Comme vous pouvez vous en doutez je ne suis pas un enfant de coeur et pourtant je reste très respectueux. J'ai été élevé dans le respect de la femme, comme si elle était une reine. J'ai beau vendre de la drogue, je ne fournis jamais les gamins ou les femmes enceintes. Je suis prêt à tout quand il s'agit de défendre quelqu'un que je connaisse ou non, je ne supporte pas la violence gratuite. Tout les membres du club savent que je suis capable du meilleur comme du pire, tout dépend des personnes avec qui je suis. Je n'ai nullement peur de me battre.

Petit, j'ai eu une enfance comme n'importe quels enfants de mon âge. J'étais épanoui, je passais beaucoup de temps avec mes grands parents quand mes parents travaillaient. Elle préférait me laisser à ses parents plutôt qu'à mon père. D'ailleurs elle mit longtemps à me dire la vérité sur ce dernier, au début elle me disait qu'il ne pouvait pas me garder sans trop me donner d'explications. Ce n'est que bien plus tard, lorsque j'ai eu seize ans, que j'ai su la vérité, même si je m'en doutais depuis quelques temps. Apprendre que son père est le président d'un club de motard, qui n'est pas connu pour faire dans la dentelle, n'est pas très courant, j'étais un peu perdu et j'en voulais à toute ma famille de me l'avoir cacher officiellement. Une fois que j'ai accepté ce qu'il faisait réellement j'ai fini par me sentir bien avec lui et on a apprit à se connaître. Maintenant que j'y repense, ceux que je considère comme des cousins m'ont fait une sacré impression. J'étais très impressionné les débuts. Jeune adulte, je traînais souvent à l'entrepôt avec mon père et ses amis, tout en révisant mes cours dans un coin. Je rattrapais le temps perdu avec mon père.

Ca fais à présent, quatre ans que j'écume les boîtes de nuits où je travaille comme videur et quelques fois lors d’événements particuliers j'assure aussi la sécurité. Mais ma principale raison d'être venu à Los Angeles, c'est que le club à décider de s'étendre jusqu'ici. Ce qui semble bien partit pour le moment.



© _Viviie.