Mike était en prison depuis maintenant un bon mois... J'en avais marre de ne pas le voir et même si je s'avais sous avertissement qu'il ne voulait pas me voir, moi j'avais besoin de le voir! J'enfila un jeans bien serré puis une camisole qui laissait voir une bonne dose de mes avantages féminin puis j'ajouta un coton water bleu par dessus avec du blanc! Je mit mes talonts haut bleu comme mon chandail puis je quitta mon appartement pour me rendre au commissariat. J'épprouvais des sentiments pour Mike, des sentiments fort et même si j'avais choisit Justin qui était appriorie l'amour de ma vie je ne pouvais pas nier que j'aimais Mike comme une folle... Je s'avais que mon séjour dans cette prison serait difficile mais je devais le faire une fois il fallait que je le voit, s'était un besoin naturel! J'avanca jusqu'au bureau ou je trouva un petit monsieur chauve, je lui demande de voir Mike Khan Ang avec mon magnifique sourire puis il me dit de le suivre... Je marcha devant les autres prisonnier ignorant leur sifflement et leur remarque de mec en rute. J'avanca jusqu'a la dernière en attendant qu'il m'ouvre la porte puis j'entra. '' Clyde? ''

Cela faisait maintenant environ un mois que j'étais en prison. Volontairement. Oui vous avez bien lu volontairement. Je pourrais sortir n'importe quand, il me fallait simplement payer une caution et je le refusais. Pourquoi me direz-vous? J'ai tout fait pour être en prison, je suis venu saccager le commissariat dans ce seul et unique but, j'ai besoin d'être seul. J'ai besoin d'être loin de tout. J'ai besoin d'être loin de Mariann, d'Amethyst, de Noelynn, d'Amanda et de toutes les autres. J'ai besoin de remettre tout en question, de me remettre moi même en question. Malheureusement mon séjour en prison ne s'est pas déroulé tout à fait comme prévu. Une fois en prison certes j'ai eu beaucoup de temps pour moi, mais les policiers ce sont mit à en profiter pour m'interroger sur de multitudes de crimes dans lesquels je figurais comme suspect car ne vous en déplaise même si je ne me fais jamais prendre j'ai souvent eu à voir mon nom être listé dans de multitudes d'enquêtes simplement car je suis quelqu'un de connu dans mon milieu. Je suis la plus grosse pointure de L.A quand il s'agit de trafic de drogue. Je suis un producteur, je donne ma drogues aux dealeurs via mes hommes qui travaillent pour moi et j'ai un pourcentage sur les ventes de ces dits dealeurs et c'est moi qui leur dit le prix auquel on vend nos marchandises. S'ils le respectent ou non ça les regarde mais mon pourcentage est calculé sur le prix que je fixe, s'ils vendent moins cher le montant qu'ils doivent me débourser reste le même et ce sont eux qui font moins de profits. Bref, c'est un marché très lucratif et c'est avec ça que je fais beaucoup d'argent, même si j'ai aussi du business légal. Donc comme je le disais mon nom circulait dans de nombreuses affaires criminelles car tous mes ennemis rêvent de me faire tomber et comme je suis en prison les enquêteurs en profite pour m'interroger. Aujourd'hui tout allait bien, j'avais pris ma douche tôt le matin, j'avais mon bel uniforme orange qui était très moulant et j'étais assis contre le mur les jambes étendues au sol et en train de fumer un joint à la Bob Marley. Je ne l'avais pas trop bien rouler cependant et ça bloquait la fumée à l'intérieur alors j'essayais de frayer un chemin à la fumée en faisant un trou sur des zones où l'herbe était calcinée. J'apercevais soudainement Mariann dans une tenue plutôt sexy alors qu'on semblait lui avoir ouvert la porte. Le connard de Gilles il n'a pas respecté la liste des visiteurs que j'autorisais à me voir... si ça se trouve il n'a même pas fait de contrôle... quelque chose me dit que ça a à voir avec sa tenue. En tous cas elle me salua ou du moins me nomma. « Ouais... qu'est-ce que tu fais là Bonnie? »

