Le week end l'horreur pour Sanaa. Ces derniers temps la brunette passait la totalité de son temps à l'université, ne voyant plus l'intérêt de rentrer chez elle. Rentrer chez elle était totalement inutile si s'était pour retrouver une grande villa vide qu'il lui rappelait que toutes les personnes qui avaient compté dans sa vie partaient les uns après les autres la laissant à chaque fois derrière eux. Son père, sa mère maintenant Liliane et ne parlons pas des amis qu'elle avait perdue. Liliane avait été la dernière à lui dire au revoir et Sanaa ne pouvait pas lui en vouloir. Liliane était la femme qui l'avait élevé ses dix dernières années, celle qui jongler entre Sanaa et ses enfants. La demoiselle la considérait comme sa mère et ne la remercierai jamais assez pour tous ce qu'elle avait fait pour elle et pour tout l'amour qu'elle lui avait apporté. Elle avait fait beaucoup plus que s'occuper d'elle, à présent elle avait suivi sa famille dans un autre état des États Unis, mais avant cela, elle s'était assurée que Sanaa n'y voyait aucun inconvénient, elle était prête à rester pour elle. Même si, perdre Liliane attristait la brunette, elle n'en dit rien, elle n'avait pas le droit de la privée de sa famille et de quoi que soit d'autres d'ailleurs. Heureusement, elle s'appelait régulièrement et garder contacte.

Ce weekend end, Sanaa n'allait pas le passé à l'université se demandant comment elle pourrait bien occupé sa journée. Son sauveur de cette ennuie n'était autre que son Roméo et meilleur ami, Logan Dawson. Que ferait-elle sans lui? Il proposa à Sanaa de l'aider à aménager la maison dans laquelle il vivrait avec sa petite famille. Une maison où il pourrait vivre ensemble lui, Leana, Leanne et Liam (si Elysha n'y voyait pas d'inconvénient et si elle n'empêchait pas Logan d'adopter son fils. Elysha était si imprévisible qu'on ne pouvait jamais savoir ce qu'elle préparait ou ce qu'elle pensait.)
La demoiselle Keagan avait rendez-vous avec son best friend Samedi matin, elle décida donc de retourné chez elle le vendredi pour que ça soit plus simple. Elle se trouvait dans sa chambre qui lui avait été attribué dans la résidence Béta Psi depuis la tempête de Noël, où sa propre résidence avait été endommagée. Sanaa récupéra ce dont elle avait besoin et pris sa voiture pour rejoindre son domicile. Mais avant elle décida de se rendre dans un super marché pour faire des courses et s'acheter de quoi manger ce soir et demain. Depuis que Liliale n'était plus là, le réfrigérateur était plus que vide, à quoi ça servait de le remplir si elle ne venait plus vivre chez elle. Elle se demanda même si elle n'allait pas définitivement tirer un trait sur son passé en vendant cette maison qui renfermait tant de souvenir qui pour la plupart été plus ou moins rose ou noir. Les souvenirs d'une famille aimante, unis et soudé. Souvenir d'un jour où sur toute les chaines on voyait deux tour s'effondrait à l'époque, Sanaa avait dix ans et elle pensait qu'il ne s'agissait qu'un film et ne comprenait pas l'air paniqué de sa mère qui n'arrêtait d'avoir le téléphone dans les mains et laisser une multitude de messages sur le répondeurs de son père. Souvenir d'un enterrement des plusieurs personnes habiller en noir pleurant et elle dans un coin qui ne réalisé pas encore tout à fait qu'elle ne reverrait plus jamais son père. Ou encore celui d'une mère qui s'en aller en la laissant avec des parfaits inconnue qui lui avait fait vivre l'enfer pendant plusieurs mois. Puis les années passèrent et d'autres souvenirs apparue celle de diner de famille avec Liliane, son mari et ses enfants qui la faisait vraiment sentir comme l'une des leurs. Souvenir de soirée entre amis ou en amoureux, car elle était toujours sur d'être tranquille dans sa villa et que personne ne viendrait les déranger, qu'aucun de ses parents ne débarquerait à l'improviste.
Les courses finis Sanaa prit sa voiture direction le quartier des villas où elle vivait. Au moment, où elle se gara son téléphone sonna, elle décrocha en cherchant dans son coffre son sac et les paquets qui contenait les courses. Elle plaça son sac sur son épaule et prit les deux sacs en papier dans ses bras coinçant son portable entre son épaule libre et son oreille. Elle discutait en se dirigeant vers la porte elle posa au sol ses sac et prit fouilla dans son sac à la recherche de ses clés, elle ouvrit la porte et reprit les paquets.

« T'es sérieuse? Tu lui as promis que je viendrais, mais je t'avais pourtant dit que je rendrais chez moi ce soir. »

Elle perdit sa voix et laissa tomber ses paquets au sol, son portable également glissa mais elle le rattrapa juste avant qu'il s'éclate au sol (réflexe qu'elle avait acquis avec le nombre de fois où elle avait cassé son téléphone portable en le faisant tomber) lorsqu'elle vit une femme dans les escaliers Elle continua à fixer la personne qui se trouvait en face d'elle et qu'elle avait évidemment reconnue. Sanaa ramena son portable à son oreille.

« Je te rappelle plus tard. »

Elle raccrocha sans laisser le temps à son amie de répondre. La brunette ramassa ses paquets et se dirigea vers la cuisine où elle rangea une de ses courses comme si elle n'avait pas vu cette personne chez elle. Cette personne n'était autre que sa mère, mais Sanaa n'avait pas la moindre envie de lui parler. Elle entendit des pas derrière, elle ne se retourna pas, pour la demoiselle Keagan, Andréa Soria Sanchez-Keagan n'existait plus depuis le jour où elle s'en était allé en Australie la laissant seule à Los Angeles sans vraiment se soucier de ce qui pouvait lui arriver. Elle n'avait que dix ans et elle venait de perdre les deux personnes les plus importantes dans sa vie en l'espace de six mois.
Sanaa s'était longtemps demandé ce qu'elle ferait si un jour elle reverrait sa mère et qu'est-ce qu'elle lui dirait. La jeune femme se tourna vers elle et la regarda bien en face, elle ne voulait pas paraître faible, mais se montrer forte, lui prouver qu'elle n'avait plus besoin d'elle et que sa venue à Los Angeles ne lui faisait ni chaud ni froid à présent. Andréa bloquait la porte, Sanaa se demanda un instant si elle le faisait exprès ou pas.

« Qu'est-ce que tu fais ici? Pourquoi tu reviens aujourd'hui? » Elle ne lui laissa pas le temps de répondre qu'elle enchaina. « Enfaite tu sais quoi, j'en ai rien à faire »

Elle la regarda de haut en bas avant de lui tourner le dos et de continuer son activité qui était le rangement des courses. Elle remarqua l'ourson en peluche dans les mains d’Andréa. Il s'agissait de la peluche de Sanaa celle qui lui servait de doudou lorsqu'elle était enfant et qu'elle avait baptisé Piwi, le prénom était une idée de son père.

« Apparemment, tu as déjà visité la maison puisque tu as cette peluche dans ses mains. Tu as pu remarquer que tu n'es plus chez toi ici. »

Elle se dirigea vers elle et la contourna pour pouvoir sortir de la cuisine. En lui prenant la peluche des mains.

« Ça jusqu'à preuve du contraire ça ne t'as jamais appartenu. »

