J’arrive dans la chambre d’Apollon, mon père me poussa presque pour que je mette les pieds dans la chambre, c’était une grande étape pour moi d’être ici, surtout le voir allonger avec le bruit de la machine m’angoisser assez, mon père me caressa le dos afin de me rassurer et il partit, je m’approche du lit, le fixant, m’excusant, lui disant que je n’ai jamais souhaité que ça arrive là. Il me demanda pourquoi j’étais ici. « Pour toi… » Puis je l’écoute me dire des choses ignoble, des choses que je ne pourrais jamais penser, je fronce les sourcils, sentant une larme couler sur ma joue. Je l’avais profondément fait du mal. Je m’approche alors de lui, venant m’asseoir à ses côtés, mais il ne me regarder pas encore, alors je pose mes deux mains sur ses joue pour lui tourner doucement le visage. « Je veux que tu arrêtes de croire que j’ai envie que tu meurs. » Je lâche alors son visage lui disant. « Comment tu peux penser que je souhaite ça Apollon, ça m’a même pas traversé l’esprit une seule fois. C’est moi la coupable dans l’histoire, je pense qu’à moi, je .. Je me suis emporter, je m’en excuse. Pour Miami ce n’est pas grave, tu es plus important pour moi, puis de toute façon, tu as le droit de sortis ce soir, alors je vais m’occuper de toi, on va rattraper tout le temps qu’on a perdu. » Je pose une main sur sa joue doucement, son visage était surement le plus épargner. « Qu’es qui c’est passer pour que tu sois dans cette état… ? » Dis-je le regardant de la tête au pied, je n’avais pas envie qu’on se reprenne la tête, j’avais qu’une envie c’était de m’occuper de lui, de me faire pardonner. Je le regarde à nouveau, il semblait encore distant, je baisse mon regard. « Tu ne veux pas me voir c’est ça ? »

Je m’approche d’Apollon, lui tournant le visage pour qu’il me regarde, mais rien à faire, il détournait mon regard, chose que je n’aimais pas, je veux lui prouver en un seul regard que j’étais sincère, que je tenais à lui, que je ne voulais pas le perdre, mais il ne voulait pas me fixer. Il me dit d’arrêter ça, il ne voulait pas que je le prenne en pitié, je roule des yeux soupirant. « Sérieusement, je t’en voudrais comme tu le prétends, je ne serais pas là, mon père m’aurait seulement dit ce que tu as et je me serais casser à Miami. Alors que là ce n’est pas le cas, je tiens à toi et je n’en ai rien à foutre de Miami, le plus important c’est toi, que tu veux ou pas l’entendre. Et j’en suis toute autant responsable que toi, après tout, tu as fait seulement me protéger et j’ai mal agis. » Je pose ma main sur sa joue, soupirant ensuite l’enlevant lui demandant si il ne voulait pas me voir, il ferme les yeux, je le fixe, l’écoutant baissant à nouveau mon regard. Je relève mon regard reposant mes mains sur ses joues. « Regarde-moi Apollon. » Chose qui ne fit guère. « Apollon regarde-moi… On a était con tous les deux dans cette histoire, il y a en pas un pour rattraper l’autre, tu as dit des paroles vexantes comme j’en ai dit et je m’en excuse. Maintenant arrête de croire que j’ai plus envie de te voir, ni même te parler, c’est faux, je tiens beaucoup à toi, bien plus que tu l’imagine, je ne veux pas que ça se termine entre nous… »

