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| Présentation de Noelia Edman, pressée de vous rencontrer !! | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Présentation de Noelia Edman, pressée de vous rencontrer !! Dim 18 Mai 2014 - 23:34 | |
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Tu veux me connaître ?! La photographie est un instant qui ne se réfléchit pas, suspendue à une fraction de seconde qui laisse à réfléchir
Hé oh ! Tu sais comment je m’appelle ? Mon nom est Edman et mon prénom est Noelia Nina ². Tu aimerais en savoir plus sur moi ? Alors continue à lire. Je suis née en 1986 le 8 décembre au Canada, j’ai 28 ans. Je suis de nationalité québecoise. J’adoooore les hommes, je suis donc hétéro et je suis célibataire. Cela fait huit mois que je suis dans cette ville. J'ai choisie Emilia Clarke parce qu' elle fait trop rêver Mon caractère ? Le voici, le voilà
" /> Je n’avais jamais rencontré cette fille de ma vie. Tout ce que je savais c’est qu’elle s’appelait Noelia Edman et qu’elle était nouvelle en ville. A cet instant, elle était installée sur un banc en train de lire un bouquin ont je n’arrivais pas à voir le titre. Elle portait une légère robe noire, ses cheveux châtains foncés étaient détachés et légèrement ondulés ce que je pensais être naturel. Ses yeux en amandes marron suivaient les lignes avec une attention toute particulière, son visage, aux joues légèrement creusées étaient rosées certainement dues à la chaleur environnante. Elle avait un nez assez fin, des pommettes hautes et un menton droit. Sa bouche bien dessinée était assez rouge sans une once de maquillage. D’ailleurs, elle ne semblait maquiller que ses yeux avec un léger trait d’eyeliner, un peu de mascara et une poudre pour l’entièreté de son visage. Elle semblait être grande vu la longueur de ses jambes. Elle était mince et paraissait prendre particulièrement soin de sa ligne à voir sa clavicule. A la voir assise là, j’étais persuadée que c’était une de ces filles qui portaient du Miss Coco et qui était passionnée par son look. Cependant quelque chose chez elle me disait que je me trompais. Indécis, depuis une demi –heure à aller lui parler, je décidais de me lever histoire de lui souhaiter la bienvenue.
‘’Salut’’ avais-je dit.
La seule réponse de Noelia fut de lever les yeux vers moi, de me toiser et de repartir illico dans son bouquin comme si j’étais aussi intéressant qu’un épouvantail planté dans un champ. J’étais resté planté devant elle pendant 5 bonnes minutes et était finalement reparti dans l’herbe fraîche. J’avais entendu beaucoup de rumeur à propos de cette fille. Elle était la plupart du temps solitaire, taciturne, ne semblait jamais sourire et ses yeux représentaient la glace incarnée. A vrai dire, Noelia était une véritable façade dont les pensées ainsi que les émotions restaient secrètes. Elle venait d’arriver en ville et n’avait pas l’air de vouloir se nouer d’amitié avec quiconque. La question que tout le monde avait en bouche était : Qui est cette fille ? Car Noelia avait un côté sombre et mystérieux qui la rendait aussi effrayante qu'attirante Un mystère à résoudre en somme… .D’autres rumeurs, disaient que c’était une fille qui avait vécu quelque chose de grave et qui, depuis ce jour, avait perdu cette flamme de vie qui vous fait vous lever le matin. Il parait même que c’était une fille joyeuse, joviale, cordiale, chaleureuse, mais il semblerait qu’un drame est bouleversé sa vie et qu’à présent il ne reste plus qu’une coquille vide de ce passé lointain. Je n’avais jamais rencontré cette fille de ma vie. Mais je savais à présent qu’il fallait éviter Noelia.
De manière générale, Noelia est une personne très réservée qui n'accorde pas facilement sa confiance. A cause des différentes épreuves qu'elle a vécues ces dernières années, elle est très mal à l'aise en compagnie des hommes. C'est une jeune femme discrète qui se réfugie généralement dans la photographie. Malgré une beauté fulgurante (oui, oui je me lance des fleurs), c'est une jeune femme qui a perdu toute estime d'elle. La douceur, la générosité, le courage, et la loyauté sont ses principales qualités. Quant à ses défauts, c'est une personne qui a dû mal à aller vers les autres mais c'est également quelqu'un de très obstiné. Appréciant la solitude, Noelia est une personne qui ne montre pas facilement ses sentiments, ni ce qu'elle pense. A vous de faire fondre cette façade de glace.... Je vais vous raconter ...
