" La vie est un moment qui dure des années, on y croise chaque émotion, on y rencontre des drames et des moments mémorables. La vie nous entoure et parfois nous étouffe, certains résistent, d'autres tombent et l'on aime à dire "c'est la vie ! ".
On a tous une idée de ce que s'est, mais elle varie selon notre personnalité, notre histoire passée comme présente, notre ressenti du moment. Alors, pour ne pas sombrer les gens tente de se trouver un refuge quelque part ou auprès de quelqu'un. Moi j'ai trouvé mon refuge, car je sais ce que c'est de voir une vie s'achever, je sais ce que l'on ressent lorsque l'on voit quelqu'un disparaitre de notre vie. On ne nous apprend pas quand nous sommes petits à accepter la disparition de nos proches, de nos amis, de notre famille, non ! On tente juste de nous protéger, mais un jour où l'autre on devra y faire face et la douleur sera plus qu'intense, car nous n'aurons pas pu nous préparer à l'inévitable.
Je pense sans arrêt à ma mère a ce que je n'ai pas pu vivre avec elle, a ce qu'elle ne partagera pas avec moi, ces moments de la vie où votre mère vous explique que vous devenez une femme, où elle vous explique que l'on doit se sentir prête pour passer chaque étape, que l'on doit se protéger et ne laisser personne décider pour vous. Ces moments pleins de complicités où votre mère devient votre meilleure amie le temps d'une journée, d'un après-midi. Elle ne m'a pas vu devenir cette jeune femme, elle ne m'a pas vu grandir, elle ne me verra pas devenir mère, elle ne me donnera pas de conseil. Parce que tout ce qu'une mère offre à sa fille est partie avec elle quand on l'a assassiné.
Alors, j'ai cherché mon refuge et je l'ai trouvé. Il me permet de garder la tête au-dessus de l'eau quand tout va mal et il me permet de garder un lien avec ma mère et de me rappeler que c'est grâce à elle qu'aujourd'hui je réalise mon rêve. Ce refuge c'est le sport. Bien évidemment la danse me libère de ce poids, mais pas seulement, il m'oblige à me surpasser et résister et à vaincre les démons qui tente de prendre possession de mon être. C'est pour cela que je me défoule autant que possible, pas forcément par la danse, mais par la course à pied ou tout sport qui permettra à mon esprit d'évacuer ses tourments. "

J'avais atterri au parc a 8h00 pétante ce matin même. La température ne dépassait pas les 8°C en cette matinée malgré un soleil bien visible aux yeux de tous. Le vent bien présent comme par habitude ces temps-ci, venait glacer chacune de mes respirations et heurter mon visage avec un rythme soutenu, alors que le soleil tentait tant bien que mal de me réchauffer un peu.

J'avais commencé par faire le tour du lac, histoire d'apprécier le paysage en cette fin de saison. Un paysage quelque peu grisâtre dont émanait un sentiment de mélancolie ou de nostalgie pour les personnes qui appréciaient ce style. Puis comme pour satisfaire mon but principal suite à ma présence ici je procédais à quelques échauffements et m'élançais alors dans une course plutôt lente pour commencer.
J'avais décidé de me rendre ici, histoire de me divertir un peu. C'est temps-ci je n'avais pas grand-chose à faire en dehors des cours. Pas de petit-ami à voir, pas de soirée à préparer, ni d'amis avec qui allaient faire du shopping, c'était ce que l'on pouvait appeler une période creuse. Alors, j'avais décidé ce matin à mon réveil de me changer les idées au lieu de me morfondre au fond de mon lit comme toute personne déprimée.

Cela faisait maintenant une bonne demi-heure que je courais autour du lac. Mon rythme s'était intensifié au fur et à mesure que les tours se faisait plus nombreux. Et j'entamais actuellement ma partie préférée de cet exercice, le sprint final. Ce moment où vous devez vous surpasser comme jamais, ne pensant qu'à l'endroit où vous devrez finir votre course. Oubliant tout ce qui pouvait me tracasser. Je fonçais, mes pieds touchaient à peine le sol à croire que je volais. Les arbres défilaient à toute vitesse, les personnes présentes restait surprise lorsqu'il me croisait l'espace d'une seconde.
Lorsque j'eus atteint mon but, je ne m'arrêtais pas de suite, pour ne pas faire subir un changement trop brusque à mon corps et continuait à avancer sur quelques mètres diminuant ma vitesse petit à petit jusqu'à m'arrêter. Ma respiration était saccadée, les mains sur les hanches et le haut du corps légèrement penché en avant, j'essayais de reprendre mon souffle, mon visage instinctivement laissait échapper quelque grimace, mais j'étais bien, je me sentais revivre, je ressentais l'endorphine se répandre dans mon corps, un plaisir inimaginable.
Je me rapprochais alors d'un banc pour m'y installer, histoire d'y déposer mes affaires. Puis après m'être hydrater un peu et avoir avalé un morceau de barre hyperproteinée, je pris le temps de m'étirer...

Dans les alentours de quatre heure du matin, Sanaa arriva dans sa villa à Los Angeles. Non, pour une fois elle n'était pas partie faire la fête, ni partie picoler. Depuis le 20 Janvier, la brunette avait prit un vol pour Barcelone. Son concours de jeune talant en matière de mode y avait lieu. Il aurait dû avoir lieu à New York mais pour diverse raison, il avait été déplacer en Espagne. Ce qui n'était pas plus mal, Miss Keagan aimait ce pays d'où elle tenait ses origines. Ce concours, l'alpha zêta attendait depuis des mois, voir des années et ce jour était arrivé. Malheureusement pas au meilleur moment, car Sanaa avait d'autres choses en tête que le concours. Une multitude de choses qui lui semblait plus importante que son avenir. Elle aurait voulu réglé de nombres problèmes qu'elle avait laisser en suspens. Le concours avait durée deux semaines et Sanaa n'avait pas gagné, mais elle était arrivée troisième sur une centaine de filles venant de tout le pays. C'était une bonne place, mais qu'il ne lui apportait rien de nouveau seulement la confirmation qu'elle faisait du bon travail mais elle n'était pas la meilleure. Si elle avait était première, elle aurait eu l'occasion de créer sa propre ligne de vêtement et d'ouvrir son premier magasin. Mais, elle ne se laisserait pas abattre par cette défaite.

