Hé oh ! Tu sais comment je m’appelle ? Mon nom est Milford et mon prénom est Ayzen. Tu aimerais en savoir plus sur moi ? Alors continue à lire. Je suis née en 1991 le 20 août à Doncaster, Angleterre, j’ai 22 ans. Je suis de nationalité anglaises. J’adoooore les hommes, je suis donc homosexuel, ou plutôt Jonasexuel et je suis En couple. Cela fait 1 mois que je suis dans cette ville. J'ai choisie Louis Tomlinson parce que He's so perfect !

Je suis un grand maniaque de mes cheveux que je touche constamment pour les remettre en place. C'est également un grand signe de nervosité, surtout quand je roule une mèche de cheveux autour de mon index droit. Je sors rarement sans mon reflex numérique, qui m'a valu plusieurs salaires, et une bonne engueulade de mon meilleur ami. Mon meilleur modèle, c'est Jonas, mon meilleur ami, pour son plus grand malheur. Je suis un accro au plaquette de chocolat et à la muscu, que je ne peux plus pratiquer. Je cache un secret, dont ma mère et ma soeur et Jonas sont les seuls à être au courant. J'adore machouiller le bout de mes stylos ou même des liens de mes sweats, au grand désespoir de tout le monde. J'adore le théâtre, que je pratique par pur passion. Je rêve de faire de la photographie mon métier à plein temps, et d'en vivre. Je suis un grand têtu rêveur en somme.

Mon enfance.


Une mère célibataire surchargée entre nous et ses boulots, une sœur de deux ans mon aînée et qui se prends pour ma mère, et un père aux abonnés absents. Voilà ma famille. Elle n'est pas parfaite, mais je l'aime telle qu'elle est. J'ai adoré mon enfance, avoir à mentir sur la profession d'un père que je ne connaissais même pas, afin que personne ne sache que je grandissais sans même de figure paternelle. Je rêvais de la vie de mon père, tantôt militaire, tantôt pilote de l'air. J'adorais cela. Mais quand j'avais un coup de blues je pouvais compter sur ma grande sœur qui était toujours là pour m'écouter, mais également pour me faire la morale quand j'en avais grandement besoin. Ma mère était souvent absente, elle jonglait entre ses deux boulots, et donc rentrait épuisée le soir, trop pour s'occuper réellement de moi. Mais quand elle travaillait moins, voire pas du tout, elle profitait énormément de nous, on faisait toujours des sorties dans des parcs, elle nous offrait toujours ce qu'on voulait. Elle se démenait pour que l'on ne soit pas dans le besoin. Et ça c'était une mère formidable, qui réalisait tous nos rêves d'enfants. Petit, j'avais toujours un sourire éclatant sur le visage, on m'avait éduqué à profiter de la vie telle qu'elle vient.

2. Jonas, You are the best !


J'étais en primaire lorsqu'un autre gamin débarqua dans ma classe, pour la rentrée. Une vraie tornade bouclée brune. Bien sûr, la seule place de libre était à mes côtés. Il s'est assis à côté de moi, et à partir de ce moment-là, on ne s'est plus jamais lâché. On a fait les quatre cent coups ensemble, les pires conneries c'est avec lui je les ai fais. Aux pires moments de ma vie, il a toujours été là pour m'épauler. Et le contraire s'appliquait également. On connaissait tout de l'autre. On a grandit ensemble, on a partagé toutes nos joies et toutes nos peines ! C'est donc tout naturellement que mon cursus scolaire se fit en fonction de Jonas. On ne passait pas une journée sans se voir, on avait toujours beaucoup de choses à se dire. À la majorité, naturellement, nous nous sommes mis en colloc', lui continuant ses études et moi cherchant un boulot pour subvenir à nos besoins. Le quotidien était plutôt vivant. On ne s'ennuyait pas, se cherchant constamment, ou pris de fou rire, au moins une fois par jour. Il m'a toujours soutenu, même après l'arrêt de mes études, alors que je sais très bien qu'il était contre cette idée. Il sait presque tout sur moi. On s'était toujours promis de ne rien se cacher. Mais voilà, je ne tiens pas cette promesse... Je lui cache quelque chose, quelque chose d'assez énorme... Et je ferais tout pour la cacher au maximum. Je ne veux pas voir de la douleur ni de la peine dans son regard, je préfère le voir sourire. Je veux le protéger, mieux que personne. Mais, je sais qu'il sera là, et que d'une certaine manière, il est là tel que je le veux. Un meilleur ami n'est jamais là que pour les bons moments, mais aussi pour les moins bons. Mais, depuis les derniers temps, une certaine ambiguité c'est installée en moi, j'étais inlassablement attiré par mon meilleur ami, et c'était de pire en pire.