" /> Tout en déballant mes cartons, je fus surprise de découvrir un album photo dans l'un deux. Prise de nostalgie, je m'asseyais à même le sol quelques instants pour découvrir les différents clichés qui résumaient ma vie. La première photo était un cliché de ma mère qui me tenait fièrement dans ses bras. Je suis née au Canada, plus précisément au Québec. Mes parents Catherine et Adam rêvaient d'avoir un enfant depuis de nombreuses années lorsque leur souhait fut réalisé et je peux vous dire que j'ai été gâté. En consultant les différentes photos de classe, je remarquais que j'étais une petite fille joueuse, espiègle, rieuse qui n'avait jamais manqué de rien et surtout pas d'amour. Ma mère était une photographe extraordinaire et je me souviendrais toujours des premières leçons qu'elle me donnait alors que son état de santé se dégradait peu à peu. Le cancer eut raison d'elle alors que je n'étais âgée que de 14 ans, une véritable épreuve pour mon père et moi. Peu à peu, je m'étais renfermée sur moi-même trouvant dans la photographie un véritable refuge à ma souffrance. D'une petite fille joyeuse j'étais passée à une adolescente timide et peu sûr d'elle. Ne souhaitant pas rentrer à la maison pour trouver un père seul et triste incapable de se remettre de la mort de sa femme, je passais mon temps dans les rues canadiennes à la recherche de nouveaux portraits, paysages que je pouvais photographier avec l'ancien appareil de ma mère. Par cette passion, j'avais l'impression de la garder auprès de moi.
. Mon dieu ! Un fin sourire se dessina sur mes lèvres alors que je retrouvais une photo de Timéo et moi enlacés. Tout le monde au lycée connaissait Timéo, il était beau, séducteur, drôle, sportif, extraverti. Bref, le modèle de l'élève populaire. Quant à moi, j'étais toujours la même Noélia timide et réservée. Autant dire qu'un océan nous séparait. Nous nous connaissions, lui et moi, depuis la maternelle mais aucun de nous deux ne s'intéressait vraiment à l'autre, jusqu'à...Jusqu'à ce fameux jour où nous étions arrivés en retard à cause de la neige et que notre professeur n'avait pas voulu nous faire rentrer. Je me souviendrais toujours du regard que m'avait lancé Timéo avant de déclarer « Un chocolat chaud, cela te dit ? ». C'est ainsi, que devant un simple chocolat chaud, j'avais rencontré mon premier amour mais également mon meilleur ami. Il avait réussi à transpercer la solide carapace que je m'étais forgée et peu à peu il m'était devenu indispensable. Il avait découvert ma passion pour la photographie et j'en avais découvert plus sur ce jeune homme simple et amusant, doté d'une incroyable générosité. En seulement quelques mois, notre relation était devenue fusionnelle. Tout le monde au lycée disait qu'on était faite l'un pour l'autre et c'était vrai. Lors d'une soirée en plein air, j'échangeais mon premier baiser avec un jeune homme dont j'étais tombée éperdument amoureuse et à qui, je confiais ma première fois. Une fois en couple, tout s’enchaîna très vite, nous avions pris un appartement, avions imaginé de beaux projets puis j'avais eu cette proposition qui avait fait basculé notre relation idyllique. « Tim, j'ai été accepté dans cette école d'art dont je t'avais parlé... ». Une école situait à New York, à des millions de kilomètres de notre quotidien radieux. D'un côté, je rêvais d'entrer dans cette école mais d'un autre, je n'imaginais pas ma vie sans lui...Au final, nous avions d'un commun accord décidait de mettre fin à notre relation et je m'envolais quelques mois après à New York pour entamer des études de photographie...Couper les ponts avec Timéo était la chose la plus difficile et bête que j'ai faite...