Le concours avait durée deux semaines et pourtant Sanaa était restée un peu moins de deux mois à Barcelone. Pourquoi n'était elle pas rentrer comme prévue juste après le concours. Tous simplement car elle se sentait bien dans cette ville européenne et qu'elle était loin de ses soucis et de ses problèmes. En rentant, elle devrait mettre les choses au clair avec Justin et Mickael. Et cela ne risquait pas d'être une mince affaire au contraire, cela risquait d'être assez difficile. Sanaa voulait repousser au maximum cela. La jeune femme avait trouver ses repères dur l'une des côtes de la méditerranée, elle pouvait y rester encore des mois. Mais, il fallait qu'elle rendre chez elle et c'est l'amnésie de son meilleur ami qui l'avait posé à rentrer au bercail.

Étrangement en arrivant chez e, Sanaa n'avait pas sommeil bien qu'elle n'est pas fermé l'œil du trajet à cause de sa phobie pour les engins volant. C'était surement parce qu'elle appréhender de rencontrer plusieurs personnes en sortant de chez elle le lendemain matin ou qu'elle est de la visite. Mais, elle se pouvait pas se cacher indéfiniment.
En arrivant chez elle, la brunette prit une douche et essaya tout de même de s'endormir sans succès. Elle décida de ne plus persister, elle se changea enfila un jean bleu foncé, un t-shirt à col rond violet et en dessus un débardeur blanc. Elle accompagna sa tenue d'une paire de converse blanche et mis son collier en or qu'elle portait toujours. C'était le dernier cadeau que son père lui avait offert avant de mourir, un pendentif en forme de cœur sur lequel était gravé une photo de son père et d'elle alors qu'elle était âgé de neuf ans. Elle ne s'était pas prise la tête pour trouvé une tenue, elle avait prit les premières choses qui lui tombait sous la main. Elle vida sa valise et rangeant tout se qu'elle contenait. Une fois cela fait, elle regarda l'heure, déjà sept heure. La brunette descendit dans la cuisine, se servit un jus de fruit au même moment on sonna à sa porte, son cœur battait très fort. Qui ça pouvait être? On était Dimanche le jour de congés de Liliane donc ça ne pouvait être elle. Mais elle avait averti personne de son retour. Sanaa prit une grande inspiration et alla ouvrir la porte. En ouvrant, la porte elle eu un immense soulagement en voyant sa mère adoptive Liliane.

SANAA:"Comment tu as su que j'étais de retour?"

LILIANE"Leana m'a dit qu'elle t'avais prévenue pour l'amnésie de Logan et te connaissant je savais que tu reviendrais aussitôt."

SANAA: " Tu me connais par cœur. Je suis tellement contente de te voir, tu m'as manqué

Sanaa la prit dans ses bras, Liliane était comme sa mère. Elle lui avait apporté un café et des beignets. Elle discutèrent en déjeunant, La brunette n'avait pas du tout faim mais pour lui faire plaisir, elle se força à boire son café et à manger un beignet. Huit heure, Liliane avait dans une demi heure un rendez vous médicale. Sanaa décida de l'accompagner jusqu'au cabinet. Puis, elle continua sa route jusqu'au parc, Sanaa s'y était rendu à pied. Elle aimait bien marcher de bon matin. Juste à l'entrée du parc, il y avait un kiosque à journaux, l'un des magasines attira l'œil de la brunette. Elle l'acheta intriguer sur la couverture apparaissait une photo de sa mère avec comme titre "Un nouveau tournant pour la société Keagan" l'entreprise que son père avait mis sa vie à partir qui fabriquer des cosmétiques et depuis que sa mère l'avait reprise des lignes de vêtements de luxe. La brunette n'installa sur l'une des balançoire du parc, c'était vide. Les personnes dormaient à cette heure là et encore plus les enfants. Elle s'installa et commença à lire l'article. Dès les premières lignes, elle fonça les sourcils stupéfaite par ce que qu'elle découvrait. Sa mère biologique était devenue une véritable inconnue pour Sanaa pas étonnant cela faisait près de dix ans qu'elle ne s'était pas vu et Miss Keagan refusait de faire le premier pas.

La jeune femme lui une des réponses de sa mère qui la rendit folle de colère et assez triste. Sans vraiment s'en rendre compte, elle lança le magasine avec une telle violence qu'il percuta une jeune femme que Sanaa ne reconnu pas tout de suite. Elle descendit de la balançoire et se dirigea vers la jeune femme.

SANAA:"Excusez moi, je suis vraiment désolé."

L'étirement était une phase des plus importantes lorsque l'on pratiquait un sport. Cela nous permettait de ne pas souffrir le martyre à la fin ou tout du moins le lendemain d'un entrainement, que ce soit après un entrainement de course à pied, de danse ou quelconque sport demandant un minimum d'effort et endurance. On me l'avait dit plusieurs fois déjà, mais je l'avais surtout appris à mes dépend, il y a de ça bien longtemps maintenant, au point que cela est devenu une routine pour moi aujourd'hui. Sincèrement, qui aimerait se réveiller courbaturé de partout, que ce soit des cuisses, des bras, des abdos, tout y passe et pas de pitié, la nature vous le rend bien, même très bien. En tout cas moi je n'en étais pas réellement friande, je préférais l'épuisement à la douleur, pas forcément mieux, mais symbole d'un travail bien fait et surtout plus ou moins intense. L'entraînement de danse d'hier soir, n'avait pas été aussi soutenu que d'habitude, peut-être la raison de ma présence sitôt dans le parc aujourd'hui. D'habitude, le réveil est bien plus compliqué, ma tête me pousse à me lever, mais mon corps aspire à rester allongé profitant de la chaleur que lui procure la couette. Alors que ce matin, tout deux ne demandaient qu'à se mouvoir.

