Hé oh ! Tu sais comment je m’appelle ? Mon nom est Johnsson et mon prénom est Heaven Soraya. Tu aimerais en savoir plus sur moi ? Alors continue à lire. Je suis née en 1990 le 19 Août à Marrakech au Maroc, j’ai 21 ans ans. Je suis de nationalité anglaise. J’adoooore les hommes, je suis donc hétérosexuelle et je suis célibataire. Je fais partie de la confrérie Beta Psi et cela fait deux ans que je suis dans cette école, Droit et Religion . J'ai choisi Freida Pinto parce que j'avais envie ?

Le caractère d’Heaven ? Explosif. Elle est le genre de fille sur qui les garçons parient des choses. Comme si ils se lançaient à eux-mêmes des défis qu’ils savent perdus d’avance pour augmenter leur popularité. Franche et grande gueule, la jeune femme dit toujours ce qu’elle pense peu importe le prix à payer ; les vrais amis resterons quand même. Elle aime la fête, les garçons, et plaire évidemment. Mais elle le sait, elle est venue ici pour travailler ; elle l’avait promis à son père. C‘est pourquoi elle se donne à fond dans ses études pour arriver le plus loin possible, tout en conservant une popularité. Sa mère étant musulmane et morte à sa naissance et son père chrétien et souffrant toujours de la mort de sa femme, Heaven est athée. Jamais il n'aurait imaginer baptiser sa fille sans l'autorisation de sa mère et c'est pourquoi il lui a donner "Soraya" comme deuxième prénom, celui de sa femme. Ce décès, elle apprend à le gérer au quotidien et à ne pas perdre la face devant les gens. Fière et souriante, la jeune femme ne fond pas larmes facilement devant les gens, et ce n'est pas pour autant qu'elle est sans vie sociale. Joueuse, elle aime user de son charme et ne s’imagine pas soumise. Elle le sait, une fois mariée, elle portera la culotte dans la maison.
Pour finir, Heaven est très douce et agréable et déteste voir ses amis pris de chagrins. Cela lui fait un effet de boomerang et elle ne peut que fondre pour laisser sortir la Heaven sensible et fragile. La jeune femme prend soin de son entourage et a toujours besoin de voir un sourire sur leur visage.

Marrakech, le 19 août 1990.

C'est sous un soleil écrasant que naquit la petite Johnsson. Soraya et Matthew Johnsson sont aux anges. Leur petite fille est enfin née et, pour Soraya, atteinte de trouble cardiaques, c'est un rêve enfin réalisé. Écrasés par les multiples traitements et hospitalisation, il n’eurent même pas l'ombre d'une minute pour discuter du prénom de l'enfant. Tellement heureux d'avoir leur petit bout dans leur bras, leur petit rayon de soleil, la production de leur amour, ils rejetèrent tous les médecins venus pour prendre la tension de la jeune maman. Certes, elle était fatiguée, elle n'avait pas dormit de la nuit à cause des contractions qu'elle ressentait comme des coups de poignard, mais pour son mari, elle n'avait jamais aussi belle. Le rejet des médecins, Matthew le regretteras toute sa vie. En pleine discussion de prénom marocains, Soraya fit une attaque cardiaque. Quand les médecins entrèrent, ils était déjà trop tard. Rongé par la culpabilité et la tristesse, demanda encre et encore d'essayer de la réanimer. Plus tard, il décida d’appeler sa fille "Heaven" étant anglais, représentant le Paradis. Soraya en deuxième prénom, tout simplement le prénom de sa mère.
De retour en Angleterre, 24 ans et un bébé dans les bras, le jeune homme abandonna son travail d'avocat pour préserver au mieux le quotidien de sa fille. Au fil des années, la petites Heaven entendait des " Oh, comme tu ressemble à ta maman" ou des " Ta maman était aussi jolie que toi ! " . Ce qui lui permettait de se faire une image d'elle sans vraiment en avoir. Quand son père jugea qu'elle fut assez grande pour comprendre ce qui était arrivé à sa mère le jour de sa naissance, la jeune fille devint proche de son père plus que jamais.
A l'école, Heaven a toujours été sérieuse tout en restant la fille populaire et inaccessible. Elle s'est toujours intéressées aux religions, bien qu'étant athée. Elle demandait toujours des informations à ses professeurs ou à son père sur la religion de sa maman ou bien la sienne tout simplement. Matthew lui répondait toujours avec plaisir, mais si il aurait préféré la voir baptisée. Il savait parfaitement que sa fille plaisait aux hommes, et surveillait toutes ses relations avec intérêt. Aujourd’hui, Matthew sait parfaitement qu'il doit laisser sa fille prendre son envol et son inscription à U.C.L.A. est déjà un énorme pas vers la liberté. Si les religions fascinent la jeune femme, son père anciennement avocat, lui enseignait le Droit qui lui plu énormément. Alors si le Droit et la Religion peuvent être réunis, que demander de plus ?