Une grimace se dessina sur mes lèvres alors que j'arrachais la photo de moi en robe de mariée. Je m'étais installée à New York pour poursuivre mes études et après avoir obtenu mon diplôme en photographie, j'eus quelques difficultés à lancer ma carrière puis tout s'accéléra. Je fis l'objet d'une première exposition, puis d'une deuxième puis d'une troisième et devenais rapidement une photographe renommée à New York. J'eus plusieurs relations amoureuses de courte durée, sans jamais réussir à effacer Timéo de mon esprit. Puis je fis la connaissance d'Henri, brillant chirurgien qui avait acheté plusieurs de mes œuvres et je m'étais convaincu qu'il était temps que je passe à autre chose, une grosse erreur . Entre nous, tout déroula très vite. Après un an de relation, il me demanda de l'épouser ce que j'acceptais et nous nous installions ensemble. Au départ, tout était parfait et ce n'est que quelques semaines après notre mariage que j'avais découvert les vices cachés d'Henri, notamment, sa bipolarité et sa paranoïa. Il pouvait, d'une seconde à l'autre, passer de prévenant à exécrable, de gentil à égoïste et de doux à violent. Tout était un prétexte pour me frapper. Quand il rentrait le soir, je vérifiais minutieusement que tout était en ordre. La journée, il m'enfermait chez lui répétant sans cesse que c'était pour mon bien, qu'il avait peur que je le quitte. La nuit...Il me prenait de force sans que je ne puisse résister... Je détestais cet homme. Je détestais les hommes et mon seul refuge était la photographie. Je vivais un enfer dans une prison soit disant dorée et je ne pouvais en parler à personne. Peu à peu, je m'étais éteinte. Mes journées étaient répétitives. Tel un pantin désarticulé, j'exécutais les tâches qu'il m'ordonnait de faire et si je les faisais mal, je recevais ma correction. J'avais vécu de la sorte pendant près de deux ans, jusqu'à ce qu'Henri soit envoyé en prison. Pour me reconstruire pleinement une fois divorcée et oublier ce cauchemar, j'avais demandé ma mutation à Los Angeles ce qui était une incroyable opportunité professionnelle et c'est ainsi que je déballais mes cartons, prête à entamer une nouvelle vie à vos côtés...
Derrière votre écrans ?
" /> ♦ Es ce un personnage prédéfinis : oui ♦ Surnom et ton âge : Floflo, 22 ans ♦ Que penses-tu de Amazing ? Le mot c'est : AMAZING ♦ Niveau de RPG : - Spoiler:
J’étais soulagée de constater que Dean faisait parti de la première mission que nous allions opérer. J’allais bénéficié de la meilleure protection possible. A croire que je possédais un véritable garde du corps personnel. Dean était très doué dans son métier et surtout très professionnel. Néanmoins, il ne pouvait dissimuler la si longue amitié que nous partagions et je crois qu’il me surprotégeait par peur qu’il m’arrive quelque chose. Ici-bas, nous formions une équipe et surtout nous restions une famille. Après tout, il était le parrain de ma petite fille.
-Bien sûr que je suis de la partie ! Je ne fais pas que dormir, contrairement à certaines personnes, le taquinai-je. Et je te remercie du compliment concernant ma mine. Tu sais toujours autant parler aux femmes à ce que je vois !
Je lui souris alors qu’il s’asseyait à mes côtés. Il me tendit une pomme et à l’instant même où mes mains entrèrent en contact avec ce fruit, mon estomac se mit à grogner. Je ne m’étais pas rendue compte à quel point j’étais affamée et ce fut donc avec un véritable plaisir que je commençais à la dévorer. Certainement la meilleure pomme de ma vie ! Etant vraiment exécrable en cuisine, je me contentais toujours de peu et ce petit en-cas était un véritable délice.
Je poussais un soupir quand Dean s’éloigna de moi alors qu’on le rappelait pour une autre mission. Nous n’avions discuté que 5 minutes, à peine. Je finissais mon repas puis me levais étirant au passage mes muscles endoloris. Je traînais avec lenteur mon corps jusqu’à la chambre de fortune qu’avait aménagée la croix rouge pour nous. Celle-ci était une véritable fournaise à cette heure-ci mais qu’importe. Je retirais mes lourdes chaussures, déballais le hamac emballé dans mon sac puis l’accrochais. Cela était toujours plus confortable que de dormir par terre. Après avoir vérifié sa solidité, je m’allongeais, fermais les yeux puis m’endormis. Contrairement à Dean, la fatigue m’ayant complétement terrassée, je n’eus aucun mal à trouver le sommeil. Certes, de temps à autres, mon cerveau épuisé me jouait des tours alors que je rêvais de ma petite Ailis. Cela semblait tellement réel qu’il me fallut plusieurs minutes avant de comprendre que je n’étais pas à la maison mais en Centrafrique. Ce fut la voix de Marie qui me sortit des bras de Morphée. Apparemment, j’avais dormi plusieurs heures et le convoi était sur le point de partir. « Je suis venue il y a une heure, mais tu dormais tellement bien que je n’ai pas eu le cœur à te réveiller ». J’enfilais mes chaussures à la hâte ainsi qu’un nouveau débardeur puis attrapais une barre énergétique au fond de mon sac que j’avalais avec rapidité. Lorsque je sortis de la tente, la chaleur me coupa le souffle. Il devait au moins faire 40 degré. Je marchais à grandes enjambées vers le camion puis rejoignis Dean qui m’accueillit avec bonne humeur.
