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 L'hopital ? Très peu pour moi, sors moi d'ici Esteban

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MessageSujet: L'hopital ? Très peu pour moi, sors moi d'ici Esteban    L'hopital ? Très peu pour moi, sors moi d'ici Esteban  EmptyMar 8 Juil 2014 - 14:00

Inconsciente, je voyageais dans le monde des songes où plus rien n’avait d’importance. Je rêvais que je m’évadais sur une plage, profitant de la douceur du sable, du bruit apaisant de la mer. La sérénité envahissait mon corps. Puis les souvenirs me revenaient alors que je reprenais conscience, brisant le sentiment de paix qui m’avait submergé. Le feu…Ma maison…Alys…J’ouvrais doucement les yeux. Je me trouvais dans un lit stérile, ma tête était lourde et j’avais l’impression que quelqu’un jouait au football avec mon cerveau. Ma respiration était difficile, des tubes étaient placés dans mon nez facilitant ma respiration. « Mademoiselle ? Dit un homme en blouse blanche à mes côtés. » Mon cerveau était lent, très lent, ayant du mal à assimiler les données qui se trouvaient autour de moi. La seule chose que je comprenais c’est que je me trouvais à l’höpital et que je devais, de ce fait, partir. Je détestais les hôpitaux. « C’est gentil, mais cela ira, fut la seule chose que je réussis à dire. ». Cela n’était pas tellement cohérent comme réponse mais c’était la seule que j’étais capable de fournir. Je levais mon drap et m’apprêtais à me lever lorsqu’un homme apparut dans ma chambre. Aussitôt, je stoppais mon geste. Qu’est-ce qu’Esteban pouvait bien faire ici ? Je regardais un long moment le beau brun croyant qu’il n’était qu’une simple hallucination produite par mon cerveau mal au point, il restait silencieux et son regard était sombre, différent de celui qu’il m’adressait d’ordinaire. Je tournais ma tête vers lui puis vers le médecin tentant de trouver des réponses, l’air perdu. « Mademoiselle, dit le médecin fronçant les sourcils, vous avez été exposé près de 20 minutes à des fumées toxiques et avez perdu plusieurs fois connaissance. Compte tenu de l’intoxication dont vous avez été sujette, nous souhaitons vous garder quelques jours à l’hôpital afin de contrôler vos symptômes ainsi que vos poumons. Néanmoins, si vous souhaitez réellement sortir, ce que je vous déconseille fortement, l’hopital ne pourra pas vous retenir ». Malgré l’énumération des mes symptômes, j’étais toujours aussi décidée à quitter cet endroit qui me donnait la nausée. Et je comptais véritablement sur mon meilleur ami pour m’aider à réaliser mon évasion…
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MessageSujet: Re: L'hopital ? Très peu pour moi, sors moi d'ici Esteban    L'hopital ? Très peu pour moi, sors moi d'ici Esteban  EmptySam 12 Juil 2014 - 15:08




Ne vous en faîte pas princesse, je vais vous sortir de votre tour d'ivoire.

Ne vous en faîte pas princesse, je vais vous sortir de votre tour d'ivoire.


Esteban avait apprit il y a quelques heures que là où vivait sa meilleure amie était parti en lambeau. Il avait ensuite appris qu'elle se trouvait à l'hôpital car celle-ci avait inhaler de la fumer. Bien entendu, il allait seulement lui rendre visite, inhaler de la fumer ce n'est pas rien, alors il fallait qu'elle reste sagement à l'hôpital, comme une gentille petite fille... Mais, Esteban le savait bien, elle ne serait pas une gentille petite fille bien sagement allongée dans son lit, elle voudrait absolument sortir de cet enfer. Dans un sens, il pouvait la comprendre, ce serait lui, il ferait exactement la même chose, lui aussi voudrait sortir le plus rapidement possible même si l'avis des médecins étaient contre. Seulement, là il s'agissait de la vie et surtout de la santé de sa meilleure amie alors forcément, les choses étaient bien différentes...

Tout en roulant certes un peu trop vite pour rejoindre l'hôpital, il réfléchissait si la meilleure des solutions pour elle, serait de sortir ou non. Selon lui, bien entendu que non, mais elle serait d'un autre avis, têtue comme elle est. Comment essayer de la faire rester là-bas ? Par la force ? Peut-être sur le coup, mais il ne pourrait pas rester tous les jours, toutes les heures, toutes les minutes et toutes les secondes à ses côtés, alors elle finirait par s'en aller d'elle même. Cela ne servirait donc à rien. Il continua à réfléchir pendant le trajet mais ne trouva rien pouvant la faire rester sagement allongée dans son lit jusqu'à ce que les médecins lui donne l'autorisation de sortir. Elle est parfois écervelée quand elle s'y met.

Il se gara sur le parkin de l'hôpital et entra précipitamment à l'intérieur demandant à l'accueil, la chambre de mademoiselle Edman Noelia. On lui indiqua le numéro de la chambre, ainsi que le service et il détala à grands enjambées dans les couloirs. Il ne prit même pas l'ascenseur, mais privilégia les escaliers ce qui s'avéra plus rapide. Quand il fut devant la porte de la chambre, il poussa un long soupir. Il ne savait pas vraiment dans quel état elle était non plus hormis le fait qu'elle est inhaler de la fumée... Il prit la peine d'entrer sans frapper, oui, lui frapper c'était assez rare et encore moins dans un hôpital.

Il la vit alors, prête à se lever, enfin du moins, l'espace d'une seconde, puis elle resta figée devant lui. C'était à la limite de la surprise du genre : "Mais que vient-il foutre ici celui-là ? Il ne me lâchera donc jamais ?" Esteban eut un petit sourire ironique et moqueur. Il la regarda un instant, droit dans les yeux avec ce fameux petit sourire.
Lorsque le médecin expliqua à la jeune femme qu'il ne donnait pas son avis pour qu'elle sorte mais qu'il ne pourrait s'y opposer, ainsi que l'énumération de ce qu'elle avait eu, le regard du jeune homme se fit encore plus sombre et il perdit son sourire. Il regarde le médecin puis Noelia.

Il s'approcha alors du médecin et l'entraîna à l'écart pour connaître les risques au fait qu'elle sorte. De toute évidence, cela pouvait être risquée pour ses poumons, des problèmes respiratoires qui ne seraient certainement pas pris assez rapidement en charge et qui pourrait devenir plus grave encore. Il passa une main derrière sa nuque tout en réfléchissant. Esteban savait très bien, dû au regard de sa meilleure amie après les paroles du médecin que elle ne resterait pas ici, et qu'elle comptait bien sur lui pour l'aider à sortir de cet endroit bien trop blanc.