Elle ignora complètement ma question et après m'avoir observé quelques instants elle vint s'asseoir à côté de moi en me demandant comment j'allais. Je soupirais puis je pris une autre bouffée de mon joint avant de répondre tout en expirant la fumée « Ça va plutôt bien je dois dire... et toi? » dis-je d'un ton neutre car je le demandais plus par respect qu'autre chose. Ce n'est pas que je me fou d'elle non au contraire, c'est plus que je voulais en revenir le plus vite possible à ma question de départ et que je n'avais pas envie d'entendre parler de Justin ou de son couple. On dirait qu'elle ne comprenait pas mon problème avec son couple comme je n'avais jamais rien tenter pour l'avoir mais que voulez-vous que je dise? Justin c'est un con, l'homme de ta vie on sait tous les deux que c'est moi mais malheureusement la vie est une salope et elle te met des bâtons dans les roues? Je n'étais pas pour lui dire ça même si c'est ce que je pensais. Je savais pertinemment que j'étais intouchable en ce moment mais j'ai la conviction que c'est quand même moi qui suit fait pour elle et non pas Justin. Ils sont tellement différents c'est deux là. Bref, passons je vais essayer d'être plus ou moins endurable le temps de sa visite.

J'essayais d'éviter le plus possible de la regarder ou de croiser son regard car je savais que le fait qu'elle soit en couple ne me freinerait pas dès que je poserais plus de quelques instants mon regard sur elle. Je suis un sauvage, le sexe c'est dans mon ADN tout comme le fait que j'ai toujours désiré Mariann. Elle était encore une "gamine" au physique banale que j'avais poser mes yeux sur elle et que je l'avais changer pour en faire une sex symbol donc maintenant que le changement était opéré c'était logique que je sois incapable de résister. Elle m'avait demandé si ça allait et je lui avais dis que oui, c'est vrai que les interrogatoires ça me soulait mais une fois que les enquêteurs repartaient bredouilles car soit je n'étais pas du tout concerné soit je jouais bien mes cartes, j'avais beaucoup de temps pour moi ou alors une visite conjugale de ma "femme" Ellen. Les bureaucrates sont tellement facile à berner. Je lui avais renvoyé la question par respect mais avant même de me répondre elle posa son regard sur mon joint et me demanda de le partager avec elle. Je prenais une autre bouffée puis je lui passa le joint du bout des doigts. « Fait toi plaisir, ce qui est à moi est à toi et même ma personne. Même si j'ai besoin de temps à l'écart il reste que je suis tout à toi.» Elle marchait tout le long de ma cellule en faisant beaucoup de bruit avec ses talons hauts pour finalement me répondre qu'elle allait bien tout en me fixant du regard mais je fis tout pour l'éviter et finalement reprendre ce que je voulais depuis le début... « qu'est-ce que tu fais là Bonnie? »

Mariann avait remarqué que je fuyais mon regard et elle était intelligente ma Mariann elle se servait de ce prétexte pour elle même fuir le sujet du pourquoi de sa visite. Elle usait des cartes en sa possession au mieux et je ferais de même « Commence par me répondre et ensuite je ferai de même. Tu as assez fuis le sujet pour aujourd'hui. Crache le morceau qu'on passe à autre chose » dis-je légèrement agacé ce jeu du chat et de la souris. Je ne lui demandais rien de compliqué, je voulais simplement savoir la raison de sa visite alors qu'elle sait très bien que je voulais du temps seul avec moi et surtout loin d'elle.

« Elle deviendrait une jeune femme fragile et sans défense dont un prince charmant du nom de Justin veut la main, mais pour se faire il devra vaincre le puissant chevalier noir l'ayant enfermé au sommet de la plus haute tour et il le fera d'une petite pichenette pour ensuite prendre la jeune femme et en faire une princesse avec qui il vivra le restant de ses jours et aura des enfants. Je suppose. Puis Clyde de son côté continuera les conneries jusqu'à ce qu'un jour la police mette la main sur lui ou l’abatte froidement durant l'un de ses coups magistraux » dis-je avec une voix de conteur. J'avais toujours été bon comédien. Elle m'avait renvoyé la question pour le regard... elle voulait savoir pourquoi je le fuyais. « Parce que moi contrairement à toi je n'aime personne et surtout pas Justin et donc c'est sans la moindre hésitation que je coucherais avec toi. Puis je sais pertinemment qu'un regard sur toi ou échanger avec toi me suffira à te désiré plus que toute autre chose et que si je fais ce qu'il faut pour atteindre mon but même avec toute la volonté du monde ta fidélité est encore trop fragile pour que tu puisses résister bien longtemps. Et dans le pire des cas qui dit que j'attendrais vraiment ton consentement? Bref, je fais ça pour ton bien et celui de ton couple. Je ne suis pas dans tes plans et même si je trouve ton couple ridicule je préfère que tu sois avec Justim qu'éternellement seul. »

