temps libre pour la voir. Vous vous demandez surement qui, mais je ne saurais trop quoi vous répondre si ce n’est la fille la plus parfaite de tout Los Angeles, celle avec qui je peux discuter de tout, passer des heures au téléphone, aller la voir n’importe quand et inversement, celle sans qui je ne sais pas si je serais là aujourd’hui, celle sans qui je ne serais sans doute jamais revenu à Los Angeles et par-dessus tout elle est affolement magnifique, des fois je me demande si elle est réelle franchement. J’ai croisé de nombreuses filles dans ma vie, mais aucune ne lui arriveras jamais à la cheville, elle est même capable de rivaliser avec ma mère, c’est vous dire à quel point elle est merveilleuse, mais justement, trop merveilleuse, c’est qu’elle doit attirer des sacré sac à puce et ça j’aime beaucoup moins, je pense à ce Matthew notamment d’ailleurs... Alors lui, je dois me débrouiller pour qu’il approche le moins possible d’Alessia, il a sa Théa il parait, mais je me fiche éperdument de cela, je le sens pas du tout !

Malgré tout, je me plaignais sans le connaitre, mais je pensais malgré tout mes mots, je ne le connais pas mais c’est tout comme à mes yeux, je ne le sens pas du tout ce type je n’y peux rien moi au fond. Toutefois, je dois avant tout éviter de me prendre la tête pour si peu, d’ailleurs de ma chambre d’hôtel dont la connexion était parfaite, je pu aisément me mettre sur facebook et devinez avec qui je pu parler ? Alessia bien sur ! Elle m’a tant manqué, cela semblait réciproque puisque a peine ai-je eu le temps de lui demander quand nous pourrions nous voir qu’elle me demanda de venir de suite. Comment voulez vous résister à un tel appel ? Dans mon jean bleu et ma chemise noir qui faisait presque homme important, je descendis les escaliers, traversait la route, fit encore dix mètres et entrait dans l’appartement dont la porte d’entrée semblait cassée puisqu’ouverte et je montais les marches avant d’envoyer un petit message via facebook grâce à mon téléphone sans même prendre la peine de taper. On rangeait tout deux nos téléphone et elle m’ouvrit avant de me sauter dans les bras, comme ça là dans le couloir ? Et bien dis donc je ne pensais pas être autant désiré. La prenant dans mes bras en la surélevant du sol légèrement je lui déposais un long baiser sur la joue avant finalement de rentrer, la suite n’intéressait les voisins !

« Comme le temps est long, tu m’as manqué tu sais ? Je crois que l’on va avoir plein de choses à rattraper tout les deux tu ne crois pas ? »

Alessia, cette fameuse Alessia, dire que c’est en grande partie pour elle que je suis revenu ici à Los Angeles, ma ville natale. Elle est ma meilleure amie c’est vrai, mais que voulez vous, à mes yeux elle est la perfection incarné, ni plus ni moins. Forcément, dès mon retour à Los Angeles, je me retrouve dans l’obligation suprême de faire une chose, allé voir mon Alessia. J’adore la technologie, sans elle je n’aurais jamais pu parler avec elle, garder ce contact que nous avions eu, j’ai tellement de chose à lui dire et je suppose que c’est pareil pour elle après tout, je l’aime tellement, en tout bien tout au honneur j’entends bien, même si des fois je me pose la question... M’enfin ce n’est pas le moment, vous savez quoi, je suis tellement impatient que pour traverser une rue seulement j’ai manqué de me faire renverser, ce que je peux être idiot parfois... Puis franchement, dans le fond pourquoi suis-je revenu en temps que cuisinier alors que ce n’est pas ma voix de départ ? Tout cela on s’en fou pour le moment, Alessia aura suffisamment le temps de me sermonner, pas le temps de me prendre la tête pour cela. J’arrivais devant sa porte et frappait, à ce moment précis c’est Paco qui fut le premier à répondre en aboyant à plusieurs reprises, je ne l’ai pas vu ci ce n’est qu’en photo, mais j’espère qu’il ne m’en voudra pas de lui piquer sa maitresse, j’ai tellement besoin de passer du temps avec elle, tout ce temps loin d’elle c’est comme ci il m’avait manquer quelque chose, quelque chose de vitale, aujourd’hui je la revois et je me retrouve excité comme une puce.

Elle ouvrit la porte et me sauta dessus, puis c’est seulement après l’avoir embrassé sur la joue que je la reposais au sol et qu’elle me fit entrer. Elle m’avoua avoir besoin de moi et cela était valable également dans l’autre sens puis déposa sa main si douce et agréable contre ma joue avant de se blottir contre moi. Je passais mes bras autour d’elle, le vide était enfin comblé, je la retrouvais ma belle Alessia. Il y a des personnes à qui le temps ne réussis pas, mais elle, plus le temps passe et plus elle est merveilleuse et rayonnante. Elle fini par me dire avoir du mal à me lâcher mais elle recula presque instantanément me demandant déjà de lui promettre quelque chose. Un léger sourire apparut sur mon visage, alors que son chien venait à se mettre entre nous à présent. Jaloux le chien ? Dans le fond je le comprenais, j’étais un peu pareil, j’aurais tellement voulu être là plus tôt et l’empêcher de se ruiner avec se Matthew mais malheureusement j’étais partit, loin d’ici je l’avais clairement abandonné et malgré tout elle ne semblait pas m’en vouloir, elle est vraiment incroyable, elle est sans nul doute la meilleure ! Elle me fit alors un nouveau compliment avant de me proposer à boire et de faire comme chez moi, ça non plus ça n’a pas changé.