Il pénétra à nouveau dans la chambre et alla s'asseoir sur le lit de sa meilleure amie, la regardant dans les yeux toujours avec ce regard sombre. Bien sûr qu'il s'inquiète pour elle, c'est sa meilleure amie quand même. Même si elle est chiante, têtue, écervelée, idiote par moment avec un très fort caractère et malgré ses piques, il l'aimait bien quand même. Elle était et resterait sa meilleure amie quoi qu'il arrive, il tenait beaucoup à elle. Donc forcément, tenir à quelqu'un signifie s'inquiéter pour la personne...

« Et bah dis donc, tu as échappée belle. Comment te sens-tu ? Pas trop fatiguée ? Ta respiration, ça va ? Que s'est-il passé enfin ? Tu es obligée de m'emmerder jusqu'au bout toi, merde tu m'as fichue une peur bleue !

Il lui caressa la joue, chose qu'il ne fait que pour sa petite soeur ou il y a très longtemps, quand il était encore adolescent, sa mère. Ce geste pleins de douceur était vraiment très inhabituel chez le heure homme, surtout pour sa meilleure amie, car cela signifiait souvent chez eux, une perte de soi, du moins, ils paraissaient beaucoup moins fort qu'ils ne l'étaient et cela ne leur plaisait guère. Il la regarda avec douceur attendant des réponses à ses questions.


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MessageSujet: Re: L'hopital ? Très peu pour moi, sors moi d'ici Esteban    L'hopital ? Très peu pour moi, sors moi d'ici Esteban  EmptyJeu 17 Juil 2014 - 21:05

Alors que j’élaborais un plan pour sortir de cet endroit, je lui répondis « Ma maison a pris feu… J’ai une terrible envie de vomir… et si tu ne me laisses pas sortir d’ici, je n’aurais aucun scrupule à vomir sur tes chaussures de luxe. D’ailleurs, qu’est-ce que tu fiches ici ? »Je lui affichais un sourire amusé même si ma tête me faisait véritablement souffrir. Entre Esteban et moi, c’était toujours ainsi, nous nous chamaillions puis nous adorions et même si je ne lui disais jamais, il comptait beaucoup pour moi. Parfois, j’aurais bien voulu lui confier tout ce que j’ avais sur le cœur mais je ne voulais pas l’ennuyer avec mes problèmes. Il était un ami précieux à la fois un frère qui me taquinait, un confident, un ami et même si nous jouions souvent au chat et à la souris, je n’aurais pas réussi à me séparer de lui ce qui était étrange pour une femme aussi solitaire que moi. Voyant que je n’employais pas la bonne méthode, je préférais être honnête avec le jeune homme, je me saisissais de sa main chaude tandis qu’il me caressait la joue avec douceur. Puis, je le regardais avec des yeux qui trahissaient mon désespoir « Je t’en prie, Esteban, je ne peux pas rester ici… Ramènes moi chez moi, s'il te plait, suppliai je d’une voix douce

Voyant que ce dernier restait de marbre, sourcils froncés, je poussais un profond soupir. Je n’étais pas du genre à supplier et voilà que Monsieur faisait des manières. Ecoutes…Je te remercie de ta sollicitude mais j’ai réellement besoin de toi, et si tu ne veux pas m’aider, je me débrouillerais seule pour sortir d’ici. Je suis capable de prendre soin de moi, tu sais ? Je l’ai toujours fait jusqu’à présent. Et puis qui voudrait s’occuper de la fille la plus chiante de la planète ?Pour la dernière phrase, je lui rappelais simplement une taquinerie qu’il m’avait faite un jour. -f]]Maintenant si vous voulez bien me laisser passer, Monsieur Lopez. [/b]

Je lâchais sa main et posais pieds à terre pour me lever. Dès que mes pieds nus entrèrent en contact avec le sol gelé et que je me tins debout, retirant au passage les tuyaux positionnés sur mon nez qui diffusaient de l’oxygène, une douleur aiguë me traversa le thorax alors que je prenais une respiration plus forte.. Légèrement moite, je parvins cependant à regarder Esteban dans les yeux comme si de rien était et affichais un petit sourire de triomphe d’un air de dire « tu vois j’ai raison ». Je remarquais que je portais une tenue d’hôpital et découvrais un bandage au niveau de ma cuisse. Apparemment, j’avais reçu un éclat de verre, lorsque l’arbre s’était abattu sur ma maison explosant mes vitres. «Un si petit pansement…Que croyais-tu qu’il pouvait bien m’arriver, je suis aussi forte que Wonder… »

Alors que j allais terminer ma phrase, je pâlis et dus m’agripper au bras puissant du jeune homme pour ne pas basculer, un brouillard épais passant devant mes yeux. Alors comme cela Noélia Edman, tu es capable de t’occuper de toi-même ? Idiote, va ! J’ avais l’impression qu’on venait de m’aspirer toute énergie et qu’un trou béant s’ouvrait sous mes pieds. Je repris ma respiration et baissais les yeux.

-S’il te plait, Esteban. Je ferais tout ce que tu voudras mais ne me laisses pas ici…Je t’en supplie
.
Je fus étonnée d’entendre que ma voix, d’habitude, froide, trahissait les émotions les plus intimes, que je ressentais à cet instant : la peur, le chagrin, l’angoisse. Qu’allait faire Esteban?
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MessageSujet: Re: L'hopital ? Très peu pour moi, sors moi d'ici Esteban    L'hopital ? Très peu pour moi, sors moi d'ici Esteban  EmptyLun 21 Juil 2014 - 22:27




Ne vous en faîte pas princesse, je vais vous sortir de votre tour d'ivoire.

Ne vous en faîte pas princesse, je vais vous sortir de votre tour d'ivoire.


Oui, le jeune homme s'inquiète beaucoup pour sa meilleure amie. Ca reste quand même sa meilleure amie même si elle est chiante et qu'ils se taquinent souvent, ils savent très bien qu'ils pourront toujours compter l'un sur l'autre, après tout c'est ça l'amitié, n'est-ce pas ? Il la regarde d'un regard qu'il espérait impénétrable, il ne veut pas qu'elle se rende compte de son malaise et de la peur qui est venu s'installer en lui... Il l'écoute en soupirant légèrement. Cette fille là est décidément très tête de mule, pour lui retirer une idée de la tête, ce n'est vraiment pas simple.