J'achevais ma dernière phase d'étirement, lorsque je sentis quelque chose s'écraser violemment sur ma tête, au point que mon corps se raidit, pas un seul de mes muscles ne voulu bouger, préfèrent comprendre la situation, comme si un mouvement créerait un évènement désastreux. Ce comportement ne resta que quelque dixième de seconde, c'était comme imperceptible, principalement aux yeux des autres. Les mimiques faciales de surprises, d'interrogation et bien d'autres sentiments prirent places. Ma main vint machinalement frotter ma tête pour apaiser le choc pourtant bien loin d'être douloureux. Tout en faisant cela, mon corps se pencha et je récupérais l'objet du délit. Puis prise par la curiosité j'analysais celui-ci. Il s'agissait d'un magasine people ou politique, je n'eus pas le temps d'en découvrir puisqu'une jeune femme s'approcha assez rapidement, confuse et s'excusant de m'avoir ainsi pris pour cible. Un sourire amusé, je l'écoutais s'excuser.

_ Ce n'est rien, ne vous inquiétez pas ! Lui-dis en tentant par la même occasion de la rassurer. Il n'y pas mort d'homme ! Ajoutais-je un sourire aux lèvres.

Sur le visage de la femme, on pouvait, semble-t-il, y lire une certaine contrariété, non pas celle qu'elle aurait pu éprouver lorsque son malheureux magasine eut frappé mon crâne, mais une contrariété plus importante, presque même de la tristesse pouvait se lire sur son visage. J'avais probablement décelé cela grâce à cinq ridicules cours de psychologie reçus au lycée. Comment comprendre le comportement humain en 10 leçons, très instructif notamment lorsqu'il s'agit d'apprendre involontairement que votre petit ami vous a trompé. SURPRISE. Mon éducation, m'obligea à laisser courir, car s'immiscer dans la vie des gens pouvaient être dangereux et mal perçu, c'est donc avec un simple sourire que je lui tendis le magasine.

_ Il me semble bien que cela est à vous.

L'Espagne commençait déjà à lui manquer. Cela faisait à peine quelques heures qu'elle avait quitté le pays et déjà elle le regrettait. Fini les vacances la tranquillité, la détente et re bienvenue dans le monde réel, pleins de stresse, de soucis, de problèmes, travail, étude etc... Los Angeles était une ville agréable et magnifique en soit mais lorsqu'on y vit depuis toujours et que l'on a sa vie de tous les jours, la routine continuelle, le retour était dure.

Encore plus dure lorsqu'on avait fuit ses soucis pendant deux long mois. Elle n'avait pas eu le courage de revenir et de tout affronter. Son cœur partageait entre deux hommes, voir son meilleur ami et l'une de ses meilleures amies se déchiraient, la découverte d'un demi frère qui avait détruit l'image quasi parfaite qu'elle s'était toujours faite de son père et une certaine jalousie qu'elle refusait, mais qui commençait à se former en elle. Et comme si tout cela n'était pas suffisant, il avait fallut qu'elle remarque un magasine à scandale qui parler de sa mère et de l'entreprise familiale. Partie comme était partie cette année 2011 Si Sanaa ne devenait pas folle dans les mois à venir elle serait vraiment chanceuse.

Sanaa se dirigeait vers le parc lorsque son regard, fut attirait par le magasine en question qu'elle acheta. Elle s'installa sur l'une des balançoire qui était vide et commença sa lecture. Les quelques lignes suivantes rendait furieuse et à la fois triste Sanaa. "JOURNALISTE: Comment votre fille voit elle votre remariage et la vente de plusieurs part de l'entreprise Keagan? ANDREA KEAGAN: Oh, ma fille est très heureuse pour moi. En ce qui concerne les parts de l'entreprise, elle si voit aucun problème cela n'a jamais été dans ses projets de reprendre l'entreprise familiale, elle se consacre plus à la musique." C'est une toute partie de l'interview, il y avait encore pleins d'autres mensonges du style. La mère parfaite très complice avec sa fille. Sanaa croyait rêvait cela faisait bien une dizaine d'années qu'elle n'avait pas parler à sa mère. Ce n'était pas faute d'avoir essayé. Sa mère ne répondait pas à ses appels, ni à ses lettres. Et là maintenant, elle disait que Sanaa était heureuse pour elle et qu'elle se fichait de l'entreprise de son père. Non! Mais n'importe quoi, Ethan Keagan était presque mort pour son entreprise comment, elle aurait pu ne pas lui porter d'importance. Certes avant la mort de son père Sanaa se préoccupait plus de la musique que de la mode ce qui semblait logique puisqu'elle n'était encore qu'une enfant. Le pire dans tout cela c'est qu'elle ne savait même pas que sa mère allait de remarier. C'était la meilleure, elle allait avoir un beau père. Ce qui l'attristait c'est que celle qui était sensé être sa mère n'avait pas eu l'idée de l'informer d'une telle nouvelle. La colère l'avait conduit à lancer le magasine qui atterrit sur la tête d'une jeune femme.

"J'aurais tout de même dû faire attention et contrôler mes nerfs."

Sanaa s'était rapprochée de la jeune femme qu'elle avait involontairement agressé avec son magasine People. Celle ci lui rendit.

"Merci" Elle fourra le magasine dans son sac à main. "Tu es étudiante en danse, je me trompes?"

Miss Keagan avait l'impression de l'avoir déjà vu quelques par, juste avant son départ pour Barcelone et l'accumulation de ses petites problèmes, l'Alpha Zêta avait commencé à s'intéresser à la danse et se rendait en tant que simple spectatrice à certain cours.

Spoiler:

Je souriais face à cette jeune femme contrariée et lui rendis son magasine. Elle me remercia et en simple reconnaissance j'hochais la tête. Je ne savais pas vraiment quoi lui dire. Je ne la connaissais pas et pourtant elle ne semblait pas vouloir repartir vers l'endroit d'où elle venait ! A l'inverse elle me fixait sans détourner le regard une seconde. Je me sentais alors gêné par la situation, alors que je savais bien au fond de moi qu'elle n'était en aucun cas en danger, même si quelques minutes auparavant elle m’avait balancé un magasine people en plein poire. Je ris intérieurement à cette pensée. Je m'apprêtais donc à lui souhaiter une bonne journée, quand elle ouvrit la bouche pour me poser une question. Je stoppais mon élan et l'écoutais. Aussi étonnant que cela puisse-être, la jeune femme en connaissait plus à mon sujet que je n'en connaissais du sien. Elle savait donc que j'étais étudiante en danse. Ainsi je pouvais supposer, de cette fraiche information, qu'elle était elle aussi à U.C.L.A. Pourtant, rien ne me disais comment elle savait que j'étais une danseuse. C'est alors, perplexe, que je répondis à sa question.