« Je veux bien un petit verre d’eau si tu as. »

J’allais m’installer sur le canapé d’Alessia en attendant qu’elle ne revienne, sortant une petite boite rouge de ma poche et la plaçant sous mes jambes attendant son retour. N’allez surtout pas vous imaginer des choses, vous auriez surement tord. Je n’avais pas encore parlé, mais j’avais tellement de chose à lui dire que je ne savais guère par où commencé, ou du moins si je le sais, mais comment le dire sans qu’elle me prenne pour un fou peut-être ? J’attendais donc là sur le canapé et je la vis arrivé, je me raclais brièvement la gorge et la regardais droit dans les yeux à présent, d’un air des plus sérieux.

« Alessia... Je ne peux pas te promettre de ne pas repartir loin aussi longtemps, je ne sais pas de quoi sera fait demain. En revanche je peux te promettre une chose, je ne partirais nulle part sans toi, je ne t’abandonnerais pas à nouveau et ça je peux te le promettre ! »

Le départ fut surement effrayant, mais c’est surtout la fin qui compte car oui je suis serieux et oui je tiens énormément à elle et non je ne veux plus jamais être loin d’elle, plutôt mourir que d’être à nouveau séparer.

Alessia est sans aucun doute la fille la plus parfaite que je connaisse, mais je vous jure que de la savoir avec Matthew m’avais complètement rendu fou de rage. Certains l’ont expliqué d’une façon d’autre d’une autre, moi ma façon de voir est simple et Mary-Beth ne semblait pas vraiment l’avoir apprécié, pourtant il faudrait faire avec car je le pense sincèrement. Mais ça je me devais de le garder pour moi après tout, il était hors de question de faire une quelconque gaffe et de risquer de perdre tout ça, loin d’elle c’est comme ci il me manquait la moitié de mon être alors vous croyez sincèrement que je vais prendre le risque de perdre mon être en entier ? Surement pas, la perdre reviendrait pour moi à devoir mourir puisque c’est le seul sens qu’il me restera, mais je ne suis pas du genre à en arrivé là, et tout ce que je dois faire sera parfait un point c’est tout. Quoi qu’il en soit, un jour il me faudra bien le faire non ? Je ne vais pas ruiner ma vie pour une bêtise non plus. Du moins une bêtise, cela n’a rien d’une bêtise, bien au contraire même.

Je m’étais rapidement retrouvé les fesses sur le confortable canapé de la jeune femme, lui demandant rien de plus qu’un simple verre d’eau, je ne suis pas du genre à couter cher moi après tout. Alors que je lui fis une promesse que je tiendrais coute que coute, elle posa le verre d’eau sur la table basse, s’asseyait à mes côtés et me prit finalement dans ces bras, des bras si doux, si chaud, des bras qui m’avaient tant manqué durant tout ce temps. Elle se détachait de moi à présent en me déposant un baiser sur la joue alors que son chien vint se coucher à ses pieds. Je la remerciais pour le verre d’eau et en pris une petite gorgée avant de le reposer, c’est frais, c’est parfait comme tout ce qu’elle fait. Puis elle me parla rapidement de son chien, je devais être rassuré là moi ? Peut-être oui après tout... Quoi qu’il en soit il est bien ce chien, il me laisse approcher tranquillement mon Alessia donc je l’aime bien, je ne suis as difficile n’est-ce pas ?

« Ah oui ? Je vais pouvoir profiter de toi assez longtemps alors ? Je me sens mieux avec toi qu’avec n’importe qui d’autre donc tant mieux. »

Parler mais ne surtout rien laisser paraitre n’est-ce pas ? En tout cas j’ai fait une belle bourde sur mon cadeau moi, j’espère qu’elle n’y prêtera pas attention trop vite quand je le lui aurais donné sinon je ne sais pas vraiment comment je vais me sortir de ça moi. Je pris alors mon téléphone dans ma poche et répondit à son sourire par un petit sourire également avant de chercher un numéro dans mon répertoire.

« Puisque tu me laisses choisir, je connais un super traiteur chinois, tu vas voir, c’est le meilleur de tout le pays ! »

Faisant un petit clin d’œil à la belle blonde, je m’empressais d’appeler et de mettre mon téléphone à l’oreille.

« Allô ? Bonsoir, c’est Apollon à l’appareil... Oui bonsoir, tu vas bien ?... Ça va merci, tu peux me mettre deux menus de celui que je prends quand je viens manger ?... Oui voilà parfait, pour la livraison l’adresse c’est : ..... A tout à l’heure. »

Je raccrochais maintenant la ligne et remit le téléphone dans ma poche passant maintenant mon bras derrière Alessia et attrapant son épaule opposé pour la ramener vers moi et lui déposer un cours baiser sur le sommet du crane, sur sa soyeuse chevelure blonde aussi brillante qu’une mine d’or, cette même chevelure dont la chute n’a d’égale que la chute d’une cascade des plus magnifique. Oui je tiens à elle, oui elle est ma perfection mais que voulez vous, plus que ça m’est impossible, j’ai tellement peur de la perdre. Je la lâchais alors passant ma main sous ma jambe, faisant alors apparaitre ma fameuse boite de couleur rouge.