3. Les études.


Je n'étais pas un gamin fait pour les études, j'étais plutôt un piètre élève. Je n'aimais pas les cours, je m'y ennuyais fermement, la seule chose qui me motivait c'est que j'allais voir Jonas et qu'on allait avoir de longues discussions en classe, au détriment des professeurs. Cela m'avait valu de nombreuses heures de colle ainsi qu'à Jonas. Mais, à vrai dire, cela m'était égal. Au contraire de ma mère et de ma sœur qui me faisait régulièrement la morale sur l'importance de l'école... mais la seule chose qui me passionnait vraiment à l'école, c'était quand ils organisaient des rallyes photographiques en pleine nature. J'aimais également énormément le sport, que je pratiquais assidument en cours ou même de manière extra scolaire avec la musculation. À côté de cela, je pris des cours de théâtre, j'étais passionné par la comédie, et de jouer des rôles différents. Après avoir raté mon diplôme secondaire, je décide de ne pas redoubler et de me lancer dans le monde de ma photographie. Bien sûr cela a déclenché un raz-de-marée de critiques assez violent, et des jugements assez durs. Les seuls qui ont réellement été présent et qui ne m'ont jamais jugé, c'était ma sœur et mon meilleur ami. Ils m'ont même encouragé à continuer dans ma voie. Et à tout faire pour réussir.

4. La passion devenue réalité.


Depuis que j'avais découvert la photographie à l'école, j'y vouais une passion certaine. J'aimais immortaliser tous les moments que je passe. Mais aussi immortaliser la nature. Ma mère et ma sœur m'avait offert, pour ma majorité un bel appareil photo digne des professionnels. Alors j'enchaîna les soirées photo, prenant au début souvent ma sœur comme modèle, avant de découvrir que Jonas ferait un très bon modèle. Je ne ratais ainsi jamais une occasion de l'avoir à travers mon objectif, parfois à son plus grand désespoir. Il faut dire que je laissais éclater mon imagination lors des shootings et qu'il en faisait souvent les frais. Mais il n'avait jamais rechigné ou même refusé de poser, parce que grâce à lui je pouvais me construire un book afin de présenter ce que je fais et pouvoir attirer de nouveaux modèles, ou même me faire engager dans une agence. À côté de cela, je me fis engager dans un bar en tant que serveur, à plein temps. Le patron avait même accepté de m'exposer. J'avais choisi, avec ma sœur et Jonas, les meilleurs clichés que j'avais sorti en grand format. J'étais fier de ma première exposition, même si les clichés étaient composés principalement de Jonas et Mia, ça représentait ma vie, mon monde. Alors même si mon projet est de vivre entièrement de la photo, pas sûr que j'oubli ce bar qui m'a donné un salaire et une chance, peut-être infime, de me faire connaître.