-Toujours prête pour une mission avec toi ! Je suis à la bourre, je n’ai pas réussi à me réveiller, lui-dis en jetant mon sac dans le camion. A Seattle, je n’arrive jamais à dormir et ici, je suis un véritable bébé.
J’attrapais la main qu’il me tendait pour m’aider à monter dans le camion puis m’installais, soulagée de ne pas avoir raté cette mission à ses côtés. Au bout de quelques minutes, celui-ci démarra et notre petite troupe partit secourir un village qui avait été gravement touché par les attentats de la veille. J’osais à peine imaginer ce que je pouvais trouver là-bas. Les images du petit garçon que j’avais dû amputer restaient graver dans ma mémoire. Je ne comprenais pas les horreurs que pouvaient infliger des hommes à d’autres hommes. Nous vivions tout de même au 21ème siècle, il devait bien exister d’autres moyens de régler les conflits que la violence. Tant de vies étaient sacrifiées pour la lutte du pouvoir. Cela me dévastait, profondément. Le voyage se déroula en silence. Tout le monde était tendu. Après tout, nous voyagions sur des terres hostiles et les attaques n’étaient pas rares sur ce genre de route. Les militaires étaient armés jusqu’aux dents, des gilets par balle avaient été distribués aux médecins et Dean viella personnellement à ce que je porte le mien. Avec tout son équipement, celui-ci semblait crever de chaud et je lui passais avec délicatesse un peu de vaporisateur sur le visage. Le vent ici, était inexistant. Tout n’était que sécheresse et les paysages de toutes beautés étaient meurtris par la multitude de cadavres en décomposition que nous croisions.
A la vue du village mon cœur se souleva. Les maisons avaient été détruites, des corps gisaient à même le sol. Qui était vivant ? Qui était mort ? Lorsque nous nous garions, mon cœur se déchira à la vue d’un enfant qui tentait de réveiller ce que j’imaginais sa mère. Celle-ci était allongée dans une position incroyable, les yeux grands ouverts, le visage marqué par la terreur, du sang coulant de ses cheveux. Je m'approchais avec lenteur, ne souhaitant pas effrayer l’enfant, prenais le pouls de la jeune femme…Aucun doute, elle était morte. Je levais les yeux vers l’enfant à peine âgé de 5 ans qui me dévisageait avec incertitude puis tendais la main vers lui, il agrippa celle-ci avec force et se mit à pleurer. Des pleures qui me secouèrent toute entière. Le pédiatre du groupe s’approcha de nous et commença à l’examiner. Alors que je tentais de retirer ma main, l’enfant me retint avec force. Je m’agenouillais à sa hauteur, lui caressais la joue pour essuyer ses larmes, lui sourit de manière rassurante « Je reviens, je te le promets ». Avec hésitation, il me lâcha, son regard suivant chacun de mes mouvements alors que je m’éloignais de lui.