« Et bien, je vois que tu es très heureuse de me voir dis donc, ça fais toujours plaisir. Figure toi que si je suis ici c'est pour prendre des nouvelles de ma meilleure amie, histoire de savoir comment elle va, comment elle se sent... Mais si tu préfères, je peux m'en aller, hein ?

Il lui envoya un sourire moqueur et elle savait très bien qu'il serait capable de s'en aller et de la laisser là. Au moins, elle était très heureuse de le voir dis donc. Quand elle le supplia, il se mit à réfléchir à une vitesse folle... Elle n'y arriverait pas seule. Et si elle avait mal et qu'il lui arrivait quelque chose une fois chez elle ? Il s'en voudrait et il le savait parfaitement qu'il s'en voudrait, comment ne pas s'en vouloir après tout, hein ? Il ne pouvait pas... Même devant la détresse de sa meilleure amie, il pensait à la santé de celle-ci avant tout et avant elle-même apparemment... Il soupira une nouvelle fois.

« Tu ne pense même pas à ta santé, imagine il t'arrive quelque chose une fois chez toi ? Ce sera de ma faute, je ne veux pas avoir ta mort sur la conscience, désolée.

Elle lui répliqua alors qu'elle était capable de s'assumer seule et surtout de s'occuper d'elle-même. Il se décala alors pour la laisser passer en souriant d'un sourire encore plus moqueur quand il vit qu'elle respira plus fort quand elle se mit debout. Il la regarda d'un oeil aussi moqueur que son sourire, la laissant jouer son petit numéro tout en restant pourtant attentif à ses gestes, sa respiration et les traits de son visage. Oui, un homme peut faire plusieurs choses en même temps. Elle eut un regard et un sourire qui se voulait : "Ta vue, j'suis forte, j'y arrive, je te l'avais dis !". Son sourire moqueur revient de plus belle.
Il posa son regard sur le pansement de la jeune femme, c'est vrai qu'il n'était pas bien grand mais tout de même, une cicatrice de plus, sur une si jolie jeune femme, quel dommage !

Esteban sentit la main de la jeune femme agrippait son bras, il la prit doucement et la posa sur ses genoux la berçant doucement et déposa un baiser sur ses cheveux. Les dernières paroles de la jeune femme le prit au coeur, même aux tripes. Il sentit toutes ses peurs, sa détresse, son angoisse dans sa voix... Il la serra alors doucement dans ses bras, la berçant toujours avec douceur. Que faire ? Une idée traversa l'esprit d'Esteban et il réfléchit deux minutes à cette idée... Puis il lui dit d'une voix douce, toujours la berçant doucement et avec tendresse...

« Je veux bien te faire sortir d'ici, seulement, tu viens chez moi le temps d te remettre complètement. S'il te plaît, même si on est insupportable, je préfère te savoir chez moi. C'est ça ou tu restes ici de toute manière. Qu'en dis-tu ?

Il lui sourit doucement, la berçant toujours, le regard du jeune homme dans celui de la jeune femme.


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MessageSujet: Re: L'hopital ? Très peu pour moi, sors moi d'ici Esteban    L'hopital ? Très peu pour moi, sors moi d'ici Esteban  EmptyJeu 24 Juil 2014 - 2:16

Ce que je préférais dans ma relation avec Esteban, c’était qu’elle offrait une palette de possibilités. Nous passions d’ennemis, à meilleurs amis, de petite sœur attendrissante à petite sœur que l’on a envie d’étrangler. Bref, c’était assez amusant de passer du temps avec Esteban car à tout moment, j’avais l’impression d’être avec un tout nouvel individu. Je ne me prenais pas la tête, restais naturelle et ne m’ennuyais jamais à ses côtés. Lorsque mes pieds entrèrent en contact avec le sol, je m’agripais au bras puissant d’Esteban qui m’installa sur ses genoux avec douceur. « Ne profites pas d’un moment de faiblesse pour abuser de moi, l’emmerdeur ». Je positionnais ma tête lourde contre son épaule ayant soudainement quelques vertiges, crispée de la tête au pieds par ce rapprochement corporel. Même si Esteban était mon meilleur ami, je ne parvenais pas à me détendre dans les bras d’un homme. A moins qu'il s'agissait d'une stratégie pour me faire rester.

"Oh non, il va encore essayer de me convaincre de rester ici. Bon si jamais c’est le cas, je m’enfuis par la fenêtre, nausée ou pas. Du quatrième étage, cela risque d’être un peu difficile…Enfin bon, je suis Wonder Woman après tout." Alors que je me faisais un petit monologue intérieur tout en essayant de ne pas concentrer sur la douleur qui me tiraillait, il me dit : Je veux bien te faire sortir d'ici, seulement, tu viens chez moi le temps d te remettre complètement. S'il te plaît, même si on est insupportable, je préfère te savoir chez moi. C'est ça ou tu restes ici de toute manière. Qu'en dis-tu ?

Attendez, il  proposait de s’occuper de moi ? Alors que je ne montrais jamais mes sentiments, ma bouche grande ouverte révélait ma  stupeur. Je refusais de le déranger mais dans un deuxième temps, avais-je vraiment le choix ? C’était soit passer deux jours en compagnie d’un grand brun ténébreux avec qui je m’entendais à merveilles ? Soit rester dans un hopital où je risquais de me faire attacher ? Bizarememnt, la balance pencha automatiquement en faveur d’Esteban.Au pire des cas, je pourrais toujours lui fausser compagnie d’ici deux jours, pensais-je. « Je ne veux pas te déranger….Déclarais-je d’une voix timide » ; Pourquoi est-ce que je devenais si soudainement timide avec lui alors qu' il y a à peine deux minutes, je l’insultais d’emmerdeur ? Je pris une profonde inspiration ce qui me valut une grimace puis déclarais «  Merci Esteban… » Pressée de quitter les lieux, je me remis debout en titubant et m’appuyais sur le bras de mon chevalier servant. Après avoir rempli les divers formulaires pour quitter cet endroit, je me laissais guider par Esteban, prête à m’installer chez lui pour ma convalescence.

J’avais un peu honte de l’admettre mais je m’étais très vite endormie durant le trajet en voiture qui me menait chez lui. Un silence pesant s’était fait ressentir dès ma sortie. Regrettait il son choix ? Epuisée, je m’endormis profondément sans avoir le temps de lui poser la question…
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MessageSujet: Re: L'hopital ? Très peu pour moi, sors moi d'ici Esteban    L'hopital ? Très peu pour moi, sors moi d'ici Esteban  EmptySam 26 Juil 2014 - 10:54




Ne vous en faîte pas princesse, je vais vous sortir de votre tour d'ivoire.

Ne vous en faîte pas princesse, je vais vous sortir de votre tour d'ivoire.


C'est vrai que leur relation est plutôt... Amusante. C'est un peu le jeu du chat et de la souris en mode meilleurs amis. Je t'aime, je t'aime plus. Je t'adore, je te déteste. C'est assez amusant, bien souvent, certaines personnes les prennent pour des fous d'avoir une relation pareille. Oui, car souvent des meilleurs amis c'est censés super bien s'entendre, ne jamais trop se balancer de vannes, ne jamais trop se taquiner, alors qu'eux deux c'est tout l'inverse. Mais, dans cette relation un peu particulière, il y a au moins une chose de bien : ils s'éclatent bien ensemble et ne s'ennuie jamais. C'est le principal avantage.
Il se mit à rire à sa réplique après qu'il l'ai posée sur ses genoux. Elle ne perdait pas le nord dis donc. Il fit un sourire ambigu et répliqua : "Merde ! Je suis tant grillé que ça ? Zut alors !

Quand il vit la bouche grande ouverte à Noé après ce qu'il venait de dire, il évita de rire. Oui, bien entendu c'est drôle de la voir ainsi, elle ne devait certainement pas s'y attendre à celle-là, mais c'est la condition sinon elle reste ici et je leur dit en plus de l'attacher au lit, la connaissant trop bien, et surtout sachant très bien que si elle n'est pas attachée, elle s'en irait quand même, derrière mon dos et celui des médecins et infirmières, alors il faudrait obligatoirement l'attacher. Il attendit alors qu'elle se remette de ses émotions, tout en se disant qu'elle allait être insupportable pendant le temps où elle serait chez lui. Mais bon, il ne peut pas non plus la laisser ici, ni la laisser rentrer chez elle seule, sans surveillance. Ce serait de l'inconscience totale de sa part, si jamais il lui arrivait quelque chose par la suite, il s'en voudrait, il le savait très bien.

« Mais tu déranges pas. T'inquiète, t'façon c'est ça où tu restes ici et en plus je te fais attacher pour que tu évites de t'en aller derrière mon dos. Il sourit et répliqua à nouveau : « De rien, c'est normal. Tu ferais la même chose pour moi... Quoique j'en suis pas si sûr. Il rit alors.

Elle se remit alors debout en titubant un tant soit peu, il sourit. Elle voulait tellement montrer qu'elle était forte et qu'elle saurait se débrouiller seule.
Une fois les divers formulaires remplis, ils prirent le chemin du parking, monta dans la voiture du jeune homme et prirent enfin la route vers chez lui.
Dès qu'ils furent en voiture, un silence pensant s'installa alors. Non, il ne regrettait pas son geste, ses paroles, loin de là. Il préférait la savoir chez lui que seule. Au moins, il pourrait la surveiller et s'occuper d'elle et l'emmener l'hôpital si jamais il y avait besoin. Oui, il pense à tout.
Non, il réfléchissait seulement à l'état de son appartement, un peu, même beaucoup en désordre et surtout à comment allez être ses jours avec elle. Si elle allait être si terrible que ça ou si elle allait être sage comme une image. Il sourit tout seul à ses pensées et quand il tourna la tête, il vit que sa meilleure amie c'était endormie, alors, il sourit de plus belle encore.

Au moins, quand elle dormait, elle était calme, mignonne et très gentille. On dirait un ange, seulement quand on la connait mieux et quand on la connait surtout réveiller, on sait que ce n'est pas un ange, mais qu'elle a le diable dans le corps.

Arrivée chez lui, il se gara et rester un moment à réfléchir. Devait-il la réveiller ? Elle dormait si bien, qu'il n'en eut pas le courage. Alors, il sortit de sa voiture, ouvrit la porte de sa maison, la prit dans ses bras et la monta dans la seule pièce propre et ranger de cette maison : la chambre d'amis. Il la déposa sur le lit, la tête bien positionnée sur l'oreiller. Puis, il lui passa une main sur les cheveux et sortit de la pièce sans un bruit et alla se prendre une bière.
Il s'installa dehors, contemplant le paysage...


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MessageSujet: Re: L'hopital ? Très peu pour moi, sors moi d'ici Esteban    L'hopital ? Très peu pour moi, sors moi d'ici Esteban  EmptyVen 29 Aoû 2014 - 23:02

Je m'étais réveillée en sursaut dans une chambre que je ne connaissais pas. Ma respiration était sifflante, mon corps entier était secoué de tremblements irréguliers et je toussais, encore et encore... En bondissant sur mes pieds, je fus prise d'un vertige et dus m'appuyer plusieurs minutes contre la porte de la chambre avant d'atteindre la salle de bain. J'aspergeais mon visage brûlant d'eau fraiche et me tins au lavabo quelques instants espérant calmer le malaise qui s'était emparé de moi. L'épais bandage au niveau de ma cuisse me tiraillait et je préférais m’asseoir à même le carrelage froid. Bien entendu, j'aurais pu appeler Esteban à de nombreuses reprises mais j'étais tellement habituée à me débrouiller seule que cela ne m'était même pas venu à l'esprit. A cet instant précis, je me revoyais dans la salle de bain de mon ancienne maison, le visage couvert de sang, les mains appuyés contre mes oreilles pour ne pas l'entendre tambouriner à la porte...Lui...Combien de temps encore allais-je le voir apparaître dans mes rêves ? Je poussais un profond soupir, me relevant avec peine puis me dirigeais vers ma chambre où je saisis mon sac à main pour attraper une boîte de comprimés. Alors que j'allais reposer ce dernier sur la table de chevet, mon iphone 4 se mit à vibrer affichant le numéro de mon père. « Papa ? Déclarais-je en me rallongeant. Tout va bien ? ». « Si tout va bien ? je viens d'apprendre par ta cousine que ta maison avait pris feu et que tu étais sorti de l'hopital. Bon sang Noé, quand est-ce que tu comptais m'appeler ? Je suis fou d'inquiétude ». « Papa, papa, tout va bien. Je suis chez un ami...Ne t'inquiète pas... ». « Ne t'inquiète pas?!!! Noé tu es ma fille ! Je te connais...Quand tu me dis que tout va bien, je ne sais jamais si cela est la vérité...J'arrive dans une demi-heures à Los Angeles. » « Comment ça tu arrives de et demi-heures à Los Angeles ? Et Noah ? Il est avec toi ? Bon sang Papa, je t'ai déjà dit que c'était dangereux, tu ne peux pas...Tu ne peux pas venir ici ! Et s'il te sui... ». Je manquais d'air...Je me levais chancelante et ouvrais la fenêtre pour respirer la brise fraîche de la nuit. Mon Dieu...Au téléphone, mon père continuait son monologue alors que je ne l'écoutais déjà plus. « Bon écoutes Papa, coupais-je d'une petite voix. Je n'ai pas besoin que tu viennes, je préfère que tu repartes, fais demi-tour et repars ! » « Tu lui manques Noé...Et j'ai besoin de constater par moi-même que tout va bien ». Une envie de pleurer me submergea. A moi aussi il me manquait. Quitter mon fils était la chose la plus difficile que j'avais faite de toute ma vie. « Bon d'accord...On se donne rendez-vous dans une heure et demi au Macdonald près du centre commercial. Mais promets moi que tu repartiras aussi vite, d'accord ? ». Il me l'assura et je raccrochais. Ma respiration était douloureuse et je me sentais vide, épuisée. Je réunis mes dernières forces pour rejoindre Esteban à l'extérieur. Celui-ci m’accueillit par un froncement de sourcil en me voyant debout mais je n'y fis pas attention. J'étais trop déboussolée affolée pour faire attention aux autres et surtout à moi-même à cet instant précis. « Il faut...Il faut que tu me conduises quelque part, lâchais-je avant de me laisser tomber sur le transat positionné sur l'immense terrasse de mon très cher ami.
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MessageSujet: Re: L'hopital ? Très peu pour moi, sors moi d'ici Esteban    L'hopital ? Très peu pour moi, sors moi d'ici Esteban  EmptySam 30 Aoû 2014 - 0:04