5. Le désenchantement.


J'avais commencé, depuis environ trois mois mon boulot de serveur lorsque je commence à présenter des signes de fatigue anormale ainsi que des migraines, alors que je n'en ai pratiquement jamais... Je mis cela sur le compte du surmenage lié à mon boulot de serveur et de photographe qui se développait peu à peu. Mon patron me dit d'aller consulter mon médecin, j'étais assez étrange selon lui, et je devais certainement avoir une carence quelque part pour être aussi fatigué. Je pris donc rendez-vous au médecin, qui me reçut rapidement. Son diagnostic avait été clair et précis : je devais subir des examens complémentaires, il ne pouvait pas se prononcer maintenant. Je subis une batterie d'examens : radio, scanner, IRM... Pendant tout ce temps je en dis rien à personne, je ne voulais inquiéter personne. La sentence tomba rapidement : j'étais atteint d'un cancer de la moelle épiniére. Je me mis à rire quand mon médecin m'annonçait cela. Ce n'était tout bonnement pas possible j'étais sportif, je ne fumais pas et je ne buvais pas. Je n'y croyais tout simplement pas. Et pourtant, la tumeur était petite, mais non opérable pour le moment ce serait encore trop risqué.... je devrais d'abord subir plusieurs séances de chimiothérapie, avant de voir l'évolution positive ou négative de ma tumeur. Mon médecin m'orienta vers un neurologue pour poursuivre le suivi de ce cancer. Je ne pourrais jamais le guérir, mais s'il était bien soigné, je pourrais vivre avec pendant un bon bout de temps. Sur le chemin du retour, deux options s'imposa à moi : soit je révélais tout à Jonas, qui partageait mon quotidien, soit je lui cachais cela. La décision fût rapidement prise, je ne pouvais pas imposer cela à Jonas, alors qu'il était encore en pleine étude, je voulais qu'il continue de vivre sa vie comme si de rien n'était, c'était le meilleur soutien que je pourrais avoir. J'envoyais juste un texto à ma sœur pour lui dire que je passerais à l'appartement car j'avais quelque chose à leur annoncer à ma mère et elle. Je ne pouvais pas leur cacher à elles. Et j'avais décidé que cette maladie n'aurait pas ma peau, j'allais proposer quelque chose à mon meilleur ami qui allait changer nos vies.

6. Un nouveau départ.


À peine rentré à l'appartement, je sauta sur Jonas, lui annonçant que je voulais vivre le rêve américain en plein Los Angeles, mais seulement s'il le voulait également. Je ne penserais pas qu'il accepterait aussi rapidement, mais pourtant ce fût le cas. Nous n'avions pas énormément d'économies chacun de notre côté, mais si on les rassemblait, on aurait de quoi se payer un ou deux mois de loyer à Los Angeles ainsi qu'un simple billet aller pour les Etats-unis. Ce qu'on fit presque sur le champs, sans même réfléchir. Jonas s'était déjà renseigné pour ses écoles, je le soupçonne même d'avoir eu la même idée que moi auparavant mais de ne pas m'en avoir parlé ! Tandis que moi, à peine atterrit, je chercherais un poste de serveur. À nous l'Amérique !! c'est donc un mois après cette proposition que nous débarquions à Los Angeles, la ville était telle que je me l'étais imaginé ! Grande, vivante, et anonyme. Parfait pour recommencer une nouvelle vie. La première chose que je fis réellement, c'est de prendre mon dossier médical et d'aller me chercher un neurologue pour suivre mon cas. Je trouva assez rapidement, non loin de transport en commun, et à côté du quartier que Jonas et moi visions. Je cherchais ensuite un boulot de serveur. Je rentrais exténué à l'hôtel où on avait réservé, sans même avoir trouvé de boulot. Jonas, quant à lui, avait trouvé un petit appartement qui nous conviendrait parfaitement, c'est au moins toujours cela. C'est le lendemain que tout se débloqua pour moi, je trouva un petit boulot de serveur dans le même quartier où on logeait. Au moins Jonas n'aurait pas à se soucier de l'aspect financier et pourrait s'impliquer totalement dans ses études.