Dean ne me quittait pas d’une semelle alors que je passais de patients en patients, majoritairement des brûlés ou des blessés par balle. Un homme était allongé par terre agonisant à côté d’une hutte, il portait un uniforme et avait été touché au niveau de l’abdomen ainsi qu’au niveau de l’épaule. Malgré ses blessures inquiétantes, il gardait obstinément les yeux ouverts et semblait conscient. Il possédait un nombre d’armes incroyables et quand il m’aperçut sa main valide tenta d’attraper un couteau posé près de lui mais Dean le désarma bien avant qu’il ait réussi à l’atteindre. Je tentais de le rassurer en affirmant que j’étais médecin mais il ne parlait pas le français. Heureusement, j’avais appris quelques mots en sango et après lui avoir révélé mon identité, il sembla se détendre. Je lui administrais de la morphine avec rapidité et commençais à m’attaquer à la blessure à l’abdomen qui me semblait la plus grave. Alors que j’allais débuter des manœuvres chirurgicales d’urgence, un autre médecin s’approcha de moi et hurla « Non mais Grace qu’est ce que vous fichez ? Vous vous rendez compte que vous êtes en train de soigner un des hommes responsables de ce massacre ! Ne perdez pas votre temps avec lui… ». Je ne répondais pas trop occupée à injecter des calmants à cet homme qui souffrait devant mes yeux. Je préparais un scalpel et commençais à inciser dans la plaie béante autant dire à l’aveugle pour tenter de récupérer la balle. Ce n’était pas la première fois que je faisais ce genre d’intervention. J’en avais pratiqué des centaines en Afghanistan et étais devenue une véritable professionnelle pour retrouver des balles perdues. « Grace, vous m’entendez ? Si vous soignez cet homme il recommencera à tuer ! D’autres personnes ont peut-être plus besoin de vous que lui ! » « Je vous ai entendu la première fois Docteur Miller, mais je suis médecin et en tant que tel je soigne toute personne qui a besoin de moi. Si vous voulez bien m’excuser, je suis en train de commencer une opération et votre brouhaha m’empêche de me concentrer ». Sur ce, je commençais à ouvrir l’abdomen du patient pour rechercher la balle perdue qui n’avait perforé aucun organe vital. Après avoir retrouvé celle-ci, je recousais de manière rapide la plaie puis m’attaquais à la deuxième blessure…
Ma journée se déroula ainsi, je scalpais, cousais, recousais, soignais les brûlures et ce à un rythme infernal, tellement les patients étaient nombreux et que le personnel médical était en sous-effectif. Lorsque le soleil se coucha, nous avions terminé de soigner la plupart des blessés. Par peur, certains ne souhaitaient pas venir à l’hôpital et nous dûmes leur expliquer à plusieurs reprises qu’ils devaient absolument s’y rendre pour recevoir un traitement approprié. Après avoir installé de manière la plus confortable possible les patients dont l’état était critique, nous nous reprîmes la route vers notre base. Lorsque je m’assis dans le camion, j’eus le plaisir de découvrir que le petit garçon que j’avais vu en début de journée était à mes côtés. Celui-ci se précipita dans mes bras. « Il est sain et sauf, m’expliqua le pédiatre installé en face de moi. Il lui faudra l’aide d’un psychologue, il est en état de choc. Il a certainement vu sa mère se faire tuer sous ses yeux. Aucune trace du père » Je poussais un soupir et caressais les cheveux du petit garçon encore tétanisé par les événements si brutaux qui s’étaient déroulés devant ses yeux.
-Au faite Dean, de quoi voulais-tu me parler tout à l’heure ? Déclarai-je à mon acolyte préféré alors que le camion avait démarré depuis un petit moment. Je n’ai pas eu le temps de relever tout à l’heure mais cela me semblait important.
Peut-être n’avait-il pas envie d’en parler dans le camion devant tout le monde et que le repas serait plus approprié pour avoir une conversation intime. Dans tous les cas, j’étais pressée de découvrir ce que Dean me cachait ! Nous rentrions à la base, tous sain et sauf. Le trajet s’était déroulé sans problème et nous étions tous rassurés de n’avoir rencontré aucun assaillant en chemin. L’école était silencieuse. Les militaires qui n’étaient pas de service pour cette mission dormaient paisiblement. Un repas avait été préparé pour nous à notre retour et j’avais hâte de me remplir l’estomac en compagnie de Dean qui partit se changer. « On se retrouve dans 20 minutes, lui dis-je » Les nouveaux patients furent installés par mes collègues pendant qu’au puits, je lavais le visage du petit garçon avec douceur ainsi que ses mains couvertes de sang. Après ces gestes effectués, je pris sa petite menotte et entrais dans l’hôpital pour l’emmener dans la salle réservée aux enfants. Je l’installais sur un lit, lui donnais un lapin en peluche qu’il serra de toutes ses forces puis sortit à pas de loup ne souhaitant pas réveiller les autres orphelins qui dormaient à point fermé.
