« Ah ça je peux rien te promettre, surtout que je ne sais pas quel rôle tu vas me refiler, le grand vilain m’irait bien non ? »

C’est vrai que toutes ces histoires à l’eau de rose ne m’inspiraient rien, bien au contraire même et je crois que je suis drôlement bien placé pour savoir que rien est jamais tout beau dans cette saleté de vie. J’avais fuis tout les problèmes qui commençaient à peser une première fois, pourquoi être venu ici ? Honnêtement je l’ignore, mais vous vous rendez finalement vite compte que quoi que vous fassiez le passé est toujours omniprésent, vous finissez par l’accepter, ne le regrettez plus, vous pensez pouvoir avancer, mais malgré tout il y a toujours quelque chose qui vous rappelle ce que vous avez raté par le passé, à croire que la paix n’existera jamais alors honnêtement, les histoire de prince charmant et de baiser sauveur je crois que je m’en passerais bien, mais en aucun cas je ne m’en prendrais à Mila à cause de mes problèmes personnel, ça non, plutôt mourir. Mais la suite allait vite dérailler, je ne comprenais pas tellement ce qu’il se passait là d’ailleurs c’était pour le moins étonnant je crois, elle m’avait sortit sa connerie dont je me moquais, dont elle savait que je me moquerais d’ailleurs puisque cela à toujours été le cas, mais aujourd’hui ces paroles furent étonnante, à croire qu’elle ne faisait que me découvrir, comme ci j’avais pensé à mal dans ce que j’ai dis, elle se paye ma tête ma parole... J’ai volontairement voulu ne pas lui répondre cette fois, je me connais après tout et je risquais de dire des choses qu’elle allait forcément mal prendre, je veux bien que l’on m’insulte, que l’on me critique et tout ce que l’on veut, mais m’envoyer balader sans une raison qui sois un minimum valable ça non, donc plutôt que de dire des choses qui m’échapperais, j’ai préférer me clouer le bec. Mais rapidement, la petite goutte d’eau vint faire déborder le vase. Alors que je me saisis de sa main pour l’aider à se lever, elle la retira et se leva, croisant les bras à mes côtés et tirant une tronche de six pieds de long, c’est comme ça que ça doit se passer ?

« Si je suis là pour subir ta mauvaise humeur tu n’avais qu’une chose à faire, me le dire et je ne me serais pas déplacer. Si tu as un problème tu me le dis on le règle sinon revient me voir le jour où tu en auras envie si c’est encore le cas ! »

Bon d’accord j’y suis peut-être aller un peu fort, mais j’ai bien assez de soucis à réglé à la maison pour en plus en avoir avec Mila. Rancunier ? Je ne pense pas l’être, mais je n’aime pas servir de punching ball, je ne suis pas là pour ça après tout. J’avais donc tourné les talons et regardais maintenant droit devant moi le chemin qui se dessinait sous mes pieds. Je me saisis de mon téléphone rapidement afin de regarder l’heure et éventuellement si Shannon avait appelé ou laisser un message, après tout on ne sait jamais, puis, une fois ce même téléphone ranger je levais la main droite et fit un tout petit signe presque invisible en guise d’au revoir. Est-ce que je comptais réellement partir ? Bien entendu. Est-ce que je le voulais ? Absolument pas, mais ça ce n’est pas moi qui vais gérer, j’ai d’autre chat à fouetter, subir les sautes d’humeur de son altesse surement pas. Je pris donc la route en direction de la sortie du parc, nous verrons bien de toute façon, soit elle débarque et se calme, soit je me casse et je rentre chez moi, pour la suite on verra.

«Bastian Dumoulin & Mila M. Ribeck» Je le voyais s'enfuir et moi j'était la a bouder. Mais n'importe quoi. Comment j'avais pu une seule seconde parler a Bastian de cette manière ? Je m'en voulais tellement et j'était génée que la conversation dégénère et qu'il préfére être seul plutot que de m'accompagner. J'avais sérieusement merdé la ... De toutes les façons il fallait tenter de le rattraper, je n'allais pas le laisser s'enfuir, et puis j'avais encore besoin de sa présence aujourd'hui. Il ne pouvait pas s'en aller comme ca. "Excuse moi Bastian, je sais pas ce qui m'a pris de te parler comme ca, désolée..." Je me sentais mal de l'avoir décue, de lui avoir fait de la peine. Je le regardais partir et lui criant que j'était désolée de lui avoir mal répondu et que ca ne se reproduirais pas. Il tourna la tête, alors je me mis a courrir pour le rejoindre, c'était le signe qu'il me pardonnait a moitié, ou du moins il n'avait pas  vraiment l'intention de s'en aller et me laisser.

Spoiler: