27 mai 1985: Le cri d'une femme retentit dans une boutique de L.A.

Tyler: "Chéri? Qu'est-ce qui se passe?"
Lyyn: "Il y a que je suis entrain d'accoucher! Emmène moi à la clinique et vite!!!!"

Malheureusement pour eux, je suis né dans cette même boutique, les secours trop lents et moi trop pressé de sortir ont eu raison des efforts de ma mère pour repousser les contractions. C'est la vendeuse du magasin qui me fit sortir et m'entoura d'une couverture douce te moelleuse, mon père tétaniser par l'acte en lui même, il ne pensais pas assister à cela et encore moins y participer. Ma mère a conservé cette même couverture et l'a soigneusement gardé dans une malle où se trouve les objets liés à ma naissance et ma ma petite enfance, une sucette, mon doudou et des tas d'autres choses dont je n'avais aucun souvenirs étant trop petit. Je fus un bébé calme et peu pleurnichard de ce que me disait ma mère, chouineur certes mais ne criant pas comme si l'on me torturait, ma petite enfance fus joyeuse comme tout gamin rêverait, mon père étant mon meilleur ami et compagnon de jeu et ma mère, la seule femme de ma vie, avec qui j'avais de grandes discussions déjà à 4 ans.

Lors de mes 6 ans, mon père me prit à part pour m'expliquer une chose importante.....j'allais avoir une petite soeur ou un petit frère, je devais faire attention à mes geste envers ma mère et devenir plus sage, je compris assez vite qu'un nouveau né allait rejoindre notre petite famille et espérait secrètement que cela soit un petit frère pour mes parties de jeu, je nous voyais déjà avec mon père jouer tous ensemble.....malheureusement pour moi je fus déçus dans le couloir de la clinique le jour où sa naissance arriva, alors que mon père m'annonçait que cela était une petite fille, j'avais freiné des quatre fers quand il voulut m'emmener la voir. Moi et mon poids plume ne put résister longtemps et je me retrouvai dans la chambre de ma mère, la vue de son corps sur le lit de la clinique me fit mal au coeur et je lui sautai dans les bras quand elle me les tendit. Elle m'enlaça tendrement et me montra du doigt la petite chose minuscule qui dormait dans une sorte de cuvette en plastique transparent. Elle paraissait si fragile et était si mignonne, que ma rancoeur fut vite oubliée, remplacée par de l'admiration et de l'amour.

Les années défilèrent et j'adorais faire tourner en bourrique ma petite soeur déjà à lui piquer son doudou ou le jouet avec lequel elle jouait, tout allait bien dans mon monde jusqu'à mon adolescence, alors que mon père m'aprenait l'art de la musique et du piano, je me rebellais et ne comprenais pas pourquoi je ne pouvais faire comme mes autres copain bien plus libéré que moi en matière de sorties et autres, aujourd'hui je ne regrette pas de ces restrictions, car elles ont suent me tenir éloigné des orgies et beuveries en tout genre. Alors que les tensions se firent ressentir à la maison de plus en plus, je pensais que les problèmes apparent était causés par moi jusqu'au moment où mon père claqua la porte et partit sans n mot pour moi, pour nous....
Effondrée ma mère mit deux années à s'en remettre et je fis ce que tout grand frère et bon fils aurait fait dans ce genre de situation, je rpis des responsabilités du haut de mes 17 ans, je commençai à travailler à droite te à gauche pour nous faire un peu d'argent en plus des revenues de ma mère. Mon père était un grand musicien, j'étais trop jeune à l'époque pour comprendre sa célébrité évidente aujourd'hui, pourtant en nous laissant, ma mère dût parvenir à nos besoin avec son seul salaire de petite journaliste, elle avait une chronique à écrire chaque mois dans un magazine féminin et je lisais chaque mois sa rubrique, moi son premier fan. J'avais hérité de sa plume, bien que trop noire à son goût, je posais chacune de mes pensées sur papiers et depuis cinq années, je parlais à mon père via mon journal, lui parlant de tout ce qu'il se passait dans ma vie, mon rôle de grand frère que je prenais très à coeur ainsi que celui du rôle de l'homme de la maison, j'étais devenue bien trop vite au goût de ma mère, responsable te mature, jouant l'adulte alors que je la réprimandais sur des broutilles.

Studieux, je me plongeai dans les cours autant que possible, mon futur professionnel était très important, je voulais réussir et n'avoir à manquer de rien, je savais que cela serait une manière de montrer à mon père que nous avions réussit à vivre sans lui. Et pire, que je le dépassais dans son propre domaine, ce serait une vengeance personnelle dont je n'avais pas parlé à ma mère....non elle gardait cette blessure enfoui et il serait sadique de la rouvrir, malgré le fait que bien souvent elle demande cette déchirure en me quémandant de jouer pour elle, je savais et voyais dans ses yeux que je lui rappelais mon père dans ces moments là et cela me blessait tout autant. Seule Haley n'osait me parler de lui, elle était trop petite et pas assez pour comprendre l'ampleur de la souffrance que nous avions vécu à l'époque. Elle n'avait pas compris pourquoi Tyler ne revenait pas de ses "vacances", je m'étais laissé emporté un soir au dîner et avait hurlé qu'il ne reviendrait de toute façon jamais et que je ne le laisserais pas revenir dans nos vies! La haine, oui j'étais en colère contre lui...
Aujourd'hui j'étais en troisième année d'étude et je vivais toujours chez ma mère, ma moyenne était plus que bonne et j'étais confiant, si je continuais dans cette lancée, je pourrais toucher du bout des doigt mon rêve. La perspective d'appartenir à une confrérie m'avait beaucoup rebuté, mais finalement, poussé par Haley, j'avais franchi le cap et faisait parti aujourd'hui des Théta Sigma. J en vivais pas dans la maison de la confrérie, non je voulais garder un oeil sur ma mère et ma soeur. Je m'étais fait le serment de ne jamais les abandonner.