« J’ai été loin de toi tout ce temps et je suis désolé, mais il n’y a pas une seule seconde ou j’ai pensé à toi tu sais ? Laisses-moi t’offrir ça au moins ! Ce n’est pas grand-chose et ça n’excusera en rien mon absence mais je tiens à ce que tu le prennes. »

J’ouvris la boite dévoilant alors un collier en or sertit d’un pendentif de forme ronde, sur lequel était inscrit le nom et le prénom de la jeune femme. A l’arrière ? Mon erreur, mais ça je ne le lui montrerais pas, deux mots qui veulent tout et rien dire à la fois, le fameux je t’aime que je regrette presque d’avoir fait graver à cause de la réaction qu’elle risquerait d’avoir, espérons qu’elle ne le découvre pas trop vite...

Je vais être gentil avec vous, je vous donne juste le descriptif parfait. Pour commencer, quand vous parlez d’elle, vous ne l’appelez pas Alessia non, pour vous ce sera princesse Alessia, dame Alessia, ma reine j’accepte aussi, mais vous oubliez vite Alessia ou tout autre diminutif. En mal vous ne parlerez point d’elle. Dans les yeux vous ne la regarderez que si le droit elle vous donne. Rire à ses blagues vous devrez qu’elles soient drôle ou non. Obéissance vous lui devez. Si jamais l’une de ces règles ce trouvent être enfreinte alors à Paco ou à moi vous aurez à faire ! Ne prenez pas cela à la légère car je suis très sérieux dans ma démarche, je ne suis clairement pas là pour plaisanter et je n’hésiterais pas une seul seconde à vous affranchir si vous ne respecter pas ne serais-ce qu’une règle. Et pour autant, je ne suis peut-être pas musclor ni même un professionnel d’un quelconque art martial asiatique, mais croyez moi, l’eau qui dort ne doit jamais être réveillé car à ce moment précis c’est un cataclysme qui s’abattra sur vous, croyez le ou non, mais je ne plaisante jamais quand il s’agit d’Alessia. Pour elle j’irais décrocher la lune, j’irais voler la fortune si elle me le demandait. Mettre ma vie en jeu n’est pas effrayant, donc restez vigilant !

Elle me rassurait maintenant en m’affirmant que je pourrais tranquillement profiter d’elle sans être dérangé par le chien, heureusement que ce n’est que moi, je n’aurais pas de suite dans les idées, mais attention à qui elle va le dire. Je lui adressais un large sourire puis je pu maintenant passé la commande au traiteur chinois, j’avais une confiance totale en lui cela est sur et je sais qu’il allait nous préparer ses meilleurs plats, j’espère que ça plaira à mon amie. Alors que je la tenais contre moi, je fini par me séparer d’elle à nouveau et lui sortit ma petite boite rouge digne des demandes en mariage en plein film sauf que là ça n’a rien à voir car moi je ne fais jamais comme les autres. Ouvrant la boite pour elle et lui demandant d’accepter ce modeste présent de ma part, elle semblait aussi excitée qu’une puce et se mit dos à moi afin que je le lui attache au cou. Je m’approchais alors d’elle, elle se saisit de sa chevelure d’or et je passais le collier devant elle m’assurant de ne pas trop le lever pour qu’elle ne lise pas les inscriptions du verso, dans l’élan je pu aisément sentir la bonne odeur de son parfum et je lui déposais un nouveau bisou sur la joue avant de finalement reculer et de le lui attacher avec précaution et délicatesse avant de le placé de façon correcte. Elle se tournait à nouveau et me sautait dans les bras avant de me déposer un bisou sur la joue et de m’affirmer qu’il était magnifique, ce à quoi je souriais légèrement de satisfaction. Elle alla rapidement vers le miroir et observait avec les cheveux remonté ou non avant de se tourner vers moi de nouveau et de m’annoncer fièrement qu’il lui allait à merveille, j’en étais ravi.

« Oh non, c’est toi qui m’inspire, je n’aurais jamais trouvé ça si ce n’avais pas été pour toi ! »

Je lui souriais de nouveau et me levais alors pour la prendre dans mes bras quand ça sonna à la porte.

« Surement le livreur, ça ne m’étonnerais même pas il est hyper rapide, laisse je vais aller chercher tout ça. »

Ne lui laissant pas vraiment le droit de réponse, je sortis de l’appartement et descendis chercher le repas. Je payais le chef lui laissant un gros pourboire et pu rentrer à nouveau chez Alessia qui m’attendait surement pour manger à présent.

« Et voilà ma belle, le repas est servis, n’est ce pas merveilleux ? »

Je lui avais enfin offert ce fameux collier et elle n’avait pas eu l’audace de regarder derrière, tant mieux dans le fond n’est-ce pas ? Je luis avais attaché le collier et elle était allé ce regarder dans le miroir ensuite, elle semblait ravi de mon cadeau et m’en voilà combler, j’ai toujours aimé la rendre heureuse, son simple sourire suffit à me rendre heureux, c’était déjà comme ça avant bien que je me sois toujours demandé pourquoi, mais aujourd’hui je le sais, je le comprends, mais c’est déjà trop tard je le crains. Je me levais donc pour la rejoindre et la voilà à nouveau dans mes bras, choses qui n’était pas pour me déplaire, bien au contraire, de l’avoir prêt de moi, dans mes bras, sentir sa peau douce, tout cela m’avait tant manqué tout ce temps, j’ai loupé beaucoup de choses, beaucoup de choses pour lesquelles j’aurais dû être présent surtout pendant l’épisode Matthew, je n’arrive décidemment pas à m’y faire à cela. Mais toutes mes pensées négatives s’interrompirent au moment pour la belle blonde prit de nouveau la parole en regrettant de ne pas avoir à son tour de présent à m’offrir, chose qui me fit légèrement sourire tant je trouvais cela idiot de sa part, comme ci j’avais besoin d’un cadeau moi.