Pendant près de dix ans, Andréa n'avait rien représenté pour Sanaa mise à part une génitrice qui lui avait transmis une partie de son ADN et qui lui avait permis d'être en vie. Mais sinon, pour la demoiselle Paganise estimait qu'elle n'avait jamais accomplie son rôle de mère à par lorsque son père était encore parmi eux. Elle se demandait même si Andréa avait voulu sa naissance où si elle l'avait gardé uniquement pour garder Ethan auprès d'elle. Sanaa ne serait pas étonnée que sa mère use de stratagème sordide pour garder ce dont elle a besoin près d'elle quitte à mettre la vie d'un enfant en jeu et de l'abandonner comme un déchet lorsque celui-ci n'avait plus d'utilité. Oui, c'est ce que passait la brunette de sa mère, c'était peut-être horrible mais c'est à ce genre de choses que le comportement d'Andréa avait poussé la jeune femme à penser de telles choses. Et Sanaa ne compte plus le nombre de fois où s'était senti inutile et qu'elle n'aurait peut-être jamais dû être là, qu'elle ne méritait pas de vivre et que c'était pour cette raison que ses parents l'avaient abandonnés. Elle s'était même demandé si ce n'était pas elle qui avait conduit son père à la mort, si elle n'était pas la fautive et parce qu'elle était coupable sa mère la punissait en la laissant seule.
Mais en grandissant, Sanaa avait compris que sa seule erreur était de croire et d'aimer une personne qui n'en valait pas la peine, qui répondait au nom d'Andréa Sanchez, elle ne méritait même pas de porter le nom de son père. Elle ternissait l'image et le nom Keagan. Andréa n'était qu'une lache et une personne sans coeur aux yeux de Sanaa. La brunette se demandait ce que son père avait bien pu lui trouver et pourquoi il lui avait donné son amour et l'avait prise pour épouse ainsi que mère de ses enfants enfin de son enfant. Peut être n'avait-il pas le choix, peut être qu'il était resté avec elle parce qu'il voulait connaître son enfant et pour que sa fille soit heureuse il ne voulait ni la privée de son père, ni de sa mère jusqu'à que la vie l'enlève à la petite fille et que sa mère ne veille plus d'elle parce qu'Ethan n'était plus là. Sanaa avait peut-être beaucoup trop d'imagination, mais elle était persuadée que la véritable version se cacher derrière ses suppositions, l'une d'elle était juste.
Pendant dix ans, elle avait fait comme si Andréa n'existait pas au point d'effacer sa présence et son existance dans la villa. Aujourd'hui elle était de retour et pourtant Sanaa n'avait rien de particulier à lui dire mise à part « Bye pour toujours et qu'elle ne la regretta pas le jour où elle rejoindrait son père, mais qu'elle serait triste pour ce dernier qui serait obligé de la supporter » Oui, Sanaa était cruelle, mais vous comment auriez vous à sa place, vous ne me ferez pas croire que vous l'aurez accueilli les bras grands ouverts avec une banderole accrochée au mur où serait écrit « Bienvenue Maman à la maison »
Elle continuait donc à l'ignorait comme toutes ses années pourquoi changer ses bonnes habitudes voyons. Elle rangea ses courses comme si rien ne la perturbée alors qu'elle mourrait d'envie de jeter dehors Andréa. Sanaa fini par lui demander ce qu'elle voulait, quoi c'est vrai qu'est ce qu'elle faisait là après dix ans d'absence, c'était dix jours ou dix mois, ni même un an, non c'était une décénnie. Une décennie pendant laquelle elle avait déserté et là elle se présente comme une fleur avec l'espoir qu'on lui fasse un acceuil triomphale et chaleureux alors là c'était mal connaître Sanaa après tous comment pouvait elle la connaître elle avait été absente dix ans (oui, on ne sait jamais si pour certain ce n'est pas encore bien encré dans leur petite tête. Eh non elle n'exgére pas ) La brunette l'écouta elle eut un petit rire.

« Tu crois vraiment que je vais gobé ça comme par miracle après dix ans tu as eu une illumination. Oh j'ai fait une erreur et il faut que je me rachète. Ah c'est maintenant que ta boussole s'est remise en place. C'est ça prends moi pour une idiote et je suis loin d'être naïve. »

Sanaa lui tourna le dos retournant à son rangement. Elle eut un petit sourire qu'elle dissimula en lui présentant son dos lorsqu'elle compara Sanaa à son père.

« Encore heureuse que je ne te ressemble pas. Je remercie Dieu où je ne sais qui ou même je ne sais quoi de m'avoir donné plus de points communs avec papa qu'avec toi. »

Sanaa lui fit comprendre à Andréa qu'elle n'était plus chez elle et encore moins la bienvenue. Mais Andréa répliqua.

« Tu veux parier. On prend rendez-vous avec un notaire et on verra à qui est la villa. Ta chambre intacte non mais rêve si tu crois pouvoir la récupérer, il est hors de question que tu reviens vivre ici. Et l'atelier est à moi, malheureusement j'ai choisi la même voix que toi. J'espère seulement être plus douer. »

Sanaa sortait de la cuisine laissant cette chose qui se disait être sa mère derrière elle en prenant avec elle sa peluche.

« Je t'interdis de m'appeler comme ça. Et je me fiche de ce que tu penses. Cette peluche a une valeur sentimentale inestimable, mais ça doit d'échapper cette notion de sentiment. Dans tous les cas, je ne te laisserais pas la souiller. Et pense ce qui te plaira je n'en ai rien faire. »

Elle resta un instant figé lorsqu'elle lui demanda où était son enfant. Mais elle se fichait de Sanaa ou quoi? Comment pouvait-on être aussi inssenssible? Liliane l'avait prévenue qu'elle avait perdu le bébé. Le pire dans cela c'était qu'elle avait reçu les lettres et jamais la moindre réponse.

