Une envie de sortir. De me ressourcer auprès de la nature. J'avais envie de marcher, de respirer. De sentir toutes ces choses autour de moi. Entendre le bruit du feuillage qui bouge. Le vent dans mes cheveux. Les bruits des oiseaux, des biches. J'avais besoin de ça pour écrire une chanson. Et j'avais envie d'écrire. Alors j'avais pris un taxi. Lui avais demandé de s'arrêter à la lisière de la forêt. Et alors, après qu'il soit partit, j'ai commencé à marcher. Sur le chemin. Je regardais partout autour de moi. La verdure des feuille, le sol mouillé, les oiseaux qui m'observaient lorsque je marchais. Tout. Tout était intéressant, et beau. Et... Inspirant. J'ai souris alors, lorsque près de moi, s'est approché un écureuil. J'ai penché la tête sur le côté, tandis qu'il s'approchait lentement. Méfiant. Et alors, j'ai entendu des bruits derrière moi. Je me suis retournée, et le temps de tourner la tête, il était parti. Oh... Dommage. J'ai haussé les épaules, et j'ai continué à avancer. J'étais pieds nus. J'étais tout le temps pieds nus. Et je ne portais qu'une simple robe alors que la nuit tombait, et que le froid venait s'immiscer dans mes entrailles. Peu importe : c'est dans les pires conditions que l'inspiration venait. Et puis, ce n'était pas si horrible que ça. J'aimais bien le froid. Et la nuit. Le soleil m'embêtait un peu. J'ai levé la tête vers le ciel. Et j'ai observé la lune qui commençait à se dessiner peu à peu. Et j'ai continué de marcher, jusqu'à rencontrer un banc. Alors, je me suis assise en tailleur, et j'ai regardé autour de moi. J'ai attendu que la nuit tombe. Et quand celle-ci est arrivée, j'ai fermé les yeux.
Autour de moi, on entendait la vie. Je sentais les moustiques se poser sur moi. J'entendais les animaux se réunirent pour observer l'inconnu qui était là, dans leur forêt. J'ai senti les plantes pousser. Reprendre vie. J'ai tout entendu. J'ai tout senti. Et j'ai souris.
Hier, matin avec l'équipe, on avait fait comme chaque jour une réunion par rapport à nos enquêtes. J'avais présenté une vidéo d'un groupe d'amis qui se promenait dans la forêt et qui aurait filmé une créature mythique, le Bigfoot. On voyait sur cette vidéo des amis qui marchaient dans une forêt et un film leur escapade et qui voit-t-on traverser au second plan, une créature noir, ressemblant en tout point au Bigfoot.Je m'étais mise en contact avec eux et la personne aillant filmé la vidéo ne l'aurait vu qu'une fois après avoir regarder cette vidéo mais ses deux amis ,eux, l'aurait vu sur le coup. Ils ont tout les deux décrit une créature très grande, noire et poilue. Ils étaient persuadés d'avoir vu le fameux Bigfoot. Grâce à beaucoup d’information de leur part, j'ai pu sélectionner cette affaire et la présenter à mes coéquipiers. L'affaire a beaucoup plus et Tobby, Jed e moi-même sommes partis enquêter à Oroville, au Lac Chopoka dans l’Etat de Washington. L'enquête s'est extrêmement bien déroulée et nous avons pu reproduire les images à la perfection. Nous avons donc prouver que c'était un canular mais dû autres affaires de cette endroit , nous avons décidé de rester faire un enquête de nuit. Je suis rester à la base, connectée avec toutes les caméras qu'on avait posé plus tôt. Nous avons entendu des choses bizarres et j'ai vu sur les caméras des choses étranges. Mais ce n'était simplement des animaux comme des biches, n'oublions pas que l'on était dans une forêt. Ce matin , on a fait une autre réunion avec l'autre équipe qui était partie enquêter sur un homme qui prétend avoir été agressé par un Alien. Nous avons montré nos vidéos , nos recherches et nous avons tous réussi à prouver que c'étaient tous des canulars.
Après la grosse journée de la veille, j'ai eu envie d'aller dans la forêt national de Los Angeles, un peu me ressourcer , sentir la douce brise sur mon visage, sentir la lune me regarder. J'en avait envie et besoin. Pour un peu oublier qui j'étais ,ce que je faisait, juste être pour une fois normale. Je me suis un peu promener et j'ai trouver un banc, il y avait une jeune femme blonde, d'une telle beauté que la lune pourrait en pâlir. Je m'assis à côté, on semblait toutes les deux avoir eut envie de prendre l'air, de se ressourcer. Et autant être deux que toute seule.