« Le plus beau cadeau que tu puisses me faire c’est de rester avec moi, ta simple présence me ravis, je n’ai besoin de rien de plus que de ta présence pour être heureux et donné une bonne raison à mon existence. »

Euh un truc comme ça, ça ne craint pas un peu pour mon matricule non ? Mais ne lui permettant pas de répondre, on sonna à la porte et je me précipitais maintenant pour récupérer le repas, il est très rapide ce petit chinois, c’est pour ça que je l’aime bien, puis ce qu’il fait est réellement exceptionnel. Je retournais maintenant dans l’appartement avec les sacs plein et rejoignais Alessia sur le canapé, posant le tout sur la table, Itadakimasu comme dirait le chef. Nous passions donc à table, dévorant tout deux notre sacs respectif, toujours aussi ce sacré menu, mais comme c’est pour moi j’ai droit à un rabais, il ne vaut mieux pas qu’elle aille voir au restaurant directement, elle risquerait de prendre peur vu les prix, mais c’est le meilleur chinois du pays, voir même du monde, la qualité ça se paye après tout. Alors que nous finissions de manger, mon amie posa ses main sur son estomac et m’avoua n’avoir que trop manger, ce à quoi je ne pu franchement faire autrement de rigoler un petit peu, mais les choses sont rapidement devenu bien plus sérieuses, la plaisanterie n’avait plus forcément sa place à présent. Je me rapprochais d’elle et la pris dans mes bras, ne voulant plus jamais la lâcher à présent, rester là coller à elle, la laissant dans mes bras, c’est ainsi que j’étais bien après tout.

« Nous avons beaucoup de choses à nous raconter de toute façon. Je ne sais pas si je suis ou non au courant de tout tes problèmes, mais si une opportunité de retourner dans les forces de l’ordre se montre, je saisirais la place et j’essaierais de changer le système car on ne peut le laisser ainsi, mais ce n’est pas le moment pour ça je présume ? Tant que tu me permets de profiter pleinement de toi le reste m’est égal, tout ce que je veux c’est que tu sois heureuse et à mes côtés, je ne veux pas te voir triste ni même faire la mine des mauvais jours, mais si jamais tu as quelque chose à dire, n’hésite pas, tu sais de toute façon que je serais éternellement là pour toi, ce même après ma mort. »

Première connerie de la soirée, j’ai intérêt de faire hyper attention à ce que je vais dire ou faire moi bon sang si je ne veux pas qu’il y ait le moindre souci derrière. Si je venais à la perdre, je pense que je pourrais aussitôt repartir et retourner sur New York, loin de tout cela, après tout c’est ce que je peux faire de mieux si je perdais la seule personne à laquelle je tiens. Enfin la seule ce n’est pas forcément vrai non plus, mais Alessia est franchement la seule personne qui compte autant pour moi, il est hors de question que je l’abandonne elle ! Par chance j’avais le livreur à ce moment là, comme on dit chez nous, sauver par le gong, pas mal non ? Nous avons donc pu manger tranquillement sans même reparler du sujet, sauver, je n’avais plus qu’à me battre pour ne pas refaire ce genre de gaffe, mais ça risquait d’être dur vu ma facilité à me foutre dans des situations improbables à chaque fois. Puis sur le fauteuil, je la pris de nouveau dans mes bras, je devrais éviter car ça rend la situation encore plus difficile, mais si je ne le fais pas, elle se doutera forcement qu’un truc ne tourne pas rond, logique non ? Puis j’entamais une conversation qui n’avais rien de plaisant pour elle apparemment et je regrettais d’avoir lancé le sujet, mais elle eu vite fais de changer la situation. Mais le sujet suivant fut le pire pour moi, Matthew... Elle ne sait pas encore que je ne peux pas admettre d’entendre ce nom sortir de la bouche d’Alessia ? Comment pourrais-je seulement apprécier le fait qu’Alessia est eu une relation avec ce type ? Je trouve qu’il ne lui correspond pas du tout, peut-être de la jalousie oui, mais quoi qu’il en soit je ne l’aime pas un point c’est tout. Le pire je crois c’est qu’elle m’annonce que tout tourne mal depuis Matthew mais non, ce n’est pas possible ça, elle ne va quand même pas avoir que ce mot là à la bouche ? J’espère que cela ne va pas ce voir sur mon comportement c’est tout. Puis rapidement le sujet changea de nouveau.

« Que l’on me cours après ? Peut-être je n’y prête pas vraiment attention en fait. Et non, il n’y a personne à te présenter, et il n’y en aura sans doute jamais... »

Déprimant ? Idiot ? Peut-être un mélange des deux en fait, je me déprime moi-même par moment je dois dire, vous m’expliquez pourquoi je suis allé lui sortir ça ? J’avais Alessia contre moi et je disais conneries sur conneries, va vraiment falloir que je fasse attention moi, au pire si je sens que la situation ce complique je n’aurais qu’à changé de sujet, n’est-ce pas une bonne idée ça au final ?