Ne vous en faîte pas princesse, je vais vous sortir de votre tour d'ivoire.

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Esteban contemplait donc le paysage quand il entendit Noelia se lever. Il sourit en se demandant si elle allait bien, parce que bon, la faire sortir était quand même assez risqué, n'est-ce pas ? Oui, il faut bien l'avouer et Esteban y réfléchit longuement à cela bien entendu. Et il y réfléchit encore, mais bon, au moins, il pourra la surveiller et prendre soin d'elle, c'est le principal. Et puis il aimait bien l'avoir avec lui cette petite chiante. C'est une bonne compagnie quand même, même lorsqu'ils se chamaillent un peu. Ils s'aiment bien malgré tout, c'est le principal aussi. Et puis, il faut qu'ils soient tous les deux tarés pour ce supporter, et heureusement c'est le cas.

Il entendit des bruits de voix mais n'y fit pas plus attention, après tout, cela ne se fait pas d'écouter aux portes, pas vrai ? Même si Esteban est dans le genre curieux, il faut bien avouer qu'il y a des limites et il les connait quand même et heureusement. Il se plongea donc un peu plus dans la contemplation du paysage pour ne pas écouter et puis n'entendit même pas Noelia descendre et venir près de lui. Quand il entendit sa voix, et seulement à ce moment-là, il tourna le visage vers elle et arqua un sourcil interrogateur. Pourquoi ? Avait-elle mal quelque part ? Elle voulait peut-être voir un amant ? Il eut une petite pincée de jalousie le temps de deux secondes mais chassa cette idée de sa tête. Il reprit alors d'une voix douce.

« Noé, je ne pense pas que ce soit une bonne idée, tu n'es pas vraiment remise non plus pour faire du trajet ou marcher, tu sais ? Tu ferais mieux de te reposer le maximum possible...

Il savait très bien qu'en disant cela c'était peine perdue, elle est beaucoup trop coriace et têtue quand elle le décide. D'ailleurs, elle le regardait d'un air hautain, du genre, elle est en pleine forme et puis elle est grande, majeure et vaccinée et elle fait ce qu'elle veut et je dois lui obéir. Esteban, ne lui laissa même pas le temps de reprendre la parole, il soupira, se lever et lui dit tout en passant devant elle pour aller vers sa cuisine...

« D'accord, Noé, je t'emmènerais à ce quelque part.

Il se fit alors un whisky-coca, qu'il emmena dans le jardin et en but quelques gorgées. Un whisky de si bon matin ? Bof, ce n'est pas si important que cela, après tout, ça fais pas de mal non plus et ce n'est pas comme-ci c'était tous les jours dis donc. Puis merde, lui aussi et majeur et vacciné, il fait ce qu'il lui plaît. Il finit son whisky-coca d'une seule traite et alla ramener le verre à la cuisine, tenter de s'en servir un deuxième, mais place finalement le verre dans le lave-vaisselle, avant de se mettre en boxer et de plonger dans la piscine.

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MessageSujet: Re: L'hopital ? Très peu pour moi, sors moi d'ici Esteban    L'hopital ? Très peu pour moi, sors moi d'ici Esteban  EmptyDim 31 Aoû 2014 - 17:08

Esteban ne semblait pas avoir trop compris ! Je voulais qu'il me conduise quelque part MAINTENANT. Le voyant revenir avec un verre de wiski coca à la main qu'il avala d'une traite, je compris qu'il était en mode «  ne me saôule pas trop Noé ». Et lorsque je le vis plonger dans la piscine en boxer, mes suppositions se confirmèrent. N'attendant pas qu'il sorte la tête de l'eau, je bondissais sur mes pieds (enfin...façon de parler) et me préscipiter vers le hall d'entrée pour attraper les clés de voiture déposées sur une commode. Comme toute star, Esteban possédait une voiture de sport digne de ce nom qu'il appelait « son bébé » et que seul lui pouvait conduire. Même si j'étais amochée, je ne pouvais m'empêcher de sourire lorsque je m'installais sur le siège conducteur. Il allait me tuer. Le moteur ronronna alors que je sortais de l'allée dans un grand bruit sonore. Ma tête me tournait mais je m'en fichais. Mon fils ne se trouvait qu'à quelques kilomètres de moi. C'était comme un rêve. Le Macdonald se trouvait à l'entrée même de Los Angeles et alors que je débouchais sur l'autoroute, une voiture, qui me suivait de près, me klaxonna avec fureur. En consultant le rétroviseur, je découvrais un Esteban furieux qui me faisait de grands signes pour que je me gare...Ce que je ne fis pas. Ma vue se brouillait alors que la voiture zigzaguait.  J'appuyais sur la pédale d'accélérateur, prenais la première sortie et me garais n'importe comment. Je m'extirpais de l'engin alors que je percevais la voiture d'Esteban qui se positionna à mes côtés. « Non mais t'es complètement malade, l'entendais-je hurler ».. Je continuais d' avancer. La porte se trouvait juste en face de moi. Mes jambes étaient flageolantes. Mon cœur battait à tout rompre dans ma poitrine alors que je me saisissais de la poignet pour pénétrer dans un fastfood désert. « NOE ! Hurla Esteban en me saisissant par le bras. Tu te rends compte de ce que tu viens de faire ? ». « Oh, c'est bon, maugréai-je...Ce n'est qu'une voiture ! ». A moins qu'il ne parlait pas de la voiture...En plongeant mon regard dans le sien, j'y perçus une profonde inquiétude. Sa respiration était haletante, ses cheveux étaient trempés et son tee-chirt collait parfaitement sa puissante musculature tellement il était mouillé. Esteban s'inquiétait...pour moi ?  J'allais m'excuser lorsque je perçus le plus beau son que l'on puisse entendre « Maman !!! ». En l'espace d'un instant, mon fils courait vers moi et me saisit dans ses bras. Je l'enlaçais doucement, m'agenouillant à sa hauteur pour respirer son doux parfum. Nous étions, enfin, réunis...
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MessageSujet: Re: L'hopital ? Très peu pour moi, sors moi d'ici Esteban    L'hopital ? Très peu pour moi, sors moi d'ici Esteban  EmptyMar 2 Sep 2014 - 13:40