Afin de répondre à la question qu'elle m'avait posé après m'avoir expliqué pourquoi elle était venu me voir ici, j'avais improviser une histoire que je lui ai dites tel un conteur le ferait. J'avais des talents de comédiens et une imagination débordante alors j'en profitais pour inventer une petite histoire de toute pièce en ajustant ma voix selon ce que je disais. Les moments terribles était dit avec une voix grave et d'autres moments avec une voix douce. La fin était morbide puisqu'il s'agissait de ma mort. N'en déplaise tous les gens qui m'aime c'est une fin qui me paraît probable. Arrêté, tué par la police ou qui sait peut-être serais-je tué par un rival? Je ne me faisais pas l'illusion de croire que je pourrais mourir de vieillesse. Je suis un criminel, un criminel ambitieux de surcroît et pour finir déjà le plus puissant fournisseur de Los Angeles, il semble futile de croire que mon parcours finira dans la joie et le bonheur. Ça finira de manière brutale et morbide ou alors par l'échec et à pourrir dans l'ombre d'une cellule... pour le moment ça me convient mais une sentence à vie c'est trop. Les événements exacts je ne le sais pas mais c'est ainsi que je le vois. Elle se pencha vers moi moi et prit mon visage avec ses deux mains en faisant un air fâché que comme n'importe quel autre regard j'évitais. Elle me dit de ne plus jamais redire ça, que je n'allais pas mourir et qu'elle ne laisserait jamais quelqu'un me faire du mal. Elle avait prit un ton brusque mais j'y étais resté indifférent. « C'est bon tu as fini? » Elle lâchait mon menton puis se releva avant de se détourner de moi et de passer une main dans ses cheveux. Elle sortit finalement un couteau de son soutif et elle commença à jouer avec avant de rajouter qu'elle ne savait pas pourquoi je restais enfermer si ma décision était totalement prise, elle l'avait dit avec un ton sec et désagréable. « Mais qu'est-ce que tu me racontes? »

C'était l'heure de la grande discussion pour moi et Mariann. L'heure où nous devions répondre à certaines questions si l'on voulait pouvoir aller de l'avant tous les deux. J'essayais d'être le plus honnête possible envers elle car malgré nos petits conflits entourant mon besoin d'être à l'écart du monde en prison et son couple avec Justin, elle restait ma meilleure amie et je savais que personne ne pourrait jamais prendre sa place. Ma Bonnie elle est unique, il faudrait être idiot pour s'en débarrasser pour des conflits qui finiront par appartenir au passé, une personne comme ça on évite de la perdre bêtement. On avait discuté et tout lorsqu'elle me fit une énorme gifle sans prévenir. J'étais perturbé. J'étais effrayé. Jamais Bonnie n'avait levé la main sur moi. JAMAIS !! Le pire dans tout ça c'est que je ne comprenais pas ce qui avait pu la mettre en colère contre moi. je sentis malgré moi des larmes déferlés sur mon visages. Miroitant à la lumière des rayons de soleil qui passait par les barreaux de ma fenêtre pour éclairer ma cellule. Je dis d'une voix tremblante « pourquoi me détestes-tu autant? »