Alessia-Neela Hallinger, si je vous dis que ce noms est le seul à m’avoir suivi tout ce temps, je ne suis pas forcément sur que vous me croiriez, mais pourtant c’est le cas, elle a hanté mes journées et mes nuits, elle était jusqu’à présent mon seul point de réflexions, souvent j’avais de ces nouvelles et malgré tout je ne pouvais pas m’empêcher de me dire que certaines chose étaient bonnes pour elle et d’autres non, il y en a même certaines pour lesquelles j’aurais dû être là mais ce ne fut pas le cas, si on était en procès, aucun doute que je plaiderais coupable et demanderais la peine  maximal pour ce crime. C’est sr que pour si peu la justice risque de me rire au nez et honnêtement moi je sais de quoi je parle. J’ai été absent bien trop longtemps, il y a des choses que je n’ai pas dévoilé à Alessia c’est vrai, mais une chose est sur c’est que je ne pourrais pas lui révéler certains de me secrets, jamais je ne prendrais le risque de l’attrister ni même de l’effrayer et pourtant ce n’est pas l’envie qui m’en manque. Dans le fond nous avons tous nos petits secrets non ? Et je suis sur qu’elle aussi en a et c’est tout à fait normal, personne ne peux connaitre la vie d’un autre dans sa totalité, c’est impossible, disons que la je crois que je me trouve une raison de ne pas tout lui dévoilé non ? En même temps reconnaissez que tous autant que nous somme nous avons des points noirs de nos vie que nous n’aimons avoir vécu et que l’on aimerait oublier non ? A moins que je sois le seul, mais cela m’étonnerais énormément, puis on aborda un sujet assez délicat, mon parcours amoureux ? Il n’y a pas foule faut dire...

« Non, elle a besoin de moi pour survivre au final... Merci pour tout ces compliments, mais même si je suis tout ça, je suis très difficile moi »

Je lui dis cela avec un léger sourire, je sais déjà très bien qui je veux, mais la seule personne qui m’intéresse réellement en fait, c’est elle-même, Alessia, la seule fille que je n’aurais sans doute jamais, par peur ? Oui certainement, mais je n’ai pas peur de finir seul entouré d’une vingtaine de chat au ça non, mais je ne pourrais pas me rabattre sur une solution de replis, du moins je ne le crois pas pour le moment. Elle me servit un verre d’alcool et tout un spitch qui me donnait le sourire. Un verre d’accord, mais il ne faut que je boive trop, il ne se passera pas à nouveau la même chose qu’avec Micah, je ne ruinerais pas la vie d’une seconde personne. Nous trinquions maintenant et elle m’embrassait sur la joue avec que chacun de nous ne boive une gorgée de son verre respectif.

« Tu me manquais, il fallait bien que je revienne non ? Il ne me reste plus qu’à me trouver un appartement et retrouver un boulot dans ma branche peut-être et alors on pourra dire que je suis officiellement installé. Mais toi, les amours ? On a parlé de moi mais pas de toi... »

Honnêtement ? Je suis surement égoïste mais j’espère de tout mon cœur qu’elle n’a personne car je ne sais pas vraiment comment je pourrais le prendre si j’apprenais qu’elle c’est trouvé un nouveau compagnon, j’ai déjà eu beaucoup de mal avec Matthew alors là ce serait pratiquement une seconde mort pour moi, non je ne peux pas l’entendre, j’espère qu’elle me répondra négativement, je ne veux pas être déçu de tout cela je crois au final...

Qu’est ce qui m’a pris de lancer ce sujet à moi bon sang ? Je lui réponds ça passe, mais pourquoi suis-je aller lui retourné cette question ? Dans le fond j’avais peur de déjà connaitre la réponse donc à quoi bon aller s’amuser à ce petit jeu ? Elle insista un peu plus sur le fait que j’allais finir par trouver chaussure à mon pied, le souci c’est que j’ai déjà trouvé la personne que je souhaitais, mais vous ne connaissez pas la légende de l’amour impossible ? Et bien avec moi il est parfaitement bien trouvé je crois. Dans l’idée de changer de conversation, on a bien tenté le coup de l’appartement et du boulot, mais rien y fait, cette idiotie plane toujours au dessus de ma tête telle une épée de Damoclès, je sais qu’elle allait s’abattre d’un moment à l’autre, mais je ne savais pas encore quand. Je l’attendais, me préparant au pire, calme, serein, souriant même si je dois dire. Ce fut le moment, je bu une nouvelle gorgée et elle haussa les épaules, elle commençait donc son discours, mais au fur et à mesure qu’elle parlait, mon sourire disparaissait, c’est comme ci vous dégringoliez du sommet d’une montagne en chute libre sans la moindre retenue, pourtant je m’y attendais à sa réponse, je la connaissais, mais de l’entendre me tuais un peu plus à petit feu, je n’arriverais pas à me faire à cette idée, Théa ne lui a donc pas fait comprendre les choses ? Elle restera braquer ? Autant dire que sur ce point là on a l’air aussi idiot l’un que l’autre. Le combleur de vide alors ? C’est ce que je représente réellement au moment présent ? L’ami qui va lui permettre de combler le vide, je ne sais pas trop comment je dois le prendre, de toute façon je ne crois pas que ma tête me permette une seule seconde de penser de façon rationnel avec avoir pris une seconde claque derrière les oreilles, ah ce Matthew, je ne sais pas ce qu’il a, mais quoi que ce soit je le déteste à un point que personne dans cette ville ne peut imaginer.