Ne vous en faîte pas princesse, je vais vous sortir de votre tour d'ivoire.

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Quand Esteban sortit la tête de l'eau, il entendit sa voiture démarrer ! Hein !? Sa voiture ? Vous allez me dire, comment sait-il que c'est sa voiture ? Bah parce que justement c'est SA voiture chérie et qu'il connait son ronronnement plus que n'importe qui d'autre. Il sortit en trombe de la piscine, ne prit même pas le temps de se sécher, il enfila un jean et un tee shirt qui fut rapidement tremper, pris les clefs de sa seconde voiture chérie et sortie en trombe de sa place pour suivre la jeune femme.
Bien entendu, il roula encore une fois bien vite, pour essayer de la rattraper. Une fois derrière elle, il la klaxonna avec fureur et lui fit signe de se garer, même si c'était peine perdue la connaissant. Et effectivement, elle ne se gara pas et continua son chemin sur l'autoroute. Esteban fulminait, il injuriait, gueuler. Autant pour sa belle voiture que pour la femme à l'intérieur qui n'allait pas spécialement bien après ce qu'il lui était arrivée.

Esteban sortit à sa suite et se gara juste à côté d'elle, lui aussi n'importe comment. Il sortit de la voiture un deux temps, trois mouvements et commença à gueuler, comme à son habitude d'ailleurs.

« Non mais, tu es complètement malade ! Elle continuait d'avancer, alors il la rattrapa par la bras pour la forcer à s'arrêter. « NOE ! Tu te rends compte de ce que tu viens de faire ?

Esteban n'eut pas le temps de lui répondre, qu'au loin, une voix enfantine criait : "Maman !" Esteban resta muet face à la scène. Une chose qu'il n'était pas au courant, tiens. Noe était maman ? Pourquoi ne lui en avait-elle jamais parler ? Il resta un instant sans voix, avec l'incapacité de bouger. Maman ? Noe est maman ? Comment a-t-elle pu lui cacher une chose aussi énorme et certainement aussi important pour elle ? Il avait besoin d'une cigarette, même s'il n'avait plus fumer depuis son adolescence et encore, il fumait qu'en soirée, il avait besoin d'une cigarette.
Il regarda alentour et vit deux jeunes femmes fumer devant le mcdonald's. Il alla à leur rencontre, avec son plus beau sourire et leur demanda une cigarette et un briquet. Une fois cela fait, il alluma sa cigarette et tira une longue bouffée avant de rendre le briquet aux filles et d'aller s'asseoir sur un banc, fumant tout en regardant la scène ébahit. Il n'en revenait pas. Un mensonge ! Un mensonge venant de la part de sa meilleure amie, elle est dingue celle-là quand même. Non non, il n'en revenait toujours pas. Noé maman, Noé qui mentait à son meilleur ami sur une chose aussi importante.

Il fulminait toujours, quoique un peu ébahit par la situation. Finissant sa cigarette, il l'éteignit avec rage et se mit à regarder passer les voitures pour essayer de se calmer.

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MessageSujet: Re: L'hopital ? Très peu pour moi, sors moi d'ici Esteban    L'hopital ? Très peu pour moi, sors moi d'ici Esteban  EmptyDim 21 Sep 2014 - 21:50

Ses bras enlacés autour de mon cou, je déposais des bisous sur ses joues, ravie de le retrouver enfin mon fils que j'avais quitté des mois auparavant. Notre séparation avait été difficile. Je ne pouvais pas le voir. Pas l'appeler de peur de le mettre en danger. Il était ma vie. L'unique raison pour laquelle j'avais tenu après toutes ces années. Je me séparais de lui pour le regarder avec lenteur. Je le trouvais grandi, changé. « Tu vas bien Maman ? Me demanda-t-il ». Un sourire apparu sur mes lèvres. J'ébouriffais ses cheveux tout en hochant la tête. Du haut de ses 7 ans, il avait la maturité d'un adolescent. Il avait grandi trop vite et cela était ma faute. Je pensais qu'en le confiant à mon père, il retrouverait son insouciance. Malheureusement, celle-ci avait été volée... Mon père apparut en arrière plan, s'avançant vers moi, il me saisit dans ses bras. Ses yeux étaient cernés, il avait maigri et semblait avoir le poids du monde sur ses épaules. « Ma chérie...Soupira-t-il. Tu vas bien ? ». « Oui, ne t'en fais. Je t'avais déjà dit que tu ne devais pas venir ici. » « Que voulais-tu exactement que je fasse ? Ta cousine m'appelle pour dire que ta maison a pris feu, que tu es à l'hôpital. Bon sang Noé..Je suis ton père. Cela fait des mois que nous sommes sans nouvelles. En plus, ce n'est pas uniquement pour ça que je suis là...». Je poussais un profond soupir, lasse et regardais Noah qui me serrait dans ses bras. Je n'avais pas envie de discuter de ces choses là devant lui. « C'est vraiment Esteban Lopez Maman ? Demanda-t-il ». Je lançais un regard vers Esteban qui fumait sa cigarette à l'extérieure. J'oubliais souvent qu'il était un célèbre joueur de foot. Je lisais l'admiration dans les yeux de Noah et mon cœur s'inonda de joie. « Oui. » « Est-ce que tu crois que je peux lui demander un autographe ? ». Je fixais Esteban qui semblait énervé mais je savais qu'il adorait faire plaisir à ses fans et surtout aux enfants. « Vas-y mon chéri ». Je suivais Noah du regard alors que celui-ci sortit du Macdonnal pour rejoindre Esteban. J'espérais que la rencontre entre mon fils et ce dernier se dérouleraient bien. Je me laissais tomber sur une chaise, tandis que mon père s'installait en face de moi. Je me sentais éreintée mais heureuse de retrouver mon petit garçon que je ne quittais pas du regard tandis qu'il discutait avec Esteban. « Noé. On ne peut plus continuer comme ça, commença mon père d'une voix grave.  Tu ne peux plus t'éloigner de ton fils... » « Papa...le coupais-je. Tu crois que c'est facile pour moi ? Et s'il nous retrouve ? Je ne veux plus que Noah vive ça. » « Ca fait plus d'un an. Tu crois vraiment qu'il va revenir dans ta vie ? » «  Tu sais très bien de quoi il est capable. Il a suffisamment fait de mal à Noah. Je ne peux pas prendre ce risque... » « Il est malheureux Noé. Ton fils est malheureux. C'est un petit garçon intelligent mais seul. Il s'isole à l'école. Il ne parle presque jamais. Tu lui manques » «  A moi aussi il me manque, qu'est-ce que tu crois ! ». « Je te demande juste d'essayer...Garde le avec pour les vacances scolaires. Il a besoin de te voir. Il a besoin de sa mère. ». Je poussais un profond soupir. J'avais tellement peur qu'il lui arrive quelque chose mais en même temps, je n'avais pas tellement le choix. J'avais également besoin de mon fils... «  D'accord. Laisse moi parler à mon ami pour savoir s'il est d'accord pour nous loger tous les deux. Il hocha la tête tandis que je me levais rejoignant Esteban et mon petit garçon en pleine conversation...
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MessageSujet: Re: L'hopital ? Très peu pour moi, sors moi d'ici Esteban    L'hopital ? Très peu pour moi, sors moi d'ici Esteban  EmptyVen 26 Sep 2014 - 22:01