_ Oui je suis étudiante en danse. Et non tu ne te trompes pas.

J'étais resté sereine face à elle, mais à l'intérieur de moi, j'étais toujours aussi surprise et perplexe. Je tentais par n'importe quel moyen de me souvenir d'un jour où j'aurais pu la croiser, l'apercevoir, mais rien, rien ne me revenais en mémoire, pour moi elle restait là jeune femme qui avait accidentellement faillit m'assommer. C'est ainsi que dans ma folie maladive, je me créais tout un tas de scénario allant des plus simples aux plus complexes, des plus rassurants au plus terrifiant. Ainsi, elle passa à mes yeux d'une simple connaissance à une fétichiste des danseuses latino-americaine, en passant par une fanatique inconditionnelle et une personne envoyée pour me tuer. Bien évidemment, tout ceci était ridicule et c'était plus un moyen simple de me rassurer que de me torturer, car qu'elle était mes chances qu'un seul de ses scénario tordu n'arrive, ne m'arrive réellement ! Alors, parce que j'étais une personne seine d'esprit, je me contentais de lui demander.

_ Comment es-tu au courant ? Je veux dire, je n'ai pas souvenir de t'avoir déjà vu et pourtant tu sembles en connaitre plus sur moi que moi sur toi !

Je lui adressais un énième sourire, sourire qui aujourd'hui était quasiment accroché à mon visage à longueur de temps, mais qui pour le coup ne cachait en rien ma gêne. Une gêne qui, je l'espère, partirait aussi vite qu'elle avait pris possession de mon corps et ce dès l'instant ou la petite brune face à moi m'éclairerais sur cette situation.

Ça maladresse était une vrai maladie, Sanaa était vraiment très maladroite au point que ce défaut lui attirait des problèmes et la mettait dans des situations gênante comme en ce moment même. Elle avait jetait son magasin au visage d'une jeune femme qu'elle ne connaissait pas. Elle avait eu de la chance sur ce coup là, la jeune femme qu'elle avait involontairement agressé était plutôt sympathique et ne lui en voulait pas pour ce malheureux incident. Lorsque cette jeune femme lui rendit le magasine, la brunette s'apprêtait bien évidement à s'en aller, elle n'allait quand même pas rester planté la comme un piquer. Mais elle s'était dit qu'elle connaissait se visage, le seul soucis, elle n'arrivait pas à mettre de nom dessus se qui frustrée légèrement l'alpha zêta. La brunette savait où elle l'avait vu, enfin elle en était pas certaine. Miss Keagan lui avait posé la question et elle avait raison. Sanaa avait une bonne mémoire visuelle.
La jeune femme au nom inconnue, semblait assez surprise. Mais Sanaa ne s'en rendait pas spécialement compte trop occupé à chercher son nom. La voix de la jeune femme fit sortir la demoiselle Keagan de ses pensées.

"Oh excuse moi! J'ai assisté à plusieurs cours de danse, il y a quelques mois. C'est là pas que je t'es vu, pourtant je n'arrive pas à mettre un nom sur ton visage. Je suis Sanaa Keagan. "

Sanaa était très intéresser par la danse surtout, elle voulait ajouter une corde à son arc en ajoutant cette discipline à sa liste. Elle maitrisait plutôt bien la mode, le dessin, la guitare, le piano et le chant. La brunette avait commencé pas assister au cours en simple spectatrice. Elle ne pouvait pas d'un coup changer de filière. La demoiselle avait choisi celle de mode et ne le regrettait pas, cette année Sanaa avait réussit à obtenir une option musical et elle ne doutait que le doyen lui accorde une autre faveur. L'alpha zêta recherchait une étudiante qui accepterait de la prendre comme élève.

Dans ce parc proche de l'université, l'atmosphère commençait petit à petit à se réchauffer. Le soleil commençait à combattre les dernières traces d'une lune qui se décidait enfin à partir se coucher et le vent qui se faisait plus tôt, glaciale, devenait plus doux à chaque seconde. De plus en plus d'individu lambda débarquaient dans ce lieu ouvert à tous. Des parents accompagnant leur enfant à l'école longeait le lac, effrayant les canards au passage, des personnes âgés venaient tranquillement s'installer sur les bancs dans l'espoir de se souvenir de leur jeunesse perdue, les joggeurs se dépassait les uns les autres comme si une course venait de débuter. Et n'oublions pas nos amis les bêtes, chiens comme chat errant, venant se soulager à l'ombre d'un platane. Le parc se remplissait à vivent allure alors que quelques minutes auparavant il était encore inanimé. C'était le signe du temps qui passe.

J'étais toujours en compagnie de la jeune femme aux cheveux aussi foncé que du chocolat noir et à la couleur de peau chocolat au lait probablement la conséquence de gêne familiaux tout comme moi. La jeune femme m'examinait toujours mais, sortit très vite de ses pensées quand je lui posais la question qui me trottait depuis quelques secondes dans la tête. Comment me connaissait-elle ? C'est alors qu'avec un naturel des plus simples elle m'annonçait avoir assistée à des cours de danse. L'angoisse qui m'avait habité ces dernières secondes s'effacaient. Avec naturel j'acquiesçais. Elle ajouta qu'elle n'avait, néanmoins, plus souvenir de mon nom et se présenta à son tour. Sanaa Keagan, son nom ne m'était encore moins familier que son visage et j'avais beau tenter de me souvenir des précédent cours de danse je n'arrivais toujours pas à la repérer dans mes souvenirs. Ce fut donc confuse que je lui répondis.

_ Je suis Calliope Veracruz. Enchanté Sanaa.