Elle finit par relever la tête en me regardant, m’affichant un grand sourire si radieux, pas de réponse, ma bouche était restée figée, incapable de bouger, pourquoi ? Aucune idée, mais c’était comme ça après tout. Elle me proposait maintenant d’aller voir un film, je lui fis un simple oui de la tête et la suivis alors jusqu’à sa chambre après avoir bu le reste de mon verre d’un seul trait. Nous arrivions rapidement dans la chambre où elle étalait plusieurs DVD afin que je choisisse, ils étaient nombreux certes, mais beaucoup que j’avais déjà vu, que faire ? Que choisir, j’hésitais un long moment avant d’en prendre un et de lui tendre puis de rangé ceux qui restait sur le lit dans la commode. Je la laissais donc mettre le DVD s’installer et j’allais m’installer à sa suite, toujours pas de bruit, pas de son, laissant les choses se passer. Alessia s’endormira surement rapidement si elle prétend être fatigué, mais moi ? Ne ferais-je pas mieux de rentrer ensuite ? Dans le fond c’est peut-être la meilleure chose à faire si je ne veux pas compliqué la situation non ? Nous verrons bien, mais si je pars alors que je lui ai dis que je restais, elle risque de très mal le prendre également, que faire ? Comment suis-je simplement censé cette saleté de situation moi maintenant ? Poisses quand tu nous tiens !

Les retrouvailles joyeuses que l’on avait prévu venait alors de prendre un tournant pour le moins chaotique et ça je le sais très bien que je suis fautif après tout. J’ai voulu lui retourner une question qui de toute façon allait carrément me mettre hors de moi et je le savais, mais le pire dans l’histoire c’est qu’elle en est encore à me parler de ce Matthew, s’il y a bien un gars dans tout Los Angeles que je ne peux pas me piffrer c’est bien lui, il ne m’a rien fait officiellement, mais il m’insupporte au plus haut point, quoi qu’il dise ou fasse je le retrouve toujours sur ma route et je vous jure que ça m’énerve ! Non mais franchement, expliquer moi ce qu’il a de si parfait ce type. Moi je ne vois pas, honnêtement je ne le trouve pas de bonne compagnie ni même aussi bon que chacune le prétend. Ruby je ne dis pas, elle est attaché j’en sais rien mais qu’importe, mais bon sang Alessia... Elle vaut bien mieux que ça merde, il y a plein de mec bien à Los Angeles, pourquoi lui ? Elle cherche à me mettre hors de moi ma parole ? Quoi que maintenant que j’y pense, qui qu’elle est pris je pense que ça ne m’aurait pas vraiment plus pour autant mais que voulez-vous ? Je venais de m’enfiler mon verre d’un seul trait chose que je n’avais pas pour habitude de faire, j’ai toujours bu de façon calme et poser, petit à petit et là hop cul sec, franchement ce n’était pas bien malin. Je la suivais donc maintenant dans la chambre et elle m’indiqua devoir aller se changer, c’est short et débardeur qu’elle revenait maintenant vers moi alors installé au bord du lit prêt à tomber au moindre coup. Elle se saisit de la télécommande, fit le film en route et là surprise, c’est entre là télé et moi qu’elle se plaçait à présent.

« Oui ? »

J’avais sortit ça limite sur un air de pourquoi tu viens m’embêter devant le film alors que je ne l’ai pas encore vu ? Mais quand je l’entendis parler je compris tout de suite. Et allez c’est repartit, Matthew, Matthew, Matthew, Matthew, n’avait-elle que ce nom la à la bouche bon sang ? Rien que de l’entendre ça m’irrite au plus au point, si j’avais le droit de faire un vœu ce serait sans aucun doute de le voir disparaitre à jamais, c’est vous dire... Elle tient réellement à savoir ce que j’ai ? Mais ai-je seulement envie de le lui dire ? Honnêtement il va se passer quoi là ? Elle va me rire au nez ? Me prendre pour un fou ? Me foutre à la porte ? Finalement c’était peut-être une mauvaise idée de revenir par ici moi, je devrais peut-être retourner à New York, puis ça aidera peut-être un peu Ruby également de se savoir tranquille ici pour plus longtemps encore. Moi je n’aimais pas trop cette situation avec Alessia c’est vrai, mais parfois je me dis qu’il vaut mieux que je prenne le large, penser à autre chose, j’étais bien à New York c’est vrai, mais encore faut-il que l’on oublie que je passais 95% de mes journées à penser à elle, c’est horrible cette situation et là entendre ça, c’est encore pire.

« Tu veux savoir ? Dis-moi, ça fait quel effet de te retrouver seule comme une idiote à espérer une personne que tu sais pertinemment que tu n’auras jamais ? De te dire qu’il a quelqu’un et que pour lui tu deviens que du second plan, l’ami qui comble le vide ? Je ne sais pas ce que toi ça te fait, mais moi ça donne ça... »

Je n’avais pas été très explicite c’est vrai, mais peu importe, je sais très bien qu’elle peut le comprendre. Je portais ma main à son cou et tournais alors le pendentif, si elle ne m’avait pas saisi, ça elle le saisira pour sur. Je n’aime pas cette situation, j’ai l’impression de construire un mur entre nous et je ne veux pas de ça, ça me tuerais je crois.

