Laurica Gray et V. Wendy Lynn.


« Bip. Bip. Bip. Bip. Bip. Bonjour, vous êtes sur la radio officiel du campus de l'université de Los Angeles, Californie et il est 6:30. Il est temps de se lever les étudiants. Aujourd'hui le temps est mitijé. Prévoyez donc un bon sweat, aux couleurs de votre très chères université, et courez vite en cours. »

Il était 6:30, à Los Angeles, l'heure pour Laurica de se lever. Le lundi est le jour le plus dur de la semaine, surtout pour des fêtards. En effet, la jeune fille avait -encore- fait la fête tous le week-end, et ce matin, le réveil était vraiment compliqué. Elle avait tellement mal à la tête et surtout accumulé trop de retard sur son sommeil. Mais si elle voulait encore toucher sa bourse, pour pouvoir continuer à payer ses études, il ne fallait qu'elle loupe aucun cours. C'était ce qui la motivait, il n'y avait que ça. Laurica se leva doucement, émergea de sa couette, puis, se mit debout devant son lit. Elle vît une autre Alpha Zéta qui dormait encore tranquillement, et qui elle, n'avait pas à ce soucier des cours.. Mais Laurica était joueuse, surtout de mauvaise foi. C'est alors qu'elle se rapprocha du lit de Wendy et s'écria, en soulevant la couette de celle-ci :

« WENDY ! »

Laurica vit que la jeune fille ne réagissait pas, et cela l'étonnait. Elle devait si bien sormir. Tant pis. Laurica se dirigea alors vers la salle de bain pour s'y préparer. Elle suivi les conseils de la radio et mit alors son sweat, bien chaud, elle l'adorait ! La jeune fille mit avec un bas de jogging. Ne vous fiez pas aux apparences, elle allait tous les matins, avant d'aller en cours, faire un jogging de 10 minutes, pour tout évacuer. Mais avant de partir, elle voulu s'assurer que sa collègue n'était pas morte dans son sommeil. Elle se rapprocha, à petits pas du lit de Wendy. Et cette fois-ci, elle employa les grands moyens. Laurica se mit à sauter sur le lit de Wendy.

« Eh ! Eh ! Eh ! T'es pas morte au moins ? Je voulais juste te réveiller pour te dire que je vais faire un jogging, tu sais, mon jogging matinal, enfin voilà. Et puis, ah oui ! Y'a plus de tampons, il faudrait que tu ailles en acheter, car tu vois, MOI, je vais en cours, tôt ! »

Il était 6h30 et c'était comme si la radio de Laurica tambourinait dans ma tête comme un joueur de tambour tambourinant sur son tambour (ça tombe sous le sens (aa)). Je n'avais pas envie de me réveiller, je ne voulais pas réveiller pour la simple et bonne raison que je ne m'étais pas endormie. J'avais passé une bonne partie de la nuit à danser comme une folle à une fête qu'avait organisé notre confrérie, et je suis rentrée aux alentours des 5h00 dans la chambre. Ma tête me faisait souffrir le martyre et ça ne s'arrangea pas lorsque Laurica sauta sur mon lit pour me réveiller. Je ne comprenais pas comment elle arrivait à être en forme alors qu'elle a fait la fête autant que moi. En plus de cela, elle se réveillait tous les matins super tôt pour aller faire son footing quotidien. Je la détestais dans ces moments là, même j'admirais son courage, ou sa folie, les deux sont plausibles. Lorsque Laurica me cria dans les oreilles qu'elle allait faire son footing, j'ai pris mon oreiller pour le coller sur mes oreilles. Mais avant qu'elle ne parte, j'ai tout de même pris la peine de lui dire encore à moitié sous le choc du tambour résonnant dans ma tête : « Je te déteste! Et tes tampons, tu iras les acheter toute seule puisque c'est ça! » On aurait dit une petite fille en pleine crise d'hypocrisie. Bien sur, je rigolais en disant cela. Mais pour être certaine que ma colocataire ne l'ai pas pris mal, j'ai tout de même ajouté : « Bon d'accord, j'irai après les cours... Mais fais-moi plaisir, ne me réveille plus jamais pour me dire que tu vas courir. Je le sais depuis le temps. Et puis courir, pourquoi aller courir à cette heure là ?! C'est de la folie! » Je rigolais une fois de plus et pour le prouver, Laurica a eu le droit à mon oreiller dans sa figure, ou tout du moins, c'est sa figure que je voulais viser mais mon oreiller a atteint son ventre. Si maintenant je ne savais plus viser, ça devenait grave... Enfin bon, je devrais avoir l'habitude de tout ça, puisque les fêtes sont mon lot quotidien et que je sais très bien quel effet à l'alcool sur moi. Ce qui ne m'empêche pas de recommencer soir après soir. Et oui, je suis débile, c'est certain. Enfin, ce n'est pas ce que disent les mecs venant à ces fêtes. Bref, je me suis levée pour aller rechercher mon oreiller et comme je ne voulais pas que Laurica s'en sorte si bien, une fois mon oreiller en mains, je m'en suis servie pour frapper, sans force, ma colocataire. « Tu vas voir, je vais te donner en pâture à Sanaa, elle saura quoi faire de toi elle! » Une fois de plus, je plaisantais. Jamais je ne ferai une chose pareille et Laurica le savait. Il faut dire que Sanaa n'est pas une grande amie, à aucune d'entre nous. Cette fille m'énerve à un point que je ne sais même pas pourquoi je continue à parler d'elle... Je continuais donc de taper Laurica avec mon oreiller, jusqu'à ce qu'elle réplique à sa manière...

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