Je lui tendais la main pour ainsi valider les salutations et lui souris avant de reprendre.

_ Je suis désolé, j’ai beau essayé de me souvenir je ne me souviens pas d’avoir vu ton visage auparavant, mais comme ça toi aussi tu es danseuse ?

La question semblait bête puisqu’elle m’avait avoué assister au cours. Mais, ce fut quelques secondes plus tard que je me rendis compte de ma faute, me rappelant de ses mots « J’ai assisté à plusieurs cours de danse, il y a quelques mois » cela ne faisait pas d’elle une étudiante en danse ou une danseuse mais, juste une personne appréciant sans doute ce monde de la danse. Peut importait en réalité, cela ne m’empêcherait pas de dormir cette nuit, dans le pire des cas, elle ne ferait que me reprendre et n’en serait probablement pas le moins du monde vexer. Il fallait sincèrement que j’arrête de craindre de blesser les autres, en réalité il fallait clairement, que je fasse un travail sur moi-même pour ne pas me pourrir la vie sans raisons.

Marcher de bon matin, Sanaa aimait bien cela, elle faisait souvent cela en Espagne lorsqu'elle souhaitait visité tranquillement certain endroit qui était bondée de monde en journée. Cela faisait à peine quelques heures, qu'elle était de retour à Los Angeles et la voila déjà dehors, mais pas cette fois pas pour les même raison que celle qu'elle avait en Espagne. Si elle était entrain de se promener s'était simplement parce qu'elle n'avait pas sommeil et qu'elle cherchait une occupation. En arrivant au parc, elle eut une excellente surprise, voir un article sur sa mère racontant des choses qu'elle ignorait et qu'elle aurait dû savoir avant tout le monde ou du moins avant la presse étant donner qu'elle était la fille de la personne concernait. Quand, elle disait que sa mère n'était que sa génitrice et non une personne qu'elle appellerait de nouveau maman. La lecture de cette article l'avait tant énervait que le magasine voila en direction d'une jeune femme. Il s’avérait que Sanaa la connaissait simplement de vue, grâce à un cours de danse. La demoiselle avait assisté à certains cours avant son départ pour Barcelone. La danse l'avait toujours intéressé, elle aimait tout se qui touché à l'art tel que le dessin, la mode, la musique.
Calliope Veracruz était son nom, elle ne l'avait pas oublié c'était simplement qu'elle ne la connaissait pas. Sanaa lui serra la main que lui tendait son interlocutrice.
Elle s'excusa de ne pas se souvenir d'elle.

"On a jamais été présenté normal que tu ne te souviennes pas de moi. Non, je ne suis pas étudiante en danse, mais en mode. J'ai seulement été spectatrice à plusieurs reprises, c'est là que je t'ai vu. La danse est un art qui m’intéresse énormément, je recherchait quelqu'un qui pourrait me donner quelques cours."

Sanaa aimait relever des défis et la danse était son nouveau dilemme, elle avait déjà certaines bases. Mais, elle voulait apprendre plus et se perfectionnait car Sanaa avait toujours été à la recherche de la perfection, apprendre toujours plus dans des domaines divers. Enfin en ce moment, elle s’intéressait à des choses liées tel que le chant, la musique et maintenant la danse. Elle voulait laissé de coté la mode un temps, mais elle ne pensait pas pouvoir décrocher, elle passait toujours son temps avec un crayon et une feuille dans la main griffonnant des croquis, c'était devenue une véritable manie à présent.

Sanaa confirma à nouveau qu'il était normal qu'on ne se connaisse pas plus que cela puisqu'en réalité, elle n'était pas étudiante avec moi en danse. Cela me rassurait un peu puisque je m'en serais voulu de ne pas reconnaitre les danseuses de cette école, bien que je ne les connaisse pas toutes, j'en avais un bon nombre en tête et qu'elle est retenue mon visage parmi d'autre me faisait culpabiliser de ne pas avoir reconnu le siens, ainsi le fait qu'elle me confirmait cela me rassura et je pus arrêter de culpabiliser. Elle avait donc été spectatrice à mon cours, je mourrais d'envie de lui demander ce qu'elle avait pensé de ma prestation en tant que personne non ancré dans le monde de la danse, mais avant de pouvoir lui poser la question, elle enchaîna en m'avouant être très intéressé par ce mode et m'avoua même rechercher quelqu'un qui pourrait lui donner quelques cours. Je ne savais pas si elle me le demandait à moi de façon discrète ou si elle avait déjà trouvé quelqu'un, mais elle ne sembla pas poursuivre et ajouter quoique ce soit. Je la regardai pour essayer de lire d'autre information sur elle, mais rien, je lui souris.

_ On va s'asseoir ?

Alors que nous étions en route vers le banc, je tournais ma tête en sa direction en fronçant les sourcils.

_ Et sinon, l'as-tu trouvé cette personne qui te donnerait des cours ?

J'avais posé la question innocemment, je ne voulais pas m'avancer si elle me répondait qu'elle l'avait enfin trouvé et j'hésitais même à lui proposer mon aide, elle préférait peut-être quelqu'un d'un peu plus performante, après tout je n'étais qu'en seconde année et il y avait des danseuses bien plus expérimenter que moi dans les alentours. Mais comme on a jamais rien sans rien, je repris la parole avant même qu'elle n'ait eu le temps de répondre.

_ Si tu veux, personnellement ça ne me gène pas de te donner quelques cours ! La danse c'est ma passion et toutes personnes qui souhaite en apprendre plus je serais ravis de l'aider. Mais c'est si tu n'as personne et si et seulement si tu le souhaites.

J'avais toujours aimé donner des cours de danse, je le faisait actuellement pour des enfants deux fois par semaine, car si je n'avais malheureusement pas la chance de percer dans la danse, enseigner était une chose que j'aimerais aussi. C'est pour cela que je sautais sur l'occasion. De plus, cela me changerait des petits mioches qui préféraient courir partout plutôt que de faire ce que je leur demandais. Alors qu'une jeune adulte, elle me permettrait réellement de me rendre compte de ce que c'était de véritablement enseigner la danse. J'espérais ainsi secrètement qu'elle m'avouerait n'avoir personne. Bien évidemment, bon nombre de personnes diraient que je suis folle de proposer mon aide à une personne que je ne connaissais que depuis aller une 15ène de minute, mais aujourd'hui était le jour de toutes mes folies.