Elle était là devant moi, coincé entre ma vue et la télé, mais moi dans l’histoire ? La situation était horrible, elle l’est depuis bien longtemps d’ailleurs, je ne sais même pas pourquoi je suis revenu, je ne sais pas même pourquoi je lui ai dis tout ça en réalité. Certes je le pensais, en avais-je si gros sur la patate que j’ai voulu tout lui dire ? Ou est-ce simplement la faiblesse de voir ce qu’il s’est passé avec Micah ? En réalité je ne sais rien de tout ça, mais c’était sortit, je n’avais pas pu lui mentir plus longtemps, c’est un fait réel ça en revanche, m’en vouloir ? Non je ne m’en voulais pas d’avoir dit la vérité, là où je m’en voudrais c’est suivant la réaction qu’aurait Alessia à l’apprise de tout cela, c’est la seule chose qui pouvais m’effrayer je pense, la perdre définitivement c’est ça la chose la plus horrible que ma vie entière ait pu redoute, la perdre elle c’est comme perdre mon dernier souffle de vie, je dois faire quoi moi ? Disparaitre de la sienne de vie ? Surement pas, mais je ferrais tout ce qu’elle demande, après tout je n’aurais pas franchement le choix je crois. J’avais fait un sous-entendu grossier que n’importe qui aurait compris, mais son aveuglement était si grand qu’elle n’a rien vu venir, forcer de regarder le collier, honnêtement pourquoi j’ai ouvert ma bouche moi ? Je n’aurais pas pu inventer une excuse à dix francs cinq sous ? La fatigue par exemple ? A tout les coups ça marche ça, c’est connu que quand on est fatigué on réagit mal et que l’on aime être tranquille, mais non il a fallu que je révèle tout moi, idiot d’Apollon. Je suis vraiment qu’un sale c*n moi. En attendant je peux vous assurer que ses paroles n’avaient rien de rassurantes, au contraire, ma seule envie actuellement reste de creuser ma tombe un peu plus profondément encore, génial non ?

« Crois moi, il vaut mieux que tu ne le saches pas. Tu ne brises la vie de personne, je ne sais même pas pourquoi je t’ai raconté tout ça de toute façon, j’aurais pu sortir plein d’excuse banale et ça serait passé pareil, c’est moi qui aurait dû la fermer, c’est moi l’idiot dans cette histoire, j’ai vécu tout ce temps tranquille sans te le dire alors pourquoi il a fallu que ça change aujourd’hui ? Tu n’as rien à faire ou à dire de toute manière toi. »

Non mais quel idiot, j’espérais quoi franchement en lui disant cela moi ? J’en ai fait des conneries dans ma vie mais alors celle là elle dépasse la borne des limites comme dirait Maurice. Détournant le regard d’Alessia, je me redressais légèrement afin de m’assoir complètement à présent.

« C’était peut-être une mauvaise idée de revenir en fait, je ne vais faire que te compliquer la vie, je ferais sans doute mieux de repartir... »

Je me tournais alors posant les pieds au sol, prêt à me lever et prendre le départ, je n’avais plus rien à faire à Los Angeles, si je revenais pour apporter le mal aux gens qui me sont cher je ferais mieux de disparaitre à jamais d’ici.

Pourquoi est-ce que je me suis amusé à aller dire ça moi ? Bon sang mais je suis un boulet monumental là, si seulement je l’avais fermé, si seulement j’avais garder ça pour moi voir pire, j’aurais pu rester à New York pour lui éviter ça, mais non il faut toujours que je fasse tout foirer, il faut toujours que je fasse quelque chose qui dérange, décidément je ne suis qu’un fardeau moi pour elle, Beth avait peut-être raison au final, j’aurais dû le garder pour moi et ne pas s’saccager une si belle amitié, pourquoi faut-il toujours que je n’en fasse qu’à ma tête et que je foire tout ce que je fais ? J’étais revenu pour elle, pour Ruby, mais surtout pour elle et là je vais être bon pour la casse, elle ne me verra plus jamais comme cet ami qu’elle appréciait tant, je le sais, j’en suis sur, son regard à mon égard va changer, elle ne se comportera plus de la même manière avec moi et ça c’est effrayant. Je l’écoutais alors, elle ne voulait pas que je parte, elle ne voulait pas que je sorte de sa vie une nouvelle fois, si elle le demande je le ferais forcement, mais je ne veux pas devenir le monstre de foire qu’elle redoute pour autant.

« Non, je ne veux pas être la roue de secours, je ne veux pas non plus que tu te dises qu’il le faut car c’est surement ce qu’il y aura de pire. Si tu penses pouvoir garder la situation comme elle est alors très bien, mais moi je ne sais pas trop ce que je dois faire là tu vois ? Tu ne me perdras pas de nouveau, tu ne m’as même jamais réellement perdu d’ailleurs, mais je ne sais pas trop là en fait... »

Elle était là, coller contre moi me serrant presque jusqu’à l’étouffement contre elle, je n’allais pas m’envoler, je n’allais pas partir comme un voleur non plus, mais là, je dois bien le reconnaitre, je ne savais plus vraiment où je devais donner de la tête moi... Mettez vous à ma place, le seul mot qu’elle a à la bouche c’est ce fichu Matthew, comment puis-je seulement espérer réagir de façon poser et intelligente ? C’est impossible. Peut-être que je n’aurais pas dû quitter mon poste et simplement demander une mutation, cela aurait surement été plus simple et m’aurais permis de penser à autre chose, sans doute, que faire maintenant a part m’en vouloir à mort ? Que faire à part regretter ? Regretter et continuer de souffrir chaque fois que je l’entendrais parler de ses amours, chaque que j’entendrais quelqu’un parler de ce Matthew ou même chaque fois que j’ouvrirais facebook au final non ?

La situation était pour le moins perturbante, mais ce qu’il y a de plus perturbant encore c’est le fait de se rendre compte qu’elle n’ait rien compris de ce que je lui ai dit, me suis-je si mal exprimer ? Suis-je donc si mauvais en expression oral quand la situation vient à se corser à mon insu ? Hum, il va vraiment falloir que je travail tout ça moi sinon ça ne s’annonce pas bon du tout.

