Voilà que je venais de me faire virer, bon je vous l’accorde, ce n’est pas réellement le cas, apparemment c’était pour ma « sécurité », mais que voulez-vous, j’avais seulement passé cinq jours avec lui, que voilà, je me fais virer, il voulait que je rentre chez moi. Boudeuse et têtu, j’étais partie ne voulant pas revenir, j’avais donc passé la soirée avec la mère à Rider, une femme que j’admirais beaucoup, elle a su être là dans les bon comme les mauvais moments, une mère pour moi. J’étais donc rentré assez tard, comme nous avions tendance à beaucoup parler, puis Paco venait de retrouver Lou, les deux ensembles s’était beaucoup défouler, j’étais heureuse de le revoir courir comme cela, même si il se fatiguer plus vite, en même temps il cherchait à faire beaucoup d’effort.

Le samedi matin, je décidais de me promener avec Paco, allant en direction de chez Apollon, pour pouvoir chercher des affaires, car je m’étais « limite » installé chez lui cette semaine. Je rentre alors, ouvrant la porte sans aucune gêne, le voyant la sur le canapé. Paco content de le voir, couru vers lui, afin de le saluer. « Je ne fais que passer, fais comme si je ne suis pas là ! » Dis-je partant rapidement en direction de sa chambre, prenant un sac pour ranger mes affaires pour vite repartir. Si une personne devait avoir le rôle de la boudeuse la plus ridicule, je crois que je l’aurais.

Je venais de rentrer chez Apollon, un sac à la main partant rapidement en direction de sa chambre afin de prendre mes affaires et partir, il venu rapidement vers moi, se mettant contre moi, me bloquant dans ce que j’étais en train de faire, je soupire à ses paroles, le forçant à me lâcher me mettant en face de lui fronçant les sourcils. « Un coup tu me vire et un moment tu veux me garder, faudrait savoir, je suis loin d’être un pantin Vancove, quand monsieur est avec quelqu’un il s’en fou et quand il a plus personne il réclame. » Dis-je énerver. « J’ai d’autre chose à penser qu’à me prendre la tête, je ne sais pas ce que vous manigancer tous les deux, mais je n’aime pas ça du tout, je ne trouve même pas ça normal qu’on me vire sans me dire la raison, pour me protéger, si c’est pour me protéger pourquoi me virer et me faire revenir ? Protéger mon cul ouais. » Dis-je ouvrant le placard mettant des affaires dedans.

Je fis une petit crise car il m’avait viré, je range mes affaires râleuses, celui-ci me dit alors qu’il ne me retenait pas, que limite il devait régler un truc et partir, je me retourne le regardant partir fronçant les sourcils, c’était quoi cette réaction ? Il essayait de me faire culpabiliser ? Je m’approche de lui, le retournant de force pour qu’il me regarde. « Normalement tu étais censé te mettre à genoux pour te faire pardonner, pas abandonner.. » Dis-je avec une mine toute triste, j’aimais qu’on me court après, mais c’est vrai qu’avec Apollon tout était différent, il ne voulait pas qu’on se dispute ni même qu’il se passe quelques choses qui ne me plaise pas. « Donc là si je partirais tu essayerais même pas de me retenir ? » Je me rapproche de lui calmement, ça m’avait refroidit à vrai dire. « Il se passe quoi au juste, du jour au lendemain ayez tu me vire, même si ce n’est pas volontaire, il y a une raison ? Tu me cache quoi au juste, une double vie ? »

Je force Apollon à poser son regard sur moi, j’essayais de comprendre la situation, je plonge mon regard dans le sien. « Eh bien tu devrais au contraire me garder auprès de toi si tu as peur que je ne sois pas en sécurité. Je connais ça, j’ai fais-moi aussi des erreurs dans mon passé, des choses qui sont revenu me hanté, crois moi les personnes qui veulent du mal se fiche que la personne soit près de toi ou non, ils savent beaucoup sur ta vie, alors me vire pas à coup de pied, puis merde je sais me défendre, pense pas que je suis une fille sensible et douce toute belle toute mignonne. » Oui avec tout ce que j’avais vécu, une personne qui a tenter de me violer, de me tuer, une personne qui prend mon frère, bref. La total, j’avais à présent peur de rien, hormis perdre ce que j’aime. « Donc maintenant arrête de vouloir me faire partir quand un truc va pas, je suis là merde.. Je serais toujours là, même si je n’ai pas envie de rester ! » Dis-je redressant mes sourcils. « Mais je vais rester alors si ça te fais chier, je reste, j’aime faire chier mon monde. » Dis-je prenant le sac au sol partant ranger mes affaires.