Ne vous en faîte pas princesse, je vais vous sortir de votre tour d'ivoire.

Ne vous en faîte pas princesse, je vais vous sortir de votre tour d'ivoire.


Esteban ne s'attendait pas le moins du monde à une histoire pareille, à une cachoterie pareille de la part de sa meilleure amie en plus ! Lui qui pensait la connaître, savoir quasiment tout d'elle, et bien, il se rend compte que non, qu'il ne la connait pas si bien que cela et que si ça se trouve, elle lui cache encore beaucoup d'autres choses... Qui sait après tout ?
Bah oui, elle lui a bien caché une chose pareil, pourtant, ce n'est pas LA chose que l'on cache en général, surtout pas à son super meilleur ami qui pensait connaitre la fameuse meilleure amie. Une belle claque qu'il vient de se prendre, ouais. Ca c'est sûr, la joue lui brule et il a encore la marque de la main tiens...

Il jeta son mégot sur le sol, qu'il écrasa et réduisit en plusieurs morceaux. Bon, ok, la cigarette l'avait un petit peu calmé mais ce n'était pas encore ça. Il sait très bien que pour être totalement calme ou presque, il devrait faire du sport. Courir, nager, surtout jouer au foot, dribbler, tirer... Malheureusement, il n'a pas son ballon sous la main et personne n'en a un dans les alentours. Tant pis, il verra ça plus tard. Quand ils rentreront. Il en a bien besoin de toute manière et il le sait en plus.

Il mit sa tête dans ses deux mains, essayant d'éclaircir un peu les choses. Il n'arrive toujours pas à y croire, en même temps, cela reste un assez gros mensonges, même un très gros mensonge. Comment digérer cela ? Déjà, il va falloir qu'ils s'expliquent tout les deux. Esteban à besoin de comprendre pourquoi ce mensonge, pourquoi à lui qui la toujours soutenue et aider dans les bons comme dans les moments difficiles...

Soudain, une toute petite voix, de petit garçon se fit entendre. Esteban releva son visage et son regard sur un petit garçon, pas bien grand, qui ressemble vraiment beaucoup à sa mère. Il mit sa tête de côté. Esteban adore les enfants, enfin, il les aime bien quoi, mais ne sait jamais comment s'y prendre avec eux.
Esteban posa son regard dans celui de l'enfant.
Un autographe ? Euh oui pourquoi pas, mais Esteban n'avait rien sur lui. Ou alors, peut-être dans sa voiture sait-on jamais.

« Euh... Oui... Bien sûr. Viens avec moi.

Il se leva et entraîna le petit garçon à sa voiture. Il s'assit une minute à l'intérieur et fouilla un peu dans la boite à gant et puis regarda dans son coffre. Oh ! Un vieux ballon de foot, un peu dégonflé et pas mal usé d'ailleurs, mais bon, ça pourrait faire l'affaire, non ? Il le prit et chercha un marqueur. Il demanda son prénom au petit garçon et lui signa un autographe avant de lui tendre le ballon avec un petit sourire un peu timide. Il sortit ensuite de sa voiture et retourna s'asseoir sur le banc accompagné du fils de Noé. On s'assit sur le banc et je me décidai quand même à faire la conversation. Je lui demandai alors son âge, ce qu'il faisait, s'il était doué à l'école, s'il travaillait bien. Des questions futiles pour un enfant, les questions plus déterminantes seront pour sa mère.

D'ailleurs, celle-ci arriva. Esteban posa son regard - un regard impassible, un regard en béton armé - dans celui de Noé. Il répliqua alors que celle-ci ouvrit la bouche.

« Oui. D'accord. Pas la peine de demander. Je te connais par coeur. Il se leva et regard droit devant lui. « Enfin, je pensais te connaître par coeur du moins. Dit-il sur un ton plus bas, pour que ce soit juste elle qui entende.

Esteban regarda Noé. Que voulait-elle faire ? Partir maintenant ? Profiter un peu de son père ?

« Je vais rentrer, préparer tout ce qu'il faut. Profite de ton père et fais attention en reprenant la route, ne roule pas comme tout à l'heure. Il la regarda : « On discutera quand toi et ton fils serait là et ton fils installé. Je pense que tu me dois certaines explications Noelia.

Il se dirigea alors vers sa voiture, les mains dans les poches...