« Ce n’est pas ce que je veux entendre non, ni même maintenant ni même plus tard. Je ne dis pas que je suis un bouche trou pour toi et j’espère avoir raison. Je dis juste que tu as Matt et que n’as aucune raison de me dire qu’un jour peut-être car ça je ne veux pas l’entendre, je crois même que tu ne pouvais rien me dire de pire sur le coup, c’est là que je passe pour la roue de secours. Je te l’ai dit seulement parce que tu voulais savoir ce que j’avais et que je ne t’ai jamais menti sur rien, j’ai peut-être fait une erreur je le conçoit mais peu importe, je n’ai pas besoin de tes sacrifices, j’ai juste besoin que tu reste Alessia, mon Alessia que je connais, celle avec qui je n’ai que des bons souvenirs, c’est tout ce que je te demande moi, de rester toi-même. »

Bon ou non, avec Alessia nous nous disions tout, ou presque c’est pour ça que je n’ai pas peur de lui dire les choses franchement, je ne lui ai jamais menti, je pense que de son côté il en va de même après tout, pourquoi nous mentirions nous ? Cela n’aurait aucun intérêt et je n’arriverais pas à croire que toute cette vie cote à cote ne fut dresser que sur un tissu de mensonge, je ne le croirais pas. On a tout les deux nos petits secret, mais on ne se ment pas, je le sais. Pour moi ça ne changera pas, elle restera mon Alessia, ma petite blonde chérie, j’espère juste qu’elle se remettra de ma mauvaise nouvelle, car du coup c’est clairement ce que c’est non ? Elle me prit alors dans ses bras, j’aurais voulu m’en extirper, mais à quoi bon si ce n’est de la faire souffrir plus encore ? Puis elle se recula et pris à nouveau la parole, bon sang mais je ne veux aucune réaction particulière de sa part, elle ne comprend pas que je veux juste mon Alessia, celle que je connais depuis tout petit, qu’elle reste elle-même me suffira, plus tard j’épouserais ma voiture ou je ne sais trop quoi comme ça on ne m’emmerdera pas et hop le tour est joué. Elle se retrouvera avec Matthew... pauvre Théa, je me demande bien comment elle le vit elle... M’enfin là pas le temps de me préoccupé de ce genre d’idiotie, j’ai une idée bien plus intéressante... En tout cas pour le moment, je dois tout faire pour me débarrasser de cette conversation.

« On s’est toujours tout dis, on a toujours été plus ou moins sur la même longueur d’onde aussi, tu veux me faire plaisir ? Un seul petit plaisir ? Laissons tomber le sujet, s’il te plait. »

Alessia était mon amie après tout, je ne pouvais pas faire changer les choses comme cela, c’est impossible, j’ai vraiment tout foiré, je suis vraiment un immonde bonhomme moi quand je m’y mets bon sang. Je lui avais donc signalé qu’il était préférable pour elle qu’elle oublie ce qui venait de se passer, mais ça semble tellement ridicule, comment pourrait-elle vraiment oublier ça ? Je venais simplement de détruire cette amitié que l’on avait fondé il y a déjà plusieurs années et je lui demande d’oublier ? Non mais franchement, je suis quoi ? Un idiot ? Faut vraiment que j’arrête avec mes conneries moi ma parole, je vais vraiment finir par faire une connerie à cette allure, je ferais mieux de faire attention à tout ce que je peux faire ou dire, ça évitera à nouveau ce genre de galère. Elle hochait la tête de manière positive, mais dans le fond je le savais, elle n’oublierait pas, c’était impossible, ça me tue de le savoir, savoir que j’ai surement dû la blesser là, mais peu importe, je la laisserais me tuer si elle le désire, je lui dois bien ça désormais. Elle prit la parole, je baissais la tête avant de finalement la regarder droit dans les yeux.

« D’accord... »

C’est tout ? Et bien oui, c’est tout, je n’arrive pas à sortir plus ça cette fois, pourquoi me demandait-elle ça ? Comment pouvait-elle faire comme ci de rien était alors que ce n’est pas vrai ? Elle m’embrassait alors sur la joue et pris ma main pour me tirer vers le lit où nous nous allongions afin de regarder le film, nous en étions rapidement rendu à la moitié quand elle passa sous la couette et m’entra également dedans pour x ou y raison. Je ne savais pas trop pourquoi, après tout j’étais loin d’avoir froid, je la regardais, elle qui était collé à moi, puis elle prit la parole et c’est là que je compris le fond de sa pensée. J’eu un léger sourire mais je ne répondis rien, inutile de toute manière puisque quoi qu’il arrive je n’arriverais pas à lui faire changer d’avis, depuis tout ce temps j’ai fini par apprendre à bien la connaitre la belle Alessia.

« Si c’est ce que tu veux alors très bien, je resterais là. »

Je resterais là, oui chez elle mais ça s’arrêtera là. Je veillerais jusqu’à son complet repos et dès qu’elle dormira profondément je ferais route vers le canapé. Nous avons toujours dormi ensemble c’est vrai, mais ça fait plusieurs années que l’on ne s’est pas revu, beaucoup de choses ont changé dont ce satané Matthew qui hante complètement Alessia, puis la situation fait que ce ne serait pas une bonne idée de toute manière, le canapé me conviendra bien, Paco aura sa place auprès d’Alessia au moins comme ça je présume. M’enfin pour le moment, finissons de regarder ce film, nous aviserons ensuite, quand elle se sera endormi du moins.