Je pose la valise sur le lit, retournant vers Apollon, l’écoutant parler de ces fameux mec, sans s’en rendre compte il en parlait pas mal de cette histoire. « Des mecs ? Sérieux tu t’es mis dans quel merde Apollon. » Je fronce les sourcils lui disant. « Non je ne veux pas savoir, je ferais attention, je prendrais que ma voiture, mon chien et toi quand je sors. Promis je ferais attention, toi promet moi de plus me forcer à rentrer chez moi d’un seul coup s’en prendre le temps de m’expliquer.. » Dis-je faisant une petite mou, je baisse mon regard toute mignonne. « J’aime pas quand on se prend la tête, j’aime pas, car j’arrive pas à te faire la tête. » Dis-je soupirant. Je m’approche d’avantage de lui, posant ma main sur sa joue. « Excuse moi, j’ai tendance à m’emporter quand je n’ai pas ce que je veux, tu le sais bien. » Mais avec lui, je changeais rapidement d’avis, il devait avoir un don.

Je venais complètement de changer de comportement, j’étais venue dans le but de faire la fille chieuse et têtu, mais il m’avait vite fait de la peine, il était doué pour ça, alors je venu à lui afin de le réconforter. Je pose ma main sur sa joue, lui son front contre le mien. Je fis un petit sourire aux coins des lèvres tout mignon, même près de son visage je me sentais bien, il y avait même une drôle d’envie qui me traversé l’esprit, mais non, qu’es qui m’arrive, mon cœur s’emballe, un sentiment qui met pas arrivé depuis un moment. Je me mordu la lèvre, comme pour essayer de m’enlever cette envie en tête, je me recule disant alors. « On oublie tout, j’ai faim, tu n’as pas un truc qui traîne ? » Dis-je curieuse, allant vers sa cuisine, Paco me suivit. « Gourmand, tu as droit à rien toi ! » Je pris un paquet de gâteau, pour ensuite me tourner vers Apollon m’asseyant sur le plan de travail. « Tu faisais quoi ? »

Me voilà arrivé dans la cuisine, je m’installe sur le plan de travail, à vrai dire d’avoir était si proche de ses lèvres m’avait un peu perturbé, je tentais de changer de sujet, m’asseyant sur le plan de travail attrapant un petit paquet de gâteau au passage. Celui-ci venu rapidement à moi, posant ses mains sur mes cuisses, j’eu un frisson, je souris écoutant ses propositions. « Intéressant.. Hum.. Qu’es que je pourrais te demander. » Je posais mes doigts sur mon menton, les tapotant dessus me mettant en pleine réflexion. « Hum… Des pâtes à la bolognaise ! » Dis-je faisant une tête toute mignonne. Je lui demandai ensuite à quoi il avait pu bien penser assis sur son canapé. « Quand c’est comme ça.. » J’ouvre le paquet de gâteau, prenant un bout ajoutant. « Il faut se bouger et éviter de trop pensé, sinon ça ruine la journée, crois moi je connais. » Je lui souris lui tendant le paquet de gâteau afin qu’il prenne aussi un bout, je croque alors dans le bout que j’avais pris. Je ferme les yeux disant une fois la bouche vide. « Ils sont délicieux tes gâteaux. » Je retourne le paquet regardant la marque que c’était, il n’y en avait pas par ici, seulement à New-York. « L’arnaque on en trouve pas dans le coin. »

Installer sur le plan de travail de la cuisine, je réclamais à manger, je cherchais, me grattant le menton, un plat qu’il pouvait bien me faire, je trouvais assez rapidement, lui demandant de me faire, d’un mignon et affreusement craquant des pâtes à la bolognaise. Il ne perdit pas de temps, il commença à cuisiner ce que je désirais manger, pendant ce temps, je grignoter un gâteau, je reconnu rapidement le goût de celui-ci, il venait de New-York, un gâteau que je ne pourrais plus aller acheter, car je n’avais pas l’intention d’y remettre les pieds de sitôt, beaucoup trop de malheur là-bas. Il ouvrit une porte de placard pour ensuite me tendre un paquet plein, je souris heureuse de ce qu’il me proposait, il ajoutait qu’il suffisait de demander si j’en voulais d’autre. « Tu es un amour. » Il embrasse ma joue, je souris satisfaite, descendant du plan de travail allant mettre le paquet dans mon sac à main, puis je retourne dans sa cuisine l’écoutant. « J’étais partis pour faire ma boudeuse, mais c’est pas facile de jouer à ce jeu avec toi. » Dis-je haussant les épaules. « Tu sais Apollon quand je fais ça, faut pas me laisser dans mon coin, il faut me courir après, j’adore ça. » Dis-je avec un joli sourire aux coins. Je disais vrai, j’adorais qu’on me court après, même si ça avait lassé beaucoup de monde à force. Je m’approche de lui, mettant mes bras autour de son torse, ma tête sur le haut de son dos, l’enlaçant. « Tu es tout chaud… »