Spoiler:

Les présentations étaient entrain de se faire, Sanaa connaissait plus de choses sur la jeune femme qui se trouvait en face d'elle que celle ci en connaissait sur Miss Keagan. Mais la brunette n'en connaissait pas des tonnes non plus, seulement qu'elle était étudiante en danse et qu'elle était excellente dans ce domaine. Enfin, c'était l'avis de Sanaa, celle ci ne s'y connaissait pas vraiment mais elle aurait aimé être capable de faire de tels interprétations de danse. L'Alpha Zeta était conscience que derrière tout cela se cachait des années d'entrainements et de travail, c'est pour cette raison que la brunette cherchait un professeur pour au moins avoir quelques bases. Calliope lui proposa d'aller s'asseoir, Sanaa acquiesça d'un simple signe de tête et elles se dirigèrent vers un banc non loin de là où elle se trouvait actuellement. Sa nouvelle rencontre lui demanda si elle avait trouvé quelqu'un qui pourrait lui donner des cours. Il y avait quelques jeunes hommes, mais la brunette avait l'impression qu'il attendait quelques choses en retour, elle ne savait pas trop quoi mais cela ne lui plaisait pas trop de plus, il n'avait pas vraiment attiré son attention avec leur performance. Sanaa désirait un vrai professeur avec qui elle ferait de réelle progrès. La proposition de Calliope intéressait vraiment Sanaa, elle avait remarqué à quel point cette jeune femme pouvait être douer pour la danse et elle ne pourrait faire que s’améliorer.

"Tu es sérieuse tu pourrais vraiment faire ça? Ça serait super, si tu pouvais m'apprendre un peu de ton savoir dans cette matière!"

Sanaa était assez surprise qu'elle lui propose ainsi son aide alors qu'elle ne se connaissait à peine. Elle ne se souvenait même pas de l'avoir vu une fois et pourtant. Le téléphone portable de Sanaa sonna.

"Excuse moi..."

Il la photo de Logan s'afficha lorsqu'elle sortit son mobile. Il s'agissait d'un message de Logan son meilleur ami, elle lui envoya rapidement une réponse Liliane avait déjà dû informer Maria qu'elle était de retour ses deux là étaient de très bonne amie. Donc Maria avait dû prévenir Logan, celui ci devait vraiment lui en vouloir d'être partie sans lui donner de nouvelles enfin si seulement de temps en temps. Surtout depuis le jour où il était partie au Texas sans lui donner de nouvelle, et elle lui avait en quelques sortes une crise.

"C'est bon, je devrais répondre."

Spoiler:

La jeune femme face à moi voulait des cours de danses et jamais, au grand jamais je ne pourrais refuser l’opportunité d’aider quelqu’un d’autant plus quand cette personne souhaite apprendre ma passion de toujours. Bien que rien ne fût dit pour le moment puisque je ne lui avais que souffler l’idée, je fus prise d’une certaine fierté. C’étais aussi dû au fais que, bien que nous nous soyons jamais parler, elle m’avait vu danser et ne m’avait pas oublié, preuve que je lui avais fait une certain impression tout de même. Peut-être m’avançais-je un peu trop en pensant cela, mais de tout manière cela me procura un certain plaisir que je ne voulais pas abandonner. L’espoir faisait vivre et j’étais une jeune femme qui aimait espérer parce que l’un de mes plus grand rêve s’était réaliser, celui de pouvoir étudier où bon me semble l’art de la danse. Alors preuve qu’espérer pouvait avoir des conséquences sur nous même, je préférais ne pas abandonner de petit instant comme ceux-ci, même s’il n’était pas ressenti de la même façon de l’autre côté.

C’est avec étonnement qu’elle sembla se réjouir de ma proposition, ce qui ne me laissait d’autre choix que de sourire et d’être encore plus fier en voyant le plaisir que cela lui procurait aussi. Bien évidemment que j’étais sérieuse, je n’étais vraiment pas le genre à dire des paroles en l’air, mais c’est en hochant la tête positivement et avec enthousiasme que je lui fis comprendre que ce n’était en rien une blague.
 
_ Ça me ferais plaisir de pouvoir rendre ce service …

Je n’eus malheureusement pas le temps de finir ma phrase, bien que rien d’intéressant n’aurait été ajoute. Le téléphone de la jeune femme se mit à sonner. Elle s’excusa et fixa son téléphone quelque instant et l’informa qu’elle devait répondre. D’un geste de la main je lui fis signe que ça ne me dérangeais pas et je l’observais s’éloigner ne sachant trop quoi faire. Pendant quelques instants je restais là, regardant tout autour de moi, attendant, puis parce que des passants commençait à me regarder bizarre, je me dirigeais vers le banc où j’avais déposé mes affaires et rangeais celle-ci, avant de m’asseoir tranquillement, le même magasine que j’avais reçu sur la tête dans les mains, je l’avais acheté aussi avant de commencer mes tours du lac. Je ne le lisais pas vraiment, les potins de m’intéressait pas réellement, mais ça m’amuser de voir le ramassis de conneries pouvant être dites, les « rumeurs » et les « scandales » qui ne changerons rien à la face du monde. Lorsque je relevais la tête après quelques minutes j'aperçus Sanaa s’approcher à nouveaux de moi.