« Tu sais quoi? Je vais rester polie va voir ailleurs si j'y suis. Cela t'amuses de pietinner le coeur des gens. Tu me parles de mon bébé alors que tu sais très bien, qu'il est mort. ça va bientôt faire un an et tous les jours c'est dûre. J'ai tellement peur de revivre ça que j'ai supprimé de mes projets la possibilité d'avoir un enfant. »

Sanaa avait perdu son sang froid, les larmes aux yeux, s'était majoritairement des larmes de colères et un peu de tristesAndréa avait atteint la corde sensible de Sanaa en abordant le sujet proscrit. Cette femme était pire que ce que pensait la brunette. La jeune femme essayait de reprendre son calme. Andréa devait absolument s'en aller, dégager de cette villa ou pour aujourd'hui ça serait Sanaa, mais elle l'expulserait rapidement par la suite. Même si elle faisait mine que tout aller bien, il n'y avait pas un jour où elle ne pensait pas au bébé qu'elle avait perdu. Elle se demandait même si elle en avait fait réellement le deuil ou si elle est-ce qu'elle le ferait complètement un jour. La brunette gravit les escaliers, monta dans sa chambre et claqua sa porte très violemment. Elle avait envie de cogner quelqu'un enfin une personne en particulier, mais elle se contrôler.

Sanaa ne comprenait pas comment Andréa avait pu revenir, comme cela, comme si c'était hier qu'elle était partie. Dix ans ce n'était pas rien, elle avait tout de même laissé une enfant livrait à elle-même, si Liliane n'avait pas été là, Sanaa ignorait ce qui lui serait arrivée. Madame Sanchez n'était rien pour Sanaa si la jeune femme quelqu'un comme étant sa mère elle désignerait Liliane même si elle n'avait aucun lien de sang, c'était elle qui avait pris soin d'elle toutes ses années et personne d'autre. Ce n'était surement pas cette femme que la brunette ne connaissait qu'à travers les magasines people et qui soit disant était de retour pour se faire pardonner ses erreurs, même les réparer. Sana presque envie de lui rire au nez, elle avait peur de sa réaction, mais elle s'attendait à quoi franchement. Non mais vraiment, Sana ne comprendrait jamais cette femme et elle en avait pas la moindre envie d'ailleurs.

« Oui tu as eu raison, mais si tu n'avais pas attendu dix ans, elle n'aurait pas été la même. Tu as pris drôlement du temps pour ouvrir les yeux et ne plus être déboussolé comme tu le dis. Mais pour moi, tu n'es plus rien. Tu pourras faire ce que tu voudras ça sera pareil, je ne te veux pas dans ma vie. Que tu sois ma mère ou non, je ne te connais qu'à travers des magasines. J'ai bien des souvenirs d'enfance avec toi, mais ce n'est pas la femme que j'ai en face de moi. Ma mère est morte pour le jour où elle décidait de partir. Et les morts ne reviennent pas à la vie ça tout le monde, le sait. »

Sanaa ne pouvait pas être plus clair que ça, Andréa ajouta également que la brunette ressemblait à Ethan ce qui confirma ce que disait Liliane et la jeune femme répliqua en disant qu'elle était bien heureuse de ressemblait à son père plutôt qu'à sa mère.

« Peut être que tu n'es pas horrible extérieurement, mais à l'intérieur ce ne doit pas être pareil. Peut être que tu as raison, mais il n'est plus là et pourquoi tu me parles de Matt ? Je sais bien que c'est mon frère, je n'ai pas bien compris toute l'histoire et je 'en fiche complètement. Et commence pas à me parler des erreurs de Papa pour te faire une bonne conscience où je ne sais pas d'ailleurs ce que tu veux faire. »

Sana avait appris récemment que Matt était son demi frère, ils avaient le même père. Elle savait également qu'à un moment, il avait trompé sa mère, mais ça ne la concernait pas et elle ne voulait rien savoir à ce sujet. L'alpha zêta en avait assez de converser avec sa mère et préférait quitter la pièce en récupérant sa peluche.

« Je n'ai pas besoin que tu me fasses la leçon, je ne reste pas prisonnière du passé comme tu peux le croire, j'ai grandi et j'ai avancé j'ai ma propre vie. Et comme tout le monde, j'ai des souvenirs certes pas tous joyeux, mais garder des souvenirs ne dire qu'on n'avance pas. »

Lorsque Andréa parla de l'enfant que Sana avait perdu en Septembre 2010 (décidément le mois de septembre était un mois qui connotait avec la mort pour la jeune Keagan), c'était comme si la brunette avait reçu un coup de poignard en plein coeur et elle perdit son sang froid en haussant le ton. Elle ne prit même pas la peine d'écouter Andréa et s'enferma dans sa chambre à clé. Sa chambre donnait sur le dressing, elle ferma également la deuxième entrée de celle-ci à clé. Elle s'était laissée tomber sur son lit, la tête dans un oreiller essayant de contrôler ses larmes qui étaient un mélange de plusieurs émotions qu'elle ne saurait toutes décrire. Andréa voulait discuter, la blague !