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MessageSujet: Re: L'hopital ? Très peu pour moi, sors moi d'ici Esteban    L'hopital ? Très peu pour moi, sors moi d'ici Esteban  EmptyDim 28 Sep 2014 - 22:20

Je m'avançais vers Esteban, lasse tandis que je m'obligeais à garder un sourire de façade devant Noah. Le regard que me lança mon meilleur ami, me glaça. Je connaissais Esteban par coeur et même si ce dernier essayait de dissimuler sa colère devant mon fils, je savais qu'il exigerait des réponses. Sa remarque ne fit que confirmer mes suppositions. Il était glacial, totalement différent du Esteban doux et attentionné que j'avais l'habitude de côtoyer. Lorsque ses yeux rencontrèrent les miens, je ne lus qu'une insoutenable froideur qui me fit l'effet d'une gifle. Esteban était mon plus grand soutien et je n'osais pas imaginer ce qu'il adviendrait de moi si je le perdais... Je l'écoutais, pensive, osant à peine imaginer sa réaction lorsque je devrais lui avouer les raisons de mon silence quant à l'existence de mon fils. « Entendu. Je te remercie. ». Il fit volte face, main dans les poches et s'avança vers sa voiture tandis que je faisais mes adieux à mon père lui promettant de lui envoyer davantage de nouvelles. Après l'avoir serré une dernière fois dans mes bras, Noah et moi regagnions la voiture. Le trajet se fit en silence, Noah, fatigué somnolant à mes côtés, tenant fermement le ballon de foot dédicacé par Esteban. En arrivant devant l'immense villa, les yeux de mon petit garçon s'émerveillèrent alors qu'il descendit timidement de la voiture de sport. « Esteban, je suis de retour, prévins-je alors que j'entrais dans le hall ». Pas de réponse. Je menais Noah dans ma chambre où j'installais sa valise sur le bureau pour sortir un pyjama propre avant de le conduire à la salle de bain où il se changea. Alors qu'il brossait énergiquement ses dents, son regard restait rivé aux miens, comme s'il avait peur que je parte. Ses grands yeux d'enfants dévoilaient tellement de tristesse que mon cœur se serra. Il avait grandi beaucoup trop tôt... Je le bordais avec douceur alors qu'il semblait minuscule dans son grand lit double. « Tu dors avec moi ce soir ? ». « Je vais discuter avec Esteban et j'arrive. C'est promis » Ca va aller maman ? M'avait-il demandé sa voix trahissant son inquiétude». Je hochais la tête, embrassant le sommet de son crâne « Ne t'en fais pas mon chéri, tout va bien. Dors ». Il m'avait tellement vu dans des situations extrêmes, qu'il était toujours inquiet et se méfiait particulièrement des hommes. Tout Comme moi..Je fermais lentement la porte et partis à la recherche d'Esteba . Au bout de quelques minutes je retrouvais celui-ci dans la cuisine, assis aux comptoirs, un verre de scotch devant lui, le regard dans le vide. L'atmosphère était pesante. Je savais que mon mensonge était considéré par Esteban comme une trahison et je ne savais pas comment lui avouer ce qui m'avait forcé à me taire. Je me laissais tomber sur la chaise en face de lui et le regardais pendant un long,moment, angoissée, attendant patiemment que notre confrontation débute...
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MessageSujet: Re: L'hopital ? Très peu pour moi, sors moi d'ici Esteban    L'hopital ? Très peu pour moi, sors moi d'ici Esteban  EmptyJeu 2 Oct 2014 - 19:45




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Ne vous en faîte pas princesse, je vais vous sortir de votre tour d'ivoire.


Esteban monta dans sa voiture, ne prit même pas la peine de mettre sa ceinture de sécurité et partie en trombe du parking. Oui, Esteban énervé avait particulièrement besoin de se calmer, alors forcément, avec ses petits bijoux, il avait de quoi s'amuser, forcément. Il s'engagea sur l'autoroute et roula à plus haute vitesse, dépassant largement la limitation prévue par la loi.
Il arriva chez lui, rangea sa voiture au garage et se dirigea vers la cuisine où il se servit un premier verre de scotch qu'il but d'une traite, puis un second. Quand Noelia arriva, il était déjà au 4ème. Il regarda son verre pendant de longues minutes réfléchissant à ce qui venait de se produire, à ce qu'il venait de voir et d'entendre.

Comment était-il possible que Noelia, qu'il pensait connaître vraiment bien ait pu lui mentir sur quelque chose d'aussi gros ? Sur quelque chose d'aussi important. C'est inconcevable. C'est un cauchemars, il va finir par se réveiller... Non, ce n'est pas un cauchemars, il est bien réveillé et ça vient vraiment de se produire il y a même pas une heure.

Il entendit quelques bruits à l'étage, mais n'y fit pas plus attention que cela. Il fit tourner un petit peu son verre. Perdu dans sa contemplation, il n'entendit pas sa meilleure amie redescendre, ni venir s'installer en face de lui. Il était trop perdu dans ses pensées et à ses nombreuses questions restées sans réponses... Comment était-ce simplement possible ? Un mensonge aussi énorme ? Un mensonge pendant tout ce temps ? Comment n'a-t-il rien vu ? De serait-ce même de sa détresse ? Comment a-t-il pu avoir les yeux aussi fermés que cela ?

Il poussa un soupire et but une gorgée avant de tomber yeux dans les yeux avec Noelia. Il soutien son regard, toujours de son regard froid et distant. Aucune envie qu'elle lise sa détresse à lui, hors de question même ! Il la regarda un long moment essayant de comprendre, en vain... Essayant de savoir comment elle avait pu lui mentir là-dessus aussi longtemps... En vain.
Il répliqua alors, d'une voix aussi distante et terne que son regard.

« Là, je crois que tu as des explications à me donner, et pas qu'un peu. Comment as-tu pu me mentir sur une chose aussi importante que celle-ci ? Merde ! Je pensais que je pouvais avoir confiance en toi, je pensais que je te connaissais. Au final, je me rend compte que tu es une énigme même au bout de tout ce temps.
Merde Noelia, qu'avais-tu dans la tête ? Tu pensais pouvoir me le cacher encore combien de temps au juste si ton père n'avait pas débarqué à l'improviste ? Dis-moi, parce que là franchement, hormis m'avoir pris pour un con, je vois pas.


Il continua de la regarder. Il n'y avait aucune agression dans sa voix, aucun haussement de ton. Il y avait juste une voix, lointaine qui faisait sortir ses pensées de sa tête, de son cerveau. Il soutenait toujours son regard, car dans la logique des choses, c'est dans le regard que l'on remarque les détresses, les choses. Du moins, normalement.

Il but à nouveau son scotch et s'en resservit un autre sur le champ. Il avait envie de griller une clope mais il n'en avait pas, étant donné qu'il n'était pas censé fumer.
Décidément, il ne comprenais pas...

« J'ai vraiment besoin d'explication, alors te gêne pas, j'ai tout mon temps tu sais...


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