J’insistais pour qu’Apollon me regarde, mais rien à faire, je continuais de lui parler, lui disant en clair que nous étions fautifs tous les deux, mais rien à faire, il m’éviter comme la peste, je baisse alors mon regard, j’avais besoin de son soutien, de son regard, non qu’il me rejette et se déteste aussi, il semblait se haïr énormément, chose que je n’aimais pas. Je sentis son regard se poser sur moi, je relève donc mon regard, plongeant dans le sien. Il s’excuse d’avoir était trop loin, je baisse mon regard prenant soin de l’écouter, soupirant silencieusement, relevant mon regard l’écoutant me parler de Matthew, j’avais même pas envie de prendre la défense de qui que ce soit. « Tu es mon ange gardien que veux-tu. » Je fis un petit sourire, le fixant dans ses jolis yeux, approchant mon visage du sien, posant mon front contre le sien. « Qu’importe ce qui sait passer, on oublie tout, le plus important c’est toi et ta connerie.. » Dis-je me redressant le regardant de haut en bas pour lui faire la morale. « Regarde dans quel état tu es Vancove ? Dire que tu vas devoir me supporter toute la semaine, je te plein. » Même si je savais que ça allait pas le déranger, enfin j’espérais du fond du cœur, de toute façon, il n’aurait guère le choix, je m’imposais à lui, après tout on devait arranger les choses entre nous, ça allait nous permettre de faire ceci, tranquillement.

Il semblait ne plus vouloir me faire la tête, il avait enfin posé son regard dans le mien, chose qui me plaisait beaucoup. Je lui dis alors qu’il était mon ange gardien. « Pas besoin d’avoir de muscle ou de la force pour l’être. » Je souris tendrement, posant mon front contre le sien fermant les yeux, profitant de ce petit moment, doux et calme. Puis je me redressais afin de le sermonner quelques peu, disant qu’il allait devoir à présent me supporter pendant la semaine, peut-être plus, déjà prévoir une semaine c’était bien, même si je suis sûr que plusieurs ne me dérangerais pas. « Ne t’inquiète pas pour mon voyage, j’aurais l’occasion d’y retourner. Puis moi je suis certaine de pouvoir te supporter, t’en fais pas pour moi. » Je me penche embrassant tendrement sa joue, fermant les yeux, le prenant doucement dans mes bras, ne le serrant pas spécialement, je ne voulais pas qu’il souffre à cause de moi. « Je déteste qu’on se prenne la tête, j’ai l’impression d’être vide sans toi. » Je tenais beaucoup à lui, quand tout allait mal entre nous, ça me foutait en l’air.  Je me recule, posant ma main sur sa joue, lui souriant. « Je vais appeler mon père, pour voir si je ne peux pas te ramener maintenant, tu seras mieux chez toi, puis je me sens pas dans mon élément ici… » Dis-je avalant difficilement ma salive, l’hôpital était bien le dernier endroit où je souhaitais venir. « Je reviens. » Je lui fis un clin d’œil, me levant doucement, passant ma main dans mes cheveux, allant donc dans le couloir, mon père m’attendait, il semblait avoir entendu notre conversation, je roule des yeux, souriant, le laissant entrer tout en lui demandant. « Je peux le ramener ? »

Je venais de louper mon vol pour Miami, j’aurais dû passer une semaine, du moins cinq jours là-bas. Mais que voulez-vous, Apollon était bien plus important pour moi que ce fichu voyage. Mais celui-ci me dit qu’il allait m’emmener, le temps que je souhaiterais. « Tu es un amour. » Je venu dans ses bras doucement, embrassant sa joue, pour ensuite me redresser pour aller chercher mon père, pour lui demander si Apollon pouvait sortir. Je revenu donc avec lui dans la chambre, je fronce les sourcils quand je vu Apollon se lever, je pu m’empêcher de m’approcher de lui, au cas il y aurait une chute, mais je m’arrêtais vite quand je me rendis compte qu’il tenait bien sur ses jambes. « Tu vois, aller. Puis sérieusement tu sais que je ne supporte pas ces endroits, puis je prendrais soin de lui. » Dis-je faisant alors une moue toute mignonne à mon père, celle qu’il adorait et dont il ne pouvait jamais résister. « Bon, d’accord. » Je souris satisfaite, lançant un regard joyeux à Apollon. « A une condition qu’il n’oublie pas de prendre ses médicaments, puis qu’il se repose et évite tout effort, je compte sur toi Hallinger. » Je regarde mon père, je savais qu’il n’allait pas s’inquiéter pour ça, j’aimais prendre soin des gens que j’aime. « Pas de soucis. » J’embrasse sa joue, allant vers Apollon. « Ils ont lavé tes vêtements, met les on y va. » Dis-je lui sortant dans son amour, mon père salua poliment Apollon avant de retourner à ses occupations.