« Je n'ai rien à te dire donc laisse-moi tranquille. Je veux que tu partes d'ici, je n'ai pas besoin de discuter avec toi et de toute façon au risque de me répéter quoi que tu puisses me dire mon opinion sur toi ne changeras pas. Tu ne représentes rien. »

Elle se leva toujours les yeux humides, mais avec le temps elle avait réussi à contenir ses larmes et à les dissimuler lorsqu'elle parlait. Elle s'était adressée à Andréa avec toujours le même ton froid. Madame Sanchez ajouta qu'elle voulait lui présenter quelqu'un.

« J'ai envie de rencontrer personne. »

Sanaa se rendait son dressing, elle prit un sac où elle y rangea des vêtements et ce dont qu'elle avait besoin pour passer une nuit loin d'ici, Andréa ne partirait pas c'était certain et Sanaa ne supporterait pas de rester une seconde supplémentaire ici. Andréa n'était plus devant la porte, une fois le sac prêt, sa sortie de la chambre et se dirigea vers l'entrée. Elle avait laissé son sac à main qui contenait ses clés de voiture dans la cuisine. La brunette alla le récupérer au moment où elle l'attrapa, Andréa arriva dans l'encadrement de la porte un bébé dans les bras. Les mots sortis tous seuls de la bouche de Sanaa. C'était un enfant pas un objet, mais elle n'avait pas pu contrôler ses mots.

«C'est quoi ça ? »

Spoiler:

[HJ t'inquiète c'est pas grave ]

Andréa reconnaissait enfin qu'elle n'avait pas d'excuse valable pour son absence. Elle ajouta que tout le monde faisait des erreurs et qu'elle était vivante que ça plaise ou non à Sanaa. La jeune femme ne répondit pas à quoi ça servait, elle répéterait seulement ce qu'elle avait dit précédemment. Sanaa ne voulait pas se fatiguer pour elle, déjà se retrouvait en face d'elle . La brunette n'aurait jamais pensé que revoir sa mère l'atteindrait autant.
Lorsque Sanaa s'adressait à Andréa , elle ne mâchait pas ses mots tout d'abord parce qu'elle était une personne franche et sincère, mais aussi parce qu'elle n'avait pas la moindre envie d'être agréable ou gentille avec cette femme qui se disait être sa mère et que Sanaa avait rayé de sa vie il y a un bout de temps maintenant. La brunette détestait ce que faisait Andréa , elle essayait de rabaisser son père.

"Tu sais que tu te contre dis toute seule, tu me dis que je te connais un minimum et là non. Il faudrait savoir. Et personne n'est parfait donc arrêtes et ça me concerne pas en plus il n'est plus là donc inutile d'en parler."

Enfermée dans son passé, mais n'importe quoi. Sanaa ne voyait pas les choses de la même façon qu'Andréa. Pour elle s'était simplement replonger dans des souvenirs, se que tout le monde faisait parce que sans souvenir nous n'étions rien. C'était comme si nous n'avions pas de vie et que tout se qu'on avait fait dans le passé se réduisait à un tas de cendres sans la moindre importance qui serait éparpillé par le vent glaciale du présent. Sanaa s'était pas la suite enfermé dans sa chambre où elle s'était préparé un sac pour quitté la maison au moins cette nuit. Elle ne voulait pas passé une seconde de plus sous le même toit d'Andréa surtout que celle ci éprouvé le besoin de parler. Une fois fait elle rejoins la cuisine où se trouvait son sac à main et ses clés de voiture.
Sanaa avait été plus que surprise, scotché sur place lorsqu'elle avait vu un enfant dans les bras d'Andréa. Elle s'attendait à tout sauf à ça. Et les mots plutôt péjoratif pour cet enfant sortit de la bouche de la jeune femme sans qu'elle ne puisse se contrôler.

"Merci, j'avais remarqué. Contente de l'avoir connu et le pauvre je le plait. Oui je m'en vais, j'ai pas l'intention de rester ici."

Sanaa traversa la maison et sortit de la villa en claquant la porte. Elle prit sa voiture et commença à rouler en direction de la fête où son amie l'avait invité. Elle s'arrêta sur le bas côté de la route pour passer un appel afin de lui annoncer son arrivée. Mais rien ne se passa comme prévue. Une voiture la percuta, puis plus rien le trou noir jusqu'à qu'elle se réveille un peu plus d'un mois plus tard.