Je partis rendre visite au patient que j’avais amputé la veille. Bizarrement, j’étais tellement submergée par mes pensées fugaces que je n’avais pas pris conscience qu’aucun médecin ne se trouvait dans l’école. Tout était calme, silencieux. Bien trop calme, bien trop silencieux. J’étais trop occupée à me remémorer ma journée que je ne m’étais pas rendue compte du climat qui régnait dans l’école. Jusqu’à…Jusqu’à ce que je parvienne à la salle où étaient disposés les médicaments où je découvrais avec horreur que la plupart des médecins dont Marie étaient ligotés, ballonnés et me fixaient avec des yeux remplis d’inquiétude, Marie, elle me faisait non de la tête. J’allais crier mais aucun son ne sortit de ma gorge alors que je sentais une arme se pointait sur ma tête. Comme mes collègues, en quelques secondes, je fus ligotée par des cordes solides et ballonnée par un morceau de tissu épais que j’avais dans la bouche. Un homme assez grand me jeta avec les autres comme si nous n’étions que du bétail à leurs yeux. Ils murmuraient et ne parlaient pas le français. Je reconnaissais leurs uniformes. Ils étaient des partisans de la Seleka…Ils étaient 10, peut-être 15 à envahir l’école, armés jusqu’aux dents. Au bout de quelques minutes, ils nous attrapèrent un à un avec violence et nous emmenèrent à l’extérieur par la porte du jardin de l’école. « Si vous faites le moindre bruit, vous êtes morts, menaça l’un deux en français ». En quelques minutes, nous nous trouvâmes à l’extérieur…Une camionnette se trouvait au fond du jardin, tout près du puits où j’avais rincé le petit garçon. Je marchais de manière rapide, ne tentant même pas de me débattre, mon cœur battant à tout rompre, tous mes membres tremblants. Ils firent monter les médecins, un à un mettant des sacs de pommes de terre sur leurs têtes. Alors que venait mon tour, mon regard fut automatiquement attiré vers la droite. Dean. Nos regards se croisèrent alors qu’un des partisans de la Seleka me mettait le sac sur la tête. Puis un cri déchira la nuit noire, le cri d’un homme.
« GRAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAACEEEEEEEEEEEEEEEE ».
Dean. On me fit monter sans ménagement avec les autres. Des hurlements furent échangés, ainsi que des coups de feu. La camionnette trembla à nouveau alors qu’un nouvel individu fut jeté parmi nous puis elle se mit en route. Je ne pouvais rien voir, je ne pouvais pas parler et à cet instant tout mon être n’était subjugué que par un seul sentiment : la peur. Mais pourquoi kidnappait-il des médecins ? ♦ Fréquence de connexion : 6/7 et avez-vous un multicomptes ?Non ♦ Comment as-tu connu le forum ? Sur Top Site ♦ As-tu signé le règlement ? oui
Dernière édition par Noelia Edman le Lun 19 Mai 2014 - 1:33, édité 10 fois |
| | | | Sujet: Re: Présentation de Noelia Edman, pressée de vous rencontrer !! Dim 18 Mai 2014 - 23:41 | |
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| | | | Sujet: Re: Présentation de Noelia Edman, pressée de vous rencontrer !! Dim 18 Mai 2014 - 23:44 | |
| Bonsoir et bienvenue à toi ! Bon courage pour ta fiche ! (PS : ton prénom & Emilia ) |
| | | | Sujet: Re: Présentation de Noelia Edman, pressée de vous rencontrer !! Dim 18 Mai 2014 - 23:47 | |
| Bienvenue parmi nous et bon courage pour la suite de ta fiche x) |
| | | | Sujet: Re: Présentation de Noelia Edman, pressée de vous rencontrer !! Lun 19 Mai 2014 - 0:15 | |
| Bienvenue parmi nous Bon courage pour ta fiche et si tu as des questions n'hésites surtout pas |
| | | | Sujet: Re: Présentation de Noelia Edman, pressée de vous rencontrer !! Lun 19 Mai 2014 - 0:20 | |
| Bienvenue parmi nous |
| | | | Sujet: Re: Présentation de Noelia Edman, pressée de vous rencontrer !! Lun 19 Mai 2014 - 0:26 | |
| Merci à vous !!! . Je viens de terminer ma fiche en espérant que cela vous plaira et surtout à Timéo qui m'offre un super scénario !!! |