Apollon savait comment me rendre chèvre, il savait que de ne pas céder me ferais revenir à moi. « Oui et bien, si une prochaine fois venait à venir j’attendrais que tu viennes à moi. Na ! » Dis-je boudeuse, mais amusé partant mettre le paquet de gâteau dans mon sac, prenant soin de bien le fermer, Paco avait tendance à avoir la truffe baladeuse. Je retourne vers lui, venant contre lui, lui disant qu’il était tout chaud, il se tourne vers moi, je souris à ses paroles, mettant mes bras autour de lui, fermant les yeux. « Je suis bien avec toi… » Oui quand il m’avait demandé de partir ça m’avait foutu énormément les boules, car j’avais passé beaucoup de temps avec lui, je m’étais d’avantage rapprocher de lui, alors me voir partir loin de lui ne me plaisait guère.

Je venu contre lui, l’écoutant me dire qu’il tenait beaucoup à moi, oh oui je savais de quel manière il tenait à moi, le collier que je portais le prouvé. Mais ça ne me gênais guère, au contraire, il m’aimait et j’adorais cette sensation, puis pour tout avouer, je devenais de jour en jour accroc à lui. Je m’approche de sa joue, l’embrassant tendrement dessus, continuant mes baisers sur son menton, sa joue, vers son oreille. Mais j’entendis l’eau bouillir. « C’est prêt ! » Dis-je doucement près de son oreille.  

Je commence à vouloir le déstabilisé, je l’embrasse un peu partout, tout en étant dans ses bras, puis j’entendis l’eau bouillir, celui-ci se recula afin de préparer à manger puis ensuite mettre la table, très rapidement, il revenu en ma compagnie m’attirant à lui, je souris venant dans ses bras, avec un jolie sourire aux lèvres. « Oui il faut te faire pardonner. » Dis-je toute mignonne, bah autant en profiter, puis c’est vrai j’avais quelques frissons, je ne pense pas que j’avais froid, mais en sa compagnie, son contact, entendre sa voix, me faisait frissonner. J’embrasse alors son cou, endroit qui était pile à ma hauteur. « Merci d’être là pour moi. De m’aimer comme tu peux m’aimer, ça fais tellement de bien d’être aimé comme toi tu m’aimes, j’aimerais te retourner l’appareil, mais je ne pense pas arriver à ton niveau. » Bon c’était une petite déclaration à la Hallinger, on ne parle pas du sujet mais on en fait allusion.

Je venais de faire une petit déclaration, à la manière Hallinger, celui-ci ne dit rien en ce qui concerner mes paroles, mais qu’importe, s’était peut-être mieux ainsi ? Il regarda la pendule s’approchant de moi, m’embrassant à la commissure des lèvres, j’eu un énorme frisson qui me traversa le dos. Tout était prêt, je me lève alors allant en direction de la table, il me tira la chaise, je souris aux coins des lèvres m’asseyant. « Je sens je vais me remplir l’estomac. » Je souris amusé, commençant alors à manger posant mon regard ensuite sur lui, je souris aux coins des lèvres à ses paroles, avalant ma bouché. « Je reste, je resterais autant de temps qu’il faut. » Je lui fis un clin d’œil, continuant de manger, buvant quelques gorgé de mon verre d’eau en face de moi. « En revanche, si je reste avec toi, évite de trop pensé, ne pense pas au danger ni même à autre chose, d’accord. J’ai un spray dans mon sac de toute façon. » Hors sujet, mais qu’importe, je ris à ma bêtise. « Bon d’accord, c’est un déodorant, mais qu’importe, puis faut pas oublier que je suis souple ! Grand écart et hop je suis partis. » Dis-je avec un sourire amusé aux coins des lèvres.