Sanaa avait toujours été fascinée par le monde du spectacle. Elle ne savait pas vraiment d'où lui était venue cet intérêt pour cet univers. Son père lui avait transmis sa passion pour la musique en lui apprenant à faire du piano et de la guitare alors qu'elle était qu'une enfant. Étant une fillette, elle disait qu'elle voulait devenir musicienne ou chanteuse pour réaliser l'un des rêves que son père n'avait pas pu concrétiser. Mais la mort de ce dernier avait tout chambouler. Sanaa avait délaissé la musique car sans son père, ni sa mère, elle ne voyait plus l'intérêt de jouer si personne ne l'écouter. Ces dernières années, elle y avait reprit goût. Maintenant qu'elle était d'un niveau correct, même plus en chant et avec les instruments, elle souhaitait ajouter une nouvelle corde à son arc dans un domaine lié à sa passion, elle voulait apprendre à danser. Elle s'était dit que cela ne pouvait pas être bien difficile puisqu'elle faisait partie des cheerleaders depuis l'âge de quatorze ans donc les figures acrobatiques, les portait s'était son domaine. Le cheerleading était une sorte de danse plus tourné vers la gymnastique rythmique certes, mais ça restait de la danse.
Sanaa avait été très surprise par la proposition de Calliope. Cette jeune femme lui proposait de lui donner des cours de danse.

"Bah merci! Je te payerais pour le temps que tu m'accorderas."

Sanaa voulait la payée pour les cours de danse et pour le temps qu'elle passerait à lui donner des cours alors qu'elle aurait surement mieux à faire. De plus c'était une inconnue et ce serait déplacé d'abuser de sa gentillesse surtout après l'avoir agressé avec un magasine people. Le téléphone portable de la brunette sonna. Lorsque Miss Keagan vit le nom de Logan apparaitre elle savait qu'elle allait passer un salle quart d'heure. C'était elle qui lui avait piquer une crise lorsqu'il était partie un week end sans la prévenir et elle faisait pire en partant deux mois sur un autre continent. Elle tomba sur son répondeur, elle lui laissa un message lui disant qu'elle lui expliquerait lorsqu'elle le verrait.
Puis, Sanaa retourna près de sa nouvelle rencontre qui s'était assise sur un banc. Elle tenait le même magasine que Sanaa lui avait jeter au visage involontairement.

"Excuse moi."

Elle s'installa à coté de Calliope.

Sanaa Keagan , une personne fraîchement rencontré était prête à payer Callie Veracruz autrement dit Moi , pour des cours de danse, bien évidemment je n'avais pas eu le temps de lui exposer le fond de ma pensé puisque le téléphone de la jeune femme était venu couper la conversation, ce qui en soit n'étais pas un problème pour moi.
Assise sur mon banc, patientant avec un magasin people, je repensais à cette histoire d'argent. Et je ne savais quoi dire. Je n'avais jamais fait quelques chose pour de l'argent, en réalité mon rapport à l'argent était plutôt conflictuelle. J'avais appris à grandir dans une famille où l'argent manquait, on m'avait aussi appris la valeur de celui-ci, un dollars restait un dollars disait mon père quand j'étais petite. Mes parents se tuait à la tâche pour pouvoir nourrir notre famille et nous vivions dans un petit appartement ou l'intimité pouvait être une notion peu existante, Bien évidemment j'étais une petite fille et cela ne me gênais pas réellement et à la mort de ma mère, aussi malheureux soit il de le dire, mais nous avions redécouvert l'appartement et il nous semblait d'autant plus grand qu'à l'origine, Tout ça pour dire que j'avais grandit et été élevé dans l'optique que l'argent était nécessaire et très important pour vivre et qu'il ne fallait en rien le gâcher. Mais quand j'ai eu cette visite étrange d'un banquier qui venait nous annoncer que durant tant d'année ma mère avait mis des sous de côté pour moi, ma vie à complètement été chambouler. Mon père et moi n'avions plus à craindre pour notre avenir et il m'a permis d'intégré cette prestigieuse université alors que mon père avait pris l'initiative de changer de travail , un travail qui aujourd'hui lui permettais de subvenir à mes besoins mais aussi aux siens et à ceux de sa « petite amie ». Néanmoins, je ne le voyais plus, l'argent nous réduisait en quelque sorte à un chèque mensuel envoyer par recommandé alors qu'il était à présent trop occupé à emmener sa petite amie en voyage ou à travailler encore plus qu'avant. Ainsi, j'avais appris que l'argent était important et nécessaire pour vivre, mais qu'il pouvait être aussi néfaste dans une famille. Ainsi, j'avais décidé que je ne voulais pas de l'argent de Sanaa Keagan, de un parce que je n'en avais pas besoin, de deux parce que je ne voulais pas détruire une relation même professeur-élève à une question de tarifs et paiement, de trois parce que j'aurais l'occasion dans mon métier futurs de gagner de l'argent et de quatre parce j'avais accepter de l'aider et que l'aide était quelque chose qui se devait d'être gratuit.
Lorsque la jeune femme vint s'installer à mes côtés et s'excusa je lui souri et m'empressai de lui répondre.

_ Ne t'excuse pas, il n'y a pas de mal ! Dis-je en premier lieu avant d'ajouter par la suite ces autres mots. Pour ce qui est de me payer, je vais être honnête, il en est hors de question, je ne veux pas recevoir d'argent pour t'avoir aider, j'ai divers raison que je t'épargnerais, mais la plus important est que j'ai accepter de t'aider et pour moi l'aide n'est pas quelque chose qui a un prix. Alors je me ferais un plaisir de t'enseigner mes piètre connaissance en danse et ce gratuitement.

Je lui souris sincèrement, tout en la regardant fixement comme pour l'obliger à accepter cette requête.

Calliope lui avait proposé d’être en quelques sortes son professeur lorsque Sanaa lui avoua qu’elle cherchait une personne capable de lui apprendre certaines choses concernant la danse. Un nouveau défi que la brunette voulait relever. La demoiselle Keagan aimait apprendre s’était quelques choses dont elle ne se lasserait jamais. Après tout dépendait de ce qu’elle voulait apprendre. Sanaa n’était pas le genre de fille à passer des heures dans les bouquins, à apprendre une multitude de choses par cœur, à lire pleins de romans, tragédies et autres genres de livres à la recherche d’évasion, pour passer les temps. Les choses qu’elle aimait apprendre était la pratique comme la coutume pour le stylisme, les instruments comme en musique ou encore la danse. La brunette était personne assez manuelle, elle préférait les choses concrètes.
Puisque Calliope se proposait de lui donner des cours, c’est tout naturellement que Sanaa lui annonça qu’elle l’a payerait pour son aide. Sanaa était issu d’une famille bien plus que riche et elle pouvait tout s’offrir. Si elle le voulait, la brunette aurait pu se payer le meilleur professeur de tous les Etats Unis, mais cela ne l’intéressait pas vraiment.
Sanaa en avait fini avec son téléphone portable. Elle avait laissé un message à Logan son meilleur ami afin qu’il se voit pour qu’il discute de « la fuite » de la jeune femme. C’était vrai, Sanaa s’était sauvé et enfuit sans prévenir personne, mais elle prenait quand même le temps de donner des nouvelles pour pas qu’il s’inquiète de son absence. Miss Keagan s’installa à côté de Calliope et écoutait se qu’elle avait à lui dire.