| | | | Sujet: Re: Présentation de Noelia Edman, pressée de vous rencontrer !! Lun 19 Mai 2014 - 0:43 | |
| Je vais arranger le code de ta fiche et je vais laisser Timéo te valider comme c'est son scénario. |
| | | | Sujet: Re: Présentation de Noelia Edman, pressée de vous rencontrer !! Lun 19 Mai 2014 - 0:44 | |
| Comme je te l'ai dit, j'aime beaucoup l'histoire x) Pour la validation je laisserais l'honneur à Timéo étant donné qu'il s'agit là de son scénario, encore un poil de patience et tout sera bon x) Encore une fois, bienvenue sur amazing people |
| | | | Sujet: Re: Présentation de Noelia Edman, pressée de vous rencontrer !! Lun 19 Mai 2014 - 1:34 | |
| Je vous remercie beaucoup |
| | | Drew Miller Je m'apelle : Dan et j'ai : 24 ans. J'ai débarqué le : 01/10/2013 sur Amazing People. J'ai posté : 630 messages. J'ai choisi : Sam Claflin comme célébrité et je dois mon avatar à : COSMICLIGHT. Je suis un peu schizo, voici mes autres comptes : L. Thomas Larsson Coucou, moi c'est : Drew et j'ai : 25 ans. Actuellement, je suis : célibataire et papa. et j'ai une préférence : hétérosexuel. J'ai : 4 enfants (Emy, Chris, Mélody et Ethan :D). Je suis étudiant(e) et je me suis orienté(e) vers : le droit international. J'ai trouvé un job, je suis : sans emploi. Tu peux me retrouver, si tu le souhaites : à Los Angeles ♥
“Today I’m gonna try and change the world, gonna take it one day at a time. I’ve made my resolution, I’ve opened up my eyes, Today I’m gonna try and change the world. I’m gonna say hello to my neighbour, greet him with a smile, shake the hand of a stranger, sit and talk for a while. Tell someone I love them from the bottom of my heart – Today I’m gonna try and change the world. Gonna make sure my children know theres a right and wrong, I’ll never turn my back on those of us who need someone. I’m gonna try to see myself through anothers eyes – Today I’m gonna try and change the world. Today I’m gonna try and change the world not for me, but for those I’ll leave behind. I’ve made my resolution, change it one day at a time – Today I’m gonna try and change the world.”
| Sujet: Re: Présentation de Noelia Edman, pressée de vous rencontrer !! Lun 19 Mai 2014 - 1:53 | |
| Bienvenue. Je commenterai pas si j'aime ta fiche parce que je l'ai pas encore lu, ceci dit j'aimais le scénario quand je l'ai lu alors je suis sûr que c'est bien ^^ |
| | | | Sujet: Re: Présentation de Noelia Edman, pressée de vous rencontrer !! Lun 19 Mai 2014 - 2:38 | |
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| | | | Sujet: Re: Présentation de Noelia Edman, pressée de vous rencontrer !! Lun 19 Mai 2014 - 8:46 | |
| Bienvenu parmi nous |
| | | | Sujet: Re: Présentation de Noelia Edman, pressée de vous rencontrer !! Lun 19 Mai 2014 - 9:27 | |
| Bienvenue Noelia !
Je te valide, tu fais à présent partie de la communauté d'Amazing-People. Ta présentation est parfaite, tout comme ta façon d'écrire, hâte de pouvoir RP avec toi encore une fois bienvenue sur Amazing et prépares toi à devenir fous ! Penses à signer le règlement et à informer l'un des admins de la nature de ton secret. Si tu n'as pas d'idée pas de panique, je t'aiderais volontiers à en trouver un. Dès à présent pense à recenser ton avatar ici. N'hésites pas à nous rejoindre sur Facebook pour t'amuser même en dehors du RP, mais toujours avec modération. Nous t'invitons également à faire tes demandes classiques par ici.
Sur cela, bon jeu sur Amazing People et amuses toi bien parmi nous !!! Nous espérons que tu t'y plairas.
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| | | | Sujet: Re: Présentation de Noelia Edman, pressée de vous rencontrer !! Lun 19 Mai 2014 - 13:06 | |
| Bienvenue miss |
| | | | Sujet: Re: Présentation de Noelia Edman, pressée de vous rencontrer !! | |
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| | | | Présentation de Noelia Edman, pressée de vous rencontrer !! | |
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