J’étais là, sous la lune, épiée par tous les animaux de la forêt. Je les sentais : les regards, les reniflements, les pas. J’entendais le hibou sur sa branche au-dessus de moi ; la biche, face à moi, au loin ; les oiseaux, posés sur les branches, tout là-haut. Et même la vie dans la tête. Mes pieds au sol, je sentais la terre bougée. Les plantes grandir. La Terre tournée. Je souriais, et alors que j’étais fascinée, les yeux fermés, je sentis une présence à côté de moi. Je rouvris doucement les yeux, et tournais lentement la tête vers cette dame. C’était une grande brune, avec des jambes comme des allumettes. Elle était belle. Peut-être un peu trop. La pâleur de la lune rendait son teint légèrement blanc, mais je me doutais qu’elle devait être bronzée de base.
J’ai retourné la tête, et j’ai regardé devant moi. J’ai penché la tête sur le côté en voyant deux yeux me fixer. J’ai tendu la main, doucement, devant moi, et je lui ai montré alors ce que je regardais. C’était fascinant. Voir une biche s’approcher aussi près de l’humain. Les yeux se rapprochaient doucement. Je souris, respirant très bas pour ne pas l’effrayer. J’ai laissé ma main tendue. Elle s’est encore approchée. J’ai penché ma tête sur le côté, je l’ai fixé. Comme s’il y avait un lien entre nous. Comme si elle entendait mes pensées. C’était … Incroyable et magique. Et je suis restée là, en attendant qu’elle pose son museau sur ma main. Je l’ai alors doucement caressé alors qu’elle se tenait en alerte. Ses muscles étaient tendus. Comme si elle allait partir à tout moment.
Et ça ne tarda pas. En entendant un bruissement, elle détala, et s’enfuit encore plus vite qu’elle n’est arrivée. Alors j’ai laissé ma main retombée, et j’ai soupiré. « Dommage. »
Que c'était apaisant d'être dans une forêt , juste avec la légère brise qui soufflait sur mon visage, on se sentait bien quand un rien donnait l'impression d'être normale. J'étais à L.A , mais j'avais l'impression d'être ailleurs, le charme de cette forêt emportait quiconque dans un autre univers, je n'avais jamais eu l'habitude d'aller dans une forêt pour me ressourcer les fois où j'y étais aller , c'était pour des enquêtes de créature mythique et légendaire donc je n'appelle pas ça se ressourcer. Je fermai les yeux et me coupa de la réalité, je voulais sentir la nature, la vie près de moi. Je rouvris les yeux quelques secondes plus tard en souriant. La jeune femme à côté de moi regardait face à elle quelque chose, elle me le montra et je vis alors deux yeux..une biche.
Le spectacle qui s'offrait à moi était magnifique et magique, un moment de complicité totale entre cette femme et cet animal. L'animal s'approchait de plus en plus de la jeune femme blonde mais à un moment donné l'animal s'enfuit. La jeune femme soupira « Dommage. » Je la regardai et lui sourit " Vous avez quand même bien réussi à la faire venir jusqu'à vous" Une bourrasque de vent fit voler mes cheveux bruns éclairés par la douce lune. "Je m'appelle Beatrice et vous?"
J’ai souris. Elle avait raison : elle était venue à moi. Cette biche, un animal sauvage, avait marché, doucement, jusque vers ma main. J’avais eu le privilège de la toucher. De la caresser. Que demander de plus ? J’ai encore plus souris en regardant ma main, comme si elle avait été bénie des dieux. Comme si elle avait des supers pouvoirs. J’ai secoué la tête, et elle m’a dit son prénom : j’ai tourné la tête vers elle, et je l’ai penché légèrement sur le côté, le vent dans nos cheveux. Elle était brune. Avec des yeux incroyables. Nous étions des contraires physiquement. C’est ça qui m’intrigua : pourquoi nous avoir réunis, là, dans cette forêt ? Pourquoi avoir fait en sortes que … Deux femmes, sans rien en commun, se rencontre ? « Je m’appelle Mira. » J’ai souris. Et j’ai tourné la tête vers le coin où était, initialement, la biche, espérant retrouver ses yeux. Mais rien. Juste le noir. « Vous aussi, vous avez besoin de respirer ? D’oublier à travers ces animaux, à travers leur vie et les sensations ? » Bizarre, et longue question. Et pourtant, j’avais eu tellement envie de la lui poser. J’ai souris. Ma voix avait été un chuchotement. Comme si parler trop fort allait faire fuir la forêt, et ce calme apaisant. Qui sait après tout ? Peut-être que ce n’était qu’un songe. Peut-être, finalement, qu’elle n’existait que dans mes rêves. Est-ce que c’était réel tout ça ? J’ai fermé les yeux un instant, j’ai levé la tête vers le ciel. Et puis j’ai rouvert les yeux. Et j’ai tourné la tête vers cette magnifique brune.