7. Des filles, des filles.. Oui.. Mais.


Depuis que l'on avait diagnostiqué mon cancer, j'avais décidé de vivre la vie encore plus à fond qu'avant. Et c'est un peu de cette manièreique !! c'est donc un mois après cette proposition que nous débarquions à Los Angeles, la ville était telle que je me l'étais imaginé ! Grande, vivante, et anonyme. Parfait pour recommencer une nouvelle vie. La première chose que je fis réellement, c'est de prendre mon dossier médical et d'aller me chercher un neurologue pour suivre mon cas. Je trouva assez rapidement, non loin de transport en commun, et à côté du quartier que Jonas et moi visions. Je cherchais ensuite un boulot de serveur. Je rentrais exténué à l'hôtel où on avait réservé, sans même avoir trouvé de boulot. Jonas, quant à lui, avait trouvé un petit appartement qui nous conviendrait parfaitement, c'est au moins toujours cela. C'est le lendemain que tout se débloqua pour moi, je trouva un petit boulot de serveur dans le même quartier où on logeait. Au moins Jonas n'aurait pas à se soucier de l'aspect financier et pourrait s'impliquer totalement dans ses études.

7. Des filles, des filles.. Oui.. Mais.


Depuis que l'on avait diagnostiqué mon cancer, j'avais décidé de vivre la vie encore plus à fond qu'avant. Et c'est un peu de cette manière que j'étais devenu un collectionneur de filles, de rencontres d'un soir. En arrivant à Los Angeles, je ne dérogea pas à mes habitudes, mon boulot pouvait avoir des avantages, et notamment celui de pouvoir rencontrer des filles assez facilement. Je collectionnais les histoires d'un soir, jusqu'au moment où je rencontre Elisa, une française expatriée à Los Angeles, brune, cheveux mi-longs et bouclées. Et qui avait un humour mordant. Physiquement elle pouvait être le clown féminin de Jonas. C'était certainement pour cela qu'elle me séduisit si rapidement, à un tel point que notre histoire dépassa le stade d'une histoire d'un soir. Je me sentais bien avec elle.. Amoureux ? Je n'en sais trop rien.  Toujours est-i que je commençais à vouloir m'engager avec elle... mais c'était sans compter sur mon meilleur ami, qui lui, s'était mis à la détester.  Il la traitait de pimbêche, de pot de colle. Je ne comprenais pas pourquoi il insinuait cela, elle était sympathique, joyeuse, et pas méchante pour un sou. Cela créa des tensions entre nous voire même des disputes. Mais, quand Elisa commença à s'en prendre à mon meilleur ami, je n'accepta pas et notre relation se dégrada. On finit par se séparer avant que cela ne dégénère trop. Elle partit en insinuant que si on ne pouvait pas toucher à Jonas, c'était peut-être parce que je ressentais plus que de l'amitié. N'importe quoi ! Sauf que maintenant je me posais des questions. Peut-être que c'était vrai après tout... Mais non, Jonas était hétéro tout comme moi... On ne pouvait pas changer de bord comme ça si ? Et l'on ne pouvais pas gâcher une amitié vieille de plusieurs années !! Mais plus je passais du temps seul avec Jonas, plus je me rendais compte qu'Elisa avait sûrement raison. Mais, je ne pouvais pas l'accepter, pas encore. Alors j'avais décidé de faire ce que je savais bien faire : je n'allais rien montrer et retrouver la complicité que l'on avait avant Elisa...

8. Jonas

Un mois, un mois s'est passé depuis notre installation et pourtant tant de choses ont changé. Nous nous sommes avoués nos sentiments. Révélation, depuis nous vivions réellement notre amour, il était probablement le pus amoureux de nous deux, mais je ne l'aimais pas moins. Et, dernièrement, il venait d'apprendre mon cancer. Autant dire que notre couple s'en est à la fois trouvé fragilisé et renforcé. Nous sommes encore en train de rechercher un équilibre qui est pour le moment instable.