Je ne comprenais rien à ce qui venait de se passer. Une seconde on parlait, la seconde suivante je sentais la main de Bonnie claquer fortement contre mon visage et je pouvais sentir la rage qu'elle avait à ce moment. Je peux lire en Bonnie comme dans un livre ouvert, l'inverse est impossible, ça a toujours été ainsi avec tout le monde. Je suis complexe, je suis imprévisible et j'ai parfois l'impression qu'il y a deux personnes dans mon corps. Satan et un ange gardien. Parfois j'écoute la petite voix de Satan, d'autre fois celle de l'ange gardien. Mais je dirais que Satan est beaucoup plus fort. Bref, je disais que personne, même Bonnie, ne peut prédire mes agissements ou mes paroles. Combien de fois Suchi avait-elle fait les gros yeux parce qu'elle pensait que je pensais à telle chose mais qu'en fait je pensait à une chose totalement opposée. Elle était toujours embarrassée après des moments comme celui là. Avec Bonnie c'était autre chose, souvent elle ne me comprend pas alors que je parle de choses très sérieuses et ça provoque des prises de tête. Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs, j'ai toujours cette impression qu'inconsciemment elle préférerait me détester car c'est plus facile que de m'aimer. Tout comme j'ai l'impression qu'elle a choisi Justin car il était plus facile. Dit comme ça on se dit que Mariann préfère prendre la voie facile et c'est vrai, mais moi je le vois plus comme un aveu d'incapacité à relever le défis gigantesque que je suis. Ce n'est pas négatif, après tout qui peut se vanter d'avoir réussi le défis? Personne. Pendant que je pensais à tout ça j'avais l'impression d'être là dans mes pensées depuis des semaines, mais en vérité seulement 2 ou 3 secondes étaient écouler et lorsque je repris mes esprits je pu voir Mariann essuyer une larme avant de s'avancer pour s'asseoir à côté de moi puis me caresser la joue encore rouge suite à sa gifle. Au final, elle est tomber en larme dans mes bras. Je caressais doucement son dos comme pour la réconforter en murmurant à ses oreilles « ne t'en fais pas, je suis et je serai toujours là peu importe ce qui se passera. Jamais je ne t'abandonnerai même si tu me détestes et que tu as préféré Justin. » Je répétais plusieurs fois le passage comme quoi elle ne devait pas s'en faire, mais je ne répétais pas la suite car je n'avais pas envie qu'on se lance dans une prise de bec à propos de son amoureux.

Tout c'était passé si vite. J'avais l'impression qu'après qu'elle m'ait giflée le temps s'est figé et que je sois resté dans mes pensées pendant des années mais en vérité les choses se passaient devant mes yeux c'est simplement que je faisais l'aveugle. Je sentais qu'elle m'avait giflée par haine, je ne savais pas trop pourquoi elle me détestait autant mais je le savais qu'elle me détestait ardemment. C'est dur de le supporter quand on sait que depuis ses quatre dernières années j'étais la seule chose qu'elle avait au monde. Je suis devenu son père, son frère, son meilleur ami, son confident, son amant, et j'en passe. Si la seule chose qui en découle c'est qu'aujourd'hui Bonnie me déteste alors tout est perdu. Ça n'aura été qu'un boulet que j'aurais trainé durant des années. Pourtant je l'aime plus que n'importe qui malgré le fait qu'elle me déteste, bon bien sûr je l'aime moins que ma soeur mais personne ne peut rivalisé avec ma seule et unique famille, la seule et unique personne qui arrive bel et bien à lire en moi comme dans un livre. Elle connait mes émotions mieux que moi même. Elle est aussi très maline, comme moi, elle a deviné que nos frères étaient des gangsters alors qu'elle ne les as jamais vraiment connu et bien sûr elle sait ce que je fais. Elle n'essaie pas non plus de me changer car elle sait que c'est en moi, j'ai des vieux démons qui font que je suis aujourd'hui le plus grand fournisseur de drogue de Los Angeles et s'il y avait un classement officiel qui sait peut-être serais-je premier au monde? Los Angeles est une grande ville et tellement de droguées marchent dans ses rues que s'en est déconcertant. Bref, ma soeur c'est autre chose, elle est seule dans sa catégorie et personne ne pourra jamais la rattraper... elle est tout pour moi. Je refocusais mes pensées sur Bonnie lorsqu'elle me dit qu'elle était désolée. « Je ne sais pas trop ce que j'ai fais, mais je suis désolé également... »