« Mais l’argent, n’est pas un problème pour moi. Je ne voudrais pas te prendre de ton temps sans te dédommager. Je me sentirais mal d’abuser de ta gentillesse sans pourvoir de rendre quelques choses en retour. »

Sanaa lui rendit son sourire, elle voulait bien que Calliope était sincère et qu’elle ne voulait pas de son argent. Mais la brunette voulait lui donner quelques choses en retour, pour au moins lui montrer et lui prouver sa reconnaissance.

Sanaa venait de se réinstaller près de moi et je laissais alors le magasine pour me concentrer sur notre conversation inachevé. Elle insista pour me rémunéré les heures que je lui consacrerais pour lui apprendre la danse. Bien que son offre soit agréable et respectueuse, j’étais bien décidé à refusé tout argent venant de sa part, je lui rendais service, il était hors de question qu’elle me paye pour cela. C’était un cadeau, un don que je lui faisait. La danse était toute ma vie, elle était ma passion et j’étais loin d’avoir un niveau exceptionnel pour me permettre de demander de l’argent pour des cours de danse.

Néanmoins, je savais qu’elle ne s’arrêterait pas là et qu’elle insisterait encore et encore jusqu’à arrivé à ses fins, elle semblait être une femme qui obtenais ce qu’elles voulaient car elle se battait pour l’obtenir. Je me surpris donc à réfléchir sa proposition, de l’argent pour des cours de danse restait inacceptable, mais ce serait différent s’il s’agissait d’autre chose.

_ Écoute accepter de l’argent pour moi est hors de question, je n’ai pas le talent des professionnels. Je suis juste une étudiante qui apprend sa passion, alors je ne veux pas de ton argent, j’en ai pas besoin ! Néanmoins, si tu veux absolument me rendre la pareille, on peut s’arranger. Donc on a qu’à dire que tu me dois un service ! »

Je lui souriais fière de ma proposition et espérant que ça lui conviendrais et qu’elle n’insisterait pas plus. C’était peut-être trop beau, mais elle ne gagnerait pas, j’étais décidé à tenir bon, en réalité avec moi, elle n’aurait pas le choix.

_ Marché conclu ? Demandais-je à la jeune femme. Allez ! Ça me fait plaisir, ne cherche pas à savoir pourquoi, mais je sens que je ne le regretterais pas ! Et puis, tu ne vas pas me payer, si ça se trouve je t’aiderais pas plus que si tu avais essayé toutes seules dans ta chambre devant ton miroir !

Je lui lançais un sourire angélique et détournais le regard pour fixer le lac juste en face de nous. Sur l’eau refléter le corps des gens qui se promenait autour, cet endroit était décidément celui que je préférais, bien que nous étions au printemps et qu’il était encore plus beau en hivers. Je regardais à nouveaux Sanaa et me levais du banc.

_Bon et si on allait fêter notre accord ? Dis moi qui tu es et je te dirais comment tu danses ! Dis-je avec humour. Ok l’inverse est vrai, mais j’ai besoin d’en savoir un peu plus sur tes gouts pour te permettre de danser sur ce que tu aimes ! Et j’ai bien envie de faire un peu de shopping, sauf si tu préfère aller boire un café pour en parler, ce qui est à mon goût beaucoup moins attrayant.

Elle me prendrait peut-être pour une folle, mais j’avais vraiment envie d’aller faire du shopping et comment apprendre à connaitre une personne sur ses gout tout en s’amusant !! En allant faire du shopping… tout simplement.

Sanaa avait fini de passer son coup de fil donc elle rejoint sa nouvelle connaissance et s’installa près d’elle. Elle discutait de la proposition de Calliope de lui donner des cours de danse. Sanaa en serait ravie car elle l’avait déjà vu la jeune femme dansait et trouvait qu’elle était une excellente danseuse. Mais la brunette ne pouvait pas accepter ses services, si celle-ci ne voulait pas se faire rémunérait. Sanaa aurait l’impression de profité d’elle. Calliope était déterminée à ne pas vouloir accepter l’argent de la brunette. Elle lui proposa donc autre chose. Sanaa lui devait un service cela semblait une bonne chose, mais encore faudrait-il qu’elle lui demande quelques choses d’aussi important que des cours de danses.
Sanaa n’avait pas eu vraiment le temps d’y réfléchir qu’elle lui demanda si le marché était conclu. Elle insistait presque pour que la brunette acceptait. Calliope semblait plus têtue de Sanaa et comme cette dernière n’était vraiment d’humeur à lui tenir tête suite à ce qu’elle venait d’apprendre décida d’accepter.

« Oh que si tu m’en apprendras beaucoup plus que si je dansais devant un miroir. Mais tu sembles déterminé donc c’est d’accord, je te dois donc un service. Si tu as besoin de moi, n’hésite pas une seconde alors ? C’est pas sûr que tu ne le regrettes pas, je suis mauvaise en danse. »

Sanaa lui rendit son sourire. Calliope se leva d’un coup du banc ce qui surprit Sanaa. Elle voulait fêté leur accord avec une séance de shopping. L’activité préférait de Sanaa et elle ne pouvait refusé une telle invitation.

« Shopping, ça me va. J’adore faire les boutiques. Et il sera plus simple de voir ce qu’on aime en choisissant des vêtements que devant un café. »

Elle se leva à son tour

« Allons dévaliser les magasins. »

Oui, s’était le mot car quand Sanaa sort faire les boutiques, elle ne rendrait jamais chez elle les mains vides.